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On obtient donc P(A|T

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Université Paris Descartes

UFR de Mathématiques et Informatique

Introduction aux probabilités - Licence MIA 2e année - parcours Informatique Examen du 19/01/2012 - Correction

Exercice 1 Notons A l'événement "la personne est atteinte de la maladie", et T l'événement

"le test est positif". Les hypothèses de l'énoncé se traduisent par

P(T|A) = 0.9, P(T|Ac) = 0.1, P(A) = 0.1.

La probabilité demandée est P(A|T). On l'obtient par la règle de Bayes : P(A|T) = P(T|A)P(A)

P(T|A)P(A) +P(T|Ac)P(Ac) = 0.9×0.1

0.9×0.1 + 0.1×0.9. On obtient donc P(A|T) = 1

2.

Exercice 2 Dans la suite on notera D1 le résultat du premier lancer et D2 le résultat du deuxième lancer.

1. On doit calculer P(X =x, Y =y)pour tous x ety dans {1,2,3,4,5,6}. Or

• Si x > y on a P(X = x, Y = y) = 0 : en eet le plus petit résultat ne peut pas être strictement supérieur au plus grand.

• Six =y on a P(X =x, Y =y) = 361 : en eet l'événement [X =x, Y =y] correspond à l'événement "les deux dés tombent sur x", c'est-à-dire à [D1 = x, D2 = x], dont la probabilité est

P(D1 =x, D2 =x) =P(D1 =x)P(D2 =x) = 1 6× 1

6 = 1 36 car les deux lancers sont indépendants.

• Six < y on a P(X =x, Y =y) = 181 : en eet l'événement [X =x, Y =y] correspond alors à l'événement "(le premier dé tombe sur xet le deuxième sur y) ou (le premier dé tombe sur yet le deuxième surx)", soit encore([D1 =x]∩[D2 =y])∪([D1 =y]∩[D2 = x]). On a donc

P(X =x, Y =y) = P(([D1 =x]∩[D2 =y])∪([D1 =y]∩[D2 =x]))

= P([D1 =x]∩[D2 =y]) +P([D1 =y]∩[D2 =x]) (événements disjoints),

= P(D1 =x)P(D2 =y) +P(D1 =y)P(D2 =x) (événements indépendants),

= 1 6× 1

6+ 1 6× 1

6 = 1 18.

Finalement on peut remplir le tableau de la loi du couple(X, Y) :

(2)

HH HH

HH

x

y 1 2 3 4 5 6

1 1

36

1 18

1 18

1 18

1 18

1 18

2 0 1

36

1 18

1 18

1 18

1 18

3 0 0 1

36

1 18

1 18

1 18

4 0 0 0 1

36

1 18

1 18

5 0 0 0 0 1

36

1 18

6 0 0 0 0 0 1

36

Les lois marginales s'obtiennent en faisant la somme sur les lignes et les colonnes du tableau. On obtient donc pour la loi de X :

x 1 2 3 4 5 6

P(X =x) 11 36

9 36

7 36

5 36

3 36

1 36

et pour la loi de Y :

y 1 2 3 4 5 6

P(Y =y) 1 36

3 36

5 36

7 36

9 36

11 36

2. SiX etY étaient indépendantes, on auraitP(X =x, Y =y) = P(X =x)P(Y =y) pour tous x, y dans {1,2,3,4,5,6}. On voit tout de suite que ce n'est pas le cas : par exemple P(X = 2, Y = 1) = 0 6= P(X = 2)P(Y = 1) = 369 × 361 . Donc X et Y ne sont pas des variables indépendantes.

Exercice 3

1. On obtient la valeur dea en écrivant que Z +∞

−∞

f(t)dt= 1 :

+∞ 2

(3)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 0

0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6

2.

•P

1≤X ≤ 3 2

= Z 32

1

f(t)dt= 1 ln(2)

Z 32

1

dt

t = 1

ln(2)[ln(t)]

3 2

1 = 1

ln(2)(ln(3/2)−ln(1)), d'où

P

1≤X ≤ 3 2

= ln(3)−ln(2)

ln(2) = ln(3) ln(2) −1.

•P 3

2 ≤X ≤3

= Z 3

3 2

f(t)dt= 1 ln(2)

Z 2

3 2

dt t = 1

ln(2)[ln(t)]23 2

= 1

ln(2)(ln(2)−ln(3/2)), d'où

P 3

2 ≤X ≤3

= 2 ln(2)−ln(3)

ln(2) = 2−ln(3) ln(2).

Les probabilités calculées correspondent aux aires sous la courbe de la fonction densitéf, représentées en rouge et en vert ci-dessous :

(4)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 0

0.5 1 1.5

3.

E(X) = Z +∞

−∞

tf(t)dt= 1 ln(2)

Z 2

1

t× 1

tdt = 1 ln(2)

Z 2

1

dt = 1 ln(2)[t]21, d'où E(X) = 1

ln(2).

V(X) = E(X2)−E(X)2 = Z +∞

−∞

t2f(t)dt− 1 ln(2)2

= 1

ln(2) Z 2

1

t2× 1

tdt− 1

ln(2)2 = 1 ln(2)

Z 2

1

tdt− 1 ln(2)2

= 1

ln(2) t2

2 2

1

− 1

ln(2)2 = 1 ln(2)

22−12 2

− 1 ln(2)2, d'où V(X) = 3

2 ln(2) − 1 ln(2)2.

(5)

1. La loi exponentielle de paramètreλ est donnée par la fonction de densité g(t) =

λe−λt si t≥0 0 sinon.

Son espérance vaut 1 λ.

2. Les variablesXi sont indépendantes et toutes de mêmes lois ; de plus leur loi commune (la loi exponentielle de paramètre λ) admet une espérance. Par conséquent la loi des grands nombres s'applique pour les variablesXi : la moyenne empirique X¯n converge en moyenne vers l'espérance 1

λ. Autrement dit X¯n est un estimateur convergeant en moyenne vers 1 (la fonction demandée f vaut donc f(λ) = 1/λ). λ

On admet que Ln =f−1( ¯Xn) = 1

n est un estimateur convergeant deλ.

3. Les variables Xi sont indépendantes et toutes de mêmes lois ; de plus leur loi commune (la loi exponentielle de paramètre λ) admet une espérance et une variance. Par consé- quent le théorème central limite s'applique pour les variables Xi : pour tout a ≤ b réels, P

a≤

√n

σ ( ¯Xn−µ)≤b

converge vers P(a ≤ Z ≤ b), avec µ = E(Xi) = λ1, σ = p

V(Xi) = λ1, et où Z suit la loi normale centrée réduite N(0,1). En prenant a=−1.96 etb = 1.96on en déduit que pour n grand,

P

−1.96≤λ√ n

n− 1 λ

≤1.96

'0.95, soit encore

P −1.96≤λ√

nX¯n−√

n≤1.96

'0.95, P

−1.96

√n ≤λX¯n−1≤ 1.96

√n

'0.95, P

−1.96

√n + 1≤λX¯n ≤ 1.96

√n + 1

'0.95, P

−1.96

√n + 1

Ln≤λ≤

1.96

√n + 1

Ln

'0.95, P

Ln− 1.96

√nLn≤λ≤Ln+1.96

√nLn

'0.95, et l'intervalle de conance demandé est donc

Ln−1.96

√nLn , Ln+1.96

√nLn

. On peut aussi l'écrire sous la forme suivante :

P

|λ−Ln| ≤ 1.96

√nLn

'0.95.

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