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Spectroscope à oculaire fluorescent

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236958

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236958

Submitted on 1 Jan 1874

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Spectroscope à oculaire fluorescent

J.-L. Soret

To cite this version:

J.-L. Soret. Spectroscope à oculaire fluorescent. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.253-257.

�10.1051/jphystap:018740030025301�. �jpa-00236958�

(2)

Ainsi

disposée

et

construite,

la

pile

marche des mois entiers sans entretien Ill

surveillance,

fournissant un courant absolument con-

stant.

Le modèle

présente dépense

170

litres,

c’est-à-dire environ 5 cen-

times de

gaz il l’licurc,

et

dépose

20 grammes de suivre, ce (nu i porte la

dépense

de gaz par

kilogramme

de cuivre

dépose

,1 Il

certain nombre de ces modèles fonctionnent

depuis

mois

dans les ateliers de

galvanopastie.

(nUt autres crux de la maison

Goupil

et de

l’imprimerie

de la

banque.

J’ajouterai,

avant de

terminer,

que je construis des modèles (lue différentes

grandeur.

J’ai reconnu que la

quantité

d’électricité augmente

proportionnellement

a la grosseur des

pièces. Je

fais

donc des harreau x de dimensions très-variables ( t dont les

poids

varient de 5o grammes à

4 kilogrammes. L’expérience

m’a dé-

montré

qu’a

nombre

égal

de

couples

les

poids

de cuiBre

déposé

étaient

proportionnels

aux

poids

des

couples.

Les

couples qui

constituent

l’appareil

en

question posent

200 grammes; trente d’entre eux

équivalent

à un

couple

de Bunsen

de 18 centimètres de hauteur. La force électromotrice de

l’appareil

est donc à celle d’un

couple

de Bunsen comme 5 est à 3.

SPECTROSCOPE A OCULAIRE FLUORESCENT;

PAR M. J.-L. SORET.

(Extrait des Archives des Sciences physiques et naturelles, avril I874.)

On a

employé

deux méthodes

principales

pour Inobservation de la

partie

ultra-violette du spectre.

L’une consiste à en faire

1 épreuve photographique.

J.a lame

pré- paréc

peut être Introduite dans un

spectroscope

ordinaire Ù la

place

habituelle du réticule de la lunette. On arrive par ce moyen a une

reproduction

extrèmement délicate

duspectre,

et avec

quelque sion.

on

peut

obtenir des mesures exactes dt’ l.1 déviation des mais

l’opération

dans son ensemble est

toujours iungue

et

compli- quéc.

La seconde métliode consiste à

projeter

le

spectre

sur une sub-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030025301

(3)

254

stance fluorcscente : la

partie

ultra-violette devaient

alors visible;

mais 1 observation doit être faite dans une eliambre

complétenient obscure,

et elle nc se

pi-ète

que difficilement à des mesures angu- laires.

Le

procédé

que

je

vais

indiquer,

et

qui

n’est

qu’une

modification de cette seconde

méthode,

lne

parait pouvoir

être avantagcusclllent

employé

dans certains cas.

Il consiste à

placer

une lamc d’une substance

transparente

et fltioresceiite dans la lunette d’un

spectroscope

au

foyer

de

l’objectif,

et à observer le

spectre

avec un oculaire incliné sur l’axe de la lu-

nette.

Cette

disposition peut

facilcfilent être

adaptée

aux

spectroscopes

ordinaires. On enlève l’oculaire dont on se sert

habituellement,

et

on le

remplace

par un

dispositif

tluc l’on

peut appclcr

ocitlaii-e

frurmescczzt,

et

qui

est

représenté

en coupe dans la

figure

ci-dessous.

Il se compose d’une

pièce

en laiton abcd formée d’un anneau bd soudé a un bout de tube ac

lequel

entre à

glissement

dans le tube

de la lunette

LL,

et

porte

en

ff la

lame fluorcsccnte fixée dans une

petite bonnette ; puis

d’une seconde

pièce egik,

formée,

également

d’un anneau ei dont le diamètre est

plus petit

que celui de l’anneau bd et

qui

cst soude a un bout de tube

gk.

Ces deux

pièces

sont

reliées 1 une a l’autrc de la manière suivante. L’anneau ei est dis-

posé concentriquemcnt

à l’anneau

bd, auquel

il est fixé par lcs

pointes

de deux vis

(non représeltées

dans la

figure) qui

sont

pla-

cées aux extrémités du diamètre horizontal dcs deux anneaux, et

forment ainsi un axe

passant

par le

point

o de la

figure.

La

pièce

(4)

egik

peut tourner autour de cet axe eii s inclinant sur 1 axe général de la lunette du

spectroscope.

Une vis de

pression

com enablement

disposée non représentée

dans la

ugure permet

de fixe la

pièce egik

dans une

position quelconque.

Dans le tube

gh

de la

pièce mobile,

on illtrotluit um oculaire ordinaire mno

(celui

du spec-

troscope, si sa distance focale est

convenable),

et on

l’ajuste

de ma-

nière a voir nettement la lame fluorescente. Deux traits fins et se

coupant

;’1

angles

droit

peuvent

être traces au diamant sur cette l’une

et

jouent

alors le rôle du réticule. Pour (Bl1t’ la lame fluorescente

puisse

être amenée au foyer de

l’objectif

de la lunette du spectro- scope. celle-ci doit être

disputée

de manière que le tube

qui

porte

l’oculaire

puisse

suuisammeut rentrer dans lt’ tmlm

qui

porte l’ob-

jectif.

Comme lame

fluorescente,

on

peut employer,

soit du verre

d’uramc,

soit diB(’l’s

liquides

conteuus entre deux lames très-minces de verre, peu écartées l’une de l’a11ln’ 1 millimètre à 1mm. 3

Si l’on veut

employer

cet

appareil

pour l’observation du

slmww

solaire,

on fait tomber sur la fente du

spcctroscopc

un faisceau de rayons

qu’il

convient de concentrer par une lentille convergente à

long foyer,

et de

préférence

en

quartz. 11 y

a avantage aussi a inter-

cepter,

par un verre bleu de

cobalt,

les rayons les

plus

éclairants

dtl spectre. Ou met au

point, sans l’incliner, l’oculaire

mno,

puis

on

dirige

la lunette sur la

partie

la

plus réfrangible

du spectre visible. La

présence

de la lame fluorcsccntc

n’empêche

pas l’ob- scrvation du

spectre

lumineux dont om voit les raies avec

netteté;

mais dans cette

position de

l’oculaire un

distingue

très-mal le

spectre

fluorescent

qui

sc

produit

sur la lame. Pour le voir nette- ment, il faut Incliner l’oculaire et le

placer

dans la

position indiquée

dans la

figure ;

on cesse alors

d’apercevoir

le spectre

lumineux,

mais oIi voit très-bien le

spectre

fluorescent d’une teinte uniforme traverse par des

lignes

noires. On

peut

amener ces

lignes

en

cidence avec lcs traits

croisés,

tracés sur la lame. et mesurer leur

déviation.

J’ai

essayé

diverses lames iliioresceiites.

Avec le verre d’urane, le spectre fluorescent est bien visible de

puis

la raie G: il est très-intense vers H ; les quatre r.nes B1 sont bien B isibles, mais an delà il y a moins de netteté.

BB ce le bisulfate de

quinine,

le

spectie

est tres-beau et

présente

beaucoup plus d éclat ;

il ne s eteud que

très-peu

dans la

partie

(5)

visible, jusqu’à h

environ. On

distingue

Lien nettement les raies

jusqu’au

groupe N et même un peu au delà.

L’esculine peu concentrée m’a paru donner le

spcctre

le

plus

in-

tense ; on

distingue

très-nettement les raies 3 et même O. Le

spectre

s’étend dans le violet un peu

plus

que cela n’a lieu avec la

quinine (’).

Le

rose-naphtaline (Magdala)

un peu concentré donne de moins bons résultats pour la

portion

ultra-violette au delà de

M ;

mais

l’aspect

du

spectre

fluorescent est curieux dans la

partie

correspon- dant aux rayons dircctcment visibles : presque

depuis

D

jusqu’à

M

on

distingue

toutes les raies avec unc

parfaite

netteté.

Du reste, les apparences

dépendcnt

non-seulement, de la sub-

stance fluorescente et de son

degré

de

concentration,

mais aussi de

plusieurs

autres circonstances. La vivacité de la lumière solaire a une

grande Influence ;

si le ciel n’est pas

très-pur

ou si le soleil est

près

de son

couche,

le

spectre perd beaucoup

de son intensité. La

nature du

prisme

influe fortement. Avec un

prisme

et même deux

prismes

de flint

blanc,

on voit une

portion

étendue du

spectre

ultra-violet,

surtout si l’on a soin de fairc passer le faisceau de rayons

près

de l’arête du

prisme. Quant

au flint

lourd,

il

absorbe,

comme on le

sait,

les rayons ultra-violets. Il en est de même des

systèmes

de

prismcs

des

spectroscopes

à vision directe. On obtien- drait sans doute un

spectre plus

étendu si les

prismes

et les len-

tilles étaient en

quartz

ou cn

spath

d’Islande.

Quant

à

l’application

de ce

procédé

à l’étude des

spectres

ultra- violets des

métaux, je

n’ai fait

qu’un petit

nombre d’essais

qui

n’ont

pas été

complétement

satisfaisants. En faisant passer les étincelles d’un

appareil

de lluhmkorif entre des électrodes de difIërents mé- taux, ai cc

adjonction

d’une bouteille de

Leyde, j’ai

réussi à distin- guer

quelques lignes.

Par

exemple, j’ai

bien vu avec le

magnésium

la raie ultra-violette voisine de L

(03BB

=

0,00380),

et avec le cadmium

une raie

près

de N

(probablement

la neuvième raie du

spectre

décrite par M.

3Iascart, À

=

o,oo361) ;

mais l’Intensité était

faible,

et il m’aurait pas été

possible

de

prendre

des mesures

angulaires

(1) Il est avantageux que le spectre lumineux et le spectre fluorescent aient une

partie commune, parce que l’on peut s’assurer de la coïncidence de position d’une

raie vue directement ou par fluorescence.

(6)

exactes. Il cst Brai que les

décharges

que

j’ai employées

auraient pu être

plus énergiques

et que les moyens de concentration de la lu- mière dans la fente du

spectroscope

laissaient à délirer. Un arri- verait

probablement

à de meilleurs résultats en

perfectionnant

le

procédé.

En

résumé,

cette méthode llc

parait

surtout

applicable

a la lu-

mière.

solairc ;

elle

rend visible,

aBec une

grande netteté,

le

spectre

de H à N sans

qu’il

soit nécessaire

d’opérer

dans une t’halubre com-

plétement obscure ;

elle

permet

de

prendre

facilement des

angulaires.

Sans

doute,

elle est moins délicate que la méthode

pho- tographique,

mais elle est

beaucoup plus prompte.

Je crois

qu’on pourrait

utilement

l’employer

al certaines

déterminations,

par

exemple

à la mesure de l’indice de réfraction de diverses substances pour les rayons

très-réfrangibles

et à

l’absorption

de ces radiations

par différents milieux.

SUR LA

RÉPULSION

D’UNE FLAMME PAR

L’ÉLECTRICITÉ ;

PAR M. NEYRENEUF.

Si,

dans

l’expérience

du refoulement d’une ilamme par une

pointe positive (1),

on intercale entre la

pointe

et le bec une lamc nlétal-

lique

en communication avec le

sol,

on constate que le refoulement

est encore très-net.

Il résulte de là : 10 que la modification que subit la flamme dans les circonstances ordinaires

provient

d’un double eilbt d’attraction propre du bec

négatif

et de

répulsion

de la

pointe positive;

20 que l’induction se propage en

ligne

courbe.

PISATI. 2014 Sulla dilatazione del solfo fuso (Sur la dilatation du soufre en fusion);

Gazetta chimica italiana, t. IV; I874.

M. G. Pisati a

puhlié

récemment un tra’ ail très-consciencieux

sur la dilatation du soufre

fondu ;

il a

cherché,

comme scs

prcdc-

(1) Journal de Physique, t. II. p. 180

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