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Physikalische Zeitschrift ; t. XIII; 1912

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(1)

HAL Id: jpa-00241781

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241781

Submitted on 1 Jan 1912

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Physikalische Zeitschrift ; t. XIII; 1912

Ch. Dufour, L. Eblé, L. Letelier, E.-M. Lémeray, F. Croze, P. Job, R. Jouaust, Marcel Boll

To cite this version:

Ch. Dufour, L. Eblé, L. Letelier, E.-M. Lémeray, F. Croze, et al.. Physikalische Zeitschrift ; t. XIII;

1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.591-601. �10.1051/jphystap:019120020059101�. �jpa-

00241781�

(2)

591 M étant le poids moléculaire du gaz, cc est donc une constante uni- verselle.

L’auteur essaye ensuite d’étendre cette formule au cas où C n’est

plus constant et où le gaz est diatomique. Le manque de données

expérimentales l’empêche de vérifier ses conclusions.

CH. LEENHARD’T.

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;

T. XIII; 1912.

M. DIECKMANN. -

«

Armature » pour électromètres. - P. 108-112.

Divers physiciens, Chauveau en France, Barnett et Wulf ont uti-

lisé pour l’enregistrement de hauts potentiels des électromètres très sensibles munis de condensateurs en cascade. L’auteur indique la disposition du dernier modèle d’un petit appareil basé sur le même principe et formé de deux condensateurs superposés. Cet appareil permet de réduire dans un rapport variable la sensibilité de l’élec- tromètre sur lequel il peut être monté directement.

GEOftG BERNDT. - 1. Observations d’électricité atmosphérique

dans la République Argentine (hiver).

-

P. 151-152.

,

II. Détermination de la teneur de l’atmosphère

en

induction radioactive.

P. 514-516.

I. Ces observations poursuivies pendantla saison d’hiver font suite à celles que l’auteur a déjà publiées et que nous avons signalées. Les

résultats contenus dans le nouvel article de M. G. Berndt sont rela- tifs aux nlois de juin, juillet et août 1911.

Leg observations de l’électricité de la pluie ont montré jusqu’ici

une prédominance considérable des pluies positives.

II. Des observations régulières ont été poursuivies du 29 décem-

bre 1911 au 1er février 1912, c’est-à-dire au milieu de l’été, d’après la

méthode d’Elster et Geitel. Les résultats sont en accord avec ceux

qui ont été obtenus en d’autres lieux et paraissent indiquer la cons- ’

tance sur le globe du rapport des quantités de radium et de thorium.

CH. DUFOU R.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020059101

(3)

592

WALTER Mesures de l’émanation dans l’eau de la

mer

et de l’acti- vité induite de l’air entre la côte du Chili et l’île de Pâques. - I. Mesures de

l’émanation. - P. 112 à 113.

II. Mesures de l’activité induite

-

P. 152-157.

III. Mesures de la déperdition, de la densité et de la mobilité des ions,

et de la conductibilité de l’air.

-

P. 322-332.

J. Les mesures ont été faites de mars à mai ,1911 sur un navire à

voiles, par conséquent dans de bonnes conditions. L’appareil em- ployé était un électromètre de Wuif en communication avec une

chambre d’ionisation de 3 litres, et la méthode suivie ne présente pas de particularités.

Les trente mesures effectuées donnent un résultat moyen de 0,05 unités de Mâche, entre des extrêmes de 0,00 et 0,20 unités, quantités

relativement petites. Contrairement à ce qu’on pouvait attendre, la quantité d’émanation ne décroit pas à mesure que l’on s’éloigne de

la côte, mais se répartit d’une façon quelconque, avec maximum dans

le voisinage de l’île de Pâques. L’auteur en déduit qu’elle n’est pas absorbée par la surface de l’eau dans l’atmosphère, elle serait amenée par les vents soufflant de terre, mais provient des roches qui

constituent le fond de la mer et qui, en cet endroit, se trouvent être d’origine éruptive.

I I. La méthode suivie était celle d’Elster et Geitel : un fil de plomb

de 5 mètres de long était tendu à 2 mètres au-dessus du pont, c’est-à-dire à 17 mètres au-dessus de la mer et chargé à un poten- tiel d’environ 2.000 volts, puis, après une exposition de deux heures,

était introduit dans la chambre de l’électroscope.

Les lectures étaient faites au bout de 2, 4, 5, 25 minutes, puis de

quart d’heure en quart d’heure.

A partir de 25 minutes, les courbes diffèrent de celles que donne- rait l’induction du radium ; on ne relève pas d’activité provenant du thorium ; on doit donc se trouver en présence d’une autre substance

radioactive.

Les résultats trouvés concordent assez bien avec ceux des autres

expérimentateurs ; l’activité ne semble pas proportionnelle à la pro-

ximité de la côte ; cependant, si l’on tient compte de la direction et

de la force du vent, on peut admettre, d’après l’auteur, que l’activité

radioactive est due aux émanations du radium amenées de la terre

par le vent.

(4)

593 Ces expériences ont été complétées par une mesure faite dans l’ile de Pâques même ; elle a donné une déperdition beaucoup plus forte qui doit tenir à l’origine volcanique de l’île : le fond de la mer doit donner autant d’émanations que la terre, et l’épaisseur de la couche d’eau seule les empêche de passer dans l’atmosphère.

III. Toutes ces mesures ont été faites pendant la même traversée

au moyen d’un électromètre de iiuli et d’un appareil à aspiration d’Ebert, installés à 16 mètres au-dessus de la mer. Les résultats

complets sont publiés dans deux tableaux (p. 323 et 324) et per- mettent d’étudier l’influence des éléments météorologiques.

L’ionisation et la conductibilité de l’air sont plus faibles sur cette région de l’océan Pacifique que sur les continents.

L’élément qui présente les particularités les plus intéressantes est la mobilité des ions, beaucoup plus petite que celle qu’on rencontre habituellement, mais plus forte que celle des gros ions. Ces ions ne

proviennent certainement pas de substances radioactives, mais pro- bablement de la dissociation de gaz peu stables dissous dans l’eau.

WALTER Quelques

mesures

d’activité induite faites dans la Cordillère bolivienne. - P. 440-442.

Énoncé de résultats de mesures faites à ~. ~00 mètres d’altitude par la méthode d’Elster et Geitel. Les valeurs de l’activité sont très élevées et très variables ; à noter que dans cette région tous les objets exposés à l’air, en particulier le corps humain, prennent rapidement

de fortes charges.

JAMES-COX SANDERSOX. 2013 Intluence probable du sol

sur

la radioactivité atmo-

sphérique locale (Thèse de doctorat soutenue à l’Université de Yale

en

juin 19ii).

-

P. ~i~2-9 51.

L’étude de la radioactivité de l’air du sol a donné lieu Mes travaux

déjà nombreux ’Ebert, Dadourian, Blanc, Elster et Geitel) : mais ce qui caractérise les expériences actuelles, c’est que la chambre d’io- nisation est maintenue en relation permanente avec l’air ionisé

s’échappant du sol.

L’appareil se composait d’un électroscope surmonté d’une chambre

d’ionisation pourvu d’une électrode qui communiquait avec les

feuilles d’or à travers un isolant. On plaçait dans le sol, à environ

1 mètre de profondeur, un récipient cylindrique en fer dont les

(5)

594

parois étaient percées de trous, et on aspirait à l’aide d’une pompe l’air qui y pénétrait, pour le diriger dans un globe de verre il se

filtrait sur du coton de verre, puis dans la chambre d’ionisation.

Marche d’une expérience : on commence par étudier la déperdi-

tion normale de l’électroscope, puis on fait passer le courant d’air

aspiré du sol pendant une heure et 45 minutes en faisant une lecture

toutes les dix minutes, On maintient le courant d’air pendant environ

45 heures, puis on l’interrompt et l’on fait une lecture toutes les mi-

nutes. Cette deuxième phase dure quatre minutes. Enfin l’on expulse

les émanations en faisant passer un courant d’air atmosphérique à

travers l’électroscope et l’on fait encore une série de lectures pen- dant plusieurs heures. On représente les résultats par une courbe dont les ordonnées mesurent l’activité totale des émanations du radium et du thorium; les temps sont portés en abscisses.

Cette courbe présente trois régions correspondant aux trois phases

de l’expérience : dans la première, on peut négliger l’activité du

thorium ; la seconde correspond à l’activité du thorium seul ; la troi-

sième représente la somme des deux.

Pour mesurer l’activité de ces différents produits, il fallait la com-

parer avec celle d’échantillons connus de thorium et de radium. Pour le thorium, en particulier, on s’est servi d’un mélange de sable et

de chlorure de thorium en proportions connues. Un courant d’air

traversait avec une vitesse donnée ce mélange très actif avant de pénétrer dans la chambre d’ionisation. Connaissant en outre les

,

dimensions de l’appareil, on pouvait calculer la concentration de l’air

en produits d’émanation du thorium.

L’auteur étudia d’abord le sol même du laboratoire, puis diffé-

rents échantillons de terre qu’il enfermait dans un grand cylindre ayant une capacité due 15 litres. Il étudia aussi divers minéraux renfermant du thorium. Un échantillon pris près de la surface du sol

se montra moins actif que ceux qui provenaient de plus grandes profondeurs ; un échantillon de sable blanc ne manifesta aucune

activité.

A la suite de ces expériences, l’auteur croit pouvoir affirmer que les propriétés radioactives de l’atmosphère près de la surface du sol

proviennent des produits de désagrégation du radium et du thorium appartenant à des roches situées à peu de distance au-dessous de la surface. Les variations que l’on constate dans l’activité de l’atmos-

phère quand on passe d’un lieu à un autre doivent tenir à des diffé-

(6)

595

rences de composition du sol. L’air atmosphérique est beaucoup moins

actif que l’air qui est resté en contact avec le sol.

L. EBLÉ.

L. EBLE.

J. EBBER et H. GEITEL. - L’effet photoélectrique

sur

le potassium

pour de très faibles intensités.

-

P. !~68-!~ î 6.

Recherches de la plus petite intensité lumineuse pouvant donner

lieu à un effet photoélectrique mesurable. Les effets étant trop faibles

en lumière homogène, les auteurs emploient une lampe Hefner à

acétate d’amyle, ou une source auxiliaire qui lui est comparée, dont

on fait varier l’intensité par différents procédés (variation de distance, emploi de lumière polarisée, éclairage intermittent). L’énergie lumi-

neuse est évaluée d’après les résultats d’Angstrom, et seules les ra-

diations de longueur d’onde inférieure à 550 ujjL sont considérées

comme agissantes.

On trouve que 3 . ~0-’ ergs d’énergie lumineuse reçue par seconde et par centimètre carré donnent un courant photoélectrique de

4.10-1 G ampères par centimètre carré de surface éclairée, ce qui cor- respond à 1,2 . 10-10 ergs pour la libération d’un électron .

Les auteurs cherchent à appliquer ces mesures à la détermination du quantum, mais les résultats sont incertains, à cause de la limite .assignée aux longueurs d’onde agissantes. D’autre part, on est

arrêté par l’importance d’un effet spontané dans l’obscurité et par la

perte de charge des appareils. Enfin il y a lieu de tenir compte de l’ionisation du gaz de la cellule photoélectrique.

On peut conclure que jusqu’aux plus faibles intensités lumineuses

employées, il y a proportionnalité entre l’énergie lumineuse reçue et

le courant photoélectrique produit.

.

L. LETELLIER.

M. LAUE (Nlunich). - Sur la théorie de l’expérience de Michelson.

-

P. 501-506.

Dans cette note, l’auteur réfute les critiques faites par M. Budde et dont il a été rendu compte dans ce journal (’ ).

Faisant d’abord abstraction de l’épaisseur de la glace transparente,

il relève dans la méthode de calcul de la différence de phase une faute provenant de l’évaluation des vitesses et périodes relatives.

(1) Voir

ce

vol., p. 161.

(7)

596

Il examine ensuite l’influence de l’épaisseur et remarque que 1~’i. Budde n’a pas considéré la totalité de l’appareil.

Après séparation du ray on incident en deux autres, l’un de ceux- ci traverse deux fois la plaque, l’autre ne la traverse pas ; mais ce dernier traverse deux fois la plaque du compensateur.

D’autre part. il est incorrect en général de calculer la vitesse relative dans le verre en multipliant la vitesse relative dans le vide par l’inverse de l’indice de réfraction.

E.-I. i>ÔMERAY.

P. LEBEDEii’. - Spectrographe pour l’infra-rouge.

-

P. 465-468.

L’auteur décrit un modèle de spectrographe pour l’étude du spectre inira-rouge. Cet appareil est constitué plI" un double spectrog raphe,

le premier ayant pour but d’écarter du second la lumière des régions

du spectre autres que celle à étudier. Il est constitué par deux demi-

prismes de sel gem me argentés sur leur surface postérieure, associés

à des miroirs et à un radiomicromètre.

BVILIIEL’1 KREBS. - Polarisation de la lumière du ciel.

-

P. 522-523.

L’auteur fait observer que les doutes, élevés par MM. Jensen et

°

Buscli contre la relation qu’il a mise entre l’état de la polarisation de

la lumière du ciel et les phénomènes volcaniques du f2 juin 1909, ne

.

sont pas appuyés sur des observations aussi étendues que les siennes et ne peuvent prévaloir contre ses conclusions.

F. CROZE.

E. MÀDELUNG. - Les forces pondéromotrices s’exerçant entre des charges électriques ponctuelles dans

un

milieu où

se

diffuse

un

rayonnement élec-

_

tromagnétique. et les forces moléculaires. - P. 489-495.

Dans un milieu où se diffuserait une radiation électromagnétique,

des charges électriques seraient soumises à d’autres forces que les forces électrostatiques. L’auteur calcule la valeur moyenne de ces forces

«

d’attraction de rayonnement », dans le cas où les distances mutuelles des particules ne sont pas très’ grandes par rapport à la longueur d’onde du rayonnement. Lorentz avait effectué le calcul pour

1

(8)

597 de grandes distances mutuelles.) Il cherche à expliquer ainsi les

forces intramoléculaires.

L’attraction de rayonnement varie périodiquement en fonction de la longueur d’onde et prend des valeurs positives et négatives. L’au-

teur montre que ceci donnerait une explication de la structure réti-

culaire des cristaux, de la complexité des spectres d’émission, peut- être de la décomposition des substances radioactives. Il montre que le travail nécessaire pour séparer un électron d’un ion est propor- tionnel à la fréquence des vibrations de cet électron.

Enfin il cherche l’ordre de grandeur de la longueur d’onde du

rayonnement diffus qui remplirait l’espace (À

-

6,4 >~ 1 o-g) et

montre que ses hypothèses conduisent pour la distance mutuelle des atomes à des valeurs très vraisemblables et n’est pas éloigné de

croire que sa théorie permettra de relier la théorie des Quanta à la

théorie électromagnétique.

Gyoz6 ZElB1PLÉN. - Sur la théorie des ondes de choc.

-

P. 498-501.

Critique de la théorie de Riemann reprise par Weber (nouvelles

éditions des conférences de Riemann sur les équations aux dérivées partielles de la physique mathématique) concernant la propagation

d’une discontinuité dans un gaz. Il montre que les hypothèses de

Riemann sont en contradiction avec le second principe de la ther- modynamique.

En tenant compte du principe de Carnot, on peut arriver à une

théorie correcte.

_

M’. STEUBING. - Réponse

aux

remarques critiques de M. R.-W. Wood.

P. ~20-52?..

,

L’auteur reprend une à une les objections de Wood et essaie de

les réfuter. En particulier il montre que, dans l’étude de la fluores-

cence de la lampe au mercure, son montage était tel qu’il pouvai t

observer plus loin dans l’ultra-violet que ne l’a fait Wood; il a pu également obtenir une bande d’absorption qui a nécessaireme nt

échappé aux autres chercheurs.

,

(9)

598

0. Étude magnétique des cristaux liquides.

-

P. 550-558.

Les cristaux liquides et les liquides cristallins peuvent prendre une

structure très compliquée, due à l’action des forces moléculaires.

L’effet d’un champ magnétique extérieur est d’orienter les molécules et de simplifier la structure. Dans ce mémoire, l’auteur étudie en

particulier l’action d’un champ magnétique sur des gouttes de liquide cristallin présentant une structure maclée (~). Ces gouttes présentent deux moitiés séparées par une surface plane, dans les- quelles les molécules (parallèles ou disposées en hélices) sont orien-

tées en sens inverse autour de l’axe de symétrie. L’auteur décrit minutieusement les phénomènes observés au microscope sur des gouttes de grosseurs différentes, placées dans un champ magnétique perpendiculaire ou parallèle à la direction de visée (anizaldasine, para-azoxyanisol).

,

P. JOB.

A. ESA U. - Détern1ination des noeuds dans les conducteurs aériens. - P. 495-498.

Généralement la détermination des noeuds et des ventres dans les conducteurs parcourus par des courants de haute fréquence se fait

en observant l’illumination de tubes Geissler. Cette méthode ne sau- rait s’appliquer au cas d’antennes de réception les différences de

potentiel sont faibles.

L’auteur fait remarquer que, si on réunit à la terre un noeud de

tension, on ne doit pas modifier l’état du système oscillant.

Il suffit d’observer les déviations d’un galvanomètre intercalé dans un circuit d’ondemètre en couplage lâche avec l’aérien étudié, en

même temps qu’on fait varier la position du point mis à la terre sur

cet aérien. Pour le noeud de tension, cette déviation passe par un maximum.

Si on relève en même temps l’amortissement du système, on cons-

tate qu’il passe par un minimum.

Ce procédé convient puur les antennes d’émission et de réception,

pour le cas des fils de Lecher. Il permet de se rendre compte de l’in- fluence d’un condensateur intercalé dans une antenne.

(1) LEHMANN, Phys. Zeit., 12, 540; 1911.

.

(10)

599 L’auteur avait pensé qu’on pourrait l’utiliser pour éliminer au moins partiellement l’une des deux ondes dans le cas des systèmes

en couplage serré ; mais n’a pas pu réussir.

La sensibilité de cette méthode est supérieure à celle qu’on obtient

avec des tubes de Geissler, même en utilisant des tubes de néon.

Il est à signaler dne, dans le cas d’une antenne d’émission, la mise

à la terre d’un noeud augmente l’énergie mise en jeu pour cette antenne d’une quantité variable avec la résistance du conducteur de mise à la terre et qui peut atteindre jusqu’à ~’0 0/0.

ERICH et Dispositif pour mettre

en

évidence les courbes de résonance basé

sur

l’emploi du tube de Braun. - P. 518-520

La capacité de l’ondemètre dans lequel on veut mettre en évidence les phénomènes de résonance comporte deux condensateurs en paral-

lèle. L’un deux est un petit condensateur à air variable dont la manette est reliée à celle d’un rhéostat variable intercalé dans le cir- cuit d’un système de solénoïdes produisant un champ magnétique qui donne une déviation dans le sens horizontal à la tache due aux

rayons du tube de Braun. Le déplacement dans le sens vertical de cette tache est dû à un champ électrostatique produit grâce à une

dérivation par la différence de potentiel aux bornes de l’ensemble des condensateurs. L’appareil doit être réglé de telle sorte que la résonance ait lieu lorsque la manette du condensateur se trouve au

milieu de sa course, la résistance variant toujours dans le même

sens pour toute cette course.

~

R.JOUAUST.

Pu. Sur l’établissement de la formule de rayonnement de Planck.

P. 506-501.

La formule de Planck :

.

où U représente l’énergie moyenne d’un résonnateur, e l’énergie élé-

mentaire et T la température absolue, peut être établie de deux

manières différentes. La première ~Planck) repose sur la définitions

(11)

600

de l’entropie considérée comme le logarithme de la probabilité de

l’état pour une valeur moyenne déterminée de l’énergie; la seconde

~ Einstein, Nernst et Hasenhôrl) assimile, sans le

résonnateur en équilibre de rayonnement à un ensemble canonique auquel on applique les règles de la mécanique statistique.

L’auteur dénlontre que, dans la nouvelle théorie de Planck,

l’émission seule se fait par quanta (l’absorption étant regardée

*

comme continuer, les résonnateurs constituent un ensemble canonique pe rmettant le calcul de leur énergie et de leur entropie moyennes.

On retrouve les formules de Planck.

D.--I. GOLDIIAMMER. 2013 Sur l’hypothése des P. 535-537.

L’auteur cherche à assimiler les résonnateurs de Planck à des

systèmes dont le mécanisme soit connu. Il montre d’abord que

l’énergie E d’une sphère métallique portant une charge Q peut se

mettre sous la forme :

c désignant la vitesse de la lumière et N la fréquence des oscillations propres de la sphère considérée comme vibrateur électromagnétique.

Celle-ci, calculée par Poincaré, J.-J. Thomson et Love, a, en effet,

pour expression :

-

Si l’on suppose que la charge Q est un multiple entier de la charge

élémentaire e

=

4,65.10 -to, on trouve pour]l’énergie rayonnée par la sphère l’expression :

n désignant le nombre d’électrons libres qui se recombinent pendant

le rayonnement à des atomes ou des molécules positives pour recons- tituer des atomes ou des molécules neutres.

C’est donc un multiple du quantum’

°

(12)

601

Un résultat analogue est à prévoir pour des conducteurs de forme différentes.

_

D.-A. GOLDHA:BLBlER. - Sur le calcul des constantes optiques des métaux

à partir des

mesures

de polarisation.

-

P. 537-539.

L’auteur donne un nouveau calcul des constantes optiques des

métaux - indice de réfraction n et coefficient d’extinction h

-

en

fonction des rapports E et R des intensités émises et réfléchies des deux composantes polarisées à angle droit, pour un angle d’inci-

dence.

Le calcul est très simplifié, et il permet d’obtenir dans les cas les

plus favorables (mercure en lumière jaune) les deux constantes optiques avec une erreur qui ne dépasse pas 3 0/0.

H.-V. BROTIIERUS. - Émission et absorption d’une

source non

homogène.

P. 540-344.

Emploi du tube à hydrogène, sous une pression de 1, i millimètre

de mercure. Appareil dispersif : réseau plan de Rowland. Étude spectrophotométrique de diverses raies, notamment la raie 6562.

Courbes des intensités en fonction de la longueur d’onde. La loi de Kirchkoff ne semble pas applicable à des sources de lumière étendues et non homogènes.

MIC[IAEL L. Remarque

sur

la propagation de la lumière dans le charnp de forces.

-

P. 5~4-045.

Remarque sur le mémoire d’Einstein (1). Si l’on exige que, pour tous les phénomènes physiques, un système de référence en rotation

uniforme, il ne s’exerce pas de force, soit équivalent à un autre système de référence non en rotation, mais doué d’un champ de

forces convenable, il faut que ce champ de forces produise sur les

rayons lumineux une courbure dont le signe avec le sens de propagation de la

MARCEL BOLL.

(i) Ann. d. Phys.., 3,5, 898 ; 1911.

-

Voir J. de 5e série, t. 1, 938 : 1911.

Références

Documents relatifs

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