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Submitted on 1 Jan 1951
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Spectrographe à réseau concave en incidence rasante
dans le vide pour l’ultraviolet lointain
N. Astoin
To cite this version:
695 stator d’un
synchromoteur diphas6
sont soumis auxtensions )B Xl et
),y’.
La force électromotrice induite dans lerotor,
soit M(), x’
sin 0 -), y’
cos8), attaque
unamplificateur
degain
A’ I6lev6,
dont la sortie alimente un moteurcoupl6,
d’unepart
a 1’axe dusynchro
et de I’autre a 1’axe d’unegénératrice G3
fonctionnant a vide.Les
equations
s’ecrivent :La
précision
est de l’ ordre de i pour ioo etpourrait
etre certainement améliorée.
Nous attirons I’attention sur une
particularit6
dece
dispositif qui,
contrairement a certainsappareils
construits
antérieurement[1],
utilise un seul servo-moteur. Il en r6sulte que le mouvement de la sonde nereproduit
pas, dans letemps,
celui de laparticule,
ce
qui
est sansimportance
puisque
seule latrajectoire
nous
int6resse,
et non lafaçon
dont elle est d6crite. Parsuite, l’ appareil
estplus
facile A r6allserpuisque
la gamme des vitesses des moteurs estbeaucoup
moins 6tendue. ,
Enfin,
touteirrégularité
dans le mouvement deN,
estcompens6e
par celui deN2.
[1]
SANDER K. F. - An Automatic electronTrajectory
Tracer design of an electrostatic electron
microscope
(Thèse, Cambridge, I950.)
SPECTROGRAPHE A
RÉSEAU
CONCAVE EN INCIDENCE RASANTE DANS LE VIDE POUR L’ULTRAVIOLETLOINTAIN Par Mlle N.
ASTOIN,
Laboratoire de
Physique-Enseignement,
SorbonneNous avons
r6gl6
unspectrographe (1)
couvrant laregion
spectrale
comprise
entre1390
et 80 A. Lesyst6me
dispersif
est un reseau concaveemploy6
en incidencetangentielle d’apres
leprincipe
de Row-land[1] (fig.
i).
Les conditionsoptima
d’ouverture du r6seau et de hauteur de fente eu6gard
aux aberra-tions[1], [2],
ont 6t6respectees.
En cequi
concernel’ astigmatisme,
il n’est pasg6nant
si unr6glage
precis
am6ne les traits du r6seaurigoureusement
parallèles à
la fente.Le
spectrographe ( fig. 2)
est constitud par une cloche horizontale de I ill delong,
25 cm dediam6tre,
venants’appuyer
sur uneflasque
verticaleportant
la fente Fet la
plate-forme
surlaquelle
viennent seplacer
leporte-rdseau
A et leporte-chassis
B. La source est(1)
Ce spectrographe, aimablementpr8t6
par 1’E. N. S.,avait 6t6 construit A
Lidge
sous la direction de M. Morand.fix6e extdrieurement a cette meme
flasque
qui
com-porte,
parailleurs,
un orifice depompage.
La fenteest fixe en
position,
sa hauteur est de 4 mm, salargeur
Fig.
i.varie de o a o, 8 mm, elle
peut
subir unelégère
rotation autour d’un axe horizontal. Le réseau
(Siegbahn)
est trac6 sur verre : 581 traits aumilli-m6tre,
hauteur 9 mm,largeur
35 mm, rayon de courbure 2 m. Leporte-r6seau
sed6place
lelong
d’uneglissi6re
C etcomporte
trois vis der6glage E,
F, G,
Fig. 2.
permettant
de faire tourner le r6seau R autour de trois axesrectangulaires passant
par sonsommet,
l’un
parallèle à
sestraits, I’autre
passant
par le centre de courbure. Leporte-film
Hpeut
occuper, sur laplate-forme,
deuxpositions
couvrant lesrdgions
o-650et
21 o-i 3go A.
Laplate-forme
B estsusceptible
d’undéplacement
dans uneglissi6re
J et d’une rotationcommandée par K autour d’un
point
Pcorrespondant
Al’image
centrale.Nous avons utilisd successivement des
plaques
Q
1 Ilford et des films S. W. R.Kodak, beaucoup
plus rapides.
Le pompage est assuré par une
pompe A palettes
et deux pompes a mercure surmont6es d’unpiège
àair
liquide. Quand
les pompes sontchaudes,
on obtientun vide de 10-4 mm
Hg
en moins de 10 mn.L’6valua-tion du vide est faite a l’aide de
voyants
et d’unejauge
a ionisation.La chambre a 6tincelles est munie de deux
porte-Fig. 3.
électrodes flxds dans des c6nes
rodés,
d’unpiege
a airliquide
et d’un pompage direct.Le
r6glage
est semblable A celui ddcrit parEkefors
[3].
Ilcomporte
d’abord la mise aupoint
de la tache centrale sur un
pointeau
solidaire du696
porte-chassis.
La suite dur6glage
se fait dans le vide encomparant
les spectres obtenuslorsqu’on agit
sur la rotation du chassis et sur celle du reseau autour deI’axe
passant
par son centre.Nous avons calculé
approximativement
les ), en fonction des donn6esgéométriques;
nous avons fait ensuiteI’ étalonnage
du spectre d’une 6tincelle sur la surface d’unsemi-conducteur,
qui
contient les raies des électrodes et celles del’oxyg6ne
dont les h ont 6t6 donn6es avecprecision
parEdien
[4].
Ladispersion
varie de i ao, 3 3 mm :
A entre i oo et1400.1.
Nousreproduisons
ci-contre unfragment
d’unspectre
obtenu
(fig. 3).
11 faut noter que le reseau fournit unspectre
du 2 e ordre assez intense et que les raiesles
plus
fortes se retrouvent aussi dans le 4 e ordre.[1]
ROWLAND H. A. - Phil.Mag., I882, 13, 469; I883, 16,
I97 et 2I0.
[2] MACK STEHN et EDLEN. 2014 J. Opt. Soc. Amer., I930, 23,
3I3.
[3]
EKEFORS S. 2014 Thèse, Uppsala,1931. [4] EDLEN B. - Thèse,
Uppsala,
I933.CONTRIBUTION A
L’ÉTUDE
DEL’INTENSITÉ
DES RAIES ET BANDES D’ABSORPTION DANS L’INFRAROUGEPar Mme J.
VINCENT,
Laboratoire de Recherches
physiques,
Sorbonne.La
parution
de deux articles r6cents de Crawfordet Dinsmore
[1], [2]
nous incite apublier
un travailth6orique
faitdepuis
un momentdéjà
et que nouspensions
donner en memetemps
que lesexperiences
correspondantes.
11 serapporte
a l’intensit6 absolue des raies et bandesd’absorption
dansl’infrarouge.
La theorie
g6n6rale
en avait eterappel6e
dans unprecedent
article[3]
et nous en avonsappliqué
les resultats au cas des moleculesdiatomiques
pour les raies de rotation pure, les raies de rotation-vibrationet les bandes de vibration fondamentale et
harmo-niques.
Raies de rotation pure. - La
question
avaitdéjà
6t6 étudiée par Tolman etBadger
d’apr6s
leprincipe
decorrespondance
et par Dennison par lam6thode de
Born, Heisenberg
et Jordan. Onpeut
6galement
obtenir le resultat apartir
du calcul de Rademacher et Reiche sur le rotateursym6trique.
Nous avons fait le calcul direct par la m6thode de
Schr6dinger;
il conduit a la formuleou I est l’intensit6 de la raie
considérée, ’J
safrequence,
p la moyenne despoids statistiques
des niveaux dedepart
etd’arriv6eg
go le moment6lectrique
perma-nent de lamolécule, h
la constante de Planck et c la vitesse de la lumi6re dans le vide. Nreprésente
lenombre de molecules de
chaque
sous-niveau dedepart
par centimetre cube.Raies de vibration-rotation. - En ce
qui
concerne la bande fondamentale le calculpeut
se faire en pre-mi6reapproximation
ennégligeant
les anharmonicitésm6canique
et6lectrique.
Enomettant,
d’autrepart,
l’interaction entre vibration etrotation,
le calcul enM6canique
ondulatoire nous a conduit au resultat ::.
ou
N,
p et c ont la memesignification
quepr6c6-demment ;
m est la masse r6duite et E lacharge
elec-trique apparente
telle que arc(re
est la distance desnoyaux a
1’equilibre),
soit6gal
au moment6lectrique
permanent
de la molécule. Ce résultat est d’ailleursconnu
depuis longtemps
et s’obtient apartir
des calculsplus complets
de Dunham ouOppenheimer,
parexemple.
Si l’on veut calculer l’intensit6 des
harmoniques,
il faut introduire uneperturbation.
De nombreuxauteurs ont 6tudi6 la
question
et leurs calculs different par lesapproximations
faites. La theorie laplus
complete
est celle de Crawford et Dinsmore. De notrec6t6,
nous avons calcule l’intensit6 des raies dans lesharmoniques
ensupposant
que la fonctionpotentielle
suive la loi de Morse. Lecalcul,
simplifi6
a1’extreme,
donne le résultat suivant :L’intensite d’une raie du I er
harmonique
est6gale
a l’intensit6 de la raie
correspondante
de la bande fondamentale divis6e park,
ou k est l’inverse de laconstante d’anharmonicité et est
6gal
a 5o environ pour leshydracides. Quand
on passe du Ierharmo-nique
au 2e, l’intensit6 d’une raie est diviseepar k,
2
du 2e au 3e divis6e par
k
· Lageneralisation
n’est3
d’ailleurs pas
possible,
car cerésultat,
tressimple,
suppose que le numéro del’harmonique
consid6r6 soitpetit
parrapport
a k. Nous avons vérifié que lesformules
beaucoup
plus compliqu6es
de Crawford etDinsmore redonnaient les notres
quand
nous faisions lesapproximations indiqu6es.
Les mesures d’intensit6 faites
jusqu’a
maintenantsont d’ailleurs
beaucoup trop
impr6cises
pour per-mettred’appr6cier
les diff6rences obtenues dans ces calculs et ceux-ciprésentent uniquement
un intérêtthéorique.
Bandes de vibration. - Le calcul
peut
sefaire,
soit
directement,
soit en sommant les intensités des raiescomposantes,
dans le cas des gaz. De toutesmanières,
il estsimple
et nous a donne le résultatou n
représente
le nombre total de moIécuIes parcentimetre cube si on les suppose toutes dans 1’6tat
de vibration fondamentale.
Pour les bandes
harmoniques,
le resultat est 6videmment le meme queprécédemment.
Nous effectuons en ce moment la v6rification
exp6-rimentale des formules ci-dessus. Nous
donnerons,
dans un