HAL Id: jpa-00237889
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237889
Submitted on 1 Jan 1881
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
American Journal of Science and Arts. Ier semestre. - Volume XIX. - Année 1880
A. Angot
To cite this version:
A. Angot. American Journal of Science and Arts. Ier semestre. - Volume XIX. - Année 1880. J. Phys.
Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.89-98. �10.1051/jphystap:018810010008901�. �jpa-00237889�
89 Dans le cas de l’eau
liquide,
entre o° et30°,
M. Jamin avait an-nonce que,
malgré
1 existence d’un maximum dedensité,
l’indicede réfraction, ariait
toujours
dans le même sens pour destempé-
ratures croissant à
partir
de o°. Lorenz trouve pour les indices mesurés un résultat tout à faitanalogue ; niais,
par contre, si Fon calcule les valeurs dc la constante pour les diversestempératures,
on constate
qu’elle
passe par une valeur maximum à4°.
Pour les divers gaz
étudiés,
les valeurs des indices concordent bien avec celles trouvées par Biot eu.A..rago, Dulong
et M. Mas-carl. L air
atmosphérique
faitexception :
toutes les mesures ontconduit pour ce gaz à des valeurs des indices sensiblement
plus
faibles. La
dispersion
de l’azote estdiaprés M.
Lorenz moindre quc celle de l’air. M. Mascart trouve un résultat contraire. Du reste, les indices de l’azote ont été calculés par lI. Lorenz au moyen des nombres obtenus pour l’air et pour l’oxygène.J. MACÉ DE LÉPINAY.
AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS.
Ier semestre. - Volume XIX. 2014 Année 1880.
WALTER-N. HII,L. -
Electrodynamomètre
pour la mesure des courants intenses, p. 10.Cet
électrodynamomètre
se compose de deuxgrandes
bobinesiixes,
verticales etparallèles,
faites d’un ruban de cuivredeom, 037
de
large
et deImm, 5 d’épaisseur.
Entre elles estsuspendue
parun fil de soie à coudre la bobine
mobile,
constituée par un ruban de cuivre de muneépaisseur
que leprécédent
etlarge
deom, 049.
Au lieu de mesurer la déviation
éprouvée
par cette dernière bobinequand
un courant traversel’appareil,
on mesure la force nécessaire pour la ramener à saposition d’équilibre.
Dans ce but, deux filshorizontaux
qui passent
sur despoulies parfaitement
travaillées et très libres s’atlachcnl d’unepart
aux deux côtésopposés
de labobine et
portent
de l’autre unplateau.
On ramènel’aiguille
danssa
position
initiale enchargeant
1 un ou l’autre de cesplateaux
depoids
convenables.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018810010008901
90
Si l’on
appelle
11 intensité du courant enm-ebers,
p lepoids
em-ployé
enmilligrammes,
1 lalongueur
du bras de levier au bout du-quel agit
cepoids,
G la constante desgrandes bobines, g
la con-stante des
petites
bobines, C la constante del’instrument,
on aToutes les bobines
ayant
degrandes dimensions,
Get -,1
sont con-nues
a priori. Quant
àC,
on en détermine la valeur encomparanu
une fois pour toutes 1 instrument avec un autre
qui
ait étégradue
en valeur absolue.
h étant
proportionnel
à12,
l’instrument sera d’autantplus
exactque les courants seront
plus intenses ;
il convient doncspécialement
pour les courants très
puissants.
Il commence à donner de bonsrésultats avec des courants de 20 vvebers et a été
employé
parl’au-
teur
jusque
80 webers. Son fonctionnement étaitparfaitement régulier.
On trouvera dans le Mémoire
original
ladescription détaillée,
avec
figures,
ainsi que l’indication desprécautions qu’il
convientde
prendre
contre l’échauffement despièces qui
établissent lescontacts.
WALLACE GOOLD LEVISON. - Phénomènes électi°olytiques, p. 99.
L’auteur a
employé
dès 1 86G unepile électrique composée d’amalgame
de sodium à 1 o pour 100 et d’eau acid ulée dans la-quelle plonge
un vase poreul,suspendu
au-dessus del’amalgame
et contenant de l’acide
azotique
et une lame deplatine. Quand
onassocie
plusieurs
de ces éléments etqu’on
ouvre ou ferme lecircuit,
le mercure est soumis it des mouvements curieux : il se soulève au centre du
bocal,
sous le vase poreux, tant que le courant passe, et retombe lors de l’ouverture.Quand
le circuit est ouvert, depetites
bulles
d’hy drogène
sedégagent
sur toute la surface del’anlalgame, quand
le circuit estfermé,
elles sedirigent
de toutesparts
vers lecentre oii elles se réunissent pour former de grosses bulles
qui
,finissent par
s’échapper.
L’auteur signale
ensuite leschangements
de dimensionqu’éprouve
91
un
globule
de mercureplacé
dans l’eau acidulée etcommuniquant
avec le
pôle négatif
d’unepile, quand
on ouvre ouqu’on
ferme lecircuit. Ces
changements
de forme sontdéjà
connus, du reste.Quand
on faitcommuniquer
les deuxpôles
avec deuxglobules
de mercure
plongés
dans l’eauacidulée,
ils s’attirentd’abord;
puis, quand
on renverse le courant, ils commencent par se repous- ser, s’attirent ensuite et s’étendent l’un vers l’autre. Si l’onprend
un tube en U contenant du mercure et de l’eau acidulée et que l’on
plonge
lespôles
d’unepile
dans chacun desliquide,
le mer-cure
communiquant
avec lepôle négatif
se soulève vers le filpositif;
il sedéprime,
aucontraire,
si l’on renverse le courant. L’ef-fet se
produit
même dans des tubesqui
ontplus
de om., 01 de dia-mètre.
Si l’on
pratique
dans le fond du vase à eau aciduléecinq petites
cavités contenant chacune un
globule
de mercure, etqu’on
fassecolnmuniquer
les deuxglobules
extrêmes avec lespôles
d’unepile,
tous lesglobules s’allongent
enamande,
et d’un seulcôté;
le
globule qui communique
avec lepôle positif s’allonge
vers lepôle négatif,
tandis que tous les autresglobules s’allongent
vers lepôle positif.
Si l’on faitcommuniquer
avec lespôles
lesglobules
intermédiaires 2 et
4,
lesglobules
1 et5,
bienqu’en
dehors ducircuit, s’allongent
aussirespectivement,
1 vers 2 et 5vers 4 ; quant
aux autresglobules,
le sens de leurallongement
est le mêmeque dans le cas
précédent.
Cesexpériences peuvent
être aisémentproj etées.
Ces
phénomènes
ne sont pasparticuliers
au mercure et auxamalgames,
car on les obtient avec del’alliage
fusible dans du sul- fate de soude ou de l’eau acidulée que l’onchauffe,
ou bien encoreavec du
plomb placé
dans du chlorure de sodium en fusion.Si l’on
remplace
aupôle négatif
le mercure pur par de l’a-malgame
de sodium dans lespremières expériences
avec un seulglobule, la
goutte estrepoussée
dèsl’abord,
au lieu d’être attirée.Deux électrodes de
platine
librementsuspendues
trèsprès
l’unede l’autre dans l’acide
sulfurique
étendu s’attirentquand
on faitpasser le courant;
après
être venues en contact, elles seséparent
en donnant une
étincelle, puis
s’attirent de nouveau, et ainsi de suite.L’auteur cite encore
quelques
autresexpériences
du même92
genre. Bien que ne
pouvant
encore toutes lesexpliquer,
il croitqu’elles
auront unegrande importance
pour fairecomprendre
lemode do transmission des courants
électriques
etappelle
sur cesujet
les recherches desphysiciens.
E.-L. NICHOLS. - Mesure optique des liautes températures, p. 42.
L’auteur discute d’abord les
procédés proposés
par M. CroNa pour mesurer latempérature
des corps incandescentsd après
lanature de leur
spectre.
Cesprocédés
sont au nombre de trois : I° au moyen de lalongueur
d’onde de la radiationqui
limite lespectre
vers leviolet :
2° par laposition
du maximumcalorifique
du
spectre, clni
serapproche
d’autantplus
du v iolet que latempé-
rature d’émission est
plus haute;
3° encomparant
dans la source étudiée et une source atempérature
connue lerapport
des inten- sités de dellt radiations déterminées.Diaprés
31.Nichols,
les deuxpremiers procédés
ne seraien t pasapplicables :
lepremier,
parcequ’il
n’existe pas en réalité de limite duspectre
dn coté duviole t,
cette limite variant incessam-ment t avec l’état de l’0153il I de
l’obseryateur; quant
au second pro-cédé,
laposition
du maximumcalorifique
dans lespectre dépen-
drait.
d après
l’auteur etM. Jacques, beaucoup plutôt
de la naturedu corps lumineux que de sa
températures.
Reste le dernier
procédé, qui
est seulconvenable,
maisqui exige
une étude des lois que suivent les variations des
pouvoirs
émissifet absorbant avec la
température.
M. Nieliols aentrepris
cetteétude et est arrivé a reconnaître
qu’à
latempérature
de 1650° lelatine a nn
pouvoir
absorbant pour lespectre visible beaucoup plus grand qu’aux
bassestempératures.
Dans un Mémoireprécé- dent,
l’auteur adéjà
donné 1 effet de latempérature
sur les radia- tions émises par leplatiné.
Ilespère
donner bientôt l’ciet de latempérature
smr les rayons émis par un corps idéalparfaitement.
noir et enfin une
comparaison
detempératures centigrades, expri-
mées au moven du thermomètre a air, avec les
températures
dtlthermomètre Ù
platine.
93
WILLIAM-A. ROGERS. 2013 Premiers résultats obtenus avec une nouvelle machine à tracer les réseaux, p. 5’1,
L’auteur décrit une nouvelle machi n e à diviser
qui vient
d’e’treconstruite sur ses indications pour tracer les réseau,. La tête de la
vis,
au lieu d’étre arrêtéc par des butoirsfixes,
est entraînéepar un électro-aimant mobile entre deux arrêts et fixée par un
autre électro-aimant
pendant
la marche du tracelet. Enfin la ma-chine est divisée de telle sorte que non seulement on
puisse
corri-ger toutes les erreurs, mais
qu’on puisse
en laisser subsister uneseule,
àvolonté,
pour étudier son influence sur les réseaux.Pour étudier cette machine on a commencé par graver sur
verre deux réseaux
au 1 40
de millimètresculcmcnt,
mais sur unelargeur
deom,
10 ; ces dieux.réseaux, superposés
par leursparties
semblables et
regardés
sous ungrossissement
de300,
ont coïncidérigoureusement.
En retournant l’un desréseaux
, la coïncidence apersisté
sur unc étendue de o"’, 03 : àpartir de
ccpoint
il y avaitune différence
brusque
deomm ,003 environ,
tenant à ce que le travail des réseaux avait t étéinterrompu
à cet t endroitpendant la
nuit.
lI. W.-A.
Rogers espère pouvoir
bientôt faire avec cet te machinedes réseaux
qui
n’auront pas de défautssusceptibles
d’être mesurés.W. HARKNESS. - Correction des lllll(’tLCS achromatiques, p. og.
L’auteur réfute les
objections présentées
a un de ses Mémoiresprécédents
par M. Chas. S.Ilastings
et montre que toutes ses conclusions antérieures étaient exacte.O.-N. ROOD. 2013 Méthode pour étudier la renexion des ondes sonore, p, 133.
On
peut
obtenir la réflexion des ondes sonores eninterposant
sur leur
trajet
undisque composé
de secteursdécoupés
et desecteurs
pleins,
et tournant autour de son centre, dans son propreplan.
L’auteur a vérifié ainsi les lois suivantes :il Sous l’incidence
nornlale,
les ondes sonores courtes sont ré- fléchies enplus grande proportion
que lcslongues,
et la rénexion94
régulière
par degrandes
surfaces estplus grande
que par depetites.
2°
Quand
des ondes sonores tombent sous unangle aigu
sur depetites
surfacesplanes,
la réflexion est laplus
abondante dans la même direction que pour la réflexion de lalumière ;
mais onpeut
retrouver dans toute une demi-circonférence la
présence
de rayons réfléchis et infléchis.3° On
peut
efl’ectuer aisément descomparaisons qualitatives
entre les
pouvoirs
réflecteurs pour le son de différentes substances.4°
Si un soncomplexe
tombe sur ledisque
tournant, les ondes lesplus
courtes sont réfléchies enplus grande proportion
que lesautres
composantes.
5° On
peut
montrer aisément la réflexion du son par de trèspetites
surfaces.O.-N. ROOD. - Sur l’emploi fait par Newton du mot indigo, et ses rapports
avec une couleur du spectre, p. 135.
L’auteur étudie
comparativement
la couleur de la matière colo-rante connue sous le nom
d’iizéligo
et celle de lapartie
duspectre
que,depuis Newton,
ondésigne
de ce nom. Voici les conclusions de ce travail :i° La couleur de
l’indigo
naturel est en réalité un bleugrisâtre quand
onemploie l’indigo
commepigment
ou en solution.2° La couleur des morceaux
d’indigo
sec est non seulementtrès
foncée,
mais variable selon lesprocédés du’on emploie
pour l’estimer.En
résumé,
il serait désirable que le termeindigo
tombât endésuétude pour
désigner
une couleur duspectre
etqu’on
lui sub-stituât le mot outremer, étant entendu que l’on
prend
comme termede
comparaison
la couleur du bleu d’outremer artificiel.F.-E. NIPHER. 2013 La lumière électrique, p. 141.
Dans le numéro de
janvier 1879
duPhilosophical Magazine,
NI, Preece annonce que la
quantité
de chaleurdégagée
dans cha-cune des
lampes électriques
contenues dans un même circuit varieen raison inverse du carré du nombre des
laml)es.
95 Cela est exact dans les cas
qu’il
considère. Mais prenons nlampes disposées
dans n’ circuitsparallèles
contenant chacun n"lampe.
La
quantité
de chaleurdégagée
dans toutes ceslanyes
estou p représente
la résistance de lapile,
r celle des fils dejonction
et 1 celle d’une
lampe.
Sous cette forme on voit
que Q peut toujours
passer par unmaximum, quelle
que so it la valeur de ii; il suffit de poserce
qui
donneLa
quantité
totale de chaleurdégagée
dans les nlampes
cst alorsindépendante
du nombre deslampe,
et laquantité
de chaleur danschaque lampe
variesimplement
en raison inverse de leurnombre.
J.-E. HILGARD. - Carte de la déclinaison magnétique dans les
États-Unis,
p. 1-j3.Cette Carte est tracée de
degré
endegré, d’après
les observa-tions effectuées dans
plus
de deux cents stations et ramenées à l’an-née
1875.
La déclinaison varie auxÉtats-Unis
de 18° 0.(frontière
du
Nouveau-Brunswick)
à a3° E.(frontière
de la Colombie hri-tannique).
Laligne
sans déclinaison passe sensiblement par les villes deWilmington, -WJtheville, Détroit, Saginaii.,
et par le détroitqui
faitcommuniquer
les lacsMicbigan
et Huron.ïT.-D.-C. HODGES. - Chemin moyen parcouru librement par une molécule, p. 222.
En
s’appuyant
sur la théorie desphénomènes capillaires
et surles variations de force
élastique qui
seproduisent
dans une va-pour selon le rayon de courbure de la surface du
liquide
en con-96
tact (loi de sir NX illiam Thomson), 31. D.-C.
Hodges
calcule lechemin moyen (tue doit
parcourir
une moléculequi quitte
la sur-face de
séparation
de l’eau et de sa sapeur al 20° avant de rien- contrer une autre molécule : il trouBe ainsiomm, 0000024.
J.-N. LOCKYER- Nouvelle méthode d’observations spectrales, p. 303.
Cette Notre n"est
qu’un Chapitre
détaclié d’unRa/JpOrl
Sllr lesméthodes
enzplu)
ces pOlll’ étudier, les speclreslumineux, Rapport
que M.
Lockyer prépare
pour la Sociétéroyale.
OnFanatisera
en même
temps
que le reste du travail.Il. CARMICHAEL. 2013 Représentation des vibrations sonores au moyen de la rotation d’une lampe, p. 312.
L’auteur décrit une
disposition expérimentale qui permet
de faire tournerrapidement
dans unplan
vertical et à l’extrémité d’unlong
bras une flamme de gaz reliée à unecapsule
deKijnig.
On
peut
se passer ainsi de miroir tournant pouranal) sel’
lesuammes
sensibles,
et lesexpériences
que l’onrépète
au moyen deces flammes deviennent visibles à tout un
amphithéâtre.
H.-A. ROWLAND et G.-F. BARKER. - Sur la valeur pratique de la lnmpe électrique d’Edison, p. aâ7.
On se
rappelle
tout le bruitclui
a été fait des deux côtés de l’Océan autour de lalampe d’Edison,
sans toutefois que lesexpé-
riences
tentées jusqu’ici
aient paru conduire à des conclusions bienfavorables,
au moins enEurope.
Toutefois MM. Rolland etBarker, après
avoir étudié le fonctionnement de cestainpes,
se déclarentsatisfaits. Ils ont étudié leur manière de se
comporter
en mesu-rant â la fois la lunliérc
qu’elles
donnent et laquantité
de cha-leur
qui
s’vdégage.
Les
expériences
tentécs successivement surquatre lampes
ontdonné,
pour unedépense
de Icheval-vapeur,
une intensitéqui
avarié de I 1 à 2 1 1)eCS
Garccl,
suivant lalampe.
]3ien que les auteurs se déclarent satisfaits de ce
rendellent, i
lsemblera
peut-être
bienfaible, comparé
à celui des autreslampes
électriques
: labougie
Jablochkoff donne en effet environ 38 becs97
(Marcel par
cheval-vapeur,
et avec l’arcélectrique
et lesrégulateurs
on atteint aisément 120 ou I3o becs Carcel. De
plus,
laquestion
de
prix
de revient et de durée de lalampe
Edison a étéconlplè-
tement laissée de côté dans ces
expériences.
C.-A. YOUNG. - Sur l’achromatisme de quelques objectifs, p.454.
L’auteur se borne à donner les dimensions exactes de
quelques-
uns des
objectifs qu/il
aemployés,
ainsi que leur valeur aupoint
de vue de l’achromatisme. Ces nombres
présentent
un réel intérêt pour toutes les personnesqui
ont à discuter la construction d’unobjectif.
C.-F. BRACKETT et C.-A. YOUNG. - Expériences sur le dynamomètre, la machine dynamo-électrique et la lampe de M. Edison, p. ii5.
Le
dynamomètre
de 31. Edison a paruplus
exact due le modèle ordinairementemployé
du frein deProny.
La nlachine
dynamo-électrique
a donné un rendement mooyen dey8pour
100, évalué soit parFélectrolyse
d’une dissolution de sulfate decuivre,
soitpar la
chaleurdégagée
dans le circuit exté- rieur.Quant
à lalampe,
les auteurs ont trouvé uncquantité
de lu-mière
qui équivaut,
parcheval-vapeur,
à 19 hecs Carcel.CAREY-LEA. 2013 Substances qui possèdent la propriété de développer les images photographiques latentes, p. 480.
La
plupart
des scls de ferpeuvent
êtreemployés
pourdévelopper
les
images :
tels sont lesphosphate, borate,
sulfite ethyposulfite, clue l’on emploie
en dissolution dans l’ oxalated’ammoniaque
oude
potasse. Quelques-uns
de ces selsdéveloppent plus énergidue-
ment même que l’oxalate de fer et
pourront
entrer avantageusement dans lapratique
courante de laPhotographie.
Il y a toutefois de curieuses anomalies à
sibnaler :
le formiatede fer ne
développe
que trèsfaiblement,
et, tandis que lephosphate
.’t le
métaphospliate
de fer sont trèsactif’s,
lepvrophosphatc
nepossède
en aucunefaçon
cettepropriété.
Les sels de fer lesplus
98
actifs sont le
phosphate,
dissous dans de l’oxalate neutre d’ammo-niaque,
et lesborate,
sulfite etoxalate,
en dissolution dans l’oxalateneutre de
hotassium.
A. ANGOT.BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Annales de Chimie et de
Physique.
5e série. - Tome XXI. - Décembre 1880.
E. WIEDEMANN.- Recherches sur les effets
calorifiques
et Iiiiiiincitx pro- duits dans les gaz, sozcsl’influence
desdécharges électriques,
p. 433.A. BRÉGUET. - Les
récepteurs photophoniques
de sélénium, p. 56o.Philosophical Magazine.
série. - Tome XI. - Janvier 188r.
E. LECHER et J. PERNTEn. -
Absorption
des l’a)’onscalorifiques obscurs par
les et les vapeurs, p. 1.
Tu. CARNELLEY. - Relation entre les
Points
clefusion
des éléments et de leurscomposés
binaires solides et les chaleurs defornlatioll
de ces derniers,p. 28.
O.-J. LODGE. - Sur l’action à dcstccnce, p. 36.
S. TOLVER PRESTON. - Sur l’actinll à distance, p. 38.
W.-E. AYRTON et J. PERttr. - Note sur les Mémoires dit
professeur
EXilerj-elcitifs
à l’électricité de contact, p. 4 3.J.-H. GLADSTONE. -
Réfraction
etdispersion spécifiques
des coips isonlères,p. 54.
BOHUSLAY BR.BUXER. - Vobanes
sliécifiqiieç
desoxydes,
p. 61.Février 1881.
G. KIRCHHOFF. - Sur la mesure des conditetibilités
électriques,
p. 81.Cil.-S. IIASTINGS. - Tlléorie de la eonstitution dit Soleil,
fojzclée
sur les ob-servations
spectroscopiques,
p. 91.G.-F, FITZERALD. - Sur le Ménzoire (lit
pro.fesseur
OJborlleReyriolrls
S urcertaines
propriétés
de la matière à l’état gazeux, p. io3.P. GLAN. -
Spectroscope pour
télescopes, p. 1 10.E.-L. NICIIOLS. - Coefficient de dilatation des solutions gazeuses, p. 1 13.
K. DORX,BLIP. -
Décharges
alternatives dans le vide, p. I2I.W.-R. BROWNE. - Sur l’action à distance, p. 1 2g.
A. OBERBECK. - Frotlelllelll à la