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Sur la mise au foyer d'un collimateur ou d'une lunette au moyen de la mesure d'une parallaxe

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240650

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240650

Submitted on 1 Jan 1902

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Sur la mise au foyer d’un collimateur ou d’une lunette au moyen de la mesure d’une parallaxe

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. Sur la mise au foyer d’un collimateur ou d’une lunette au moyen de la mesure d’une parallaxe. J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.625-626. �10.1051/jphystap:019020010062500�.

�jpa-00240650�

(2)

625

SUR LA MISE AU FOYER D’UN COLLIMATEUR OU D’UNE LUNETTE AU MOYEN DE LA MESURE D’UNE PARALLAXE;

Par M. G. LIPPMANN (1).

Mettre au point un collimateur, c’est régler le tirage jusque

ame-

ner la fente dans le plan focal de l’ohjectif ; tout point P de la fente donne alors

un

point P’ rejeté à l’infini. Si le réglage est incomplet,

le point P’ est à une distance finie L de l’observateur. Le problèmc

est donc ramené à celui-ci : mesurer la distance L de l’observateur il

un point P’ éloigné et inaccessible.

Supposons que l’observateur, après avoir visé le point P’, se dé- place d’une certaine longueur cl perpendiculairement à la ligne de

visée et qu’il vise de nouveau P’. Si les deux lignes de visée sont parallèles, P’ est à l’in~ni ; si, au contraire, ces deux lignes font entre

elles un angle B1., P’ est à une distance L telle que :

a.

n’est autre que l’angle sous lequel le déplacement d est vu du point P’ ; il est ce que les astronomes appellent une Z~cc~°c~Z~~rxe.

Pour faire l’expérience, on vise le point P’

au

travers d’une ILlnet t C auxiliaire 0, munie d’un réticule, et l’on amène l’image de P’ sur ce

réticule. Puis on déplace la lunette parallèlement à elle-même d’u,,i nombre de centimètres d qu’il est facile de mesurer. On vise de nou- veau : si l’image de P’ est restée sur le réticule, c’est que P’ est à l’infini. Sinon, on modifie le tirage du collimateur jusqu’à ce que le

déplacement ne détruise plus la coïncidence.

La précision du résultat dépend principalement de la puissance de

la lunette auxiliaire O. Supposons, par exemple, cette lnnette telle

qne tout déplacement égal à 0", ~. soit encore visible.

Si le déplacement paraît nul, c’est que c4 est moindre que 0",~..

Supposons el - ~ centimètres. On a donc :

c’est-à-dire :

(1) Communication faite a la Société française de physique: Séance du 1i jan-

vier 1902.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010062500

(3)

626

La sensibilité de la méthode croit rapidement, plus que propor- tionnellement, avec les dimensions de la lunette auxiliaire O. Car,

d’une part, la puissance de cette lunette croît avec ses dimensions;

d’aube part, le déplacement croît avec le diamètre de l’objectif

de 0 : les deux objectifs devant rester en regard, d est au plus égal

à la différence des diamètres des deux objectifs. L’objectif du collima-

teur à régler fonctionne à pleine ouverture, c’est-à-dire dans les meilleures conditions possibles. Quant à l’objectif auxiliaire 0, il

n’est pas nécessaire qu’il soit parfait, mais seulement que les deux

partie s marg inales symétriques que l’on utilise successivement aient le même foyer : il suffit, en d’autres termes, qu’il soit symétrique et

de révolution.

Une lunette se règle comme un collimateur, en éclairant la croisée

des fils de manière à la faire fonctionner comme collimateur. On peut communiquer le déplacement d, soit au collimateur à régler, soit à

la lunette auxiliaire; il est seulement nécessaire que ce déplacement

soit bien parallèle.

J’ai utilisé, pour faire l’expérience, le chariot d’une machine à

diviser dont la glissière, vérifiée ~1), a paru parfaitement rectiligne.

MÉTHODE POUR VÉRIFIER SI UNE GLISSIÈRE OU UNE RÈGLE SONT RECTILIGNES;

Par M. G. LIPPMANN (2).

Un chariot mobile est guidé par la glissière ou par la règle à véri-

fier. On déplace le chariot d’une quantité arbitraire : il s’agit de

savoir si le chariot est resté parallèle à lui-même.

Pour s’en assurer, on se sert de deux lunettes à réticules 1B1 et F

placées conaxialement : c’est-à-dire que le réticule de 1VI fait son

image sur celui de I’. Les deux lunettes sont à peu près parallèles à

la glissière; ?~~‘I est portée par le chariot et F est fixe. Cela posé, on

~ 1) Il est prudent de vérifier la glissière et de s’assurer qu’elle est bien 1°eetili~ne (Voir la Note suiv antel.

Lorsque,

sans

déplacer le collimateur,

on

interpose

sur

le trajet des rayons

une

lame à faces parallèles que l’on incline

sur

le faisceau,

on

produit optiquement

un

déplacement parallèle du point P’. Le déplacement de l’image qui

en

résulte,

vu

dans la lunette auxiliaire, e~t

un

effet de parallaxe qui

ne

s’annuleclue quand P’

est à l’infini. Voir J. cle 1>fi,i/s., 3" série, t. VIII, p. 39fi ; 189a.

(2) Communication faite u la Société française de physique séance : du 17 jan-

vier ~90‘?.

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