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Sur un spectroscope a collimateur et à lunette fixes

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241810

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241810

Submitted on 1 Jan 1912

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Sur un spectroscope a collimateur et à lunette fixes

Maurice Hamy

To cite this version:

Maurice Hamy. Sur un spectroscope a collimateur et à lunette fixes. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2

(1), pp.875-877. �10.1051/jphystap:019120020087500�. �jpa-00241810�

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SUR UN SPECTROSCOPE A COLLIMATEUR ET A LUNETTE FIXES ;

Par M. MAURICE HAMY.

Le dispositif dont il s’agit est applicable chaque fois que l’on fait usage, comme système optique dispersif, de deux demi-prismes simples ou composés provenant d’un prisme complet qui a été coupé

en deux suivant un plan de symétrie. La lumière incidente tombe normale ment sur la face de section de l’un des demi-prismes et

sort normalement à la face de section du second demi-prisme. On

peut donner à l’angle du collimateur et de la lunette d’observation

,

telle valeur que l’on veut, à condition de ne pas s’approcher trop près de zéro ou de 1800.

Fic,. 1.

Soit P l’un des demi-prismes (fig. 1), P’ le second. Considérons

un rayon ABCI tombant normalement sur la face de section DE du

demi-prisme P et soit CI le rayon qui en émerge pour une certaine

longueur d’onde ~,. Appelons C’ le point correspondant du point C

sur le demi-prisme P’, point tel que CF = C’fi’. Menons la droite C’I dans une direction telle que

Si l’on fait passer par le point 1 de rencontre de CI et C’I un miroir

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020087500

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plan convenablement orienté, le rayon CI, après réflexion sur le miroir,’suivra le chemin IC’ B’A’ et sortira normalement àlafaceD’E’

du demi-prisme P’ en un point A’ placé sur le plan D’E’ comme le point A sur la face DE.

Si au lieu de considérer un seul rayon incident, on envisage main-

tenant le faisceau complei, tombant normalement sur la face d’en- trée DE du demi-prisme P, ce faisceau, après dispersion et réflexion

sur le miroir 1B1, pénétrera dans le demi-prisme P’ et les rayons de

°

longueur d’onde ~, sortiront normalement à la face D’E’ en formant

un faisceau parallèle de même largeur que le faisceau incident à son entrée dans le demi-prisme P.

Il est facile d’établir que, pour recevoir dans la lunette d’observa- tion un faisceau dispersé d’une autre longueur d’onde que celle déjà considérée, il faut faire tourner le miroir M autour d’un axe fixe, le

faisceau émergeant normalement à la face D’E’ jouissant toujours de

la propriété d’avoir même largeur que le faisceau incident pénétrant

dans le demi-prisme P.

FIG. 2.

_

Remarquons d’abord que l’angle CIC’ est égal à l’angle « de l’axe

du collimateur et de l’axe optique de la lunette d’observation. Il est le même, quelle que soit/la longueur d’onde des rayons réfléchis. Cela étant, considérons les rayons de diverses réfrangibilités qui, après

être sortis en Ii,, rentrent en F’ dans le demi-prisme P’, après réflexion

sur le miroir M supposé mis en place, comme on l’a indiqué ci-des-

sus, pour chacun des rayons des différentes couleurs. Le lieu du

point de rencontre J de ces rayons JF et J F’ est le segment capable

de l’angle x décrit sur FF’ (fig. 2). A une position particulière du

point J, sur ce segment, correspond une position M du miroir. La

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877 normale JN, bissectrice de l’angle FJF’, passe par le milieu de l’arc FF’ qui est un point fixe. Comme l’angle NJQ -est droit, le

miroir doit passer par le point Q, diamétralement opposé de N, fixe également.

.

Ainsi, pour faire rentrer en F’ les rayons issus de F et les faire sor-

tir normalement à la face D’E’ du demi-prisme P’, il faut faire tour-

ner le miroir M autour d’un axe passant par le point fixe Q. Tous les

rayons parallèles à ceux qui passent par F et F’ suivront d’ailleurs des chemins identiques etsemblablement placés dans les deux demi- prismes. Les faisceaux de diverses réfrangibilités, émergeant suc-

cessivement du demi-prisme P’, normalement à sa face de sortie, quand on tourne le miroir, auront donc tous même largeur que le faisceau incident à son entrée dans le demi-prisme P.

SUR LES RELATIONS DES PERTURBATIONS MAGNÉTIQUES

AVEC LES COURANTS TELLURIQUES ET LES ÉRUPTIONS SOLAIRES (1);

Par M. J. BOSLER.

On sait quelle correspondance étroite lie à l’activité solaire les diverses manifestations du magnétisme terrestre. Le nombre des taches du Soleil et aussi celui des facules et des protubérances su- bissent, tous les onze ans, des fluctuations qui se retrouvent dans

l’amplitude des variations diurnes de l’aiguille aimantée, comme

dans la fréquence et l’intensité des mouvements brusques, aussi capricieux que désordonnés, appelés orages magnétiques. C’est de

ces derniers que nous nous occuperons spécialement : il semble qu’ils permettent de prendre, pour ainsi dire, le Soleil plus directe-

ment sur le fait ; nombreux sont en effet les cas où de soudaines

éruptions solaires se sont plus ou moins immédiatement révélées par de brusques déviations des magnétomètres.

Comme bien on pense, l’intérêt philosophique si évident du pro-

blème, mème ainsi limité, a attiré sur lui les chercheurs, et de nom- breuses tentatives ont été faites pour expliquer cette influence mys-

térieuse du Soleil. Il m’a paru toutefois que certaines des théories

) Communication faite il la Société française de Physique, séance du

3 mai l9~2.

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