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Taches et protubérances solaires observées avec un spectroscope à très grande dispersion

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237604

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237604

Submitted on 1 Jan 1880

HAL

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spectroscope à très grande dispersion

M. Thollon

To cite this version:

M. Thollon. Taches et protubérances solaires observées avec un spectroscope à très grande dispersion.

J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.118-122. �10.1051/jphystap:018800090011800�. �jpa-00237604�

(2)

TACHES ET PROTUBÉRANCES SOLAIRES OBSERVÉES AVEC UN SPECTROSCOPE A TRÈS GRANDE DISPERSION;

PAR M. THOLLON.

A l’aide du spectroscope que

j’ai précédemment

décrit

(1), je

ime suis

proposé

de

vérifier,

par de nombreuses

expériences

sur le

Soleil,

la loi du

déplacement

des raies dû au mouvement de la

source

lumineuse,

les résultats obtenus ne me laissant aucun doute

fur la réalité de cette loi. Je me suis

appliqué

à l’observation des taches et des

protubérances.

La

fig. 1 représente

la raie C dans

une

région

de

petites

taches oii la

chromosphère

était dans une violente

agitation.

La raie y était contournée,

élargie par places, interrompue

même par une bande lumineuse

qui

la traversait

Fig. i.

Taches observées le 2 octobre 1879. Bord occidental du Soleil.

Observatoire de Paris.

obliquement;

elle se résolvait en

espèces

de

granulations

très

visibles,

très

irrégulières,

que la gravure sur bois ne peut pas re-

produire.

La

particularité

la

plus importante

était

présentée

par la tache

T ; quand

elle

passait

sur la

fente,

la raie C était

brusque-

Inent déviée du côté du rouge. La

fig.

2 donne lieu aux mêmes

C) Journal de Physique, t. VIII, p. 73; 1879.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090011800

(3)

les déviations. Il me

paraît important

de constater que tous les

déplacements

de raie que

j’ai

observes

jusqu’à présent

dans les

taches ont

toujours

été de même sens et semblent t

indiquer

un

mouvement de la

périphérie

au centre.

Ii i 2.

Taches observées le 8 octobr e S’jg. Bord oriental du Soleil.

Observatoire de Paris.

Dans les rares instants le ciel s’est trouvé d’une

pureté

suf-

fisante,

les

protubérances

se sont montrées avec un éclat et une

netteté de concours que

je

ne leur ai pas vus à Rome avec

l’appa-

reil du P. Secchi. Celle que

représente la fig.

3 a été observée le 9 octohre vers le

pôle

sud. Elle était très brillante et d’une

grande

netteté ; elle avait environ

1’,5

de hauteur. Les deux dessins de la

fig. 4

se

rapportent

à une autre

protubérance,

le

premier (a)

telle

qu’elle

était le 26 octobre à 10h 25m du

matin ,

le deuxième

(b)

à 21’

45m

du soir de la même

journée.

Le

matin,

sa hauteur com-

prenait

à peu

près

trois fois la

largeur

de la

fente, qui

était de

Om,002. Le diamètre de

l’image

du Soleil formée par une lentille à

long foyer

étant de

Om,072,

on a pour la hauteur de la protu- bérance

près

de

3’,

environ 100 000km.

La théorie sur

laquelle

repose l’observation

spectroscopique

des

protubérances

démontre que ces

phénomènes

se voient d’autant mieux dans leurs détails et leurs dimensions que le

spectroscope

employé

a un

pouvoir dispersif plus

considérable. La

puissance

de

(4)

l’inslrulnenl n’a pas pour effet

d’amplifier

les

images,

comme dans

Fig. 3.

l’ouge extrême.

violet. A

le

microscope

et la

lunette.,

mais elle rend visibles des

portions

de

protubérances qui échappent

absolument à l’observation

quand

Fig. 4.

1 h

elle est

plus petite.

Aussi les mêmes

protubérances

observées avec

des instruments de

pouvoirs

différents n’offrent-elles

plus

le même

(5)

aspect, grande dispersion

peuvent donc seuls nous donner une idée à peu

près

exacbe du

phénomène.

Sans insister sur les

détails, j’appellerai

l’attention sur une par- ticularité de la

fig.

3. En A la fente se trouve débordée par une

sorte de cône très

lumineux,

que

j’ai

pu observer

pendant plus

d’une heure et demie.

La fig. 5 présente

un

phénomène

tout sem-

blable. Une

protubérance

très

brillante,

observée seulement avec

la fente

étroite,

illliminait très vivement cette

fente ;

dans sa

partie

Fig. 5.

supérieure

elle

présentait

de nombreuses solutions de

continuité ;

à son sommet, la raie C restait obscure dans toute sa

largeur

et

l’illumination se

produisait

à

côté,

tout à fait en dehors.

Dans l’état actuel de la

Science,

de semblables effets ne peuvent

s’expliquer

que par les mouvements de

l’hydrogène

incandescent.

Mais les deux

déplacements

observés sont si considérables et im-

pliquent

des vitesses si

prodigieuses, qu’il

reste des doutes sur la

réalité de la cause.

La fig.

5 nous montre en effet un mouvement

d’au moins 25km par

seconde,

se

produisant

à une

grande

distance

de la surface du Soleil et normalement à la direction de l’un de

ses diamètres. En admettant une force

capable

de

produire

de telles

(6)

vitesses,

dans le cas

actuel,

serait son

point d’appui?

Si c’était

dans les masses gazeuses

elles-mêmes,

il se

produirait

dans ces

masses un mouvement en sens inverse

qui

se serait révélé par une

déviation du côté

opposé

de la raie C. Or il ne s’est rien montré de semblable. La durée du

phénomène

n’est pas moins surpre-

nante que le

phénomène

lui-même.

Néanmoins,

si l’on considère d’une part que ces

grands dépla-

.

cements ne s’observent que dans les raies de

l’hydrogène,

d’autre

part que la

Thermodynamique

attribue aux molécules de ce gaz une vitesse moyenne de 2300m à la

température ordinaire,

les vitesses

qu’il

faudrait admettre ne

paraissen t plus

aussi excessives.

Gomme,

en outre, le spectre de

l’hydrogène

ne s’obtient

qu’à

l’aide de l’élec-

tricité,

il y a lieu

d’espérer

que la théorie de 31. Cornu se véri- fiera et

expliquera

d’une manière satisfaisante ces intéressants

phénomènes.

DE LA MESURE DE LA FORCE ÉLECTROMOTRICE DE CONTACT DES MÉTAUX

PAR LE PHÉNOMÈNE DE PELTIER;

PAR M. H. PELLAT.

On fait assez

généralement

le raisonnement suivant au

sujet

du

phénomène

Peltier :

Si

(V2- V1) représente

la différence de

potentiel

de deux

métaux dissemblables en contact et en

équilibre électrique,

c’est-

à-dire

représente

leur force électromotrice de contact, une quan- tité

Q d’électricité,

en traversant la

soudure,

subira de la part des forces

électriques

un travail

égal

à

(V22013V1)Q; à

ce travail cor-

respond,

suivant son

signe,

le

dégagei7ietit

oit

t’absorption

de

chaleur observée dans le

plaénorrzéne

Pellier.

De là une méthode assez

simple

pour mesurer la force électro-

motrice de contact des

métaux,

méthode

employée

par

quelques physiciens.

Nous avons,

d’après

les données

expérimentales,

calculé

en valeur absolue la force électromotrice de contact de

quelques couples,

et nous avons mis en

regard

celle fournie par les mesures

électroscopiques.

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