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Zeitschrift fur physikalische Chemie; t. LXXXIV: 1913

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(1)

HAL Id: jpa-00241947

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241947

Submitted on 1 Jan 1914

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Zeitschrift fur physikalische Chemie; t. LXXXIV: 1913

A. Sève

To cite this version:

A. Sève. Zeitschrift fur physikalische Chemie; t. LXXXIV: 1913. J. Phys. Theor. Appl., 1914, 4 (1),

pp.754-760. �10.1051/jphystap:019140040075401�. �jpa-00241947�

(2)

pérature d’un degré correspondait à une déviation du galvanomètre

de 700 millimètres.

A. lI. TYNDAL et G.-W. WHITh:. - Les propriétés des blocs

de sélénium. - P. ~54-1~~.

Les auteurs ont étudié de petits cubes de sélénium cristallisé

qu’ils utilisaient soit comme cellules de première espèce (conducti- bilité, mesurée dans une direction perpendiculaire à celle de la lu-

mière), soit comme cellules de seconde espèce (conductibilité mesu-

rée suivant la direction de la lumière). Toutes choses égales d’ail-

leurs, les variations de résistance avec l’éclairement furent toujours beaucoup plus g randes dans le dernier cas. Ces expériences permet-

traient de supposer que l’action de la lumière sur le sélénium n’est pas due, comme on le pensait jusqu’ici, à un changement de conduc-

tivité de cette substance, mais à une modification des résistances de contact. A l’appui de cette hypothèse, les auteurs allèguent les faits

suivants. La résistance apparente d’un bloc de sélénium cristallisé

dépend dans une très large mesure de la nature des électrodes; elle

s’accroît quand on lime les surfaces de contact; elle varie avec la tension appliquée, la direction du courant, la pression aux électrodes

Ces propriétés, déjà étudiées dans beaucoup de cristaux (1), s’ex- pliquent par la présence d’une résistance de contact élevée.

PAUL DE LA GORCE.

ZEITSCHRIFT FUR PHYSIKALISCHE CHEMIE;

T. LXXXIV: 1913.

SPERÂNSKI. - La tension de vapeur des solutions saturées.

-

P. 160-168.

Les résultats se rapportent à NaCl et ont été obtenus par la mé- thode de l’ébullition. L’application de la formule de Raoult :

(1) Voir

en

particulier STIIEINTZ, Physikalische Zeitsclcri ft, t. XII, p. 845 (19ft)

et J. de Plzys., 5c série t. 1, p. t0~ i;

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040075401

(3)

donne pour le poids moléculaire 20,4, et on trouve :

alors que ce rapport ne peut dépasser 2. Il doit y avoir formation d’un hydrate.

PAWI,OWITSCU. - Détermination des solutions aqueuses saturées par la méthode de l’ébullition.

-

P. 169-178.

Les expériences ont porte sur 5H20@ S04Na2, Azo3K

Cl03K. On a trouvé :

>1° Que la grandeur RT log Po qui représente le travail nécessaire P

pour séparer une molécule d’eau du sel qui la sature croît de façon

à peu prés linéaire avec la tempéraiure ;

2° La formule de Bertrand :

- 6 -_..

s’applique bien quand la solubilité du sel varie peu avec la tempéra-

ture ; dans les autres cas, l’exposant est inférieur à 50 ;

30 La formule de Speranski : p = a log C + b, C désigne la concentration, ne s’applique bien qu’aux solutions des deux pre- miers corps.

Recherches optiques

aux

pressions élevées.

-

P i79-2o2.

Les études ont porté sur le tétrabromure de carbone et l’acide

propionique bibromé en oc,8; la pression s’est élevée ,jusqu’à 1.500 kilogrammes par centimètre carré.

f Pour le tétrabromure, on sait qu’il existe dans les conditions ordinaires sous deux modifications, l’une cubique stable, l’autre monoclinique instable.

Une variation de pression de 16 kilogrammes par centimètre carré élevé le point de fusion de 1° et le point de transformation de ~3°,~

seulement, les deux courbes ne se coupent donc pas aux pressions

élevées et la modification monoclinique ne peut être amenée à la

fusion. Le triple point théorique serait réalisé pour une pression

négative considérable.

(4)

2" 1/acide bibromopropionique existe sous deux variétés monocli-

niques

Quand on refroidit le liquide, c’est en général la variété instable

qui cristallise ; elle fond à 5t°, mais ce liquide se solidifie en donnant la variété stable qui fond à 6 ~°. L’expérience a montré que les deux courbes de fusion s’éloignent l’une de l’autre quand la pression

s’élève et c’est toujours la même variété qni est instable.

GUTBIER. - La catalyse de l’bydrazjne par le noir de platine.

-

P. t)03-249.

En présence du noir de platine, l’hydrazine se détruit suivant t

l’équation :

on ne peut assigner à la réaction aucun ordre constani ; la cinétique

de cette réaction varie beaucoup avec l’écllantillon du catalyseur.

Enfin la dirninution rapide de la constante des vitesses tient à ce

-

que l’ammoniac libéré paralyse l’action du platine. En présence d’hy-

drate de baryum la destruction a lieu suivant un processus différent

representé par :

et même, quand la proportion de baryte augmente beaucoup ]a réac-

tion se ra pproche de :

En somme, si x désigne le rapport du nombre de molécules de

baryte à celui des molécules d’hydrazme, la réaction se représente

par:

1>a soude a une action analogue, mais elle doit être en quantité

moléculaire double.

Ces résultats conduisent à admettre le processus suivant. 1,’Ijvdi,a-

zine,au contact du platine, se sépare d’abord en azote et hydrogène,

mais cet hydrogène réduit deux autres molécules d’hydrazine en

donnant de l’ammoniac; la présence des bases fortes empêche la

réduction par l’hydrogène qui reste gazeux.

Les vitesses des réactions sont à peu près proportionnelles à la

quantité de platine.

(5)

Réponse à l’article de Tammarm

sur

la nouvelle théorie de l’allotropie de Siiiits.

-

P.

Suilc de la discussion. Il y a dans l’article de Tammann des

erreurs et des malentendus.

Le diagramme d’état de l’eau. - P. 2~’~-292.

On sait que, s’appuyant sur un nombre de faits encore petit,

Tammann pense que la classification des formes polymorphiques

,

peut être faite d’après la position mutuelle des surfaces r représen-

tant les potentiels thermodynamiqnes. Quand deux de ces surfaces

ne se coupent pas, les formes correspondantes appartiennent au

même groupe, quelles que soient leurs stabilités respectives. Le pré-

sent travail critique et expérimental justifie l’hypothèse précédente.

Il resterait à trouver la relation précise entre les surfaces I’ des

foriiies appartenant à un même groupe. On connaît de la sorte quatre g roupes de cristaux de glace et quatre formes au moins se rattachant

au premier, deux ’au moins au troisième et probablement davantage

aux autres. L’introduction de l’hypothèse de Tammann simplifie les diagrammes d’état en limitant le nombre des courbes d’équilibre et

des points triples; elle réunit en un même groupe toutes les formes constituées par les mêmes molécules.

-

Les relations entre la surface des volumes et le polymorphisme de l’eau.

-

P. 293-312.

On avait d’abord cru pouvoir affirmer que pour l’eau la surface des volumes qui, dans les conditions ordinaires est anormale, devenait

normale pour les pressions supérieures à 3.000 kilogrammes par

centimètre carré, mais des expériences plus récentes montrent que les anomalies se poursuivent jusqu’à 20.000 kilogrammes et on en a

conclu l’existence de deux nouveaux g roupes de formes cristallines.

Le présent travail est destiné à controler ces résultats. Il existe en

elfet six groupes cristallins pour l’eau, le sixième n’étant réalisé que pour des pressions et des températures élevées. Mais, en outre, les

¡

relations entre les volumes et les entropies des différentes espèce

moléculaires de l’eau correspondent aux relations des groupements cristallins.

(6)

KUESSNER. - Les différences de solubilité aux diverses faces des cristaux.

P. 313-320.

Il s’agit d’un court travail théorique dont le but est de montrer que les hypothèses faites conduisent à des résultats contradictoires et que le matériel expérimental est insuffisant pour les vérifications.

HANTZSCH. - Inîluence de la concentration et des diversions métalliques incolores

sur

l’absorption des solutions salines colorées.

-

P. 321-347.

On sait que les métaux alcalins et alcalino-terreux et même le thallium et l’argent peuvent donner avec certains anions des sels

polychromes ou des sels chromoisomères. Cela arrive toutes les fois que la structure de l’anion n’est pas invariable et les variations de couleur, c’est-à-dire d’absorption lumineuse, sont dues à ces varia-

tions de constitution. Mais les anions colorés de constitution inva- riable ne donnent que des sels monochromes. C’est le cas des ferro- cyanures, des chromates, des bichromates, des permanganates et des chloroplatinates. Le présent travail a été entrepris pour savoir si, malgré tout, l’ion métallique n’aurait pas, même dans ce cas, une faible influence sur l’absorption lumineuse et la couleur. Et, en effet,

des mesures précises ont montré l’existence de cet effet, mais seule-

ment pour les solutions très alcalines et très concentrées des chro- mates ; il est surtout très faible pour les anions inorganiques ; pour les anions organiques, les variations de l’absorption lumineuse ne

sont sensibles en solutions étendues que pour les dissolvants autres que l’eau. Enfin les divers ions métalliques se rangent à ce point de

vue dans l’ordre suivant : Ca, Sr, Ba, Li, Na, K Rb, Cs.

Une preuve de la loi de solubilité des gaz de Dolezalek donnée par l’émanation du radium. - P. 348-352.

Soit lIe coefficient de solubilité du gaz, d la densité et M le poids

moléculaire du dissolvant liquide, n le nombre de molécules-

grammes du gaz par litre de l’espace qu’il occupe, g la fraction de

,molécules du gaz dissous ; on a d’après Dolezalek:

(7)

.

Cette formule ne se montre suffisamment approchée que pour les

"dissolvants non associés.

1

GEORGIEVICS. - La nature du phénomènes de partage Id’une substance

entre deux dissolvants liquides.

-

P. 363-364.

Les lois proposées jusqu’ici pour ce phénomène sont insuffisances et il semble qu’on doive le rapprocher du phénomène d’absorption ;

des travaux ultérieurs développeront cette analogie.

PLOTNIKOW et ROKOTJAN. - La conductibilité des solutions d’iode dans le P. 365-370.

Le phénomène est très remarquable; la conductibilité soit spéci- fique, soit moléculaire, diminue quand la dilution augmente. Les bromures d’iode dissociés en ions aux grandes concentrations sont détruits par la dilution. Enfin ici le dissolvant a une faible constante

diélectrique.

EULER et CATTEL. --- La destruction de l’acide monochloracétique.

P. 371-3’~9.

La réaction :

CH=’Cl - C02H -~- H’0

=

HCl + C02H

est fortement catalysée par l’ultra-violet.

La loi des transformations graduelles d10stBvald et la théorie de l’allotropie.

-

P. 385-409.

L’application de la théorie de l’allotropie due à Smits conduit aux

-conséquences théoriques suivantes :

Il Quand on refroidit brusquement la vapeur d’une modification

stable, il se sépare un liquide ou bien celle des phases solides pos- sibles dont la composition est la plus voisine de celle de la vapeur;

2° La précipitation brusque d’une substance allotropique d’une de

ses solutions donne un solide dont la composition correspond à l’équi-

libre interne de la solution.

Dans le cas où l’on opère lentement, les phénomènes sont moins

(8)

simples, et leur explication exige cette autre lypothèse que chaque phase prépare en quelque sorte la formation de nouvelles phases. Il

en résulte que, si les diverses modifications d’une même substance

ont des compositions très différentes, celle qui se sépare spontané-

ment du liquide refroidi a la composition la plus voisine de celle du

liquide et se transforme à son tour suivant la même règle. ll en est

de même pour les pliases obtenues en partant de la vapeur ou par

précipitation d’une solution sursaturée. Mais on connaît à cette règle

de nombreuses exceptions dans les cas les diverses modifications

ont des compositions voisines.

LOHNS’I’EIN. - La loi de Tate.

-

P. ~ 10-~ 18.

L’auteur reprend les arguments qu’il a déjà donnés contre l’inter- prétation théorique de la loi de Tate soutenue par Morgan et ses

élèves.

POLAK et VAN DER GOOT. - Les équilibre~ hétérogènes

dans les systèmes anhydride sulfureux-halogènes. - P. 419-450.

Ce travail rassemble des résultats nouveaux avec des résultats

déjà obtenus par Smits, qui avait étudié les équilibres hétérogènes . solide-liquide dans le système C12_SO2 jUSqtl’à

-

1301. La difficulté

consiste dans la formation de qui a lieu même dans l’obscu-

rité, mais lentement ; on la surmonte en opérant rapidement. On a

déterminé les courbes de solidification des mélanges binaires S02-S02C12atC12-S02Cl2, d’oÜ l’on déduit l’essentiel pour le système

ternaire

Le camphre se montre un catalyseur remarquable de l’équilibre

SO’CP S02 +

Avec le brome, les courbes de 1’tision ont des formes analogues,

nlais on n’a pas réussi à obtenir S02 Bi-’.

A. SÈVE.

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