• Aucun résultat trouvé

The American Journal of Science

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "The American Journal of Science"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238212

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238212

Submitted on 1 Jan 1884

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Alfred Angot

To cite this version:

Alfred Angot. The American Journal of Science. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.183-187.

�10.1051/jphystap:018840030018300�. �jpa-00238212�

(2)

THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE.

Vol. XXV (1883, 1er semestre).

A. GRAHAM BELL. -- Balance d’induction pour découvrir des masses métalliques

dans le corps humain, p. 22.

Dans ce Mémoire très développé, 1B1. A. Graham Bell décrit de la manière la plus complète toutes les tentatives qu’il a faites pour

appliquer la balance d’induction à indiquer la présence et la posi-

tion dans le corps humain de masses métalliques; on se souvTieiit

que le but de ces recherches était de déterminer la posi tion de la

balle qui avait frappé le Président Garfield. Les instruments con-

struits alors à la hâte ne donnèrent pas de bons résultats ; mais, depuis, M. Bell a fini par réussir, bien que le plomb soit, de tous

les métaux, celui qui produise le moins d’effet sur la balance d’in- duction.

R.-S. WOODWARD, E.-S. WHEELER, A.-R. FLINT et W. VOIGT. - Expériences

pour déterminer les variations de longueur de certaines règles, p. 448.

Les auteurs opèrent sur des règles de 1 m de longueur et de di-

verses substances : acier, zinc, verre, cuivre, laiton ; on en mesure

d’abord la longueur à zéro, puis on les chauffe à 100°, on revient

à zéro et l’on fait une deuxième mesure ; enfin, on les refroidit

vers

-

20° et on les mesure une troisième fois quand elles sont

revenues à o°. Les règles d’acier, de cuivre et de laiton ont tou-

jours eu à la même longueur, après ces diverses opérations;

la règle de verre s’est légèrement allongée après avoir été portée

à iooo, mais beaucoup moins ciu’on n’aurait pu le prévoir d’après

les valeurs ordinaires du déplacement du zéro dans les thermo- mètres. Quant à la lame de zinc, une exposi tion à 980 l’a allongée

de omm, 139 par mètre, et cet allongement était encore de 0mm, 090 après un séjour de quatre jours dans la glace fondante. Le zinc

ne doit donc pas être employé, non seulement pour faire des éta- lons de longueur, mais même dans la construction des thermo- mètres métalliques.

,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030018300

(3)

Vol. XXVI (1883, 2" semestre).

J.-A. COOIfE. - Méthode simple pour corriger de la poussée de l’atmosplière le poids d’un corps dont le volume n’est pas connu, p. 38.

Cette méthode est avantageuse seulement dans le cas où l’on a

à peser fréquemment le même corps, comme des tubes d’absorp-

tion dans les analyses chimiques. Elle consiste simplement à dé- terminer, une fois pour toutes, la variation du poids apparent du tube dans deux conditions atmosphériques aussi différentes que

possible ; on calcule ensuite aisément la correction pour chaque expérience nouvelle faite avec le même corps.

G.-A. LIEBIG. - Variation de la chaleur spécifique de l’eau, p. 57.

Dans ses recherches sur l’équivalent mécanique de la chaleur,

M. Roivland a mon tré que la chaleur spécifique de l’eau diminue d’abord depuis O° jusqu’à 30° environ, pour croître ensuite. M. Nee-

sen a trouvé un résultat analogue au point de vue de la marche du

phénomène, mais des valeurs absolues un peu différentes. A la

suggestion de 1B1. Rowland, M. Liebig a repris cette étude en em- ployant la méthode des mélanges avec toutes les précautions

nécessaires. Les résultats sont très voisins de ceux que M. Royvland avait obtenus directement, mais diffèrent d’une manière notable de

ceux que l’on peut calculer par l’équivalent mécanique de la cha- leur ; quoi qu’il en soit, ces dernières expériences rnontrent encore

l’existence d’un minimum de chaleur spécifique pour une tempé-

rature comprise entre 20° et 30°.

H.-A. ROWLAND. - Réseaux concaves pour les recherches d’optique, p. 8,. A

propos du Mémoire de M. Glazebrook sur l’aberration des réseaux concaves, p. 214.

M. H.-A. Rowland donne la théorie des réseaux concaves sur

métal qu’il a construits d’une manière si remarquable (1). Le der-

(1) Voir, à ce propos, un article de M. Mascart ( Journal de Physique, t. II,

1883, p. 5).

(4)

mer réseau du’il a obtenu permet d’obtenir des photographies qui

montrent entre H et K cent cinquante raies, dont plusieurs sont à

distance l’une de l’autre de 1 80000 de la longueur d’onde. L’ohser-

vation directe permet d’aller beaucoup plus loin encore, et rien ne

semble faire présumer que l’on approche de la limite du pouvoir

de ces réseaux; les "raies paraissent aussi nettes et aussi étroites

qu’avec de faibles grossissements. Dans sa deuxième Note,

M. Rowland discute une Note de M. Glazebrook qui a paru dans le Plztlosopl2zcal lllab-ccatjze, sur l’aberration dans les réseaux

concaves (1). Il montre que les conclusions de M. Glazebrook

ne peuvent s’appliquer aux réseaux qu’il a étudiés lui-même, car

M. Glazebrook suppose que les traits sont équidistants sur l’arc

de cercle, tandis que, dans les réseaux de M. Rowland, ce sont les

distances comptées sur la corde de l’arc qui sont égales.

-kRNOLD GUYOT. - Sur l’existence d’une zone de sécheresse dans les deux hémi-

sphèr es, et sa cause, p. 161.

On sait qu’il existe à une certaine distance de l’équateur, de

part et d’autre, deux zones la sécheresse est grande et le long desquelles sont situés les principaux déserts du globe. M. A. Guyot explique l’origine de ces zones de sécheresse de la manière sui-

vante. L’air ascendant à l’équateur redescend vers le 30e degré de

latitude et se sépare alors en deux courants, l’un qui se dirige

vers le nord-est, l’autre vers le sud-ouest (alizés de nord-est); le premier courant gagnant des latitudes plus élevées se refroidit et

donne naissance à de la pluie, ce qui ne peut se produire pour le deuxième courant, qui s’échauffe à mesure qu’il se rapproche de l’équateur : de là, une zone sèche des deux côtés de l’équateur dans

la région des alizés de nord-est (hémisphère nord) et de sud-est (hémisphère sud). Cette zone sèche peut être interrompue ou

des causes géographiques interrompent le régime général des

vents et lui substituent un régime local (moussons).

e) Voir p. 152 de ce volume.

(5)

B.-O. PEIRCE. - Sensibilité de l’0153il pour de légères différences de couleur,

p. 299.

Un collimateur séparé en deux par une cloison horizontale dans le sens de la longueur porte deux fentes égales; la fente inférieure

est fixe, la fente supérieure mobilc. Les rayons lumineux, après

avoir passé parle collimateur, tombent sur un réseau, puis dans une

lunette dont l’oculaire porte aussi une fente; le haut de cette fente reçoit donc la lumière de la fente mobile du collimateur, et le bas,

la lumière de la fente fixé; quand ces deux fentes sont dans le prolongement l’une de l’autre, les deux moitiés du champ de la

lunette présentent la même couleur; il n’en est plus de même si

l’on déplace la fente mobile du collimateur : on évalue alors quelles positions extrêmes peut occuper cette fente pour que l’observateur

placé à la lunette cesse de voir les deux moitiés du champ de la

même couleur.

Les observations ont été répétées sur plusieurs personnes et

ont été assez concordantes; l’oeil a montré la plus grande sensibi-

lité pour la région voisine de la raie D; il peut alors distinguer

deux couleurs, dont les longueurs d’onde diffèrent d’un peu pius

de omm, o000001. La sensibili té décroît vers les deux extrémités du spectre, mais non d’une manière régulière; il y a, outre le maximum que nous venons de signaler, deux autres maxima rela-

tifs, l’un vers la raie rouge du lithium, l’autre vers la raie F.

C.-E. FRITTS. - Sur unc nouvelle forme d’élément au sélénium et sur quelques

découvertes électriques faites par son moyen, p. fi65.

L’auteur a imaginé une nouvelle forme d’éléments au sélénium,

dont la résistance peut être rendue très faible ; quelques-uns de

ces éléments n’avaient que 9 ohms de résistance, mais, en général,

cette résistance était comprise entre 500 ohms et 5ooo ohms. Jasqu’à

ce jour, on peut dire que, dans de bons éléments au sélénium, l’augmentation de résistance, quand on passe de la lumière à l’ob-

scurité, n’excédait pas 5o pour 100, et l’on citait comme tout à fait remarquable un élément construit par M. Werner Siemens,

dont la résistance dans l’obscurité était quinze fois plus grande

(6)

qu’à la lumière du Soleil. M. Fritts a construit un grand nombre

d’éléments où la valeur de ce rapport dépasse 20 ou 3o et atteint

même 44. Il a trouvé que les meilleurs métaux à associer au sélé- nium sont le laiton et le zinc, ou bien le fer ou le cuivre légère-

ment étamés.

Les études faites sur un grand nombre d’éléments ont conduit

aux résultats suivants :

10 La résistance de l’éléinent au sélénium varie énormément

avec la puissance de la pile; en général, la résistance augmente

quand la force électromotrice diminue ; mais le phénomène in-

verse peut être quelquefois observé.

a° L’inversion du courant qui traverse un élément au sélénium

peut quelquefois en augmenter la résistance dans le rapport de i

à i o ou 15. La résistance reprend sa valeur première quand on

rétablit le sens primitif du courant.

3° La nature de la pile paraît avoir de l’influence sur la sensi- bilité de l’élément de sélénium à la lumière ; ainsi, un élément dont la résistance varierait de 10100 ohms dans l’obscuri té à 5700 ohms à

la lumière quand il était traversé par le courant d’un élément Loclanché n’était plus sensible à la lumière quand il était traversé

par le courant de 12 à g6 éléments au bichromate. Ce résultat

nous semble assez extraordinaire pour mériter d’être vérifié par de nouvelles recherches.

Tantôt l’eiet de courants intermittents est nul, tantôt il

accroît considérablemen t la résistance de l’élément au sélénium,

tantôt il la fait baisser presque jusqu’à zéro.

5° Des changements de température assez faibles (de à 25°)

peuvent faire varier rapidement de plusieurs centaines ou de plu-

sieurs milliers d’ohms la résistance de certains éléments au sélé-

nium. ALFRED ANGOT.

Références

Documents relatifs

Ces difficultés d’articulation et de phonation peuvent avoir des répercussions sur le développement du langage et de la communication, c’est pourquoi une attention

[r]

Quels sont les points situés à la même

2 Réécris chaque nombre avec un dénominateur positif et le minimum de signes

2  Réécris chaque nombre avec un dénominateur positif et le minimum de signes

Écris alors les égalités de fractions

Écris alors les égalités de fractions

2 Réécris chaque nombre avec un dénominateur positif et le minimum de signes