• Aucun résultat trouvé

Démonstration générale de la construction des rayons lumineux par les surfaces d'onde courbes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Démonstration générale de la construction des rayons lumineux par les surfaces d'onde courbes"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240698

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240698

Submitted on 1 Jan 1903

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Démonstration générale de la construction des rayons lumineux par les surfaces d’onde courbes

J. Boussinesq

To cite this version:

J. Boussinesq. Démonstration générale de la construction des rayons lumineux par les surfaces d’onde

courbes. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1), pp.10-14. �10.1051/jphystap:01903002001001�. �jpa-

00240698�

(2)

développée:

dans les trois derniers termes de laquelle ~, ~, ~, figurant par leurs dérivées -201320132013r, sont réductibles aux projections de o.

°

Alors cette

)

"

équation fera connaître, au point (x, y, ), le trinome 11’ -f-- ,

c’est-à-dire la petite composante longitudinale de la vitesse vibra- toire et, par une intégration sur place, le petit déplacement corres- pondant, ou ayant la direction (1, m, n) de la normale aux ondes.

On voit que -les équations du mouvement laissent entièrement

arbitraire, dans chaque onde, la manière dont varie, d’un point à l’autre, le déplacement transversal 0 (seul sensible j, pourvu que ce mode de variation soit bien continu, comme le suppose notre analyse (~ ).

Si cette condition ne se trouvait pas réalisée, il se produirait des phénomènes de diffï-actioîî que je ne me propose nullement de con- sidérer ici.

DÉMONSTRATION GÉNÉRALE DE LA CONSTRUCTION DES RAYONS LUMINEUX PAR LES SURFACES D’ONDE COURBES;

Par M. J. BOUSSINESQ.

I. Huygens et Fresnel ont admis qu’un rayon lumineux, constitué

par des ondes planes limitées latéralement et se propageant dans un milieu homogène, pouvait se construire en menant, autour d’un

quelconque de ses points, la surface enveloppe d’ondes planes de

toute direction passées simultanément par ce point, et en joignant

celui-ci au point de contact de cette surface avec l’onde plane qui lui

est tangente parmi les proposées. Ce théorème a été, depuis long-

ternps, démontré dans le cas ordinaire ou les équations du mouve-

ment expriment l’égalité des trois dérivées secondes, en t, des

(1) J’ai exposé, dès 1~~~.i, cette manière de démontrer la délimitation latérale des rayons lumineux, sonores, etc., dans les corps ou milieux d’une contexture

élastique quelconque, aux pages 614 à 697 d’un volume intitulé : Application des potentiels à l’étude de l’équilibi>e el du mouvejnent des solides élastiques, czvee des

Notes étendues sut divers points de Physique 1nathé’tnatique et ~l’A~zcztyse.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01903002001001

(3)

déplacements vibratoires t°, r~, ~ smivant les ~7, y, ~’, à trois fonc- tions linéaires homogènes des dérivées secondes de 1, ~, 5 par rap- port aux coordonnées d’él2~tlib~~e ou moyennes x, y, z (1). Àlais, à l’exemple de Fresnel dans ses vues sur la double réfraction cir-

culaire, confirmées par ses propres expériences, les physiciens appliquent le même théorème à des cas les équations du mouve-

ment sont d’ordre supérieur au second. Il y a donc lieu de le démontrer généralement.

C’est ce que je me propose de faire ici pour des équations de

mouvement linéaires et à coefficients constants, contenant ’, riz

avec leurs dérivées d’ordres quelconques en ~, y, z, t, du moins

dans le cas d’ondes planes courantes à vibrations périodiques pen-

dulaires, l’on sait, depuis Cauchy, que les déplacements sont les parties réelles de solutions symboliques de la forme :

(1) (1, q, r) == (L, O, 1) e~’~t-t"~ ~_-~~ avec to - 1-v -p my -f- nz.

II. Dans ces formules, d’une part, le tei-nps 1,, ernployé par les ondes à atteindre le point (x, y, z), après leur passage à l’oribine,

est une fonction réelle et linéaire de x, y, z, à coefficients 1, ~~2 , n

ayant entre eux des rapports arbitraires donnés ; d’autre part, les coef yccients d’aJnplitude L, ~r1, l~T, généralement imaginaires, sont

trois constantes, dans un système d’ondes indéfinies, mais trois fonc- tions de x, y, .~, à variations très lentes, quand les ondes se trouvent

latéralement limitées. Les dérivées de L, ~1, N, que nous écrirons

à (L, M, Ni, seront donc etites, et, ne variant de fractions notables

) z

de leurs valeurs que sur de longs parcours, auront leurs propres dérivées négligeables. Dès lors, chaque différentiation en 0153, y, Z, effectuée sur les expressions (1) de ~, "Ij, ~ ou sur leurs dérivées, revient à introduire devant l’expression différentiée (abstraction faite

de l’exponentielle) le facteur symbolique correspondant :

ou

(1) Dans l’hypothèse, toutefois, que leurs coefficients vérifient les relations assu-

rant la conservation des forces vives.

(4)

Les symboles ajoutés, dans ces formules, à 1, m, ~2, et que suivra finalement L, 1~3 ou N, pourront, dans les combinaisons

d’opérations, être assimilés à des accroissements très petits de

l, 1n, n, et désignés par "0l, ~~~z, ~n, en ce sens que leurs carrés et pro- duits symboliques se trouveront négligeables, chacun d’eux indiquant

une dérivation très ~°cc~~e~issa~2~e à effectuer sur la quantité, qui suit.

Quant aux dérivations en 1, elles reviendront à multiplier simplement

par 7~ ~~- 1 l’expression différentiée.

III. Cela posé, si 9, Z, ’~, ~~ , ~ ~, ’fI’ ?2,. ~2, sont, clans le cas

d’ondes planes indélîîiies, les polynomes en l, ~~2, ’Il 1°ésultant de la substitution des expressions (1) dans les divers ternes, respective-

ment en ~, ~, ~, des équations proposées du mouvement, les équa-

tions obtenues en 1, 1n, n et L, M, N s’écriront, après suppression

de l’exponentielle,

et elles entraîneront, outre la proportionnalité de 1,, 1~T, N, à trois polynomes )~, jJ., v en l, m, n, l’équation entre 1, 1n et n qu’exprime

l’annulation du déterminant de ce système homogène.

Si, au contraire, les ondes étant latéralement limitées, L, M, N

varient lentement d’un point à l’autre, l, r~2, n seront accompagnés,

dans p, x., t, 9n ..., de leurs petits accroissements symboliques 1Z,

~~n, ~n définis ci-dessus, à traiter comme des différentielles. Appelons

~~, y, ~~, t)~~, ..., les accroissements symboliques analogue

et le système (3) fera place au système plus complexe, en partie symbolique,

Or cherchons !’enveloppe des ondes planes de toute direction,

’0 = Cte ou lx + 1>1 y -j- ~2.~ = C~~, passées simultanément à l’origine.

Son point (.x,, J, N ) de contact, avec l’onde plane enveloppée pro-

duisant les déplacements exprimées symboliquement par les for

mules (1), vérifiera, comme on sait, quel que soit le rapport de dl à ctm,

(5)

l’équation

et il y a lieu, pour déterminer la direction (.>., il, z), de chercher

l’équation aux différentielles totales en dl, d1n, c1>1 résultant du

système (3). Différentions donc complètement celui-ci. Nous aurons,

en appelant maintenant dl, dnl, dn, d9, ..., des différentielles e f~’ec-

tives et non symboliques, les équations, pareilles à (4),

IV. Appelons n’, ;l’, v’ les trois multiplicateurs, expressions entières, comme À, u., v, en 1, ~r~, n, qui vérifient,le système homogène

parfaitement compatible à raison de ce que son déterminant est celui du système (3) et a été annulé. Alors les équations (4) et (5), multi- pliées respectivement par Y, N’, v’ et ajoutées, donneront :

ou, en développant DI, ..., dcp, cll,

...

et faisant, dans la première équation, abstraction du facteur commune- 1 1

Mais, d’après les équations (3), les rapports mutuels de L, 1B11, N

sont, à une première approximation, égaux à ceux de ~, IL, v ; et,

dans les petites dérivées premières de L, on peut, sauf erreurs négligeables de l’ordre des dérivées secondes, supposer proportion-

nelles à L, l~’l, N eux-mémes leurs variations simultanées ; de telle

sorte que, si 1 désigne un coefficient quelconque d’amplitude, par

"’"

exemple le rapport commun de 1.., M, N â i,, p.., v, les déi%ivées - 1

vaudront les produits respectifs de 1.., 1I, N par

Si donc on appelle P, Q, R les trois quantités entre crochets,

dans la seconde équation ( ~ j, après substitution de ),, p., v à 1..,1B’1, N,

(6)

ces deux relations deviendront:

La première montre que l’amplitude 1 se conserve, dans chaque

onde plane, suivant la direction (P, Q, R); et la seconde, rapprochée

de l’équation ,~~dZ + ychn -f- zdn = o, fait voir que les coordonnées

~x, zu du point de contact de cette onde avec son enveloppe sont proportionnelles à P, Q, R, ou que le rayon vecteur tiré de l’origine

au point de contact a bien cette direction suivant laquelle le mouve-

inent se transrnet, en d"autres termes qu’il trace le czyon lumineux.

V. Il suffit, on le voit, que l’équation en 1, ~n, n, soit débarrassée du symbole y- 1, et qu’elle admette des racines réelles quand

l, 1n, n reçoivent les rapports mutuels soit donnés, soit voisins de ceux-là, pour que des ondes planes persistantes, ou d’une amplitude 1

se conservant à toute distance dans le sens des rayons, soient pos- sibles. Elles seront, de plus, délimitables latéralement d’une manière

arbitraire ; car, dès que 1 sera invariable le lon g des rayons, ou que la première équation (8) se trouvera vérifiée, les relations (4) se

réduiront à denx distinctes ; et l’on y satisfera, quelles que soient les petites dérivées (L, 1B11, N) par d’imperceptibles altérations des

y, z)

rapports mutuels de L, M, N, c’est-à-dire par d’insignifiants change-

ments des trajectoires de l’éther ou des différences de phase qu’y

offre le mouvement projeté sur les divers axes.

SUR L’EXCITATEUR DE HERTZ ;

Par M. R. SWYNGEDAUW(1).

Prey»ière part£e.

CONSIDERATIONS THÉORIQUES

ET DISCUSSION DES EXPERIENCES AXTÉRIEURES.

La belle théorie de la résonance multiple de 1B11B1. H. Poincaré et

Bjerknes a provoqué un très grand nombre de travaux expérimen-

taux sur l’excitateur de Hertz.

(l) C0111n1Unication faite à la Société française de Physique, Séance du 5 avril 1902.

Références

Documents relatifs

Celte courbe étant bien définie, soit par son équation, soit par une génération géométrique ou mécanique, soil de toute autre manière, nous sup- posons qu'elle est tracée

Démonstration et application d’un théorème relatif à l’intersection des surfaces du second ordre.. Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 6

Supposons que, dans l'espace, on introduise un corps étranger; le mou- vement est modifié; la fonction y' se transforme en la fonction cp; le problème consiste à déterminer la valeur

l'équation (i) représente une conique inscrite au triangle ABC ; et l'on p e u t construire les pôles des droites MA, MB, MC. Le pôle de la droite AM, par exemple, est à

Ainsi, quelle que soit la loi suivant laquelle on fasse succéder des droites issues d'une courbe gauche donnée, on formera une surface développable en prenant celles qui sont dans

» Dans le cas particuhei ou la surface donnée est du troisième degré, les positions singulières du plan sécant mené par une tangente quelconque pour lesquelles le contact avec

Mode linéaire tan gentiel de génération : si sur n droites fixes se déplacent // points assujettis à rester aligné*, sur une droite mobile A de façon que les para- mètres A-p A 2

Il suffit d'établir le théorème pour le cas de la réfrac- tion, celui de la réllexion pouvant être considéré comme correspondant à une réfraction d'indice // — — i.