• Aucun résultat trouvé

Physikalische zeitschrift, T. XIII, 1912

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Physikalische zeitschrift, T. XIII, 1912"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241799

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241799

Submitted on 1 Jan 1912

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

J. Guyot, M. Barrée, Paul de la Gorce

To cite this version:

J. Guyot, M. Barrée, Paul de la Gorce. Physikalische zeitschrift, T. XIII, 1912. J. Phys. Theor.

Appl., 1912, 2 (1), pp.788-794. �10.1051/jphystap:019120020078800�. �jpa-00241799�

(2)

788

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;

T. XIII; 1912.

KARL LICH’.ENECKER. - Sur la détermination de la capacité

de l’électroscope à petites feuilles.

-

P. 516-518.

On charge une sphère de 7 à 10 centimètres de rayon, de capa- cité c, à un potentiel constant V ; on porte cette sphère chargée

au contact de l’électroscope préalablement mis au sol et isolé. La charge cV se répartit sur les deux corps qui prennent le potentiel v,

et si on appelle y la capacité de l’électroscope au contact de la sphère, on peut écrire :

Si on éloigne la sphère, le potentiel de l’électroscope diminue et prend une valeur v’, quand l’influence de la sphère peut être consi- dérée comme négligeable. Soit alors r la capacité de l’instrument,

-

c’est-à-dire la capacité vraie qu’on se propose de mesurer. On a :

Il faut donc connaître y. Reportons-nous pour cela à l’équation (1).

La capacité de la sphère n’est pas égale à son rayon, puisqu’on a

des conducteurs dans le voisinage; mais l’expérience prouve que, pour

un rayon suffisamment grand, c-r est indépendant de r. Admettons,

d’autre part, comme résultat expérimental, que la capacité y de l’électroscope au contact d’une sphère de charge est indépendante

du rayon de celle-ci.

Si î-1 r~ sont les rayons de deux sphères, de capacités 1 C2) nous

aurons :

.

dOÉl :

.ce qui donne y et par suite T’.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020078800

(3)

Les expériences ont porté sur un électroscope d’Exner à feuille

d’aluminium et ont donné : -.

F - 10 centimètres.

J. GuYOT.

J. STARK. - Sur la valeur minima de l’énergie cinétique pour l’émission des raies mobiles. - P. 532-535.

Dans ce mémoire, Stark insiste sur les confirmations expérimen-

tales qu’apportent ses recherches sur les rayons cathodiques et les

rayons-canaux à la première hypothèse des quanta de Planck (les

résonnateurs élémentaires n’émettent et ne reçoivent de l’énergie que de façon discontinue).

L’auteur a déjà fait remarquer (1907) que, d’après l’hypothèse de Planck, l’émission élémentaire par le choc d’une molécule n’est pos- sible qu’au-dessus d’une valeur minima de son énergie cinétique. Or,

l’étude de l’effet Doppler des rayons-canaux montre que l’intensité mobile ne devient perceptible qu’à partir d’une valeur déterminée de la vitesse des rayons-canaux. D’autre part, il semble bien établi que les porteurs de l’intensité mobile sont les atomions positifs ; leur choc

avec d’autres particules excite l’émission des raies, si l’énergie ciné- tique des porteurs dépasse une valeur minima.

Ces résultats sont donc en accord avec les conséquences de la théo- rie de Planck. Toutefois, les observations faites jusqu’ici ne permet-

tent pas de savoir si le quantum expérimental a la même valeur hn

que le quantum de Planck.

K. PRZIBRAM. 2013 Mobilité des ions dans les gaz, en particulier

dans les mélange. - P. 545-547.

Soient n1 le nombre de molécules neutres et n~ le nombre d’ions con tenus dans 1 centimètre cube d’un gaz (n2 est petit devant ni).

On déduit des résultats théoriques de Langevin (’ ) le coefficient de diffusion D et la mobilité des ions k.

Si n2~ et 1n2 sont les masses respectives d’une molécules et d’un

ion, et si l’on désigne par s’ la somme des rayons des particules des

(1) Ann, cle Chim. el Phys. (8), 5, 266 ; 1905.

(4)

790

deux sortes, on a :

Pour obtenir ces formules, on a négligé l’attraction électrostatique

entre ions et molécules neutres. Pour en tenir compte, Przibram rem- place 8’2 par :

-

(d’après iiiellisch)

Les valeurs calculées pour les gaz à l’aide des nouvelles ex-

pressions, sont du même ordre de grandeur que les valeurs expéri-

mentales, mais toujours plus grandes.

Przibram étend les relations précédentes aux mélanges gazeux. Il retient seulement que k est de la forme :

où M est le poids moléculaire du gaz et A une constante pour une

température déterminée. Sous la pression p, on a pour chaque gaz :

Les gaz 1 et ’2 sont mélangés sous des pressions partiellesl etp.

Przibram admet alors que :

où et 8212 sont calculés par la règle des mélanges :

Par suite :

(5)

Les valeurs calculées à l’aide de ces expressions concordent de

façon satisfaisante avec les valeurs expérimentales de A. Blanc et de

Wellisch.

K.-F. IIERZFEI,D. - Sur les variations de la portée des particules x.

P. 547-550.

II. Geiger a trouvé, par la méthode des scintillations, que les scin- tillations dues aux particules « ne disparaissent pas brusquement à

une distance déterminée, et par suite (lue les portées ne sont pas les mêmes pour toutes les particules.

D’après Geiger, ces variations sont dues à deux causes:

1° Le nombre des chocs n’est pas le même pour toutes les parti- cules ;

2u La dispersion intervient.

Herzfeld étudie, au point de vue théorique, la première cause de

variation.

E. HENSEL. - Diffusion des ions dans des tubes de matières différentes.

-

P. 666-6 î2.

L’auteur a recherché si la nature de la paroi n’exerçait pas une influence sur la diffusion des ions. Il a appliqué la méthode de Townsend en utilisant un système de tubes cylindriques de petit diamètre, creusés dans un cylindre plein d’aluminium, de fer ou de plomb pour les conducteurs; de plâtre, de bois, de verre ou d’ébo-

nite pour les diélectriques. Dans aucun cas, Hensel n’a observé d’ac- tion spécifique de la paroi sur la diffusion.

M. BAHRÉE.

J. Oscillations et hystérésis dans la décharge

par effluves

-

P. 633-641.

Un arc alimenté par une source à courant continu et monté en dé- rivation avec un circuit comprenant self-induction et capacité est susceptible de produire des oscillations électriques. Si on substitue

à l’arc une décharge par effluves dans un tube à vide, on peut observer

des phénomènes analogues, mais où l’énergie mise en jeu est natu-

rellement beaucoup plus faible. Ce sont ces phénomènes qui ont été

(6)

792

étudiés par l’auteur. Toutes ses expériences ont été réalisées avec

des tubes à gaz raréfié la pression était comprise entre 5 milli-

mètres et une fraction de millimètre.

Les premiers essais ont eu pour objet de rechercher dans quelles

conditions on peut obtenir les oscillations. Celles-ci ne peuvent se produire d’après la formule de stabilité de Kaufmann que si :

C et L étant la capacité et la self-induction, E la différence de po- tentiel entre les électrodes du tube, i le courant dans le circuit oscil-

lant, R la résistance de protection en série avec la source. Afin de

vérifier l’exactitude de cette formule, l’auteur a tracé les caractéris-

tiques pour divers tubes. On observait, au moyen d’un téléphone

ou d’un galvanomètre à corde, l’instant apparaissait la décharge oscillante ; celle-ci. était d’ailleurs décelée par une brusque aug- mentation de la différence de potentiel E. Les courbes montrent

bien, conformément à la formule de Kaufmann, que les oscillations

ne se produisent p qu’après q p que L i est devenu négatif. Mais si, sup- p posant la relation exacte, on veut en déduire la self-induction du cir-

cuit, on obtient des valeurs extrêmement grandes qui ne peuvent s’expliquer, d’après l’auteur, que par la présence d’une hystérésis

analogue à celle qu’on observe avec l’arc.

Comme dans le cas de l’arc, la décharge oscillante peut présenter

des allures différentes suivant les conditions de l’expérience. Lets

oscillations de première espèce (dans lesquelles l’amplitude du cou-

rant alternatif est inférieure à l’intensité du courant continu), se pro- duisent difficilement avec des tubes contenant de l’air, plus aisément

avec l’hydrogène et l’azote et grâce à l’emploi d’électrodes filiformes.

Les oscillations de deuxième espèce (dans ce cas le courant passe par zéro, reste nul quelques instants, mais ne change pas de sens)

s’obtiennent très facilement, pourvu que la résistance de protection

soit assez grande. Quant aux oscillations de troisième espèce, pour

lesquelles le courant change de sens, elles paraissent être liées à la

formation d’un arc.

L’auteur a cherché à mesurer dans diverses expériences la fré-

quence n des oscillations. Il a constaté que la relation :

(7)

était sensiblement vérifiée aux basses fréquences ; mais elle devient de moins en moins exacte à mesure que la période des oscillations devient plus courte. L’écart observé s’accorde avec l’existence d’une

hystérésis. Quelle est la cause de cette hystérésis ? L’auteur pense

qu’elle provient des variations de température de la cathode, qui provoquent des changements de densité dans les couches gazeuses

au voisinage de cette électrode.

F. STREINTZ. - Sur la résistance électrique entre un cristal et un corps mé-

tallique en contact suivant une surface plane (deuxième communication) (~).

-

P. 673-677.

Les recherches de l’auteur ont porté principalement sur le sulfure

d’argent. Les cristaux étndiés étaient taillés en forme de cylindres

de gmm,8 de diamètre et de 4mm, 2 de hauteur. La résistance apparente

mesurée entre deux plaques d’argent poli dépendait énormément de l’intensité de courant et de la pression exercée aux contacts (avec

des électrodes chargées d’une masse de 10 kilogrammes, la résistance tombait de 6 000 ohms à 1 à50 ohms quand le courant passait de 0,0003 ampère à 0,015 ampère). Si on amalgamait les pièces de

contact, la résistance baissait, mais elle atteignait encore quelques

centaines d’ohms; de plus elle ne paraissait pas constante, et de

brusques irrégularités venaient gêner les mesures.

Dans sa première communication, l’auteur avait émis l’idée que les résistances de contact provenaient d’une couche gazeuse adhérant à la surface du cristal. Voici les procédés employés dans les expé-

riences pour éliminer cette couche superficielle. Les surfaces des cristaux étaient soigneusement décapées et serrées entre deux

feuilles d’or amalgamé recouvertes d’un excès de mercure ; puis on

chauffait les pièces de contact soit avec une lampe à esprit-de-vin,

soit par le passage d’un courant assez intense. La résistance des divers échantillons mesurée dans ces conditions descendit en dessous de 0,1 ohm. Walgré ces précautions, on n’était pas sûr d’avoir com-

plètement supprimé toute résistance de contact ; et en effet, en nettoyant de nouveau les surfaces des cristaux, en prolongeant le chauffage pendant plusieurs heures, en faisant passer un courant

plus intense (12 ampères), on abaissa la résistance à moins de 0,01 ohm.

(1) voir Ph ysikaLische Zeilschl’ift, t. XII, p. 8’5-85, 1911, et J. de Phys.,-

5e série, t. I, p. 1047-1048, 1911.

(8)

794

Des difficultés de même nature, mais moins marquées, se ren-

contrent dans l’étude de divers autres cristaux. Pour le sulfure de

plomb, la résistance observée passait de 0,016 ohm à 0,0017 ohm, quand on prenait la précaution de décaper avec soin la surface du cristal et de chauffer les pièces de contact. L’auteur conclut que, pour les corps présentant ces anomalies, il est très difficile d’indi- quer une valeur précise de la résistance spécifique.

PAUL DE LA GORCE.

H. D1ERCKS. - Sur l’éclat du ciel au voisinage du soleil.

-

P. 562-564.

L’auteur a constaté au moyen de mesures photométriques que l’éclat du ciel au voisinage du soleil décroît régulièrement quand

on s’éloigne du bord. A une distance du bord solaire égale à 0118’,

l’éclat du ciel 1 est les 241

de celui du disque ; à une distance

oo. o00

de 71 30’, il n’est déjà plus que de

11 a constaté parfois que la courbe qui représente la variation de l’éclat du ciel à mesure que l’on s’éloigne du soleil présente, de

chaque côté du maximum correspondant au disque solaire, deux maxima symétriques ; il conclut de ce fait l’existence d’une sorte de

,

halo.

B. WALTER et F. GOOS. - Mesures d’éclairement pendant l’éclipse de soleil

du 17 avril 1912.

-

P. 564-565.

Les auteurs ont mesuré photographiquement l’éclairement par le soleil d’une feuille de papier blanc pendant toute la durée de l’éclipse.

, lls ont constaté, toutes réductions faites, que l’éclairement au mo-

ment du maximum de l’éclipse était le 1/100 environ de sa valeur

normale.

Références

Documents relatifs

tricité sur des particules dont les charges sont notablement inférieures à celle de l’électron et ne paraissent pas non plus en être des sous-multiples [tE. Sur

L’auteur termine par un tableau donnant, en fonction des longueurs d’onde, d’une part, la résistance de rayonnement calculée par la formule de Rïidenberg et,

Mais, dans un gaz a basse pression, on constate que la vitesse reelle est toujours beaucoup plus grande que celle donn6e par cette formule.. Cunningham a montre

de petits potentiels (± 10 volts) ; au contraire, pour la mesure des faibles potentiels, on charge les plateaux avec une batterie à poten- tiels élevés. De toute

Les mêmes bandes ultra-violettes se rencontrent dans la flamme de l’hydrogène et dans celles des hydrocarbures, dans les étin- celles condensées éclatant dans

est dissoute dans deux solvants de même densité partielle, les bandes d’absorption observées seront déplacées vers le rouge dans le spectre correspondant au

identiques et à une seule fréquence, mais à un nombre infini de fré- quences, et ce sont les vibrations qui constituent les degrés de liberté, sous cette

Dans l’emploi du fontactoscope pour le dosage de l’émanation du radium contenue dans les eaux thermales, la courbe d’accroissement du courant pendant les trois