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Physikalische Zeitschrift;T. XII; 1911

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HAL Id: jpa-00241665

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Submitted on 1 Jan 1911

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Physikalische Zeitschrift;T. XII; 1911

M. Barrée, E. Bauer, P. Lugol, A. Grumbach, A. Corvisy

To cite this version:

M. Barrée, E. Bauer, P. Lugol, A. Grumbach, A. Corvisy. Physikalische Zeitschrift;T. XII; 1911. J.

Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.242-257. �10.1051/jphystap:0191100103024200�. �jpa-00241665�

(2)

242

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT;

T. XII; 1911.

W’.-P. ROOP. - I. Nouvelle méthode de recherches sur la perméabilité magnétique des gaz (p. 48-56).

-

Il. Propriétés magnétiques des flammes (p. 56)

I. Dans ces mémoires, 1"auteur détaille une méthode cinématique

pour la mesure de la perméabilité des gaz; cette méthode a été uti- lisée pour l’air et pour les flammes.

Un filet gazeux, rectiligne dans les conditions ordinaires, jaillit

dans un autre gaz soumis à l’action d’un champ magnétique non uniforme ; le filet se courbe. Dans le cas simple on la force agis-

sante est normale à la direction initiale du jet et reste parallèle à

elle-même, la trajectoire est plane. Si l’on connaît alors l’angle

que fait la partie rectiligne du filet, située hors du champ, avec la

direction initiale, la vitesse du jet suivant cette direction et la valeur

du champ en chaque point de l’espace utile, un calcul simple permet

de déterminer la différence y.

-

u.o des perméabilités du gaz et du milieu ambiant.

Le filet gazeux a été observé par la méthode des remous : un arc

électrique éclaire le jet, que l’on photographie. La vitesse d’écoule-

ment a été mesurée à l’aide d’un compteur à gaz et le champ étudié

au moyen d’une petite spirale de Bi. Les corrections nécessaires ont été faites.

En faisant jaillir dans l’air un filet de C02, dont la susceptibilité peut être regardée comme nulle, Roop a trouvé pour la sus-

ceptibilité de l’air :

Â-o = 0,0260 X 10-6 :::t: 0,0013 X 10-6.

Ce nombre est très voisin du nombre considéré comme le plus

exact (0,0~~ x ~ï0-b, Ilennio,). Toutefois l’erreur moyenne est un peu

plus grande dans le cas actuel.

II. Roop a appliqué sa méthode aux flammes, qui sont,

d’après Faraday, fortement diamagnétiques. Les mesures sont beaucoup moins précises que précédemment; l’auteur croit pouvoir

en conclure, cependant, que la susceptibilité absolue des flamme est nulle. L’ionisation des flammes par un sel métallique paraît

n’avoir aucune influence sur leurs propriétés magnétiques.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100103024200

(3)

243

F. RICHÀRZ. - Sur le magnétisme des alliages.

-

P. 151-10:B.

Ce rap port présenté au Congrès de Iladiologie et d’Électricité de

Bruxelles (1910), renferme, avec des références bibliographiques nombre uses, un résumé des recherches les plus importantes sur les propriétés magnétiques des alliages.

L’auteur insiste particulièrement sur les alliages ferromagnétiques

de Heusler, qui présentent des phénomènes d’hystérésis et de vieil-

lissement très remarquables. D’après Richarz, leur ferromagnétisme

est dû à une plus grande mobilité des électrons, corrélative de la formation de molécules complexes qui suivent plus difficilement le

champ magnétique que les molécules simples : d’où l’hystérésis; la trempe empêche la formation de ces agrégats et par suite l’hysté-

résis. Le vieillissement correspondrait à cette complication molécu- laire, et aussi, d’après Take, à un autre changement de structure au gmentant la force coercitive.

Les autres propriétés physiques des alliages de Heusler (conduc- tibilité, thermoélectricité, dilatation, présentent des particula-

rités qui s’accordent ordinairement avec ces hypothèses.

M. BARRÉE.

V. ENSKOG. - Sur une généralisation de la seconde théorie des gaz de Maxwell.

P. ~7-6~.

Maxwell, puis Boltzmann ont établi une théorie cinétique des

gaz dans laquelle les molécules sont considérées comme des centres de force, et non comme des sphères élastiques. L’intégration com- plète n’est possible que si la force répulsive est de la forme K r-5.

C ependant Boltzmann a de montré la loi de répartition des vitesses dans

u n gaz en équilibre, sans faire d’hypothèse particulière ; plus tard Lan- gevin (’) a étudié la difrusion,dans le cas général, en admettant la loi

de répartition de 1Blaxwell, car les écarts à ceite loi n’introduisent,

dans les équations de la diffusion, que des erreurs du second ordre.

Ni. Enshog, en s’appuyant sur les travaux de Boltzmann et surtout de Langevin, calcule la loi de répartition des vitesses dans un gaz animé de vitesses quelconques variables d’un point à l’autre, mais

(1) Chim.. Phys., t. Y, p. 245 (~.90j;.

(4)

244

assez faibles pour qu’on puisse se borner aux premiers termes d’un développement en série de Taylor. Il en déduit la valeur des coeffi - cients de frottement intérieur et de conductibilité calorifique.

Les expressions complètes donnent lieu à des calculs très longs, qui ne sont pas encore terminés.

En première approximation et en faisant l’hypothèse des chocs élastiques, on trouve pour le coefficient de frottement intérieur :

m étant la masse d’une molécule, cr son diamètre, c sa vitesse

moyenne d’agitation.

Cette formule permet de calculer le diamètre de l’atome d’hélium par deux méthodes : d’après les valeurs de T et de la constante b de Van der Waals, on trouve - 2

=

2,5 .

centimètres ; d’après

les valeurs de 11 et du nombre no de molécules par centimètre cube,

on trouve = 2,2i . 10-1 si l’on pose no = ;7 . 109.

LUDBYIG SlLB ERSTEIN. - Surla masse réciproque d’électrons sphériques. -P. 87.

La masse électromagnétique d’un système de deux sphères élec-

trisées uniformément en volume (pour une vitesse très faible) peut s’écrire :

1n et m2 étant les masses au repos, 1n12 une masse réciproque qui provient des termes en h1 X h2 dans l’énergie (h1 et h2 étant les champs électriques dus aux deux sphères).

i° Pour deux électrons de rayons Il. et R~ situés à une distance

a > Rj + R~, on a :

avec le signe -f- pour des charges de même signe,

-

pour des

charges de signe contraire.

2° Pour l’atome de .J.-f. Thomson, constitué par une sphère posi-

tive R contenant n électrons r situé chacun à une distance ai du

(5)

245 centre (cc R -- r), on a :

mij étant la masse réciproque de deux électrons i et j .

W. Vox IGNATOWSKY. - Quelques remarques sur le principe de relativité.

T. XI, p. 972 ; 1910 (Mémoire du Congrès de Konigsherg, 1910).

Lorsqu’il établit dans toute sa généralité le principe de relativité, Einstein fit l’hypothèse essentielle que la vitesse de la lumière c est

un invariant, c’est-à-dire que sa valeur ne dépend pas de l’état de mouvement ou de repos des observateurs qui la mesurent.

M. Von Ignatowsky montre que, si l’on admet le principe de relati- vité, mais sans faire cette hypothèse, on retombe sur des formules de

transformation du type de Lorentz, avec la seule différence que c9 y est remplacé par une constante inconnue n.

Ainsi, lorsqu’un système d’axes est animé par rapport à un système xyz d’une vitesse dirigée suivant l’axe des x, on a :

La signification et la valeur de la constante n ne peuvent être données que par l’expérience. Dans la mécanique classique, on a

n = o. Les expériences sur le mouvement des électrons et celles de Michelson et Morley donnent :

L’auteur achève son mémoire par des considérations où il semble admettre la possibilité de vitesses plus grandes que celle de la lu-

mière, dans certains mouvements des corps solides. Cette opinion

est discutée par Sommerfeld (Voir l’article de Laue, ci-dessous).

TH. RALUZÂ. 2013 Sur la théorie de la relativité.

-

T. XI, p. 972; 1910.

Considérations sur la géométrie des corps solides en rotation uni-

forme.

(6)

246

LAUE. - Contribution à la discussion sur le corps solide

,

dans la théorie de la relativité

-

P. 85.

On a essayé de donner une définition purement cinématique des

corps solides indéformables dans la théorie de la relativité. L’auteur montre, conformément à l’opinion de Sommerfeld et Max Planck,

que cela est impossible. En effet, s’il existait des corps solides rigides,

on pourrait concevoir des phénomènes se propageant avec une vitesse supérieure à celle de la lumière.

-

Il faut donc considérer un corps solide comme la limite vers laquelle tend un corps élastique cluands on

coefficient d’élasticité croît indéfiniment. D’ailleurs, au point de vue

du principe de relativité, ce corps limite lui-même ne sera pas absolu-

ment indéformable, mais sera seulementlernoins déformable possible.

L’auteur donne un exemple simple à Einstein) d’un phéno-

mène qui se propagerait avec une vitesse supérieure à celle de la

lumière, s’il existait des corps absolument rigides. Il faut donc,

avant d’essayer de définir le corps solide, établir lesfondements d’une théorie de l’élasticité compatible avec le principe de relativité.

A la fin de son article, M. lause revient sur la discussion relative

aux phénomènes qui se propagent plus vite que la lumière. Voici deux exemples simples :

10 Soient deux règles faisant un angle ce, l’une immobile et l’autre

animée d’une vitesse q perpendiculaire à sa direction. Le point d’in-

tersection des deux règles ~ se déplace

avec une vitesse V q qui

sin u

tend vers l’infini quand « tend vers zéro. On a donc ici une vitesse plus grande que celle de la lumière. Mais il ne s’agit pas de la vitesse d’un corps matériel, ni de celle avec laquelle se propage un phéno-

mène pouvant servir de cause à d’autres pliénomènes. On a affaire à

une série de phénomènes indépendants les uns des autres, ou plutôt

à une série de conséquences d’une même cause qui met en mouve-

ment la règle mobile. Il n’y a donc pas contradiction avec le prin- cipe de relativité. Cet exemple est à Einstein.

2° Dans les milieux à dispersion anomale, il arrive que l’indice soit 1 pour çertaines longueurs d’onde. La phase se propage avec

une vitesse supérieure à celle de la lumière ; mais le front de l’onde

se propage toujours avec la même vitesse, 3 . lOi 0 Il n’y a donc

sec

pas non plus contradiction avec le principe de relativité (Sommer-

feld). E. BAUER.

(7)

247

LuDwiG GEIGER. - Amélioration de la sensibilité de la méthode du miroir tournant de Gauss-Poggendorf. - P. 66-îO.

Les lecteurs du (lq po,,lrront retrouver cette

question, déjà traitée par ~I. Piltschihoff (’). - L’auteur du mémoire actuel se propose de faire des essais.

W. GRIX. - Lames bimétalliques de cumposition spéciale, donnant de grands déplacelnents relatifs pour de faibles variations de températures. - P. 12-1G.

L’auteur préconise l’emploi de Lames métalliques minces, de

70 millimètres de longueur, constituées de deux couches métalliques

soudées l’une à l’atitre. L’un des métaux employés est le laiton;

l’autre est un acier spécial, dont l’auteur ne fait pas connaître la

composition. Ces lames pourraient être utilisées pour la fermeture

automatique de circuits électriques et, en particulier, pour l’allu- mage automatique du gaz d’éclairage.

WILHELM VOLK!BlA. - :Blocle simple de suspension, à l’abri des secousses.

P. 75.

Dispositif analogue à celui de Julius [J. de Plzys., 3e série, t. VI,

p. 18 (1897)~, mais très simplifié. Peut rendre des services.

K.-R. KOCH. - Le stéthoscope employé C’0111111e baguette divinatoire.-P, 112-113.

Un simple appareil, tel que celui que les physiologistes emploient

pour l’observation des bruits intérieurs de l’organisrnej a pu servir à reconnaître le bruit de courants d’eau circulant à de grandes pro- fondeurs à l’intérieur du sol.

F. PASCHEEN et K. i10LFF. - Détermination de l’équivalent mécanique

de la chaleur; cours public et laboratoire.

-

P. 113-115.

Un cylindre de cuivre horizontal et fine (1

-

:)l’1n,5 ;

=

3rm,1)

est serré entre deux mâchoires demi-cylindriques de cuivre (e

=

entrainées dans un mouvement de rotation par un poids

(1) J. de Phys., 2~ série, t. VUI..p. 330 ; 1889.

(8)

248

de 25 kilogrammes. L’élévation de température est donnée par un élément thermo-électrique fer-constantan, plongé à l’intérieur de la

masse fixe de cuivre. L’expérience est visible de tout un auditoire. La chute du poids a lieu en une minute et demie. Les corrections ont peu d’iIl1portance; la corde mauvaise conductrice, n’emporte que très peu de chaleur.

Les auteurs obtiennent J

.-

4,188 X T 07. Ils se proposent de

donner à leur mesure une précisiun comparable à celle des expé-

riences de Rowland. F. CARRÉ.

W. WOLKIABTN. - La grandeur convenable pour un miroir de galvanomètre.

P. 76-77.

Si l’on tient compte à la fois du pouvoir optique d’un miroir cir- culaire et de son moment d’inertie (proportionnel à la puissance 5 du

-d iamètre pour un rapport donné c de l’épaisseur au diamètre), on

rec onnaît que la sensihilité de l’installation est maximum quand ce

moment est égal au cinquième du moment total de l’équipage mo- bile ; elle diminue quand c augmente, mais assez lentement.

P. LUGOL.

A.-F. Note sur la vie moyenne de l’actinium C.

-

P. 83.

L’auteur a employé la méthode des champs électriques variables

de Hahn et Meitner (~) pour séparer l’actinium C. L’instrument de

mesure de l’ionisation était un électroscope ordinaire à rayons ~. La

valeur la plus probable de la vie moyenne calculée d’après 150 expé-

riences est 4,71 minutes. Aucun des nombres trouvés n’atteint 5 mi- nutes, tandis que Hahn et Meitner avaient attribué à cette constante la valeur 5,1 minutes.

K. BERGWITZ. - Sur le collecteur à ionium. - P. 83.

L’ionium présente deux avantages pour l’établissement de collec- teurs à électricité atmosphérique : sa vie moyenne est certainement très longue (plus de 3.000 ans); en second lieu, les particules « qu’il

émet n’ionisent l’air que sur une faible épaisseur (2C’n,8). Pour fixer solidement la matière radioactive à la plaque de cuivre communi-

IX, 6i9 (1908); Veth. cl. D. Ph. Ges., XI, 99 (t909).

(9)

249

quant avec l’électromètre, 31. Geitel a incorporé sur la plaque la préparation d’ionium à un peu d’émail. Après calcination au four

électrique, l’adhérence est parfaite. Des fils de platine font commu- niquer directement le cuivre avec la petite couche d’air ionisée.

M. Bergwitz a comparé le collecteur à un collecteur à écoulement d’eau dans un champ variable connu. L’accord est satisfaisant. Le

temps de charge du collecteur à ionium est plus grand que celui du collecteur à eau, mais plus petit que celui des autres collecteurs.

Quelques essais à l’air libre ont donné de bons résultats. L’instru- ment de mesure est un électromètre bitilaire de W ulf.

Ces collecteurs sont destinés à l’expédition antarctique allemande.

A. GRUMBACH.

F. EHFtEVHAFT. - I. Sur une nouvelle méthode de mesure de quantités d’élec-

tricité sur des particules dont les charges sont notablement inférieures à celle de l’électron et ne paraissent pas non plus en être des sous-multiples [t. XI, (1910), p. 619)].

-

II. Sur une nouvelle méthode de mesure de quantités d’élec-

tricité qui paraissent plus petites que la charge d’un électron et qui diffèrent

des sous-multiples d’un électron (ibid., p. 9~0). - III. Sur la constitution ato-

mique de lélectricité [t. XII (1911), p. 94].

I. L’auteur a essayé de mesurer e sur des particules isolées et non

sur des moyennes. Il produit dans un gaz sec des particules ultrami- croscopiques en faisant jaillir l’arc entre des électrodes d’or,

d’argent, de platine. Ces particules tombent verticalement, sans que le mouvement brownien donne de perturbations appréciables (si le

gaz est humide, les particules d’eau, animées de mouvement brow-

nien considérable, gênent beaucoup pour l’observation). On étudie

au microscope la chute des particules : Il en chute libre ; en pré-

sence d’un champ électrique (en sens inverse de la chute libre). On

note le temps mis par une particule pour se déplacer d’une division du micromètre oculaire dans un sens ou dans l’autre.

L’auteur suppose que les particules observées sont sphériques.

Les valeurs données par un grand nombre de mesures sont ras-

semblées dans des tableaux : e varie de ~,~2 . 10-10 à 12,43.10-10 pour le platine (le rayon variant de 4,42 .10-6 à 14,7.10-6 centimètres), de 0,94 à 26,63 .10-10 pour l’argent (r variant de 6,04 . 10-° à 28,29.10-6),

de 0,53 à 9,~7 .10-~0 pour l’or (r variant de 3,52 à 12,93 . 10-6) . Beau-

coup de valeurs trouvées sont inférieures à 4 . 10-’°, valeur classique.

L’auteur ne pense pas qu’on puisse expliquer cette anomalie pa r le

J. de Pliys., 5e série, t. I. (Mars 1911.) 18

(10)

250

défaut de rigueur de la loi de Stokes : car il trouve des valeurs infé- rieures à 1 . 10-l" pour des particules dont le rayon est assez grand

pour qu’on puisse appliquer la loi de Stokes.

L’auteur conclut à l’existence d’une charge élémentaire inférieure à celle admise jusqu’à maintenant.

II. Discussion ait Congrès de

-

Ehrenhaft admet que les particules sont sphériques et par suite leur applique la loi

de Stokes : Sommerfeld montre que, si les particules ne sont pas

sphériques, la formule de Stokes doit être modifiée;

~° Belstelmeyer dit qu’il peut y avoir des mouvements tourbillon- naires dans le gaz provenant d’un champ non uniforme par exemple:

Ehrenhaft répond qu’il n’y a pas de convection;

3° Meyer objecte qu’il peut y avoir des variations fortuites de la

charge par neutralisati on partielle ou totale des particules pendant

’leur parcours;

4° Born dit que le mouvement brownien du gaz ionisé est peut-ètre

orienté par le champ électrique et qu’il peut en résulter un entraîne- ment des particules ultramicroscopiques, dans le sens du champ ;

5° Kauffmann se demande si les particules très petites ont la même

densité que la densité moyenne du corps, ce que Ehrenhaft a admis.

Les deux objections qui paraissent les plus importantes sont la première et la dernière.

111. L’auteur a repris ses mesures sur la charge de l’électron en

déterminant la charge d’une particule isolée ultramicroscopique d’or

ou d’argent colloïdal.

Il trouve comme résultat final que, lorsque le rayon d’une particule

est compris entre 1,‘~ et 2.10-:; centimètre, la charge est 1,7 . ~0-~°;

quand le rayon est compris entre 0,3 et 0,9 . 10-e centimètre, la charge est 1 . 20-’ o.

La résistance au mouvement d’une sphère est calculée d’après la

formule de Stokes modifiée par Cunningham :

l étant le libre parcours moyen et f un coefficient que Ehrenhaft

prend égal à 1 L’auteur donne dans des tableaux les résultats de

f

..

1

1

ses mesures, en faisant successivement /

=

2’ / = 1.

(11)

251 L’auteur conclut en disant que sa méthode lui a permis de décider

si l’existence d’un atome d’électricité individuelle est ou non fondée.

R.-A. Obtention d’un ion isolé, mesure précise de sa charge

et correction à la loi de Stokes. - T. XI (1910), p. ~0-9’7.

C’est une nouvelle métbode pour étudier l’ionisation de gaz.

On introduit entre les deux plateaux d’un condensateur de fines

gouttelettes d’huile ou d’une substance non volatile (obtenues à l’aide

d’un pulvérisateur J. On étudie la chute de ces gouttelettes d’abord

sous l’action de la pesanteur seule, puis sous l’action de la pesanteur

et d’un champ électrostatique (pouvant varier de 3.000 à 8.000

volts).

Si est la masse d’une gouttelette, en sa charge, vi, sa vitesse

en chute libre, V2 sa vitesse sous l’action d’un champ F, on a :

d’où en.

En admettant la loi de Stokes :

(a, rayon de la goutte; ,-, densité de la goutte; p, densité de l’air;

~, coefficient de viscosité de l’air), on tire :

La mesure de V, et donne en.

Les résultats sont les suivants :

On a pu observer l’accouplement d’une gouttelette soit à un ion atmosphérique isolé, soit à un nombre quelconque de ces ions

variant entre 1 et 150;

On a pu donner une démonstration directe du postulat que les

charges électriques sont toujours des multiples exacts d’une même, charge élémentaire ;

On a pu mesurer la valeur exacte de cette charge élémentaire Millikan trouve fi,9016.10-’°) ;

.

On a déterminé directement l’ordre de grandeur de l’énergie

cinétiqme d’agitation des molécules (5.756 . 10-i’ " erg-s)

(12)

252

Enfin l’auteur a montré que la loi de Stokes ne s’applique plus lorsque le diamètre de la sphère devient comparable au libre par-

cours moyen des molécules et qu’il faut la remplacer par la formule

corrigée : 1

1 étant le libre parcours moyen et A une constante.

K. PRZIBRAM. - 1. Sur les charges des fumées de phosphore [t. XI (1910), p. 6301.

-

II. Détermination de la charge des particules d’un brouillard [t. XII (1911),

p. 62~ .

I. L’auteur étudie au microscope (et non à l’ultramicroscope

comme Ehrenhaft), la chute de particules de phosphore. Il applique

la formule :

(s est la densité de la particule, p le coefficient de viscosité, V1 la

vitesse en chute libre, V2 la vitesse de chute dans un champ élec- trique F).

Il construit une courbe représentant les valeurs de e qui se repro- duisent le plus souvent.

On trouve des intervalles réguliers dans lesquels se groupent les

valeurs de e, mais dans les intervalles e varie de 3 à 6 . 10-’ °.

L’auteur est d’accord avec Ehrenhaft pour assigner à l’électron une

charge plus faible que celle admise jusqu’à maintenant.

Il. Pour rassembler les mesures précédentes, l’auteur porte en

abscisses les valeurs mesurées de e, en ordonnées le nombre des valeurs de e dans un intervalle déterminé (par exemple de 1 . 1-10

unités électrostatiques), et calculées en remplaçant la loi de Stolies par la formule de Millikan (voir plus haut).

Pour le phosphore, la courbe présente trois maxima très pro- noncés pour 5,0, 9,8, 13,~ . ZU-’ ° avec de petits maxima pour

15, 19, 236.

L’auteur a employé aussi de la fumée de camphre (maximum

3,’~ . i.0-’ °~, de la fumée de soufre (maximum entre 5 et 7). Il conclut

de ses expériences que, pour des gouttes de rayon compris entre

3,5 et 3,8 10-~ centimètres, le premier maximum est ~ . 10-~°; pour

(13)

253

des rayons entre 3,1 et 3,~ 10-~, il est de ~,~ ; pour des rayons de

2,7 à 3 . 10-~, il est de 2,6. 10-’°; pour des rayons de 2 à 2,6.10-5, il

est de ~.10-’ °.

E. REGENER. - Sur la détermination de la charge des particules.

Grandeur de la charge d’un électron.

-

P. 135.

La méthode employée par Regener se rapproche de celle de Przi-

bram : on étudie au microscope la chute de particules dans un coi- densateur, avec ou sans champ électrique. Le condensateur a co mme dimensions 2mm,5, 20 millimètres et 15 millimètres.

La distance des plateaux doit être suffisamment petite par rapport

aux autres dimensions pour éviter la torsion des lignes de force du champ et pouvoir ainsi étudier la chute sans changer la mise au point.

Regener a employé des gouttes d’huile, des gouttes de lessive

de potasse (entraînées par l’oxygène dans l’électrolyse rapide d’une

solution de potasse). L’auteur applique la formule de Stokes avec

les corrections de Cunningham et de Millikan (corrections qui at- teignent 27 0,~0 pour des gouttes de rayon 3,35 . 10-5 centimètre).

L’auteur trouve pour la charge élémentaire des gouttes d’huile 4,8~ . ~.0-~° u. és. ; pour les gouttes de potasse, 4,86 . ~0-~°. Il admet

4,90 . ~0-~° u. és. pour valeur de l’électron.

Regener a aussi opéré sur des particules d’argent obtenues par l’arc entre deux électrodesd’argeni; il trouve 1,4 . 10-10 pour valeur de l’électron en prenant pour densité des particules celle de l’ar- gent, ce qui est contestable.

D’ailleurs, il pense que les particules sont une combinaison d’ar- gent, d’oxyde d’azote et d’ozone qui sont produits par l’arc.

J. SCHUNEMANN. - Recherches sur l’état électrique de l’air dans les cavernes

et dans les caves. - P. 64.

D’après Ebert, l’air qui sort fissures terrestres sous l’action des oscillations barométriques est chargé négativement; il semble

en résolter que l’air qui se trouve dans les cavernes souterraines doit être chargé positivement. L’auteur a cherché à le montrer en

étudiant l’air de deux caves, dans l’une desquelles il avait mis des matières radioactives recouvertes d’une couche épaisse de sable.

Il s’est servi d’un électromètre d’Elster et Geitel avec une élec-

trode de polonium. Le résultat a été négatif.

(14)

254

H. REIN. 2013 Le transtnetteur de tonalité radiotélégraphique à courant continu E. NESPER. - P. 70.

-

C. LORE~Z. - Iel.

Jules Roux.

A. HEYDWEILEH. - Tension superficielle et conductivité électrique

des solutions salines.

-

P. 145-153.

D’après ses propres observations et celles de divers expérimenta-

teurs, choisies parmi celles dont le mode d’exécution offre le plus de garantie d’exactitude, l’auteur a étudié la variation de la tension su-

perficielle avec la concentration pour des solutions de vingt neuf sels différents, possédant des ions univalents ou divalents. Cette variation est exprimée par :

°

cc et «o désignant respectivement les tensions superficielles de la so-

lution et du dissolvant pur à la même température, et 1n la concen-

tration en équivalents-grammes par litre. à« n’es[ pas une constante pour un sel donné, mais cette grandeur varie avec la concentration

ou avec le degré de dissociation électrolytique i du sel en solution ;

elle possède un minimum nettement marqué, et les courbes àa - 1 présentent une symétrie remarquable de part et d’autre de ce mini-

mum. Les courbes i sont assez exactement représentées par la relation de G rüneisen :

l’exactitude avec laquelle les constantes Aa B~ C~ se déduisent des observations n’est cependant pas pariaite ; la plus sûrement déter-

minée est la constante A,, relative aux ions libres. Elle est toujours positive et ne varie qu’entre des limites étroites (entre 2 et 8) ; elle

n’est que peu différente pour les sels du même type (ayant des ions

de même valeur), et il est très probable que l’influence des ions sur la tension superficielle dépend principalement de leurs actions élec-

triques réciproques ; c’est du moins ce que le calcul semble indiquer.

L’influence sur la tension superficielle des molécules non dissociées, exprimée par la constante Ba, est toujours plus faible que celle des

ions; B~ est quelquefois positif, plus souvent négatif, sa valeur est

comprise entre + 1,0 10 et

-

3,0. La constante Ca, qui correspond

(15)

255

aux forces de cohésion du corps dissous, indique une influence sur la

tension superficielle assez faible pour des concentrations modérées,

mais qui augmente avec la concentration elle est toujours positive et

sa valeur est comprise entre 0,07 et 0,6.

E. BVERTHEllBIER. - Sur la thermodynamique de la vapeur d’eau.

-

P. 91.

L’auteur cherche pour la vapeur d’eau une équation caractéris-

tique s’appliquant au voisinage de la saturation, c’est-à-dire à des

températures qui ne s’écartent pas de plus de 1000 à 150" du point

de saturation. La formule qui convient le mieux est :

et par suite :

T exprime la température absolue et l’indice s se rapporte à l’état

de saturation. Pour déterminer p, et Ts, il faudrait connailre deux

relations entre v, Ps et TS.

-

Au-dessus de 415, (abs.), ces relations

sont bien exprimées par :

En prenant comme unités le millimètre de H~. et le centimètre cube, les constantes sont :

Les valeurs de px et de v calculées avec ces formu les présentent un

accord satisfaisant avec celles qu’on trouve dans les Tables de Lan-

dolt-Bôrnstein et dans le Handbuch der Phys¿’k. Au point critique,

la vapeur n’étant formée que de doubles molécules, le volume cal- culé (10,02) doit être divisé par 2 (Battelli avait mesuré 4,81~).

Au-dessous de 4151, si l’on connaît Ts et Ps, on calculera v par la

f ormule :

,

(16)

256

et, pour une distance donnée du point d’ébullition, on aura entre p et v la relation :

Des formules thermodynamiques connues et de (1) on tire :

pis désignant toujours la tension de saturation de la vapeur sous le volume spécifique v. Comme pour T

=

Ts

=

373°, Ps

=

760 et

w = 4,843 et cp

=

0,46 (O. Planck, p. 181), il vient : et

En général

d’après

de sorte que dans les limites indiquées :

Nernst a vérifié la constance de c p ::= 4R et pour T s

=

3300 la

rn P vapeur saturée obéit à l’équation des gaz :

Des équations 81 de Planck (,s, entropie de l’unité de masse), on

déduit ici, :

(17)

257 Pour une transformation adiabatique réversible, tant qu’il n’y a

aucune condensation (ds

=

o) :

équation qu’on peut intégrer en remplaçant Ps par v, d’après l’équa-

tion de Zeuner

=

C ; On obtient encore facilement :

et comme

(h représente la chaleur spécifique de la vapeur d’eau saturée), il

vient

L’intégration de (9) donne pour l’énergie de la vapeur saturée :

L’indice 3 se rapporte à l’état solide; est la chaleur de vapori-

sation de la substance solide.

Pour l’énergie de la vapeur non saturée, on a

La valeur de J"31 au zéro absolu parait être comprise entre 600

et 700 ; c’est jusqu’à des températures élevées la majeure portion

de l’énergie totale de la vapeur.

F. H. LORING. - Relations entre les poids atomiques -P. 107.

Mémoire d’un caractère purement spéculatif.

A. CORVISY.

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