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Prisme à faces courbes pour spectrographe ou spectroscope

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241589

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241589

Submitted on 1 Jan 1910

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Prisme à faces courbes pour spectrographe ou spectroscope

Ch. Fery

To cite this version:

Ch. Fery. Prisme à faces courbes pour spectrographe ou spectroscope. J. Phys. Theor. Appl., 1910,

9 (1), pp.762-771. �10.1051/jphystap:019100090076201�. �jpa-00241589�

(2)

762

La masse d’une couche capillaire plane d’un volume égal à 1 cen-

timètre cube est la somme de la masse d’un demi-centimètre cube de liquide et d’un demi-centimètre cube de vapeur saturée.

En portant la valeur de ? dans celle x on trouve

La loi de Cailletet et Mathias donne, x étant une constante négative:

c’est-à-dire que la densite’ 1n0yenne de la couche capillaire plane

est une l’onction line,ai)-e dù’c7-oissante de la tem~roérature.

Re~~zc~r~2ce.

-

On pourrait objecter à ce qui précède que, au point critique, l’expression :

se présente sous la forme indéterminée ~ Il est aisé de lever cette indétermination en remplaçant les volumes en fonction des densités

et appliquant la règle de L’Hopital en tenant compte de la loi du diamètre rectiligne.

PRISME A FACES COURBES POUR SPECTROGRAPHE OU SPECTROSCOPE Par M. CH. FERY.

1

.

Les spectrographes ont presque complètement remplacé les spec- troscopes dans les recherches chimiques ; ils présentent sur ces der-

niers appareils l’avantage précieux d’inscrire les résultats obtenus.

Par la photog raphie sur la même plaque du spectre du fer dont les raies ont été soigneusement repérées, on rend inutile l’emploi du classique micromètre.

(l~ Communication faite à la Société française de Physique : Séance du 4 mars

1910.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019100090076201

(3)

763 Les mesures de longueur d’onde des raies du métal ou du corps étudié se font alors avec beaucoup de précision, en mesurant le cli-

ché obtenu au moyen d’une petite machine à diviser. Les raies du fer étant très nombreuses et très fines, on obtient facilement, par

interpolation, la longueur d’onde des raies inconnues qui se trouvent

encadrées par celles du spectre étalon.

C’est dans les régions bleue, violette et ultra-violette que l’em-

ploi de ces appareils est tout indiqué, étant donné les radiations pour lesquelles sont sensibles les plaque s photographiques ordinaires.

Dans ces régions aussi, la dispersion de presque toutes les subs- tances réfringentes est considérable et le grand étalement du spectre obtenu est très favorable à la précision des mesures.

La région facilement photographiable est comprise entre 5 000 et 2 200 U . A. Pour atteindre ces dernières longueurs d’onde, il faut avoir

recours au quartz qui ne les absorbe pas.

II

Le spectrographe le plus généralement employé est constitué

par un ou deux prismes de quartz de 60° placés au minimum de

déviation pour la région moyenne photographiée, et taillées de

telle sorte que la direction générale du faisceau soit parallèle à

l’axe du quartz. Si on emploie un prisme unique, on devra le

constituer par la réunion de deux prismes de 30~, l’un droit et l’autre

gauche, l’indice des circulaires droit et gauche étant légèrement

différent (prisme de Cornu).

Pour augmenter l’étalement du spectre, le quartz ayant un pou- voir dispersif qui n’est que le tiers environ de celui du flint, on se

sert de lentilles à long foyer (de l’ordre de 0-,50 à 1 mètre), ces len-

tilles étant taillées perpendiculairement à l’axe dans des cristaux de rotation contraire.

Généralement ces lentilles ne sont pas achromatiques ; la fluorine

ou le spath d’Islande sont en effet les deux seules matières qu’il soit possible d’associer au quartz sans augmenter l’absorption dans l’ul- tra-violet ; or ces matières sont rares et d’un prix élevé, et le spath a

en outre une double réfraction prononcée, gênante pour cette ap-

plication.

Il résulte de ce défaut d’achromatisme que le foyer des rayons

ultra-violets est beaucoup plus court que celui des rayons lumineux,

(4)

764

et que le châssis photographique doit faire avec la direction du fais-

ceau issu de la seconde lentille un angle assez aigu. ·

Cet angle, que nous allons calculer dans le cas d’un spectographe

à un seul prisme, est évidemment indépendant du foyer des len-

tilles.

Fm. 1.

En effet, soit 0 (~c~. 1) le centre optique de l’ensemble des deux lentilles entre lesquelles est placé le prisme, P l’angle de dispersion

entre deux longueurs d’onde X, et Àr et fv et f,. les foyers violet et

rouge de ces deux radiations.

On a :

Le « foyer chimique » r,.

-

f‘, est facile à calculer pour une des len- tilles, en partant des formules connues :

et

Pour l’ensemble des deux verres, il sera évidemment double, et

l’équation (1) deviendra :

(5)

765

Si nous prenons, pour obtenir ce rapport, les deux radiations extrêmes dont les indices ordinaires sont pour le quartz:

on trouve :

Calculons

ou pour le quartz :

La différence 5i 60 - 50 02 - 1°

~

100 58 représente donc ~ (ô~ 2

-

8,.).

L’angle de dispersion du prisme de 60 est donc

et

d’où

C’est donc sous cet angle très faible de 27°, soit 63° avec la nor-

male à la plaque, que les rayons rencontrent cette dernière.

De plus les divers foyers colorés sont répartis sur une surface courbe, ce qui oblige à fléchir la plaque ou employer des pellicules,

afin d’épouser le mieux possible la forme de la diacaustique.

Cette grande inclinaison du châssis photographique a pour résul- tats de multiplier la dispersion par sm ~ ~7° .- 2,2, mais elle offre l’inconvénient de multiplier par le même facteur l’étalement des raies provenant d’une mise au point incorrecte.

Cette remarque explique l’instabilité du réglage des spectro-

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766

graphes, et montre combien leurs divers éléments doivent être assemblés d’une façon rigide, si on veut obtenir un réglage stable.

Ajoutons à ces quelques critiques d’autres provenant de l’encom- brement, du prix élevé de ces appareils, et aussi des pertes de

lumière éprouvées par le passagedes rayons dans ces divers milieux.

Enfin le réglage de ces appareils, bien que très connu, n’en reste pas moins une opération longue et méticuleuse et qui ne peut que se faire par tâtonnements, tant en ce qui concerne l’inclinaison du châs- sis que la courbure qu’il faut lui donner.

III

C’est pour essayer d’échapper à ces diverses critiques que j’ai

combiné un spectrographe basé sur l’emploi d’un prisme à faces

courbes spécialement construit et dont je vais donner la description.

Il est admis que, pour obtenir un spectre pur, il est nécessaire de faire tomber sur un prisme, placé au minimum de déviation, un fais-

ceau de rayons parallèles. La source est une fente aussi étroite que

possible, disposée parallèlement à l’arête réfringente et placée au foyer principal de la lentille collimatrice. Une seconde lentille, rece-

vant les divers faisceaux parallèles monochromatiques, en donne,

dans son plan focal, une image nette.

On peut énoncer d’une façon plus générale que, pour obtenir un spectre pur, il faut et il suffit que les angles d’incidence des divers rayons incidents soient égaux ; il doit en être de même pour les angles d’émergence de tous les rayons d’une même longueur d’onde.

Cette condition est évidemment remplie par le prisme à faces planes usuellement employé, mais on peut imaginer d’autres solu-

tisons satisfaisant également cette condition et réalisant aussi celle du minimum de déviation : angles d’incidence et d’émergence égaux.

Soit en effet R, le rayon de courbure de la face d’incidence d’un

prisme MPQN (~c~. ~).

Menons les droites PC et QC, faisant avec les normales aux points

d’incidence des angles égaux 1 ; au point C d’intersection de ces

deux droites sera placée la fente.

I ,a condition indiquée sera remplie par tous les rayons issus de C et venant frapper le prisme.

Imaginons que la radiation monochromatique choisie soit telle qu’on

ait sin i - Jùx sin r.

(7)

767

A l’angle d’incidence i correspondra donc un angle r et en pro-

longeant les deux rayons ainsi réfractés en P et Q, nous obtien-

dirons au point d’intersection B, le centre de courbure de la seconde surface MN d’un prisme à faces courbes. Cette dernière surface

sera argentée ou étamée pour augmenter son pouvoir réflecteur, et

les rayons réfractés, après s’être tous réfléchis normalement sur la surface MN, reviendront faire un foyer exact sur la fente même.

Fio. 2.

Si la radiation choisie était hétérogène, les angles de réfraction

seraient différents pour chaque couleur, mais égaux entre eux sur

toute la surface du prisme pour une même couleur. Après réflexion

sur la surface 1BIN, les divers rayons de chaque faisceau monochro- matique subiraient donc tous le même angle de réfraction à la sortie

et seraient amenés à un foyer exact dans le voisinage de la fente.

Il est facile de voir sur la figure que les angles A, B et C sont égaux. En effet les deux triangles qui ont comme sommet com-

mun le point K’ d’intersection des droites PC et QA et comme autre

sommet les points P, A, C et Q sont semblables : ils ont un angle opposé par le sommet K’ et deux angles égaux a t par construction ;

/B /B /B /x

donc A = C. On démontrerait de même que A = B et aussi que tous

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768

les faisceaux’ monochromatiques concentrés dans le voisinage de C

se coupent sous ce même angle.

On peut donc f’aire passer un cercle par les points P, Q, C ,B et A.

Il en résulte que la fente, le spectre et les centres de courbure

des deux surfaces du prisme sont sur un même cercle tracé sur le rayon de la surface d’entrée comme diamètre. La distance PQ étant

faible par rapport aux distances R, R’ et R’’, on a très sensiblement : -.

relations qui permettent de calculer les rayons de courbure et le

foyer du prisme connaissant son angle r et son indice n sin r - sin i.

FIG. 3.

Afin de simplifier le montage de l’appareil, on choisit un angle

d’incidence i plus grand que celui produisant la réflexion normale à la surface argentée. A l’angle d’incidence i + di correspond un angle de réfraction r + dr, et tous les rayons de chaque faisceau monochromatique se réfléchissent sur la face MN en subissant une

déviation égale à 180° - 2dr ; ils sortent donc tous en faisant le même

angle d’émergence id - i et viennent se couper en un foyer exact sur

(9)

769 le cercle passant par les centres de courbure des deux faces sphé- riques limitant le prisme.

Il est facile de voir d’ailleurs que la dispersion obtenue est indé- pendante de la position du spectre sur le cercle.

Cette dispersion est égale à ~ (angle des rayons extrêmes du

spectre), multiplié par la distance du prisme à la plaque photogra- p hique, et elle est divisée par le cosinus de l’angle sous lequel ces

rayons frappent la plaque (ficl. 3).

Or

Donc V (longueur du spectre photographié)

Astigmatisme du système.

-

Le foyer conjugué d’un point de la

fente obtenu par fun faisceau étroit parallèles à l’arête du prisme

n’est évidemment pas le même que celui calculé précédemment.

Il en résulte, comme dans le cas du réseau concave de Rowland.,

un certain astigmatisme.

Lesconséquences de cet astigmatisme sont diverses.

Il présente le défaut de rendre plus difficile l’emploi des spectres

de comparaison.

J’ai tourné la difficulté en limitant le spectre par un écran mobile verticalement et percé d’une fenêtre horizontale. En déplaçant cet

écran d’une quantité égale à la largeur de la fente qu’il porte, on peut faire poser sur une même plaque le spectre de comparaison à

côté du spectre inconnu, et cela sans changer la position de l’image

de la source lumineuse sur la fente.

L’image d’un point tombant surla fente fournit en effet un spectre

de lignes.

-

L’astigmatisme présente en revanche l’avantage de ne pas ame-

ner à un foyer les poussières de la fente, ce qui occasionne ces lignes longitudinales dans le spectre qui sont si désagréables. La ~g. ~ est

une photographie de l’appareil réalisé sur ce principe. Il a l’avan-

tage d’avoir peu d’encombrement : un socle en fonte supporte la

fente, le prisme et le porte-châssis et peut être recouvert d’une

(10)

770

caisse s’opposant à l’introduction de la poussière dans l’appareil et

de la lumière étrangère pendant m la pose.

rzG. ~.

Le foyer choisi est de 1 mètre, ce qui correspond pour le quartz

(prisme de 30°) à la même dispersion que celle d’un spectrographe ayant des lunettes de 80 centimètres de longueur et un prisme

de 60°.

En réalité la dispersion est même plus grande et devrait corres- pondre à un spectrographe dont le collimateur etla lunette auraient 1 mètre de longueur focale; mais, dans ces derniers appareils, comme

nous l’avons vu, l’inclinaison du châssis avec le faisceau est de ~’~° : elle est ici de 39°, soit 51- avec la normale.

Le spectrographe ordinaire multiplie donc la dispersion par

’ ’ i i ue ~ r ~ - 1 ~9.

Elle n’est multipliée ici que pd sin 39 sin =

Il a été impossible de reproduire ici le spectrogramme en vraie

grandeur, donné par cet appareil ; sa longueur atteint en effet

220 millimètres. La définition est très bonne sur toute l’étendue de

la plaque employée (24 centimètres de longueur).

(11)

771

.. IV.

~-pp~c~’o~ de ce pr~me ~ ~ construction d’un spectroscope.

Il suffit de remplacer le porte-châssis par une glissière munie

d’un vernier et portant l’oculaire.

Le spectre visible a 9 centimètres avec un prisme en flint de

1 mètre de foyer ; un vernier à 1 20 de milimètre permet donc de

mesurer les longueurs d’onde à 1 unité d’Angstrôm.

CONSERVATION DES GRÊLONS ET ÉTUDE DE LEUR MICROSTRUCTURE ;

Par M. BORIS WEINBERG.

Jusqu’à ces derniers temps l’étude de la microstructure des grê- lons, en été, était très difficile, sinon impossible, aussi ai-je pensé qu’il serait utile de construire un appareil pour la ’conservation

FIG. 1.

des grêlon5 j usqu’à l’hiver. Cet appareil (/~7.i) consiste en trois cylindres coaxiaux ; l’espace intérieur est destiné aux grêlons, dans l’espace intermédiaire on met un mélang e de glace et de sulfate de

cuivre (approximativement dans la proportion qui correspondrait à

.

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