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Submitted on 1 Jan 1898
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Zeitschrift fur physikalische Chemie ;T. XXIV ; 4e trimestre 1897
J. Guinchant
To cite this version:
J. Guinchant. Zeitschrift fur physikalische Chemie ;T. XXIV ; 4e trimestre 1897. J. Phys. Theor.
Appl., 1898, 7 (1), pp.752-760. �10.1051/jphystap:018980070075201�. �jpa-00240310�
Au fond du vase contenant cette eau est l’électrode large de mercure.
On projette au microscope solaire le ménisque de mercure ; et l’on peut ainsi, selon l’auteur, montrer à tout un auditoire des variations de force électromotrice de 1 de volt. Une force électromotrice
10000
alternative donne lieu à des mouvements de va-et-vient du mé-
nisque visibles par une méthode stroboscopique.
T. MARTINI. - Intorno al calore che si svolge nel bagnare le polvere. Nove
ricerche termometriche et calorimetriche (Nouvelles recherches
surla chaleur
développée
enhumectant les poudres). - P. 396.
,L’auteur a continué ses mesures (’). Il arrive aux conclusions suivantes : L’effet calorifique maximum est obtenu quand la poudre
arrive à être baignée par la quantité de liquide qu’elle aurait été capable d’absorber par capillarité. Cette condition une fois satisfaite,
la chaleur dégagée est proportionnelle au poids de la poudre.
A. GALLOTTI.
~
A. GALLOTTI.
ZEITSCHRIFT FUR PHYSIKALISCHE CHEMIE ;
T. XXIV ; 4e trimestre 1897.
A. ZAITSCHEh. - Ueber das chemische Gleichgewicht zwischen OEthylalkohol
und Schwelsâure (Sur l’équilibre chimique entre l’alcool et l’acide sulfurique) .
- P. 1-~.2.
L’auteur se propose de déterminer l’état d’hydratation de SO "iI2 en
solution aqueuse, en recherchant dans quelles conditions les lois de la
mécanique chimique sont applicables à la réaction entre l’acide sulfu--
rique et l’alcool. La loi de Guldberg et Waage est applicable (quand la
concentration de l’alcool est plus grande que celle de l’acide), en
admettant que l’acide sulfurique forme avec l’eau deux hydrates :
undihydrate et un trihydrate, ce dernier seul stable en présence d’un
excès d’eau.
(1) Jou~°nal de Physique, 3e série, t. VI, p. 448; 1.897.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018980070075201
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R. MIHaLY. - Gefrierpunktserhohungen in Benzollôsungen (Élévation du point
de congélation
ensolution benzénique). - P. 13-18.
L’addition d’eau à de l’alcool anhydre dissous C6H6 élève le point de congélation à peu près régulièrement jusqu’au moment où com-
mence l’hétérog énéité ; la formation d’hydrate d’alcool (par exemple
9C2H5.OH + 3H20) permet d’expliquer cette anomalie. Le phénol,
l’acide acétique, la glycérine, l’acide lactique, donnent des résultats
analogues à ceux de l’alcool.
J.-C. PIILIP. - Das dielektrische Verhalten flüssiger Mischungen, besonders
ver-dünnter Lôsungen (Propriétés diélectriques des mélanges liquides,
enparticu-
lier des dissolutions étendues). - P. 18-39.
La constante diélectrique d’un corps peut dépendre non seulement
de sa constitution chimique, mais de son association moléculaire. Si
C, , C~, C désignent les pouvoirs réfringents de deux corps liquides et
d’un mélange contenant p, 0/0 du premier, la formule des mélanges
donne :
On pourra prendre,’pour les pouvoirs réfringents, l’une des expres- sions d Jù _, i . -, 1 et en remplaçant n par V K, on exprimera
+ 1 d
la constante diélectrique d’un mélange en fonction de celles des com-
posants. Si l’un des composants ne suit pas la loi de Maxwell K == n2,
c’est vraisemblablement à celui-là qu’on devra attribuer les écarts entre la valeur calculée et la valeur trouvée pour la constante diélec-
trique du mélange. Ces écarts démontreront et permettront de suivre l’association moléculaire du corps anormal dissous à différentes con- centrations. Telles sont les considérations qui servent de ,base aux
recherches de l’auteur.
Les mesures ont été faites par une méthode différentielle très
sensible, dérivée de la méthode de Nernst (’ ) ; on déterminait de
proche en proche la différence des constantes diélectriques pour des dissolutions de plus en plus riches, et finalement la constante diélec-
trique de la dernière solution était mesurée avec l’appareil de Nernst
sous sa forme ordinaire.
(1) Journal de Physique, 3e série, t. V. p. 411 ; 1896.
Pour la benzine dans l’éther, le sulfure de carbone dans le chloro- forme, les pouvoirs inducteurs spécifiques observés sont intermé-
diaires entre ceux que l’on déduit des formules en n et n2 :
Ïil n’y a plus accord du tout pour le mélange d’éther et de chloroforme (qui
est fortement exothermique). Dans le cas où l’un des composants
est un corps à grande constante diélectrique tel qu’un alcool, la for-
mule en n2 est inapplicable; la formule en n est infiniment meilleure.
On peut inversement calculer la constante diélectrique de l’un des corps composants, connaissant celles de l’autre composant et du mélange ; pour les corps qui n’ont aucune tendance à l’association moléculaire (nitrobenzine en solution benzénique), on trouve des
valeurs à peu près indépendantes de la concentration ; pour les
alcools, au contraire, les valeurs calculéesrdEecroissent rapidement à
mesure que la dilution croît et tendent finalement vers une limite.
Cette limite serait la constante diélectrique de la molécule simple,
tandis que les valeurs obtenues avec des solutions plus concentrées et enfin avec le corps pur se rapporteraient à un complexe molécu-
laire.
TH.-W’. RICHARDS. 2013 Ueber den Temperaturkoeffcienten des Potentials der Iialomelelektrode mit verschiedenen gelôsten Elektrolyten (Sur les coefficients de température du potentiel des électrodes de calomel
avecdifférentes solu- tions électrolytiques).
-P. ~8-~~.
,Un tube en n contient dans ses deux branches une couche de mer- cure surmontée de calomel ; il est rempli par la solution électroly- tique, et les deux branches sont portées à des températures diffé-
rentes, 0 et 30°. On constitue ainsi une chaîne thermo-électrique
telle que :
ou
dont on mesure la force électromotrice par compensation.
Le coefficient de température du potentiel des électrodes croit
avec la dilution de l’électrolyte ; il peut être calculé approximati-
vement par une formule logarithmique déduite de l’hypothèse de Nernst, sauf pour HCI, AzH’Cl, qui se comportent d’une façon
anormale.
°La décomposition possible du sel mercureux en sel mercurique
755 soluble produit des perturbations d’autant plus sensibles que la solution de sel halogéné est plus concentrée. Cette cause d’erreur a
faussé les mesures des expérimentateurs précédents ; elle doit faire
préférer les solutions ~ normales aux solutions normales, dans la
mesure des différences de potentiel avec électrodes au calomel.
A. GOCKEL. - Bemerkungen
zueinem Aufsatz des Herrn Richards (Observations
sur un
mémoire de Richards).
-P. iG3-70~.
L’auteur reconnaît que ses anciennes mesures de force électromo- trice des chaînes à électrodes de calomel étaient inexactes ; mais il
les a rectifiées et a publié dans son dernier travail une grande partie
des résultats de Richards.
E. SALOMON. - Theorie des Reststromes, den
manbei polarisierten Elektroden
beobachtet (Théorie du courant résiduel qu’on observe
avecdes électrodes
polarisées).
-P. 55-81.
Pour rechercher quelle est la cause de la durée, illimitée semble-
t-il, du courant polarisant dans l’électrolyse entre électrodes polari-
sables au-dessous du point de décomposition, Helmholtz a étudié la décomposition de l’eau acidulée entre électrodes de platine ; il a
donné une théorie purement qualitative. Ce cas est très complexe, à
cause de l’occlusion des ions gazeux par le platine. L’auteur se place dans un cas plus simple en remplaçant la solution acide par un sel alcalin et le platine des électrodes par un autre métal. Dans
ce cas, la théorie du courant résiduel peut être faite exactement,
en se basant sur les théories de Nernst, relatives à la diffusion des
électrolytes et à la force électromotrice des chaînes de concentration.
La chaîne de concentration provenant du transport des ions du métal anode est la cause de la force contre-électromotrice de polar- sation ; il y a état stationnaire quand la quantité de métal transportée
par diffusion de l’anode à la cathode est égale à la quantité trans- portée en sens inverse par le courant dans le même temps. Cette
condition d’équilibre conduit à une formule logarithmique donnant
l’intensité du courant résiduel en fonction de la force électromotrice
de polarisation, du coefficient de diffusion et de la concentration des
ions du métal anode dans la solution.
L’auteur vérifie cette formule en mesurant le courant résiduel dans l’électrolyse entre électrodes d’Ag d’une solution de K.Az03
additionnée de AgAz03 en quantité connue, très petite. Il n’y a
concordance entre les valeurs trouvées et calculées que dans un intervalle relativement faible des forces électromotrices de polari- sation ; l’addition d’une goutte d’un acide ou d’un alcali produit une
concordance parfaite.
La même vérification se fait pour le mercure. Le cuivre et le plomb,
pour lesquels, d’ailleurs, les constantes nécessaires ne sont pas co n- nues, donnent de mauvaises mesures.
La mesure du courant résiduel peut être appliquée à détermine r la solubilité des sels pratiquement insolubles et au titrage des solu-
tions salines.
D. DIJKEN. - Die Molekularrefraction und Dispersion ausserst verdünnter Salzlosungen unter Berücksichtigung der Dissociation (Réfraction moléculaire et dispersion des solutions salines extrêmement étendues,
aupoint de
vuede
la dissociation).
-P. 8~-213.
La différence des indices pour l’eau et les solutions étendues est mesurée au moyen d’un réfractomètre interférentiel (réfractomètre
de Borgésius) permettant d’obtenir une approximation de une ou
deux unités du sixième ordre. En se servant des raies de l’hydrogène
comme sources de lumière, l’auteur détermine l’indice pour diffé- rentes radiations, et par suite la elispersion ; enfin les densités sont mesurées par la méthode de la balance hydrostatique.
Pour tous les sels étudiés, le pouvoir réfringent moléculaire croît
avec la dilution, si l’on prend pour expression du pouvoir réfrin- gent moléculaire la quantité mv (1n, poids équivalent du corps dis-
P
sous ; v, indice de réfraction ; p, nombre de grammes par litre de
solution). Au contraire, le volume moléculaire déduit de la dens ité et de la concentration, décroit sans exception.
En admettant la constance de on trouve pour le pouvoir réfringent moléculaire du sel dissous dans l’eau :
Pour presque tous les sels, 1nR croît avec la dilution, mais d’une
757
façon très lente ; les petits accroissements qu’on observe deviennent
1
.’d
.2__j
encore plus petits, si on prend pour constante optique n2 n 9. - 1 1 -f- « ’
Les différences des valeurs de mR pour des solutions équivalentes
de deux sels à acides différents sont indépendantes du métal ; de
même pour deux sels de métaux différents, la différence est indépen-
dante de l’acide. Autrement dit, le pouvoir moléculaire mR est une
propriété constitutive.
Les dispersions moléculaires 2013~201320132013~2013 ne donnent pas de diffé-
rences constantes.
Les expressions
"et’nv donnent aussi des différences très voi-
p c
sines, mais beaucoup moins constantes que mR : les écarts sont dus
à la différence entre les états de dissociation de deux sels pris à la
même concentration moléculaire.
H. RODEWAI,D. - Thermodynamik der Quellung mit spezieller Anwendung
auf die Stârke und deren Rlolekulargewichtsbestimmung (Thermodynamique
de l’imbibition
avecapplication particulière à l’amidon et à la détermination de
sonpoids moléculaire).
-P. 193-219.
On entend par imbibition, la pénétration de l’eau ou d’un autre liquide dans un corps solide, de la surface vers l’intérieur, indépen-
damment de tout phénomène capillaire (eau dans l’amidon, les géla- tines).
L’imbibition et la dessiccation forment un cycle auquel on peut
appliquer les principes de la théorie mécanique de la chaleur.
L’auteur calcule la chaleur d’imbibition, connaissant la contraction de volume et le coefficient de dilatation en fonction de la quantité
d’eau déjà absorbée ; il vérifie cette formule théorique pour l’ami- don et l’eau en déterminant expérimentalement à différents degrés d’hydratation :
1° La chaleur d’imbibition au moyen d’un calorimètre Bunsen ;
2° La contraction de volume par la méthode du flacon ;
3° Le coefficient de dilatation par la même méthode.
Connaissant la chaleur d’imbibition, la formule de Kirchhoff
permet de calculer la tension de vapeur de l’amidon ; cette valeur conduit à la détermination du poids moléculaire; en appliquant la loi
de Raoult sur les abaissements de tension de vapeur, on trouve
43 i o correspondant à 2iC6H’001 =A374.
1~~’. BOTTGER. - Die:Anwendung des Elektrometers als Indikator beim titrieren
von