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Physikalische Zeitschrift ; t. XIII: 1912

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HAL Id: jpa-00241791

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Submitted on 1 Jan 1912

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Physikalische Zeitschrift ; t. XIII: 1912

A. Sève, Jules Roux, H. Labrouste, Paul de la Gorce, A. Grumbach

To cite this version:

A. Sève, Jules Roux, H. Labrouste, Paul de la Gorce, A. Grumbach. Physikalische Zeitschrift ; t.

XIII: 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.678-687. �10.1051/jphystap:019120020067800�.

�jpa-00241791�

(2)

678

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;

T. XIII: 1912.

BORN et KARMAN. - Les vibrations dans les réseaux. - P. 29’~-309.

Le problème général que se posent les auteurs est de relier les

propriétés physiques des cristaux cubiques à leurs propriétés élas- tiques moléculaires, en substituant à la période propre unique de la

molécule la période minima, limite de périodes extrêmement voisines.

On commence par étudier les vibrations d’une file de grains dont l’ac-

tion mutuelle ne s’exerce qu’à une distance moléculaire ; on passe de

.

là aux grains disposés en réseau cubique et pour lesquels il faut

’admettre que leur action s’exerce à deux distances a et aV2, en con-

sidérant des ondes planes de direction quelconque; on arrive à une

distribution compliquée des périodes autour des périodes limites ; toutefois, les périodes ainsi calculées pour la sylvine sont très voi-

sines de celles que Rubens a déterminées expérimentalement.

Le résultat le plus remarquable est l’accord qui existe entre les

valeurs expérimentales des chaleurs spécifiques au-dessous de zéro et les valeurs que donne une formule obtenue par Born et Karman au

moyen d’hypothèses difficilement vérifiables, elle donne 5,94 pour la constante de la loi de Dulong et Petit pour les températures élevées.

A. SÈVE.

W. SCHOTTKY. - La masse de l’électron est-elle constante ? - P. 421-425.

Examen de quelques difficultés qui se présentent quand on veut

~

appliquer la théorie de la relativité au mouvement accéléré des électrons.

D’après l’auteur, si la masse obéit aux formules de transformation de Lorentz, des forces finies peuvent ne produire aucune accéléra-

tion des électrons.

JULES ROUX. 1

J. La théorie de Weiss relative à l’hystérésis

des substances ferromagnétiques. 2013 P. 591-594.

.

En vertu de la théorie proposée par P. Weiss pour expliquer les

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020067800

(3)

679

pfiénomènes magnétiques dans le fer, la courbe, lieu des sommets

des cycles d’hystérésis d’amplitude croissante, a pour équation :

elle coupe l’axe des x pour H = H,, He étant la valeur de la force coercitive.

En partant des mêmes considérations, on peut arriver à calculer l’aire du cycle d’hystérésis.

Si le fer a été soumis à un champ négatif très élevé, et si on fait

croître le champ magnétisant de façon à l’amener à une grande

valeur positive, l’intensité d’aimantation conserve la valeur jus- qu’à ce que le champ atteigne la valeur He, et le passage à la valeur

I"t correspondant à la saturation positive se fait par une ascendante

qui n’est autre que la courbe définie par l’équation (1), ayant subi un

déplacement àH parallèle à l’axe des x~.

On peut calculer ce déplacement OH et le travail hystérétique qui

est égal par unité de volume à :

.

~ Dans le cas où les limites du cycle ne sont plus assez élevées

pour amener la saturation, on peut encore calculer l’aire du cycle

dont l’ascendante se déduit de la courbe (1), en combinant au dépla-

cement àH un déplacement àI parallèle à l’axe des intensités d’ai-

_

mantation.

En partant des valeurs admises par P. Weiss pour H, et 1,,, l’au-

teur a calculé les pertes par hystérésis pour des cycles d’amplitude

variée. Les résultats de ces calculs concordent assez mal avec ceux

que fournit l’expérience et l’auteur pense que la théorie de Weiss est encore insuffisante pour expliquer les phénomènes de l’hystérésis

dans les corps ferro-magnétiques.

JAKOB KUNZ et JAKOB-G.

-

Répartition de la lumière dans les décharges striées dans la vapeur des métaux alcalins.

-

P. 594-595.

En cherchant à étudier les propriétés photo-électriques des

métaux alcalins, on a constaté que, dans la décharge striée à tra-

vers les vapeurs de ces métaux, il se produisait une séparation des

(4)

680

couleurs, le bleu étant du côté de la cathode, les colorations rouges

et violettes dues au potassium se trouvant du côté de l’anode. Y a-t-il là une contradiction avec les lois du rayonnement de Planck? Seules des expériences quantitatives pourraient trancher la question. Les

auteurs ont fait quelques expériences de cet ordre qui les conduisent

aux conclusions suivantes :

Toutes les recherches quantitatives sur ce sujet doivent être accompagnées de recherches spectroscopiques et on devra tenir compte du rôle que peuvent jouer les traces d’hydrogène et d’hé-

lium contenues dans les tubes de décharge.

HANS BASCH. - Exposé simple de la théorie complète de l’oscillographe.

P. 615-623.

Dans sa théorie de l’oscillographe, Blondel suppose que, la fonc- tion du temps représentant le courant à enregistrer a été mise sous

la forme d’une série d’harmoniques par le procédé de Fourier.

Il détermine les constantes du galvanomètre oscillographique de

façon que sa sensibilité soit la même pour toutes ces harmoniques

et que le décalage entre le maximum de chacune de ces sinusoïdes et le maximum de la déviation du galvanomètre soit aussi réduit que

possible.

au contraire, cherche les conditions à réaliser pour que, le courant étant représenté par une fonction i (t) et la déviation par

une fonction f (t), on puisse trouver un temps constant T tel qu’il y ait identité entre les fonctions A./ (t + T) et i (t), A étant une cons-

tante.

Il arrive à cette conclusion que la période d’oscillation propre de

l’appareil doit être très courte et que le facteur d’amortissement pour

une demi-période (la valeur de eP,p étant le décrément logarithmique

pour une demi-période) doit être égal à 23.

Ces conclusions ne sont plus valables lorsque la fonction i (t) ou sa

dérivée première présentent des discontinuités. Ce sont des cas qui peuvent se présenter Iorsqu’on veut relever à l’oscillographe des

~

phénomènes de mise en circuit ou hors circuit d’appareils à cou-

rant alternatif.

D~ans ces conditions, on peut trouver dans la courbe relevéedes dents ayant pour origine les oscillations propres de l’équipage du

galvanomètre. C’est pour éviter la production de ces dents qg’on

(5)

681 est amené, comme on le fait toujours, à placer l’appareil en état d’apériodicité.

Néanmoins l’auteur pense que, lorsqu’on connaît l’origine de ces dents, il est facile d’en faire abstraction dans l’examen d’un cliché relevé à l’oscillographe et que, pour certaines recherches scienti-

fiques, il vaudrait mieux ne pas avoir un amortissement apério- dique, mais chercher à se rapprocher du facteur d’amortissement de 23.

R. JOUAUST.

W. I?ZIEWULSKI. - Contribution à la connaissance de la dispersion

du phénomène magnéto-optique de Kerr sous l’incidence normale. - P. 642-649.

La substance étudiée [miroirs d’acier, cobalt, nickel, magnétite r alliages magnétiques ~1)] est placée normalement au champ magné- tique d’un électro-aimant, dont l’une des pièces polaires est percée

pour laisser passer le faisceau lumineux. De la lumière monochro-

matique, polarisée rectilignement, est rendue faiblement conver-

gente, de façon à tomber sur le miroir considéré sous une incidence moyenne voisine de la normale ; la lumière réfléchie est légèrement elliptique, lorsque le champ est excité; elle est analysée au moyen d’un système formé d’un mica quart d’onde pour le jaune, d’une

mince lamelle de quartz perpendiculaire à l’axe ne couvrant que la

_

moitié du champ éclairé et d’un nicol.

Résultats.

-

L’auteur donne, pour les différentes substances étu-

diées, les valeurs de la rotation de la vibration incidente (angle de la

vibrations rectiligne et du grand axe de l’ellipse), ainsi que le rapport

des axes de l’ellipse, en fonction du champ et de la longueur d’onde.

Le fait le plus important semble être la constatation du phénomène,

de Kerr sur des alliages ne contenant aucun métal ferro-magnétique ;

ce résultat est néanmoins en contradiction sous ce rapport avec les

résultats négatifs de Ingersoll, Tokmaczew et Loria.

~

H. LABROUSTE.

W. WINTER. - Causes qui provoquent ou qui suppriment la décharge annulaire

sans électrodes.

-

P. 442-446.

Les phénomènes étudiés par l’auteur se produisent dans les con-

(1) Par exemple, l’alliage: Cu, 58,9 0/0; 26,5; Al, 14,6.

(6)

682

ditions expérimentales suivantes. Autour d’un tube à vide (pression

dans ce tube environ), sont enroulées quelques spires d’un fil

faisant partie d’un circuit oscillant comprenant capacité, éclateur, bo-

bine d’induction. Quand ce circuit est excité, il apparaît dans le tube,

de part et d’autre du plan des spires, une décharge lumineuse en forme

d’anneau. ou en forme de cône. Dans le voisinage immédiat des spires règne un espace sombre. L’auteur a étudié les conditions susceptibles

d’influer sur le phénomène : forme de l’ampoule, mise à la terre d’un

ou plusieurs points de la paroi de verre, degré de vide. Il a recherché également si les faits observés étaient dus au champ magnétique ou

à la différence de potentiel entre les spires; il est arrivé à cette con-

clusion que le champ électrique oscillant est la cause première du phénomène, car il produit l’ionisation nécessaire à la décharge, mais

que le champ magnétique intervient pour donner à cette décharge

sa forme annulaire caractéristique.

L. ZEHNDER. - Représentation des expériences de Hertz sur les radiations électriques à l’aide des tubes à hélium. - P. 446-449.

Les tubes à vide imaginés par l’auteur dès 1892 pour la démons- tration des expériences de Hertz comportaient deux électrodes très

rapprochées H, H’ constituant un petit éclateur et deux autres élec-

trodes plus écartées V, V’ réunies à une batterie à haute tension.

Quand une étincelle éclatait en H, H’, une décharge lumineuse s’amorçait entre V et V’. L’auteur a pensé qu’il y aurait avantage à remplacer dans ce tube l’azote par l’hélium, à cause de la faible cohésion diélectrique de ce gaz. Ses essais l’ont conduit à réaliser des tubes à hélium qui fonctionnent dans des conditions remarqua- blement simples. En effet, les électrodes V, V’ sont supprimées ; on

n’a plus besoin de batterie à haute tension ; on relie simplement H et

Il’ à un réseau d’éclairage à l10 ou mieux à 220 volts. Il faut seule- ment prendre la précaution d’intercaler dans le circuit, près de cha-

cune des électrodes H et H’, un petit solénoïde de vingt à vingt-cinq spires, qui empêche les oscillations électriques de se propager dans

°

les fils.

L’auteur indique qu’on peut, avec un égal succès, employer du

néon au lieu d’hélium.

*

(7)

683

A. LINDENIANN. - Appareil pour mettre en évidence les différences de phases

entre courants alternatifs.

-

P. 449-450.

L’auteur s’est proposé de réaliser à peu de frais un appareil qui permet de montrer le déphasage introduit dans un circuit à courant

alternatif par une capacité ou une self-induction. Le dispositif ima- giné est essentiellement constitué par deux lames vibrantes fixées

sur une planchette et placées entre deux plaques de tôles formant les

pièces polaires d’un électron-aimant. La longueur de ces lames a été réglée de manière que leur période de vibration propre soit voisine de la période du courant alternatif utilisé pour les expériences. Elles

sont perpendiculaires l’une à l’autre et leurs extrémités libres qui se

croisent à angle droit portent une fente longitudinale.

Quand un courant alternatif parcourt chacune des deux lames,

celles-ci entrent en vibration, et l’image du point de croisement des

fentes, éclairé par une lampe à arc, décrit une courbe analogue aux figures de Lissajous. L’analyse de cette courbe permet de voir immé- diatement si les courants sont en phase ou si l’un d’eux est en avance ou en retard par rapport à l’autre. L’appareil fonctionne avec des courants de quelques dixièmes d’ampère.

K. ORT et J. RIEGER. - Une lampe à incandescence servant de récepteur téléphonique.

-

P. 561-562.

Les auteurs signalent la curieuse expérience suivante. Une lampe

Osram d’au moins 100 bougies, alimentée à travers une bobine de

self-induction par une source de courant continu à 120 volts, est

d’autre part réunie, par l’intermédiaire d’une capacité, au circuit

secondaire d’un transformateur téléphonique. Le circuit primaire de

ce transformateur contient un microphone à forte intensité et une

batterie d’accumulateurs. Dans ces conditions, en approchant l’oreille

de la lam pe, on entend les paroles prononcées devant le microphone.

Voici, d’après les auteurs, l’explication du phénomène. Le courant téléphonique qui se superpose au courant continu occasionne dans le filament des variations de température; celles-ci communiquent

au verre de l’ampoule des vibrations qui se transmettent à l’air exté-

rieur. L’effet observé doit être particulièrement intense quand le

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684

verre de l’ampoule est très mince et que les variations de tempé-

rature subie s par le filament sont importantes.

Il. FASSBEXDER et E. HUPKA. - Sur l’enregistren1.ellt des courbes d’oscillations.

électriques de faible amplitude. - P. 559-561.

Les auteurs décrivent un tube de Braun, construit à l’Institut phy- sico-technique de l’Empire allemand, dont les dimensions ont été combinées de manière à obtenir la plus grande sensibilité possible.

Il se compose de deux parties: dans la première (diamètre du tube 2cm,2), les rayons cathodiques, concentrés à l’aide d’un champ ma- gnétique, sont soumis à la tension oscillante à étudier; dans la se-

conde partie du tube (diamètre 10 centimètres), ils subissent l’action d’une différence de potentiel sinusoïdale connue. La courbe résul- tante se forme sur un écran de 10 centimètres de diamètre. Le che- min total parcouru par le faisceau cathodique atteint 1 mètre. Tout l’ensemble du tube est porté sur un chevalet convenablement orienté de manière à annuler l’effet du champ magnétique terrestre. Les ten- sions oscillantes que l’appareil permet de relever et d’étudier peuvent descendre jusqu’à 20 volts.

DIR L,&

PAUL DE LA GoRCE.

W. SEITZ. - Absorption de rayons de Rontgen très mous par les gaz.

-

P. 476-~80’.

L’intensité des rayons Rôntgen est mesurée par la méthode de la

multiplication des ions. L’appareil se compose d’un tube à antica- thode d’aluminium et de deux chambres d’ionisation précédées cha-

cune d’une boîte contenant le gaz étudié. Les expériences ont porté

sur quatorze gaz ; l’absorption rapportée à celle de l’azote est, pour les gaz composés, une propriété additive des éléments; par contre, il ne semble pas qu’il y ait de relation simple entrele poids atomique

des gaz simples et leur pouvoir absorbant; celui-ci dépend aussi de

la dureté des rayons employés.

G. Sur un électromètre de haute sensibilité et son emploi pour la détermination directe de l’ionisation d’une particule a.

-

P. 480-485.

L’appareil dérive de l’électromètre de Hankel; une feuille de pla-

tine de 1 100 de millimètre d’épaisseur suspendue à un fil à la Wollas-

(9)

685 ton de 3 p de diamètre se trouve dans une boîte d’aluminium fendue dont les deux moitiés correspondent aux deux conducteurs chargés

de signes contraires de l’électromètre de Hanhel; une deuxième caisse d’aluminium entoure la première.

Les potentiels W, et W2 des deux demi-boîtes sont pris sur des

boîtes de résistances (W, + ’V2 est maintenu constant). On peut avoir ainsi, sans déplacement de zéro, une sensibilité de 3.000 milli- mètres de déplacement pour 1 volt.

La capacité mesurée par la méthode de Harms (’) est de 81-,4.

Cet électromètre employé pour l’étude de l’ionisation par les rayons

indique une marche régulière du phénomène, tandis que les rayons

oc du radium C causent des impulsions brusques. On arrive, en dia- phragmant, à produire une ionisation plus régulière, ainsi qu’il est

à prévoir (~).

0. v. BAEYER. - Variation de la vitesse des rayons [3 traversant la matière (3).

Les variations produites par l’aluminium ont été étudiées pour des vitesses des rayons ~ variant de 0,73 à 0,39 de la vitesse de la lumière quelques mesures ont été faites sur le zinc, le cuivre et le platine (rayons ~ du thorium A).

K. BERGWITZ. - Sur la détermination de la conductibilité de l’air ionisé

sous l’influence de la lumière rouge. - P. 513.

Les rayons calorifiques sont fournis, comme dans les expériences

de M. Rosselet (’~), par un four électrique, mais celui-ci est clos par des plaques de sel gemme; l’air est ionisépar les rayons 6 du radium.

Le résultat est négatif; les observations contraires seraient dues à

l’emploi d’un four ouvert.

(1) F. HARMS, Pli. Z., V, p. ~Î-; 1904.

(2) GEIGER, Proc. Roy. Soc., LXXXIII, A, p. 492;

(3) V. 0. V. BAEYER, 0. HAHN, L. MEITNER, Ph. Z., XII, p. 215 (t91t); 7 . de Phys.,

5& série, t. I, p. 510; 1911.

(4) C. R. du Congrès inteonational de Radiologie (septembre 1910), Bruxelles,

i911.

(10)

686

0. HAHB, S. MEYER et E. v. SCH NVEIDLER. - Relation sur la réunion de la Commission internationale du radium à Paris (25-28 mars 1912).

-

P. 52i (1).

K. FREDENHAGEN. -La cause de l’effet des électrodes incandescentes. - P. 539.

L’auteur a, dans un travail antérieur (2), cherché à rattacher l’émis- sion d’électrons par les métaux chauffés aux effets de réaction (3).; ~

il s’agit cette fois des cathodes de Wehnelt.

La conductibilité des oxydes chauds est de nature électrolytique;

on doit prévoir que le rôle des électrodes incandescentes tient an

chauffage électrique. M. Fredenhagen a donc comparé une cathode à la

chaux (fil de nickel recouvert de chaux par chauffage, après qu’on l’a

mouillé avec une solution de nitrate de calcium). La cathode chauffée dans un four donne des courants toujours faibles, mais mesurables même pour de faibles tensions; au contraire, chauffée électriquement,

elle laisse passer des courants très considérables pour de hautes ten-

sions, nuls pour de faibles différences de potentiel.

L. AIE ITNE R. - Sur le schéma de dégradation du dépôt actif du thorium. - P. 623.

Marsden et Barratt (4) ont remplacé le schéma primitif :

par celui-ci :

Mlle Meitner emploie la méthode électrolytique pour préparer le

thorium B et étudier les activités oc et y; par exemple, on peut

produire artificiellement l’augmentation de l’une d’elles par introduc- tion de feuilles de nickel précédées ou non d’introduction de chlo-

rure stanneux dans la solution active acidulée. En enlevant les

(1) Voir le Radiurn, mai 1912.

(2) V. d. D. Ph. Ges., XIV, 384 ; 1912.

(3) HABER et JUST, Ann. d. l’hys., XXXVI, p. 308 ; 19il ;

-

J. de Phys., 5e série,

t. I, p. 104; 19il.

(4) Ph. Soc. L., XXIV, 50-6(; 19ii ; - le Radiuln, IX, p. 8t ;

(11)

687 feuilles de nickel, on obtient, dans le premier cas, une activité y plus grande que l’activité ce ; dans le second cas, les deux activités ont une

marche parallèle.

L’auteur, après discussion, conclut en faveur de l’existence d’une ramification dans le schéma, le thorium D ne provenant que de l’un des corps C.

A. GRUMBACH.

ZEITSCHRIFT FÜR PHYSIKALISCHE CHEMIE;

T. LXVIII; 1911.

ZELINSKY et ROSAlV’OFF’. - Les spectres d’absorption ultra-violets des combinaisons nitrées.

-

P. 629-639.

L’introduction du groupe AzO2 augmente l’absorption et déplace

les bandes vers la partie visible du spectre.

GOLODETZ. - La distillation fractionnée par la vapeur d’eau.

-

P. 6!~l.-657.

Pour les substances insolubles et qui ne bouillent pas à tempé-

rature trop élevée, l’entraînement à la vapeur d’eau donne des résul- tats bien meilleurs que la distillation fractionnée ordinaire; ils sont

moins bons quand le point d’ébullition est trop élevé ; leur valeur

dépend beaucoup du procédé de réfrigération; quant au mécanisme

de l’entraînement, il paraît compliqué.

LASAREFF. - Influence de la pression sur la décoloration de certaines substances

colorées, dans le spectre visible.

-

P. 651-660.

Pour beaucoup de colorants organiques, la décoloration est due à ;

la présence de l’oxygène et augmente avec la pression du gaz; pour le bleu de méthylène, la présence de l’oxygène n’est pas nécessaire.

SCHMIDT. - L’absorption. - P. 6fi’1-68I.

Ce troisième travail a pour but la vérification expérimentale de

la formule donnée déjà par l’auteur pour l’isotherme d’absorption : -.

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