HAL Id: jpa-00241726
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241726
Submitted on 1 Jan 1911
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Zeitschrift fur Physikalische ChemieT. LXXVII; 1911
A. Sève
To cite this version:
A. Sève. Zeitschrift fur Physikalische ChemieT. LXXVII; 1911. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1),
pp.790-792. �10.1051/jphystap:0191100109079001�. �jpa-00241726�
790
L’expérience a montré que le courant diminue d’abord rapidement quand la distance croît jusqu’à 50 environ, puis beaucoup plus
lentement. En outre, les phénomènes restant les mêmes dans l’air et dans le vide quand on opère à l’abri de toute poussière, on peut
conclure que les porteurs d’électricité sont ici des électrons métal-
liques.
~M. BARRÉE.
ZEITSCHRIFT FUR PHYSIKALISCHE CHEMIE ;
T. LXXVII; 1911.
RONSTED. - Étude
surl’affinité chimique : 4e partie, La formation du chlorure double d’ammonium et de plomb. - P. 129-144.
Ce travail expérimental a pour but de mesurer l’affinité de forma- tion de NHICI,2Pb C12 à partir des deux chlorures, c’est-à-dire la variation du potentiel thermodynamique. L’auteur a montré 1’ ) qu’on
arrivait au résultat par des mesures de forces électromotrices. Le nombre trouvé est très différent de la chaleur de formation.
SVEDBERG et INOUYE. - Une méthode nouvelle de vérification de la loi de Boyle-Gay-Lussac appliquée
auxsolutions colloïdales.
-P. 145-191.
Il s’agit d’un travail expérimental important sur la compressibilité
des solutions colloïdales. Les expériences ont porté sur les solutions
d’or et de gomme-gutte. Les principaux résultats obtenus sont les suivants : ~.° La compressibilité des solutions diminue quand la con-
centration et la grosseur des particules augmentent, le rapport de
cette compressibilité à celle qu’on déduirait de la loi de Gay-Lussac
tend vers l’unité pour de très grandes dilutions; dans ces conditions,
la loi serait rigoureusement applicable;
2° Aucune des impuretés ajoutées n’a d’influence surla compressi- bilité, au moins dans les limites des erreurs d’expériences;
3° La compressibilité des solutions colloïdales est indépendante
de la viscosité du milieu dispersif;
(1) Z. f, pfi. Ciz., t. LVI, 1906.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100109079001
791 4° La loi de Dalton sur l’indépendance mutuelle des pressions par- tielles est valable pour ces solutions.
Cependant la compressibilité des solutions de gomme-gutte se rapproche davantage de la loi de Gay-Lussac que celle des solutions
d’or.
-KJELLIN. - La théorie de la dissociation électrolytique considérée
au
point de
vuede l’énergie électrique des ions.
-P. 192-2i>1 .
Il s’agit d’un travail posthume important relatif à la théorie des ions. Si les lois des gaz, valables pour les molécules dissoutes, ne
s’appliquent pas rigoureusement aux ions, cela doit tenir à leurs charges électriques et aux forces intérieures qui en résultent. En par-
ticulier, il faut faire subir une correction à la pression. La première partie du travail a pour but le calcul de cette correction à partir des
forces électriques ; dans le cas de deux ions-grammes résultant de la dissociation complète d’un électrolyte binaire, on arrive à l’équa-
tion d’état des ions : -.
C étant la constante correspondant aux molécules. On tire alors de cette équation les conditions d’équilibre de la dissociation électroly- tique, et ce résultat théorique se vérifie très bien avec les solutions de NaCl, KCI, MGSOI, ZNSOI, CuS04.
Dans la seconde partie, l’auteur cherche à expliquer l’origine de la
dissociation électrolytique. Les liaisons d’origine électrique entre les
atomes de la molécule tendent à chasser le diélectrique et à le rem- placer par un autre à constante plus élevée; mais en même temps
ces liaisons s’affaiblissent. Ces considérations, appliquées à la trans-
formation d’un métal en ses ions, expliquent l’action des différents dissolvants sur la différence de potentiel entre un métal et les solu-
tions de ses ions; enfin l’équation d’état des ions permet de calculer la tension de dissolution électrolytique d’un métal.
’