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Méthode pour la mise au point d'un collimateur

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240408

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240408

Submitted on 1 Jan 1899

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Méthode pour la mise au point d’un collimateur

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. Méthode pour la mise au point d’un collimateur. J. Phys. Theor. Appl., 1899, 8 (1),

pp.594-595. �10.1051/jphystap:018990080059401�. �jpa-00240408�

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594

firmée par les expériences de 1BINI. Natanson, en ce qui concerne

l’influence de la température.

3° Acide acétique.

-

Je terminerai par cette vapeur. qui est notoi-

rement anomale. Je l’ai choisie parmi beaucoup d’autres, à cause

des observations faites par M. Raoult, sur le coefficient isotonique

des solutions acétiques très étendues. Je dirai tout de suite que j’ai

trouvé pour ce coefficient la valeur 1,02 (moyenne entre des nombres compris entre 0,98 et i,04), dont l’écart à l’unité est de l’ordre des

erreurs d’expériences, conformément aux conclusions de ce savant.

J’ajouterai seulement que la fraction f définie par la formule (i)

serait à 130° sous la pression atmosphérique 0,63, d’après les expé-

riences de Cahours, et 0,62, d’après celles de Hortsmann. A la tem-

pérature de l’ébullition normale (118°,5), on aurait :

L’écart de ces deux séries d’expériences est assez important aux températures supérieures à 200° ; mais il paraît certain que la poly-

mérisation disparaît entre 230° et la température critique 321°,5.

MÉTHODE POUR LA MISE AU POINT D’UN COLLIMATEUR;

Par M. G. LIPPMANN.

Mettre au point un collimateur, c’est amener la fente dans le plan

focal de l’objectif, afin que l’image de cette fente soit rejetée à l’infini.

On opère ce réglage par la méthode suivante, qui m’a paru précise.

On éclaire la fente et l’on observe son image dans une lunette auxi-

liaire. Entre le collimateur et la lunette on intercale un bila»,ze, c’est- à-dire un système de deux lames de verres à faces planes et paral- lèles, inclinées l’une et l’autre sur le faisceau lumineux d’environ 45°,

et à peu près perpendiculaires entre elles. L’intersection des deux lames est parallèle à la fente.

Le bilame dédouble par réfraction l’image de la fente, et donne

deux images écartées l’une à droite, l’autre à gauche de l’image primitive. L’intervalle linéaire entre les demi-images est constant et

proportionnel à l’épaisseur du bilame ; il demeure le méme, quel que soit le tirage. Donc, tant que le réglage n’est pas parfait, on voit

deux images de la fente. Lorsque le réglage devient parfait, les

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080059401

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595 deux images paraissent se rapprocher jusqu’à se confondre ; l’inter-

valle linéaire qui les sépare est demeuré constant; mais il est vu

sous un angle nul, lorsque le système des deux images est rejeté à

l’infini. L’opération consiste donc à faire varier le ürage jusqu’à ce

que les deux images paraissent se confondre.

Si l’on savait tailler des lames de verre à faces planes et exacte-

ment parallèles, une lame unique pourrait remplacer le bilame, à

condition seulement de l’intercaler sur le passage de la moitié des faisceaux lumineux. Mais on ne peut pas compter sur un parallé-

lisme parfait; une lame de verre à faces planes est, en réalité, un prisme d’angle très petit. C’est pour cette raison qu’il convient d’employer un bilame fait de deux lames découpées dans un même disque de glace. L’intersection du plan des deux lames doit être per-

pendiculaire à l’arête du prisme primitif. Le plan de section devient dès lors un plan de symétrie du bilame, et l’effet de la déviation pris- matique se trouve éliminé.

La précision obtenue n’est limitée que par le pouvoir séparateur

de l’instrument. C’est d’ailleurs une limite qu’il serait inutile de

dépasser.

SUR LES FRANGES DES LAMES MIXTES;

Par M. CH. FABRY.

1.

-

On observe ces franges lorsqu’on examine par transparence

un appareil à anneaux de Newton dont la lame mince, au lieu d’être

une couche d’air continue, est formée de deux milieux différents, par

exemple une lame d’air interrompue par de nombreuses gouttes

d’eau (1). Il y a interférence entre la lumière qui a traversé l’air et

celle qui a passé à travers l’eau. Supposons l’incidence normale, et

(1) Divers procédés permettent d’obtenir cette lame discontinue; le suivant m’a toujours donné de bons résultats : les deux verres, bien propres, étant appliqués

l’un sur l’autre, comme pour la production des anneaux de Newton, on présente . à la tranche de la lame mince une petite goutte d’eau savonneuse ou d’une solu- tion faible de gomme. Le liquide pénètre par capillarité, mais ne tarde pas à se diviser en gouttes, si la quantité employée est faible.

Les anneaux de lames mixtes étant beaucoup plus larges que ceux de Newton,

il faut employer des verres donnant des anneaux de Newton un peu étroits,

par-exemple une surface plane et un verre de binocle (équiconvexe) de + 1/4 de

dioptrie.

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