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Submitted on 1 Jan 1883
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M. Garbe
To cite this version:
M. Garbe. Note sur un spectroscope à fente inclinée. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.318-321.
�10.1051/jphystap:018830020031800�. �jpa-00238107�
318
NOTE SUR UN SPECTROSCOPE A FENTE
INCLINÉE;
PAR M. GARBE.
Un inconvénient du
spectroscope,
c’estl’obligation
où l’on estde maintenir la fente
parallèle
aux arêtes desprismes,
de sorteque, à moins de
grandes complications,
la fente nepeut prendre qu’une
seuleposition :
laposition
verticale.Veu t-on examiner une
portion
d’un tube deGeissler,
il fautrendre cette
partie
verticale.Veut-on examiner des
franges
d’Interférence auspectroscope
avec la fente
perpendiculaire
à leurdirection,
il faut les pro- duirehorizontales,
cequi
est contraire au mode habitueld’opé-
ration.
Weut-on étudier les
protubérances
solaires et en déterminerles
dimensions,
il faut amener la fente en différentespositions ,f, J’, 1’/
et constr uire uneespèce
de courbe mal définie et, avectout
cela,
laposition
de laprotubérance
sur ledisque
n’esu pasdéterminée.
Le
problème
serait biensimplifiée
si nouspouvions explorer
lebord de
l’1 Unage
du Soleil avec unefente f,, toujours perpendi-
culaire au
disque,
ou unefente /2 toujours tangente foi
donneraitla
hautf’ur, /2
lalargeur
de laprotubérance.
De
plus, l’angle
de~f,
avec la verticale déterminerait laposi-
tion de la
protubérance
si l’on suppose connue laposition
del’image
solaire parrapport
à la verticale.Un
prisme redresseur, placé
derrière la fente ducollimateur,
résoudra la
question
et donnera de cette fenteoblique
uneimage
virtuelle
parallèle
aux arêtes desprismes.
’
Dans le
spectroscope
de 1lI. Thollon a sulfure decarbone,
la fentea
7mm
et,derrière,
se trouve undiaphragme
de o"’,oi d’ouverture environ. C’est à la suite de cediaphragme
quej’ai
fait mettre leprisme
redresseur centré dans un double tube ~0~- i).
Audehors est un tube de recouvrement n; i, et t tournent par un bouton et, pour
cela,
le tube du collimateur est fendu sur un arcde So".
Le
prisme
estisoscèle ;
on abatl’angle réfringent
defaçon
àArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020031800
o"l,ol par
exemple,
on le centre de manière que l’axe du tube soit à
égale
distance deces deux bases.
Quant
à lalongueur
de la baseinférieure, je
l’aiFig. 1.
calculée de
façon
que le rayon axialvienne, après réfraction,
se réfléchir au milieu de la base.Le calcul montre
C~11~0I1
a, dans cesCOI~1C11r1oI1s~
pour lerapport
de la hauteur h du
prisme
ainsi modifié à la base « :x étant 1’titi des
angles égaux
duprisme.
Si l’on se donne la distance des
bases,
onpeut
donc calculer lalongueur
à donner à la base inférieure pour que la conditionpré-
cédente soit
remplie.
Enparticulier,
pour >1 = I,53~
51 =45°;
cerapport
esto, 2£,
et, si la distance des bases est o"Boiyl’hypoté-
nuse devra être
prise égale
à41
1 ""’1, 7 . Cette condïtion étant satis--faite,
on est sûr quel’image
virtuelle de la fente ne sedéplacera
pas par la rotation.
Ces nombres sont ceux que
j’ai adoptés
pour leprisme
dontje
me sers.
Le
point
serachangé,
c’est-à-dire que, si latente est aufoyer
I’ig. 2.
du
collimateur,
ellen’y
seraplus après l’adjonction
duprisme.
Lagrandeur
de cedéplacement est
facile à évaluer.Prenons le rayon médian
fy. 2) : après
lapremière réfraction,
320
les rayons
partis
de Fpartiront
eF, . Après
réflexiontotale,
ilspartiront
deF, symétrique
deF~
parrapport
à la base.Après
laseconde
réfraction,
lefoyer
sera sur la normaleF 2 H2
à la seconde face et, comme le rayon de sortie estaxial,
il se trouvera en o.Les
triangles
semblables donnent .donc
Ainsi,
pour ce rayon axial ou pour un cône de rayonsayant,
F pour sommet et FI pour axe, lepoint
estchangé
d’unelongueur égale
à la hauteur duprisme
modifié.On démontre facilement
qu’il
en est de même pour un rayonnon médian et, par
suite, l’image
virtuelle donnée par leprisme
est une droite
perpendiculaire
à l’axe du collimateur.Le
point
sera-t-ilchangé
de la même manière pour les différentes Fig. 3.couleurs? La constrnction ci-dessus
(ftg. 3)
montre que lesloyers
virtuels rouge et violet de F seront en r et v.
On voit
déjà, puisque
v estplus rapproché
que r de la lentille ducollimateur,
que cette difl’érence depoint
nepourrait qu’aider
à rachromatisme de cette lentille.
Mais,
si l’on calcule cette difl’é-rence pour le
prisme
dontj’ai
donnéplus
haut t leséléments,
ontrouve
omm,I5
environ. C’estinsignifiant.
somme,
l’adjonction prisme
pasl’observation,
tandisqu’elle
étend et facilitel’usage
duspectro-
scope, surtout en cequi
concerne l’étude du Soleil.M.
Trépied,
directeur de l’Observatoired’Alger,
adéjà adopté
cette
disposition
dans sonspectroscope
Tholion et,ayant
eu l’idée derepérer
lesprotubérances
par lesdéplacements angulaires
de lafente,
il a construit une Tablequi,
pour des déclinaisons du Soleil variant de4°
en4"
e t pourchaque
heuredu jour,
donneL’angle
deposition
del’image
du Soleil parrapport
à la verticale.THERMOMÈTRE DIFFÉRENTIEL DE
DÉMONSTRATION ;
PAR M. H. DUFOUR.
Lorsc~u’il s’agit
de démontrer dans un cours lesphénomènes
durayonnement de la
chaleur.,
onprésente
ordinairement, aux élèvesles thermomètres de Rumford et de
Leslie; mais,
comme les indi-cations de ces instruments ne sont pas visibles à
distance,
on renn-place
cesappareils
par lapile thermo-électrique
et legalvanomètre
à réflexion. Il m’a semblé