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Propriétés d'un système de points dans un plan

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Academic year: 2022

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(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

F ÉLIX L UCAS

Propriétés d’un système de points dans un plan

Bulletin de la S. M. F., tome 21 (1893), p. 109-112

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1893__21__109_1>

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(2)

- 109 -

Propriétés d^un système de points dans un plan;

par M. FÉLIX LUCAS.

Considérons dans le plan un système quelconque de p points M, ayant pour affîxes les racines de Inéquation

(i) ¥ ( z ) = ( z — z i ) ( z — z ^ ) . \ . ( z — z p ) = = o .

Points centraux. — Les points centraux G de ce système sont définis par la propriété qu'aurait chacun d^eux de rester en équi- libre, en présence d'attractions inversement proportionnelles aux distances exercées par les points M doués de Punité de masse. Ce sont les points racines de Inéquation dérivée

(•2) F ' ( z ) = p ( z - Yi) {z — ^ ) . . . (^ - Tp-i) = o.

On a identiquement

(3) F^^O^I'^^J =¥'(z^) L^—^-h==m

et, par conséquent,

( 4 ) Fi(^i) F2(^)... F^) == ¥'(z, ) r(^)... FW-

(3)

En prenant les modules des deux membres, on trouve ]~J M,A == ^JJ M^C,,,

c'est-à-dire que /<? produit des carrés des distances mutuelles d^un système de p points M est égal à pP fois le produit des distances de ces points M à leurs points centraux C.

Dans le cas particulier où les points M occupent les sommets d'un polygone régulier de rayon R, tous les points G occupent le centre de ce polygone; on voit ainsi que le produit des carrés des distances mutuelles des p sommets d'un polygone régulier de rayon R est égal à pPl^P^P^^, Ce théorème s'exprime par la formule trigonométrique

/M -== ? — 1

TT • m TC P

o) îï sln -p-=^•

m == 1

Conjugués d ' u n point quelconque S. — Considérons mainte- nant, en présence des points M, un point quelconque S du plan et soit <r son afGxe. Les conjugués P de ce point, relativement an système M, sont définis par la propriété qu'aurait chacun d'eux de rester en équilibre en présence des attractions des points M ayant l'unité de masse et de la répulsion du point S ayant la masse p . Ces conjugués de S sont les points racines de l'équation du degré p — i

p F(z) — (z — (T) ¥\z) == o.

Le coefficient du terme du plus haut degré, c'est-à-dire le coeffi- cient de zP~~^ est pÇv — y), en désignant par y l'affixe du centre des moyennes distances C des points donnés. On peut donc dé- terminer les affîxes des conjugués de S, en égalant à zéro le poly- nôme

(0) <?(^)=;>F^;(^)F'(')=(^-^)(--^)•••(^-^>•

Cela posé, on a identiquement

( 7 ) / ? ( ( T — T ) ^ ( ^ ) = = ( ^ — -s//ï)F'(^/») = = ( ' 7 — 2/«) F,» (^,,)

(4)

111 - et, par conséquent,

( S } p p ^ ( Z i ) ^ ( Z î ) . . ^ ( z p ) ^ ( g — ^ i ) ( J - - ^ ) . . . ( g — ^ )

1 F i ( ^ ) F 2 ( ^ ) . . . l ^ ( ^ p ) ( < ï — T ) ^ En prenant les modules des deux membres, on trouve

UM,^ ]~JSM^

(9) /?p

J^M,,M^ SG"

c'est-à-dire que le produit des distances des points M aux con- jugués P du point S, multiplié par pP et divisé par le produit des carrés des distances des points M, est égal au produit des distances du point S aux points M, divisé par la p^"^ puis- sance de la distance de ce point S au centre des moyennes dis-

tances G de ces points M.

Dans le cas particulier où les points M occupent les p sommets d\m polygone régulier de rayon R, et où le point S est pris sur la circonférence circonscrite à ce polygone, la distance SG est égale a R et, en vertu d'un théorème précédent, le produit des carrés des distances des points M est égal SipPRP^"^. La formule (9) devient alors

/H == p n == p — 1 m = p (10) ]^[ JJ M^^^R/^-^J^JM^S.

w == 1 n = 1 w == 1

En prenant le point G pour origine des coordonnées et la droite GM^ pour axe des x^ on a

(11) ¥ ( z ) = z P — R ^ et

RP

( 1 2 ) O ( ^ ) = = ^ -1— -^--

Le module de o" est égal à R; nous pouvons supposer le point S placé entre Mp et M^, et représenter son argument par — aco, en désignant par co un angle positif inférieur à -• L'équation (12) devient alors

(13) < ? ( ^ ) = s^-1- RP-1^/:

(5)

elle montre, en supposant/? > 3, que les conjugués P clé S occu- pent les ( p — i ) sommets d'un polygone régulier de même rayon K que celui des points M. On trouve un de ces points P et un seul sur chacun des arcs M^M,,^, parmi lesquels ne figure pas Farc MjoM< qui contient le point S. Le rayon GP<, correspondant au point situé sur l'arc M^ Ma, fait avec GM| l'angle —:— ' On a, par suite, aux signes près,

i M C r> • \{m ~ O^ 1

l M,n S = 2 R sin -————— -+- nu ,

04) L p J

M ^ P ^ . R s i n p7" -1^ ^ ^ -0^ ^ ,

\ | p P -1 \

en sorte que la formule (10) devient, en faisant R = i,

m.~=-p n == p—l m~==.p

t c-\ TT TT • \(mI)TC (n—i)TC-+-(^'1 i I-T . r(m—î}'K "|

(.s) j^ ii^^—p—- p-i j-^^n^L-^^'J

m=.\ n==l m-=i

On en déduit, pour (o === o,

m=p—l n=p—î

f n\ TT TT • /mTC /l7r \ ( — ^ ^ ( P — i ) i (16) I I I I s m ( — — + — — — l == v——/ ^ .——'-—————————.

/ -IJL 1JL \ D P — \ J '^P-ï) n=p-2

w=i /t==i T~r . n-K

| | sin ———

1.1 p-i

n=l

d'où, en tenant compte de la formule (5) dans laquelle on rem- place m par n et p par p — i,

m -== p — 1 n == p — 2

/ \ TT TT • {m^ nv. \ ( — 1 ) ^

(I7)

11 Iï

sm

(^-J^)=^b>•

m == 1 n = 1

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