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Zeitschrift für physikalische Chemie ;T. LXXXI; 1912

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(1)

HAL Id: jpa-00241865

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241865

Submitted on 1 Jan 1913

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Zeitschrift für physikalische Chemie ;T. LXXXI; 1912

A. Sève

To cite this version:

A. Sève. Zeitschrift für physikalische Chemie ;T. LXXXI; 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1),

pp.768-780. �10.1051/jphystap:019130030076801�. �jpa-00241865�

(2)

768

FRIEDRICH. - Nouveau phénomène d’interférences par les rayons Rôntgen..

P. 317-319.

Lorsque l’on fait tomber un faisceau étroit de rayons Rôntgen sur

une petite tranche d’un corps non cristallisé (paraffine, baume de Ca-

nada, ambre, gomme, etc.), on obtient sur une plaque photographique, placée à quelques centimètres en arrière, un ou plusieurs anneaux concentriques à la tache du faisceau incident.

Ces anneaux semblent dus à la diffusion des rayons X sur les mo-

lécules ou les atomes des corps amorphes, et être comparables aux

anneaux de diffusion de Newton ou aux halos du soleil et de la lune.

Les phénomènes d’interférences dans les corps amorplies dé- pendent de la nature de l’anticathode et de la vieillesse du tube de

décharge, ce qui les distingue des phénomènes observés pour les corps cristallisés. D’autre part, ils sont modifiés par une altération

mécanique du corps amorphe.

J. STARK. - Discussion sur la façon dont se comportent les rayons Rôntgen

dans les cristaux.

-

P. 319-321.

Étude théorique. - Stark, qui avait attribué (1) dans les expé-

riences de Friedrich, Knipping et Laue, le rôle essentiel à une

absorption sélective suivant certaines directions, place maintenant

au premier plan une dispersion sélective; il s’appuie sur les expé-

riences de Bragg, Barkla et Martyn.

M. BARRÉE.

ZEITSCHRIFT FÜR PHYSIKALISCHE CHEMIE ;

T. LXXXI; 1912.

La composition et la tension de la vapeur des mélanges liquides

binaires.

-

P. ~.-29.

Ce travail, de nature purement expérimentale, est rendu nécessaire par l’insuffisance du matériel utilisé jusqu’ici. Il se rapporte aux

(1) J. STAHK, ,l. de Phys., 5e série, t. 11, p. ’1031; 1912.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030076801

(3)

769

solutions aqueuses des alcools éthylique, méthylique et propylique.

On détermine, pour un certain nombre de températures, la composi-

tion de la dissolution et celle de la vapeur, ainsi que les pressions partielles des deux composants ; les résultats sont représentés par des courbes. Dans les trois cas, il existe un mélange à température

d’ébullition constante, pour lequel la vapeur a même composition

que le liquide; la composition de ce mélange varie avec la tempéra-

ture et sa concentration en alcool est d’autant plus faible que la tem-

pérature est plus élevée.

GOLDSCHMIDT et THUESEN. - L’éthérification dans l’alcool méthylique.

P. 30-67.

Les recherches ont porté sur l’éthérification de l’alcool méthylique

par une dizaine d’acides organiques, catalysée par les acides chlor-

hydrique, picrique et trichlorobutyrique. La détermination faite à à l’avance de la conductibilité de ces solutions de catalyseurs dans

l’alcool pur et dans l’alcool aqueux permettra ensuite de déterminer la quantité d’eau formée et par suite la vitesse d’éthérification. Il y

a deux résultats essentiels :

1° L’action catalytique de ces acides est double, ils agissent par le cation, mais aussi par la partie non dissociée ; la vitesse due à la première action est proportionnelle à la concentration en ions-

hydrogène et quand, pour un certain acide, elle a été déterminée

pour un catalyseur, elle peut se calculer pour les autres catalyseurs d’après leur degré de dissociation.

La vitesse due à l’autre action est purement individuelle, elle est proportionnelle à la concentration de la partie non dissociée du cata- lyseur ;

2° La diminution de vitesse pour la plupart des acides par addi- tion d’eau est à peu près la même, ce que justifie cette hypothèse qu’il se fait une combinaison de l’alcool et du catalyseur. Cependant,

il y a à cette règle des exceptions, encore inexpliquées.

DA/VIS et JONES. - Le coefficient de conductibilité et le coefficient négatif de

viscosité de certains sels de rubidium et d’ammonium dans la glycérine et

dans des mélanges de glycérine et d’eau entre 25" et î5°.

-

P. 68-21‘?.

Les valeurs de la conductibilité dans la glycérine sont très faibles,

mais elles croissent de façons très régulière avec la température et,

(4)

770

sauf dans quelques cas avec la dilution. Dans le cas des sels qui en-

traînent une forte diminution de la viscosité du dissolvant, on observe

un minimum dans la courbe des conductibilités des solutions con-

centrées, et la conductibilité varie dans le même sens que la fluidité.

Enfin les conductibilités dans les mélanges glycérine et eau sont plus faibles que ne l’indiquerait la loi des mélanges.

Les sels de rubidium produisent une diminution de la viscosité de la glycérine bien plus grande que les sels correspondants de potas- sium ; ceux d’ammonium sont voisins des premiers. Cette diminu-

tion est d’autant plus grande que la température est plus élevée et

la dilution plus grande. Enfin les courbes de fluidité et de conduc- tibilité dans les mélanges glycérine et eau présentent une très grande analogie entre 25° et ’1~°.

BÛCHNER et PRINS. - Solubilité et chaleur de dissolution du trioxyde

de chrome dans l’eau.

-

P. 113-120.

Il s’agit d’un travail expérimental dans lequel on a déterminé

d’une part le diagramme température - concentration du système H20 ; d’autre part la chaleur de dissolution de Cr03 dans diverses quantités d’eau et les chaleurs spécifiques des dissolutions à différentes concentrations. On ne trouve rien d’anormal.

PREUNER et BROCKAIÔLLER. - Mesure des pressions des gaz au moyen du manomètre spiral en verre de quartz. - P. t29-170.

Ce manomètre permet d’opérer à des températures élevées ; il a

été utilisé dans ce travail à l’étude des isothermes du sélénium, du soufre, du phosphore et de l’arsenic gazeux et pour la dissociation du sulfure cuivrique et de l’hydrogène sélénié ; les pressions ont

varié entre 200 et 1.200 millimètres.

Pour le sélénium, on a étudié les isothermes 550, 600, 650, 700,

750 et 800, le phénomène principal est la dissociation Se 6 ~ 3Se2, @

mais aux températures les plus basses il existe des molécules Ses et

aux plus élevées des molécules Se.

-

On a calculé les constantes d’équilibre et les quantités de chaleur

mises en jeu.

Avec le soufre, on retrouve tous les résultats déjà connus. La con-

naissance de ses constantes de dissociation a permis d’étudier de

(5)

771

plus près la dissociation de H2S. soit en ses composants gazeux, soit

encore en hydrogène et soufre solide.

De même pour la dissociation du sulfure cuivrique en sulfure cui-

vrenx et soufre gazeux.

Pour le phosphore et l’arsenic, on a étudié les isothermes 800, 900, 1000, 1100 et 1200.

Le processus de la dissociation montre l’existence de molécules P’, P‘-’, P, et de même pour l’arsenic. Les constantes d’équilibre sont

difficiles à calculer et ne se montrent pas très fixes.

La vitesse de cristallisation.

-

P. 17t-186.

Il s’agit dans ce travail de quelques additions à des faits déjà

connus :

1° La vitesse de cristallisation de la benzophénone est fonction de la température : désignons par Tj sa température absolue de fusion,

et soit t une autre t empérature se fait la cristallisation, on a

A TI - TQ

VTl , formule que vérifie bien l’expérience.

~° Pour un mélange de deux substances isomorphes, la vitesse

maxima de cristallisation diminue avec la température ;

3° L’auteur explique les variations considérables et très sensibles de la vitesse de cristallisation en fonction de la température.

TAMMANN. 2013 Détermination des courbes de fusion de quelques substances

fondant à basse températnre. - P. 187-203.

Les expériences ont porté sur l’éther, l’alcool méthylique et le sul-

furie de carbone, eton a déterminé les courbes représentant la varia-

tion du point de fusion avec la pression. Cette variation pent se représenter par une formule à deux termes AI = b~‘’, l~ étant

très petit par rapport à cc surtout pour l’éther et CS2 .

HEYMANN. - Contribution à l’étude des réactions hétérogènes. - P. 204-222.

La théorie de la diffusion de Nernst a été appliquée aux réactions hétérogènes suivantes : catalyse de H 201 par le platine et vitesse de

dissolution du cuivre dans la solution d’iodure de potassium en pré-

sence d’iode. Dans le premier oas, elle se trouve bien vérifiée, dans

(6)

772

le second cas, la vérification est bonne, saufpour une expérience don-

nant un écart de 20 0 0 facile à expliquer.

La chaleur de vaporisation des mélanges. - P. 223-245.

Ce travail est en grande partie théorique. Les conditions d’équi-

libre de Planch pour un système liquide-vapeur sont étendues au cas

de n composants partagés entre les deux phases. On déduit de ces équations la chaleur de vaporisation du mélange dans le cas le plus général; elle se présente sous la forme d’une intégrale définie, et on

a calculé sa valeur pour les mélanges des alcools éthylique et pro-

phylique avec l’eau.

ATEN. - Une nouvelle modification du soufre.

-

P. 25i-28~..

On sait depuis longtemps qu’une solution saturée de soufre dans S2CI2 cesse d’être saturée à partir de 1 ~0° et peut dissoudre une

nouvelle quantité de soufre à peu près égale à la première ; on a

d’abord cru le phénomène à la transformation de S), en 5~,, mais

l’étude directe des solutions de S,, infirme l’hypothèse. L’étude des courbes de dissolution et de solubilité conduisent à admettre l’exis- tence d’une autre variété de soufre qu’il a été jusqu’ici impossible de séparer.

NIELS BJEHRUM. - La constitution de l’iode et du soufre aux températures très élevées d’après des recherches explosives.

-

P. 281-29’~.

.

Le principe de la méthode, déjà plusieurs fois employée, consiste

à déterminer les pressions maxima développées par les explosions

du gaz tonnantmélangé au gaz étudié; ici on lui a mélangé HI et H2S.

Pour l’iode, les résultats sont simples ; à 3.000°, la vapeur est com-

plètement dissociée en atomes, et la chaleur de formation de la molé- cule 12 est 35.700 calories. Pour la vapeur du soufre, les résultats

sont moins nets et la complication provient de la formation d’un peu de S02.

GOEBEL. - Le calcul des constantes d’équilibre d’après les déterminations

cryoscopiques. - P. 298-307.

Si C représente la concentration de la solution, et 3 l’abaissement

(7)

773 du point de congélation, on a la relation

qui permet de calculer les concentrations des diverses espèces de

molécules données par un électrolyte binaire ou tertiaire. Il résulte des expériences que les sels les plus polymérisés sont les sulfates,

les nitrates le sont peu, les chlorures très peu. Les électrolytes sont

d’autant plus polymérisés qu’ils sont plus faibles ; les sels de potas- sium le sont plus que ceux de sodium.

SCHEFFER et TREUB. - La courbe des tensions de vapeur du tétroxyde d’azote.

P. 308-333.

Les déterminations effectuées jusqu’ici avaient montré l’existence d’un point d’inflexion anormal dans la courbe des tensions de vapeur de N204 liquide. Ces mesures ont été reprises au moyen d’un mano- mètre spécial la pression déforme plus ou moins une lame très

mince de verre et auquel on peut donnertoute la sensibilité désirable.

Non seulement les résultats montrent que la tension de vapeur suit une marche normale, mais ils permettentde calculer à toute température

le degré de dissociation de la vapeur, et les résultats concordent

avec ceux déjà connus. La chaleur moléculaire de vaporisation est

9.200 calories à la température normale d’ébullition ; la température critique est 158°,2.

"

JORISSEN. - A propos de la chaleur d’hydratation. - P. 333-333.

>,

La détermination de ces quelques chaleurs d’hydratation d’oxydes

alcalino-terreux est destinée à contrôler une formule et à compléter

les tables de Landolt.

Sà11TH. - La décompositiun des chlorhydrines par les alcalis.

-

P. 33J-3 î6.

On a constaté que, dans la décomposition par les alcalis des chlore-

hydrines neutres, de même que dans l’hydrolyse des éthers-sels neutres, des bases diflérentes agissent de la même façon, tandis que, pour trois chlorhydrines étudiées, qui étaient en même temps des acides, la vitesse de la destruction dépend de la nature et de la con-

centration de l’ion métal. La loi de décomposition en fonction du

(8)

774

temps est également différente dans les deux cas. L’équation de la catalyse s’applique assez bien aux ions métalliques, mais les coeffi-

cients ne sont g uère constants. Enfin les chlorhydrines acides se comportent différemment, suivant qu’elles sont monobasiques ou biba- siques,

NIENGE. - Réponse à P. 371-3 î8.

Il s’agit des couples de sels réciproques. a

»

BLACKADDER. 2013 Les ferments inorganiques. VI. Destruction catalytique

de l’acide formique par le rhodium. - P. 3~~-!~~.6.

En présence du rhodium, l’acide formique est décomposé en déga- geant des volumes égaux d’hydrogène et de gaz carbonique, à con-

dition que l’échantillon de métal ait été convenablement préparé.

Son activité catalytique n’est un peu durable que s’il renferme des combinaisons soufrées dont le soufre passe peu à peu à l’état de H2S

en même temps que l’activité catalytique du métal diminue. La réduc- tion du sesquisufure de rhodium donne un métal actif ; enfin le pas- sage d’un courant d’oxygène sur le métal inactif lui redonne une

faible activité. Mais, au point de vue quantitatif, les résultats sont

moins simples et la loi de la réaction en fonction du temps est coma

plexe. En admettant qu’elle estdu premier ordre et en calculant dans cette hypothèse la constante des vitesses, on constate qu’elle aug-

mente quand la concentration en acide formique diminue. L’addition de formiate de sodinm amène une accélération de la décomposition :

au contraire un excès d’acide formique diminue la constante des vitesses. L’addition d’acide chlorhydrique produit aussi un ralen-

tissement de la réaction, ce qui indique qu’elle se produit d’autant plus vite que la concentration en H est plus faible.

PIIILBLAD. - Une nouvelle preuve de l’existence réelle des molécules.

P. 147-430.

Des suspensions, des solutions colloïdales et des solutions molé- culaires d’un certain nombre de matières organiques colorées ont

été préparées, et la grosseur des particules a été modifiée soit par

addition d’autres colloïdes ou d’alcali, soit par vieillissement ou par

(9)

775

action mécanique. Dans tous les cas les courbes d’absorption lumi-

neuse des systèmes dispersés se rapprochent de façon continue de celles des solutions moléculaires, à mesure que la grosseur des par- ticules diminue. Mais on ne distingue pas de loi dans la variation de

l’absorption avec le degré de dispersion ; dans un seul cas, les

maxima d’absorption se sont tous déplacés vers les petites longueurs

d’onde.

SCHEFFER. 2013 Les pressions maxima et minima dans l’équilibre des systèmes

binaires. - P. 431-440.

Etude théorique de la forme que peut prendre la courbe d’équi-

libre de trois phases dans tous les cas.

STERN. - Théorie cinétique de la pression osmotique des solntions concentrées et la validité de la loi de Henry pour des solutions concentrées de gaz carbo- nique dans certains dissolvants organiques aux basses températures. -

P. 441-476.

Ce travail se divise en deux parties distinctes :

i° Une partie théorique l’auteur développe une théorie de la pression osmotique d’après des hypothèses cinétiques moléculaires

analogues à celles de Van der Waals. Le résultat s’exprime par une

équation analogue zu = RT 2013 -a " dans laquelle equahon ana ogue C7 =

V - ) --

’ V2 - ans aque e

1 12

a1 et h1 désignent les constantes de l’équation ordinaire pour le corps dissous et a2i et des constantes relatives à l’action mutuelle du dissolvant et du corps dissous, et qui sont du même ordre de grain- deur que les autres si les coordonnées critiques des deux corps ne diffèrent pas trop. Dans ce cas, la théorie indique que la substance

se rapproche bien plus des gaz parfaits à l’état dissous qu’à l’état

gazeux pour de grandes concentrations.

Une seconde partie expérimentale dans laquelle on a mesuré la

solubilité de C02 dans les alcools méthylique et éthylique, l’acétone,

les acétates de méthyle et d’éthyle à

-

780 et

-

59, pour des pres- sions allant de 50 millimètres à 1 atmosphère. Les résultats con-

firment la conclusion précédente.

Rapport annuel de la Commission internationale des poids atomiques pour 1913

,

et le tableau des poids atomiques. - P. 4’1’7-482.

(10)

776

MULLER. 2013 L’absorption de l’oxygène, de l’azote et de l’hydrogène

par les solutions aqueuses de quelques corps non électrolytes.

-

P. 483-303.

Ce travail a été entrepris pour savoir si la loi de Dalton s’ap- plique aussi aux solutions étendues. S’il en était ainsi, le coefficient

d’absorption de ces trois gaz par l’eau ne devrait nullement être modifié par l’addition de petites quantités de sucre de canne, de

sucre de raisin, de glycérine ou d’hydrate de chloral. Or il n’en est

pas ainsi. Pour les deux dernières substances, à mesure que leur concentration augmente, le coefficient d’absorption des trois gaz diminue d’abord, passe par un minimum, puis augmente. Pour les

deux premières, il diminue continuellement.

Mais, pour des concentrations égales, la diminution relative de solubilité est sensiblement la même pour les trois gaz.

EPHRAÏlBI. - La nature des valences secondaires. - P. 513-538.

Il s’agit d’un complément d’étude de certaines combinaisons am-

moniaco-métalliques. L’étude déjà faite des dérivés hexammoniacaux de certains métaux divalents avait déjà montré que l’affinité de l’am- moniac dans ces combinaisons était d’autant plus grande que le volume atomique du métal était plus petit et que, pour beaucoup de

ces combinaisons, il y avait une différence à peu près constante entre

les températures de dissociation des chlorure, bromure, iodure. Le présent travail est destiné à vérifier ces conclusions, et il a porté sur

25 combinaisons hexalnmoniacales des sels halogénés de Cu, Co, Mn, Cd, Zn, Ni, Gl. On a retrouvé la même loi de stabilité de

ces combinaisons, mais on a constaté qu’au point de vue des tensions de dissociation, ces niétaux se divisent en deux groupes ; pour les uns, les diff’érences de tension entre les chlorure, bromure, iodure à

la même température sont faibles; pour les autres, elles sont plus grandes, mais à peu près indépendantes du métal. Dans tous les cas,

la dissociation a lieu suivant la formule :

FRITz EPHRAÏII. - La nature des valences secondaires. - P. 539-542.

Ce travail se rapporte au domaine d’existence de ces valences. Il

(11)

777

est probable que tous les hydrates possibles au point de vue stoe- chiométrique existent au moins sous la forme labile jusqu’à un hydrate maximum, comme cela se rencontre pour les combinaisons ammoniacales. On explique d’ailleurs que les courbes de tensions des hydrates aient des points anguleux, tandis que celles des combi- naisons ammoniacales n’en ont pas.

CREIGHTON. - La destruction catalytique de l’acide bromocamphocarbonique

et le développement de son activité optique.

-

P. 543-572.

L’acide bromocamphocarbonique se détruit spontanément en bro- mocamphre et gaz carbonique, quand il est en solution dans le ben- zoate d’éthyle ou l’acétophénone ; dans le premier cas, la réaction est

du second ordre et du premier ordre dans le second dissolvant; cela

tient à ce que la molécule de bromocamphre est double dans le pre- mier cas, simple dans le second. Dans tous les cas, la destruction est beaucoup accélérée par la présence de bases organiques. Avec

les bases faibles comme l’aniline ou de petites quantités de bases fortes, la destruction dans l’acétophénone reste une réaction du pre- mier ordre, mais avec les bases fortes et en plus grande quantité, la

vitesse de réaction augmente à mesure que C02 est mis en liberté,

et l’augmentation est encore plus rapide quand la température est plus élevée ; cette augmentation de la vitesse de réaction est due

sans doute à l’existence de réactions intermédiaires.

Un second résultat important est que des bases optiquement ac-

tives comme la quinine ou la quinidine catalysent à des degrés diffé-

rents les antipodes optiques del’acide et la différence de vitesse de destruction peut atteindre 30 0/0 ; ce résultat rappelle la spécificité

des enzymes; on peut ainsi, à partir d’un acide inactif, obtenir le

même acide et du bromocamphre actifs. Enfin le pouvoir catalytique

des diverses bases suit une variation du même sens que leur conduc- tibilité électrique dans l’acétophénone sans lui être proportionnelle.

JOHANSSON. - Vitesse de réaction de différentes bases sur les acides halogénées.

P. 513-589.

Il s’agit encore, comme dans un précédent travail (’), de la destruc-

tion de l’acide bromosuccinique en solution aqueuse étendue, neutre

ou alcaline, et les principaux résultats de mesures cinétiques sont :

(1) J. de Phys., 5e série, t. II, p. 698.

(12)

778

Il le passage des sels de cet acide aux sels d’un acide inconnu pro-

piolactonique est une réaction monomoléculaire dont le coefficient des vitesses est indépendant de la nature et de la concentration du cation ; mais, en solution alcaline, en dehors de la réaction précé- dente, il existe une réaction bimoléculaire entre le sel de l’acide

bromosuccinique et l’excès de base libre.

Le coefficient des vitesses de cette réaction dépend, cette fois, de

la nature et de la concentration de l’ion métallique.

BIRON. - Le point de fusion du bibromure d’éthylène.

-

P. 590.

HILLER. - Le cône intérieur des flammes de carbures d’hydrogène. - P. 591-625.

La température de la zone de séparation du cône intérieur et du manteau de gaz incandescent qui l’entoure peut être calculée de diverses façons.

L’une consiste à comparer la composition des gaz quand ils entrent

dans le cône intérieur et quand ils en sortent et à connaitre les cha- leurs spécifiques et les chaleurs de combinaison; une autre consiste

à déterminer la constante de l’équilibre C02 + H2 1~ CO + H 20

dont on connaît la variation en fonction de la température, et enfin

une troisiéme consiste à déterminer par la pile thermoélectrique la

différence de température entre l’intérieur et l’extérieur du cône en deux points de très faible distance.

Or les résultats de la première méthode ne concordent pas avec

ceux que donnent les deux autres, et il se produit d’autres réactions intermédiaires endothermiques. Les expériences ont porté sur le gaz

d’éclairage et sur la vapeur d’éther dont la composition est bien plus

fixe.

,

LEi%’IS. - Contribution à l’étude de l’état liquide.

-

P. 626-628.

Rectification d*une formule dans un travail déjà paru.

L’absorption et les surfaces saturées.

-

P. 641-694.

Il s’agit d’un travail important, en même temps expérimental et

_

théorique, dont les principaux résultats sont les suivants :

1° Au point de vue qualitatif, les colloïdes se laissent absorber par les substances cristallines, tandis que les cristalloïdes ne le sont en

III

(13)

779

général que très peu, sauf quand ils peuvent former avec le milieu absorbant une solution solide, c’est-à-dire présentent avec lui un degré suffisant d’isomorphisme. Ainsi AzO:3K est absorbé par C03 Ba,

tandis que Az03BTa ne l’est pas ; au contraire C03Ca rhomboédrique

absorbe bien l’azotate de sodium et non pas celui de potassium. Il

résulte de l’étude expérimentale de l’absorption d’un grand nombre

de colloïdes ou de corps colorants par divers milieux cristallisés que l’on peut distinguer trois formes d’isothermes d’absorption.

Le premier type présente une courbure plus grande que ne l’indi-

querait une formule exponentielle, mais il atteint de façon continue

la valeur qui correspond à la saturatiun. Le deuxième type coïncide

avec une exponentielle jusque pour de grandes concentrations. Quant

au troisième, il ressemble au précédent avec cette différence que la saturation est atteinte pour de faibles concentrations. Dans tous les cas, c’est le milieu absorbant qui fixe le type de l’isotherme.

2° Au point de vue quantitatif, deux résultats importants à noter.

En premier lieu, les rapports des valeurs de la saturation pour diverses substances absorbées sont indépendantes du milieu absor- bant.

En second lieu, des deux formules théoriques de Schmidt et d’Ar- rhénius pour représenter l’isotherme, aucune ne représente complè-

tement les résultats. La dernière, qui représente bien le type 1

est moins bonne pour le deuxième et ne vaut rien pour le dernier.

Bien des influences agissent sur la forme de l’isotherme, et la rela-

tion d’Arrhenius ne représente qu’un cas limite idéal où, en parti- culier, les molécules absorbées ne forment aucune combinaison avec

la couche absorbante ;

,

3° Au point de vue des applications, ce travail conduit à l’étude quantitative de l’action des poisons, naturels ou organiques et

aussi à l’étude de l’ef’fet produit par l’addition des colloïdes sur la

séparation électrolytique des métaux.

G HOH. - Contribution à l’étude de la relation entre le potentiel

et la vitesse d’ox3.dation. - P. 695-712.

D’après une formule de Nernst la vitesse d’une réaction pourrait

ê t re considérée comme le quotient d’une force chimique par une résistance.

Cette force chimique peut se représenter par l’énergie libre de la

réaction.

(14)

780

L’oxydation de l’aldéhyde acétique et de l’acide formique par le

brome ayant déjà été étudiée, 1 auteur étudie cette même oxydation par le chlore; il est vraisemblable que la résistance chimique des

deux éléments est la même, et on trouve ce résultat contradictoire que le brome dont le potentiel d’oxydation est plus faible que celui da chlore, oxyde plus rapidement. Cette anomalie est fort probable-

ment due à des processus différents et surtout à des réactions inter- médiaires différentes.

VON ROLOSSOVSRY. - Recherches thermochimiques sur la dissolution.

P. ’~t3- i2~.

La question qui se pose est toujours celle de la liaison entre les molécules du dissolvant et celles du corps dissous. Pour faire choix entre les diverses théories, l’auteur étudie les chaleurs moléculaires de dissolution de NaCl dans des mélanges en proportions variables

d’eau et d’alcool éthylique ; on trouve un maximum quand la pro-

portion d’alcool est 33 0/0, ce qui est aussi la composition du mé- lange le plus stable d’eau et d’alcool. Ce fait est une confirmation de l’existence des hydrates stables dans les solutions.

KRUYT. - L’allotropie dynamique du soufre. - P. ’726-748.

C’est le quatrième travail de l’auteur sur le même sujet. Le fait le plus important est qu’il existe des cristaux mixtes des deux princi- pales variétés de soufre Sx et S,. Ceci explique les phénomènes

observés par Gernez et Tammann et les recherches de Wigand

.

montrant une discontinuité dans la formation des cristaux mixtes ne

sont pas probantes. De plus la température de transformation des deux variétés cristallines de soufre est élevée par la présence du

soufre amorphe SlL’ Enfin le travail se termine par une table com-

plète des constantes thermiques du soufre.

SEBALDT. -- Volumes et valences. - P. 749-753.

L’auteur fait ressortir les avantages qu’il y a à représenter les pro-

/

priétés physiques et chimiques des éléments en fonction du loga-

rithme de leur volume atomique.

A. SÈVE.

Références

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