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Physikalische Zeitschrift ;T. XII; 1911

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(1)

HAL Id: jpa-00241715

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241715

Submitted on 1 Jan 1911

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Physikalische Zeitschrift ;T. XII; 1911

R. Jouaust, Paul de la Gorce, P. Lugol, Marcel Boll, Ch. Leenhardt, E. Bauer, F. Croze, A. Grumbach, H. Labrouste, M. Barrée, et al.

To cite this version:

R. Jouaust, Paul de la Gorce, P. Lugol, Marcel Boll, Ch. Leenhardt, et al.. Physikalische Zeitschrift ;T.

XII; 1911. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.690-711. �10.1051/jphystap:0191100108069001�.

�jpa-00241715�

(2)

690

G. SZtVESSY et K. SCHAFER. - Augmentation de la conductibilité élec- trique des diélectriques liquides sous l’action de la lumière ultra-violette.

-

P. 511 à 523.

Les expériences ont porté sur l’huile de paraffine purifiée électri- quement par la méthode indiquée par J affé. Le liquide est placé entre

deux disques métalliques parallèles entre lesquels peut passer sans les toucher un faisceau de lumière ultra-violette. Normalement, le liquide est traversé par un courant], faible et parfaitement déter-

miné pour une tension fixe, lorsque cette tension est appliquée sur

les électrodes depuis un temps assez long. La lumière ultra-violette augmente l’intensité de ce courant, qui prend une nouvelle valeur fixe 11 , si l’intensité de la source reste fixe.

La différence 1,

--

lu = i mesure le courant à l’action de la lumière. Ce courant suit les mêmes lois que le cour-ant qui traverse

un gaz ionisé : proportionnel au champ pour des faibles valeurs de

celui-ci, il tend vers une valeur de saturation pour les champs plus

élevés. Ce courant de saturation pour un éclairage intense avec une lampe à mercure d’Heraeus a pour valeur 37,8 10-’2 ampères (dis-

tances des électrodes de 0~,045 ; diamètre des électrodes, 5 cen- timètres) augmente avec la distance des électrodes.

Ces expériences sont à rapprocher de celles de Curie et de Jaffé

qui ont mis en évidence l’ionisation des liquides isolants sous l’action

des rayons X et des rayonnements des matières radioactives.

J. CARVALLO .

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;

T. XII; 1911.

J. Mesure de l’énerîie dans les arcs à haute tension. - P. 343-346.

En électrotechnique, on mesure l’énergie fournie par les sources alternatives à haute tension au moyen de wattmètres munis de trans- formateurs de volts et d’ampères. Ce procédé ne convient pas au cas des arcs. Si l’arc jaillit entre électrodes dissemblables, il se produit

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100108069001

(3)

691

une dissymétrie entre les deux périodes du courant et une compo- sante de courant continu se superpose à l’onde alternative.

Même avec des électrodes qui semblent parfaitement symétriques,

ce phénomène peut se produire. Cette composante agit peu sur le transformateur d’ampères, mais elle agit notablement sur le trans- formateur de volts et, par suite des propriétés du fer aimanté dissy- métriquement, on s’expose de ce chef à des erreurs qui, dans les expériences de Zenneck, atteignaient 8

On peut arriver à faire des mesures correctes en intercalant dans le circuit à fil fin du wattmètre muni de transformateurs une force électromotrice continue d’une valeur telle qu’elle annule la compo- sante de courant continu due à l’arc. Mais il vaut mieux se passer de transformateurs en reliant directement les circuits du wattmètre au

circuit à haute tension de l’arc.

R. JOUAUST.

M. LEVITSRY. - Une nouvelle forme de résonateur fermé pour la mesure de l’amortissement des oscillations électriques de courte longueur d’onde.

-

P. 386-391.

Les mesures d’amortissement~ relatives aux ondes électriques

émises par des oscillateurs ouverts, présentent des difficultés parti-

culières qui deviennent presque insurmontables si l’oscillateur est de

petites dimensions. Le grand amortissement des ondes joint à leur

faible intensité ne permet pas d’utiliser les méthodes usuelles

(de V. Bjerknes et P. Drude), et il devient impossible de séparer les

décréments correspondant aux circuits primaire et secondaire. Pour résoudre le problème, l’auteur s’est efforcé de réaliser un résonateur où l’amortissement puisse ètre regardé comme négligeable. Il est parti de l’idée suivante : si on imagine que dans une cavité à l’inté- rieur d’un corps métallique idéal, on provoque par un procédé quel-

conque des oscillations électriques, celles-ci persisteront indéfini-

ment sans aucun amortissement, puisqu’il n’y a point de dissipation d’énergie.

Pour se rapprocher de ce cas limite, l’auteur prenait un résona-

teur rectiligne et le disposait à l’intérieur d’une surface sphérique métallique dans laquelle était ménagée une ouverture permettant

l’accès des oscillations primaires. Deux séries d’expériences ont été

effectuées avec des sphères ayant un diamètre double et quadruple de

(4)

692

la longueur du résonateur. L’oscillateur se composait de deux tiges

terminées par des boules munies de pointes (’ ) ; en agissant sur la longueur des tiges, on pouvait faire varier d’une manière continue la

longueur d’onde des oscillations. Pour la mesure de l’énergie oscil- lante, le résonateur était réuni à un couple fer-constantan relié à un

galvanomètre sensible.

Les premières expériences ne donnèrent pas de résultats nets.

Mais l’auteur imagina bientôt un artifice qui modifia complètement

l’allure des courbes. Il plaça entre l’oscillateur et le résonateur un

grand écran métallique plan, muni d’une ouverture qu’on amenait à

coïncider à peu près avec celle de la sphère. Dans ces conditions,

les expériences conduisirent à des courbes où la résonance apparaît

d’une manière extrêmement nette. Elles permettent des mesures

assez précises et les valeurs du décrément obtenues de la sorte con-

cordent avec celles que donne le calcul en partant de la formule d’Abraham. Conformément aux prévisions, l’amortissement du réso- nateur paraît n’intervenir que d’une manière insensible. En termi- nant, l’auteur attire l’attention des physiciens sur quelques points

encore obscurs de la méthode : en particulier, il y aurait intérêt à étudier le rôle joué par l’écran plan et l’influence des dimensions de la sphère entourant le résonateur.

1~’. Appareil pour le relevé et la démonstration des courbes de résonance.

~

P. 379-386.

L’organe essentiel de l’appareil est un tube de Geissler dont on

utilise, comme dans l’oscillographe de Gehrcke, ,la propriété bien

connue de présenter à l’électrode négative une gaine lumineuse de longueur variable avec l’intensité du courant. Le tube est porté par

un disque tournant autour d’un axe ; il est courbé à angle droit ; le

gaz qu’il contient est de l’azote. Les électrodes sont en aluminium et

disposées normalement l’une à l’autre. Des électrodes auxiliaires réunies aux pôles d’une batterie à haute tension sont placées dans le voisinage des électrodes principales; elles ont pour but d’ioniser le gaz et de favoriser la formation de la gaine lumineuse. L’appareil

comporte en outre une self-induction variable qu’on intercale dans le

(1) Dispositif analogue à celui qu’employa 1B1. Laugwitz (Phys. Zeilschl’., VIII,

378 j 1907) .

(5)

693 circuit de mesure et qui est constituée par deux bobines, l’une fixe,

l’autre mobile en même temps que le tube. Les images sont reçues

sur un écran divisé. Dans le cas d’oscillations entretenues, elles affectent la forme de plages lumineuses aux contours suffisamment

précis. Des reproductions photographiques sont données dans le

mémoire.

S’il s’agit d’étudier des oscillations amorties, le problème est un

peu plus compliqué. Il est nécessaire de créer une dépendance entre

la formation de l’étincelle et la position instantanée du tube. On y

arrive en disposant sur l’axe en rotation une bague moitié en laiton, moitié en fibre sur laquelle vient appuyer un frotteur dont la posi-

tion angulaire est réglable. Pour une position du frotteur, le tube projette sur l’écran une bande lumineuse d’amplitude déterminée. En

déplaçant le frotteur et en repérant par un trait les sommets de cha-

cune des bandes, on construit la courbe de résonance chercliée.

L’appareil se prête à l’étude des différents problèmes relatifs aux

courbes de résonance (amortissement, influence du degré de cou- plage, etc.). Il convient particulièrement bien pour montrer à un grand auditoire une image des phénomènes. Enfin il est susceptible

de fournir des mesures quantitatives assez précises : dans un exemple traité par l’auteur le décrèment correspondant à l’amortis-

sement était calculé avec une précision d’environ 3 0/0.

PAUL DE LA GORCE.

CHRISTOPH FLEISZ. - Recherches sur le frottement dans l’inscription sur noir

de fumée. - P. 39i-398.

Ces recherches s’inspirent de la théorie du sismographe automa- tique de Wiechert. Un bifilaire soutient le style inscripteur, formé

d’un fil de verre arrondi au bout, et porté par un fléau de balance

en fil d’aluminium très mobile sur des supports en verre; un cavalier

.

mobile sur le fléau permet de modifier la pression sur la surface

enfumée, qui est plane. Le système oscillant seul n’a pas d’amortisse- ment appréciable; quand le style appuie sur la surface, les ampli-

tudes successives décroissent en progression arithmétique. La résis-

tance de frottement peut être calculée de deux manières : d’après la

mesure de la diminution d’amplitude; au moyen d’une formule empi- rique, en fonction de la surchage p qui, appliquée à l’extrémité du

style déjà si>nple>71ent en contact la surface, produirait la pres-

(6)

694

sion sur cette surface; elle est de la forme :

où cc et b sont deux constantes dépendant de l’appareil. Les deux

méthodes donnent des nombres comparables.

L’étude a porté : Il sur le papier glacé spécial du commerce et

sur un papier lisse employé par Wiechert ; le premier semble préfé- rable ; sur les noirs de gaz, de pétrole, de térébenthine et de

camphre; le noir de pétrole en couche minçe donne les meilleurs résultats ; on a déjà une inscription nette pour p = 0’ug,2.

L’auteur a également étudié l’influence, sur le frottement et la net- teté de l’inscription, de secousses rythmiques qu’il communiquait à

la surface au moyen d’un marteau actionné électriquement. Quand

les secousses sont perpendiculaires au plan de la surface ou paral-

ièles à ce plan et dans la direction du déplacement du style, leu r

influence est analogue à celle d’un amortissement; dans le premier

cas seulement, elles nuisent à la netteté du tracé ; des secousses

parallèles au plan de la surface et perpendiculaires au déplacement

du style n’ont pas d’influence sur le frottement.

JAMES ROBINSON. - Figures électriques (Traduction d’un travail de l’Université de Sheffield).

-

P. 439-440.

-

Une planche hors texte.

On fait passer une étincelle rectiligne à travers un trou percé dans

une plaque horizontale recouverte d’une poudre; la poudre se dis-

tribue en circonférences ayant leur centre sur l’axe du trou, et d’au-

tant plus écartées les unes des autres qu’elles en sont plus proches.

Des mesures faites sur ces figures permettent de les attribuer à l’action des ondes sonores émises par l’étincelle, et confirment des théories de W. Kônig(’) et de l’auteur lui-même (2).

S. PROKOWSKY. 2013I. Emploi c1e la lumière polarisée en interférométrie.- I’. 459.

II. Sur le priucipe de Doppler. - P. ~~9-~~8.

I.

-

Indication sommaire du principe d’un interféromètre à

pénombre en construction.

(1) Ann., L. XIII, p. ~6U : 1891.

(2) l’hil. 1910, p. 416.

(7)

695 II.

-

Indication sommaire d’expériences préliminaires faites en

vue de reconnaître si le principe de Doppler est applicable à la

lumière diffractée.

G. Clef double pour électromètre à quadrants.

Forme un peu modifiée de la disposition de Rutherford pour enle-

ver de loin la mise au sol d’une paire de quadrants ; construite par la maison Bartles de Gôttingen.

P. LucoL.

*

KARLFREDENIHAGEN. - L’émission d’électrons négatifs par le potassium

et le sodium chauttfés et la conductivité de la vapeur de ces métaux P. 398--IIU .

L’auteur débute par une bibliographie assez complète sur les tra-

vaux de Richardson, de Furchtbauer, de Kruger, de Baedeker et de Zickendraht. Il décrit les différentes formes de tubes qu’il a employées ;

l’instrument de mesure est un galvanomètre de Hartmann et Braun,

et une division de l’échelle correspond à un courant de 3, 7 x 10- ’ ° am- pères. Toutes les mesures doivent être faites dans l’obscurité, à cause

de l’effet photo-électrique très notable que présentent les métaux alcalins.

Fredenhagen a déterminé l’émission d’électrons négatiis par le

potassium et le sodium, et il publie des courbes où sont portées en

abscisses les différences de potentiel en volts et en ordonnées les divisions de l’échelle; il étudie aussi l’influence du vide sur ce phé-

nomène et vérifie l’existence d’un optimum.

Lorsque le degré de vide aug mente, le sodium principalement

donne des courants de saturation, qui croissent suivant une exponen- tielle, lorsque la température augmente. Au sujet de la conductivité

spontanée des vapeurs de potassium et de sodium, il est montré que, tout au moins pour des températures inférieures à 350", cette con- ductivité doit rester notablement au-dessous de la limite de la sensi- bilité des galvanomètres.

P. EHRENFEST. - Sur les conceptions de W. Von Ignatowsky au sujet de la définition de la rigidité de Born. - P.412-413.

Discussion avec V. Ignatoxvsky sur certaines conséquences du

principe de relativité.

(8)

696

M-. YON IGNATOWSRY. 2013 Sur le paradoxe d*Ehrenfest.

-

P. 414.

Extrait d’une lettre adressée par l’auteur au professeur V. Varicak, d’Agram. Il y est traité d’une règle, animée d’un mouvement de translation uniforme, à laquelle des observateurs fixes donnent un

mouvement transversal dans toute sa longueur; l’apparence, qui en

résulte pour des observateurs liés à la règle, peut se déduire d’une

application du principe de relativité.

1B1AflcEL BOLL.

ROBERT GOLDSCIIIIIlDT. - Sur la conductibilité thermique des liquides.

P. 417.

La connaissance des coefficients de conductibilité thermique des liquides ést d’un grand intérêt, tant pour servir de base à une théorie cinétique des liquides que pour rechercher leurs variations

avec la constitution moléculaire. Malheureusement les valeurs trou- vées par les méthodes employées jusqu’ici sont en mauvais accord.

Il était donc désirable de mettre en oeuvre une méthode plus précise

et susceptible d’être employée depuis le point dé fusion jusqu’au point d’ébullition des corps étudiés.

Le principe de la méthode est celui indiqué par Schleiermacher

,

dans ses lvfesures sur la conductibilité des gaz dilués. Un fil de pla-

tine tendu dans l’axe d’un tube est échauffé par un courant. Le tout est plongé dans un bain à température constante. Quand le régime permanent est établi, on connaît par la simple mesure de la résis- tance du fil et de l’intensité du courant la température du fil et la quantité de chaleur transmise par le gaz, d’où une valeur relative du coefficient de conductibilité.

La principale cause d’erreur dans l’application de cette méthode

aux liquides réside dans les pertes par convection. On l’évite en pla-

çant le fil dans l’axe d’un tube capillaire métallique : le frottement

empêche alors les mouvements de convection.

On fait également une correction de l’influence perturbatrice des

extrémités en effectuant les mesures simultanément avec deux fils

semblables, mais de longueurs différentes. On obtient ainsi les

valeurs relatives du coefficient de conductibilité dans tout le domaine

de l’état liquide : on peut, par suite, déterminer ses variations avec

(9)

697 la température. La variation avec la température est négative et at-

teint à la température ordinaire 0,2 à 1,5 0/0 par degré.

Les déterminations ont porté sur un grand nombre de corps à 0°.

On constate une influence très nette du poids moléculaire : ainsi,dans la série des alcools, le coefficient de conductibilité diminue quand le poids moléculaire augmente.

Ch. LEENHARDT.

B.-E. àI00RE. - Sur la séparation des raies spectrales du calcium

~

et du strontium dans le champ 111agnétique. - P. 443-445.

Les raies de la deuxième série secondaire des deux métaux obéissent à la règle de Preston, mais les types de séparation ne sont

pas les mêmes. Les raies fondamentales de la première série secon-

daire du calcium et du strontium subissent un effet Zeeman du même type, vérifiant la loi de Preston. Il n’en est plus de même des

autres raies de cette série, ni de celles d’une série découverte par Fo"vler.

IGNATO-WSKY. - L’hydrodynamique du point de vue du principe

de relativité.

-

P. 441-443.

Transformation des équations de l’hydrodynamique dans la méca-

nique relativiste.

,

~

E. BAUER.

CHR. RIES. - L’origine de la sensibilité du sélénium pour la lumière.

,

P. 480-490.

1. L’auteur discute les différentes théories émises pour expliquer

la variation de résistance électrique du sélénium sous l’influence de la lumière. Il fait la critique des théories chimiques et montre que la variation de volume que l’on observe est due à un effet calorifique. Il adopte la théorie électronique du phénomène.

2. Il étudie l’influence sur le phénomène de différents facteurs : le temps pendant lequel passe le courant, l’intensité de ce courant, l’intensité lumineuse, la polarisation. Les résultai s des expériences

instituées dans ce but sont représentés par des courbes.

(10)

698

V‘r. Sur les dissymétries dans les triplets de Zeeman. - P. 101-108.

L’auteur montre que les dissymétries d’intensité observées par Koch

sur les composantes magnétiques de la raie 5790 correspondent aux dissymétries de position indiquées par sa théorie pour le cas des

champs relativement faibles.

E. CROzE.

A.VAN DEX BROEK. - Le système périodique « cubique» de classification . des éléments de rvlendt’ lej efT et la place des éléments radioactifs dans ce

système. - P. 490.

L’auteur reprend le système cubique que Mendelejeff avait indiqué

à une époque on ne connaissait que 08 éléments simples, de sorte qu’un très grand nombre,de cases restaient vides. Cette classification

présente les avantages suivants : les périodes sont de grandeur cons-

tante ; jusqu’à l’uranium, les éléments sont en nombre déterminé. La différence moyenne est constante; Cu, Ag, Au ne se trouvent plus dans une même colonne verticale. La différence entre les poids atomiques théoriques et expérimentaux est faible. La courbe de fusion de Lothar Meyer est plus régulière. Les poids atomiques théoriques sont des multiples de celui de l’hydrogène. Le poids atomique d’une particule « ou de l’hélium est le double de la dif- férence moyenne.

La différence réelle des poids atomiques de deux éléments dont l’un est issu de l’autre par une émission brusque de particule « est le

double de la différence moyenne théorique. Les éléments radioactifs et qui émettent des rayons x (série U et se trouvent dans une

même grande période.

Notice nécrologique sur E. Bose, ancien rédacteur en chef de la

Physikal£sche Zeitse7îrirt, mort à trente-sept ans, directeur de l’Ins-

titut de physique de l’LTniversité de la Plata.

(11)

699

Fr. HAUSER. - Effets des champs électrique et magnétique sur la charge spon- tanée du polonium et sur le pouvoir de pénétration des rayons a.

-

P. 466.

On pourrait s’attendre à ce qu’une plaque isolée enduite d’une pré- parai,ion de polonium se charge négativement par suite de l’émission

positive de particules x. Mais il n’en est pas ainsi, car il y a émis- sion de particules négativeg (rayons ô), de sorte que la charge finale

de la plaque est positive (’).

Le but du travail de Hausser (2) était de déterminer la différence de potentiel nécessaire pour ramener les rayons Õ sur une plaque de polonium, de déduire de la vitesse de décharge spontanée la quantité

de particules ô émises et de produire l’effet analogue avec un champ magnétique (quelques centaines d’unités~.

Dans un certain nombre d’expériences, on pouvait recueillir ces

charges émises sur une deuxième plaque de polonium, et obtenir

ainsi par différence la vitesse spontanée.

Les résultats obtenus sont les suivants :

Si la plaque est maintenue à un potentiel négatif, en l’absence de

champ magnétique, la vitesse de décharge spontanée n’est pas mo-

difiée ; le nombre de particules § est donc indépendant de la tension.

Si le potentiel est positif, les particules § sont ramenées en arrière;

le processus rappelle les phénomènes observés par Lenard (rayons cathodiques lents).

Le potentiel E que finit par prendre le corps radiocatif isolé est lié à la vitesse v et au rap port - m des rayons qu’il émet en excès par la relation :

Ce nombre, déterminé pour les rayons ~, est au moins égal à la

même quantité relative aux rayons secondaires émis par le laiton de

l’appareil. La charge positive spontanée du polonium est égale et de signe contraire à celle qu’emportent les rayons ~. Dans le cas où on

fait agir un champ magnétique intense, les rayons o étant ramenés

en arrière, on obtient une charge négative due au départ des parti-

(1) J.-J. THOliS0l. Carnb. Ph. XIII, 49 (~9~~~ :

-

FIVERS, Pliys.

Zeilscltt., f48 (f906) ;

-

AscHKix-4ss, ibid., i i3 (1907).

(2) Thèse de doctorat de l’Ecole technique supérieure de Munich, 1910.

(12)

700

cules positives cz. A une particule « correspondent 60 particules 1.

Le pouvoir de pénétration de celles-ci varie du 2013 au 7 de celui des

r ayons « et le nombre des particules est indépendant de la pression .

Dosage de l’émanation du radium par les courants d’ionisation.

-

P. ~’~6.

M. Merle Randall (1) ayant employé cette méthode pour la mesure de l’émanation émise par des sels radioactifs dissous dans l’eau est

,

arrivé à cette conclusion que les nombres trouvés dépendent de la

méthode de mesure employée (électroscopes de Boltwood ou de

Schmidt) ; ces erreurs systématiques enlèveraient toute valeur aux

nombres obtenus.

M. Titow a repris ces expériences ou sur l’eau et les gaz radio- actifs d’une source naturelle qu’il avait étudiée précédemment. Les

méthodes employées sont celles de Schmidt (2) et de Mache-Elster et Geitel.

La première donne des nombres toujours plus grands que ceux de la seconde de 3 0/0 environ.

L’auteur cherche à expliquer ce fait par des considérations théo-

riques.

>

TH. WULF. - Sur la radioactivité, propriété générale de la matière. - P. 498.

Si on admet que tous les éléments sont issus par dégradation des

corps à poids atomiques élevés, on est amené à chercher si les élé- ments ont des poids atomiques multiples, de 4 (He = 4 environ).

L’auteur groupe les éléments en deux séries; les uns ont des poids atomiques de la forme 4n - 1, les autres de la forme

Le groupe U-Ra se trouve dans la première série, le groupe radio- actif du thorium dans la deuxième. L’hydrogène se trouve hors de la

classification. M. Wulf indique en post-scriptum que l’idée d’une clas- sification de ce genre a été déjà émise par Rutherford.

(~) Chem.Ztg., 34 (1910) ;-Aln. Chem. Soc., Assemblée générale, décembre 1909.

Zeitschr., 561 ; 1905.

(13)

701

O.-M. CORBINO. - Effets électromagnétiques dus à la distorsion de la trajec-

toire des ions dans les métaux produite par un champ. - P. 561-569.

L’auteur s’est proposé de rechercher des phénomènes autres que l’effet Hall, mettant en évidence la dissymétrie existant entre les

centres positifs et négatifs. Un disque conducteur où circule un cou- rant radial étant placé dans un champ magnétique normal, les tra-

jectoires des centres positifs et négatifs seront deux spirales loga- rithmiques distinctes :

(r, 6, coordonnées polaires; r,, rayon intérieur du disque annu- lairel,

BeVt, eV2’ vitesse des centres).

,

Quand on établit ou interrompt le courant, on observe un courant

d’induction si le champ magnétique est établi.

On peut aussi, une fois le courant établi, exeiter le champ magné- tique ou le supprimer.

L’ordre de grandeur et le sens du phénomène observé avec une plaque de bismuth s’accordent bien avec la théorie.

Enfin M. Corbino dispose le plateau de bismuth suspendu à un fil

à 45~ des lignes de forces du cham p ; il échauffe le centre du disque

au moyen d’un pinceau de lumière et constate alors l’existence d’un

couple. Ce phénomène se relie au transport de chaleur dû à la con-

vection des ions (~ ) et par suite aux écarts de certains corps tels que le bismuth avec la loi de Wiedemann-Franz. L’auteur n’a pas cons-

taté de couple iiiesurable avec le cuivre et l’argent, ce qui est con-

forme à l’explication précédente.

A. GRuri]3ACII.

A. GRUMBACH.

F. GBÛNBAUM. 2013 Sur quelques expériences idéales au sujet du principe

de relativité.

-

P. 500-509.

Développements purement mathématiques inspirés par le principe

de relativité.

cl. PA. (4), I, 566; IIJ, 370 (1900).

(14)

702

A. EINSTEIN. - Sur le paradoxe d’Ehrenfest. - P. ~09-510.

Réponse à une remarque de V. B1 aricaks, qui pourrait causer des

confusions. A la question de ce physicien, qui se demandait si la con-

traction de Loreniz est bien réelle, Einstein répond ceci: la contrac-

tion n’est pas réelle pour un observateur fixe, puisque, pour un tel observateur elle n’existe pas ; au contraire, elle est bien c’est-

à-dire décelable par des moyens physiques, pour un observateur en

mouvement par rapport à l’objet considéré. Ce qu’a su rendre parti-

culièrement clair Ehrenfest, au moyen du paradoxe du disque.

Structure et optique de grosses gouttes cristallines.

-

P. 540-546.

Les cristaux liquides, qui sont aussi fluides que l’eau, prennent la

forme de gouttes cristallines, qui se distinguent des gouttes isotropes

par leur structure et aussi par leurs propriétés optiques, en lumière

naturelle aussi bien qu’en lumière polarisée.

L’auteur a surtout employé le paraazoxyanisol en solution dans la

pipérine, et il présente ses principaux résultats dans deux planches

où sont reproduites des photographies et sont dessinées des

figures schématiques indiquant les positions des éléments de symé-

trie.

GEHRARD Influence d’un champ magnétique sur les cristaux liquides.

P. 546-5-fil.

La question de l’action du champ magnétique sur les liquides ani- sotropes a déjà été étudiée par O. Lehmann et par E. Bose, qui ont

montré pour diverses substances l’éclaircissement des phases troubles, sous lesquelles se présentent d’habitude ces liquides.

L’auteur du présent mémoire a repris ces expériences, en utilisant

des couches de 0--,03, placées entre deux lames plans-parallèles,

d’éthers éthyliques des acides éthoxybenzalamino-(x-méthylcinna- mique et éthoxybenzalamino-x-éthylcinnamique, qu’il soumettait à des champs de l’ordre de 13.000 gauss.

Il a constaté, sous cette influence, un accroissement des bandes

claires, qui mettent en évidence un développement plus rapide de la

(15)

703

phase transparente ; il explique cet effet par une action directrice du

champ magnétique sur les molécules du liquide.

E. W’EISS. - Détermination de la charge de particules d’argent.

-

P. 630-633.

Les mesures sont faites en observant, au moyen d’un oculaire

.

micrométrique, la chute des particules et leur ascension en présence

d’un champ électrique li, qui était de 40 et de 20 volts par centimètre.

On utilise la formule de Stokes :

et la relation :

oû cc est le rayon de la particule supposée sphérique;

e, sa charge électrique;

p, sa masse spécifique;

le coefficient de frottement dans l’air;

g, l’accélération de la pesanteur;

V2’ la vitesse de chute;

la vitesse d’ascension;

7z, l’intensité du champ électrique appliqué.

L’auteur obtient, pourla charge électrique, des nombres qui varient

entre ~,~ . 10-10 et 5,5 . 10-10 unités électrostatiques C. G. S. et dont

la moyenne 4,5 . 10-’° concorde suffisamment bien avec les résultats obtenus par Ehrenhaft.

JonANN KONIGSBEBGER. - Polarisation de la lumière par des réseaux de constante très petite.

-

P. 637-639.

Après avoir rappelé le fait de la polarisation des ondes lumineuses par diffraction qui a été étudié par Arago, Holtzmann, Fizeau, Quincke, Gouy, etc., l’auteur se propose de transposer l’expérience de Hertz

sur les ondes électromagnétiques. Heri z faisait tomber sur des ré- seaux de largeur égale à 17p. des ondes de longueurs variant

entre 25uL et 5lu ; il était parvenu à ce résultat que le champ élec- trique ou vecteur de Fresnel traversait plus facilement le réseau,

quand il était dirigé normalement à la direction des traits que paral-

lèlement.

(16)

704

H. du Bois et H. Rubens, dans des expériences analogues, ont

trouvé expérimentalement le rapport des intensités :

Il était intéressant de reprendre l’expérience en utilisant les ondes lumineuses. Malheureusement, il est « à peine possible » de réaliser

mécaniquement un réseau dont la constante serait plus petite que les

longueurs d’onde lumineuses.

Alors l’auteur eut l’idée d’utiliser les photographies d’ondes sta-

tionnaires de Lippmann-Wiener; les petites couches d’argent ainsi produites sont à des distances égales à la demi -longueur d’onde, et,

si on les frappe par de la lumière violette, cette distance est de 0~,22.

En employant des couches d’épaisseur de l’ordre de 2:1., Koenigs- berger a obtenu, pour la lumière jaune, A = OL,6 un rapport :

Il se trouve donc démontré qu’un réseau de structure microsco- pique produit une polarisation et que, pour les ondes lumineuses,

comme pour les ondes électromagnétiques, c’est bien le champ électrique normal aux traits du réseau qui passe le plus facilement.

L’auteur ne croit pas à une influence importante des propriétés optiques spéciales de l’argent, puisque les couches impressionnées

ne réfléchissent pas sensiblement la lumière.

Pour ce qui est de l’influence de l’épaisseur de la couche et des

dimensions des espaces obscurs, la question n’est pas encore résolue

complètement, même pour les ondes hertziennes. D’une manière

générale, pour une constante du réseau, la polarisation doit

être d’autant plus forte que les traits noirs seront plus épais.

INIARCEL BOLL.

HARALD LUNELUND. - Sur la manière dont se coinporte la raie satellite

-

0,121 A. de la raie du mercure 5790 A. dans le champ magnétiques P. 511-512.

L’auteur rappelle que, sous l’effet d’un champ magnétique, la

composante médiane de la raie principale 5790 A (’ ) du mercure et

la composante médiane d’un de ses satellites -(- 0,‘ A (2) se dé-

(1) P. GMELiN, Physilt’. Zeitsch., IX, p. 21v: 1908.

(2) H. LuxELu;D, cl. Phys., XXXIY, p. 529; 1911.

(17)

705

placent vers le rouge d’une manière proportionnelle au carré du champ. Il signale que la composante médiane d’un autre satellite

-

0,121 A se déplace vers le violet proportionnellement au carré

du champ, ainsi qu’il ressort d’un tableau de valeurs accompagnant la note.

FR. ENGESSER. - Résistance à la flexion de barreaux droits.

-

P.

Réclamation de priorité de la part de l’auteur.

T. KRAWETZ. - Sur la possibilité d’une différence entre les spectres d’émission

et d’absorption.

-

P. 510-sll .

On peut montrer théoriquement qu’un milieu serait incapable

sous certaines conditions, d’absorber toutes les radiations des pé-

riodes qu’il émet. Considérons le cas simple d’une molécule, formée

d’une sphère possédant la charge positive 2e, et de deux électrons mutuellement liés, ayant chacun une masse m et une charge - e.

Le calcul conduit à trouver, pour l’émission propre de ce système,

deux périodes distinctes. Supposons maintenant ces électrons en

vibration forcée, soumis à l’action supplémentaire d’une force élec-

trique périodique, produite par les ondes lumineuses incidentes, et considérons le cas particulier suivant : admettons qu’en raison des

faibles dimensions de la molécule vis-à-vis de la longueur d’onde,

le couple d’électrons soit dans la même phase. Les formules donnent

alors une seule période pour le maximum de l’absorption, coïnci-

dant avec l’une des périodes d’émission ; dans le spectre d’absorp- tion, il manquera donc une des raies.

C’eût été l’autre période qui aurait été absente, si les deux élec- trons avaient été en phase opposée. Dans le cas d’une différence de phase quelconque, les deux périodes existent simultanément.

Ces résultats théoriques peuvent être généralisés au cas d’un plus grand nombre d’électrons à liaisons mutuelles.

. LABROUSTE.

%

.

J. de Phys., 3e série, t. 1. (Août 191i.) 49

(18)

706

lYlAx REINGANUM. 2013 Nlobilité des ions dans les gaz partie).

-

P. 575-580.

On sait que les ions lourds (ceux de CH3I, les restes d’atomes radioactifs, par exemple) ont, dans les gaz légers, sensiblement la même mobilité que les ions de ces gaz. Ce fait singulier n’a pas

encore été expliqué de façon satisfaisante. L’auteur essaye de l’in-

terpréter en partant de formules théoriques dues à Langevin (1).

Pour les gaz purs, l’accord entre la théorie et l’expérience n’est

pas mauvais quand il s’agit de corps à molécules complexes, mais

les écarts sont considérables pour les gaz simples, tels que l’hélium.

M. BARRÉE.

W. KAUFMANN et W. MEIER. - Propriétés magnétiques du fer électrolytique.

P. 513-522.

Les auteurs ont repris le travail de M. Maurain (~) ; le dispositif expérimental est analogue ; toutefois, une méthode d’induction a été substituée à la méthode magnétométrique pour la mesure de l’ai- mantation

-

afin de pouvoir opérer dans la journée, malgré les per-

,

turbations de la ville.

Les résultats de M. Maurain sont, en général, confirmés:

’1° Un champ - même faible (10-15 gauss)

-

agissant pendant l’électrolyse, produit la saturation;

2° La forme presque rectangulaire de la courbe d’hystérésis est

retrouvée

-

1nênte si l’aimantation est faite après le dépôt (ce que n’avait pas observé M. Maurain) - pourvu que l’électrolyte satisfasse

à des conditions déterminées.

Une différence aussi considérable entre la courbe d’hystérésis du

fer électrolytique et celle du fer ordinaire implique des constitutions différentes. Les expériences de Kaufmann et Meier paraissent établir

que les propriétés magnétiques si spéciales du fer électrolytique sont

dues à la présence d’hydrogène.

,

En effet, un dépôt de fer abandonné à lui-même et étudié à nouveau au bout d’un certain temps fournit une courbe d’hystérésis qui a

(1) P. LANGEviN, de Phys. el de Ch. [8], 5, 245-288; 1905.

(~) Ch. de Phys., 3e série, t. X. p. 123-I35 ; 1901.

(19)

707 l’allure d’une courbe du fer ordinaire. Ce vieillissement est accéléré par une élévation de température. Enfin, il est possible de régénérer partiellement un dépôt vieilli, par polarisation cathodique, par

exemple dans l’acide acétique étendu ou dans l’oxalate d’ammonium ;

on s’explique que la régénération ne soit pas complète, car les ions H

ne peuvent pénétrer que par diffusion à l’intérieur du dépôt ; leur

action est donc surtout superficielle.

Kaufmann et Meier ont comparé la forme de leurs courbes d’hys-

térésis à celle de la courbe théorique de Gans (~ ) ; l’accord est assez

bon.

CHR. RIES. - Origine de la sensibilité du sélénium pour la lumière. - P. 522-533.

Ce mémoire contient la suite des expériences décrites dans le pré-

cédent numéro de la Ph ysihalische Zeitsclzri ft (2).

Les anomalies de la sensibilité du sélénium proviennent de l’humi-

dité et en particulier de l’humidité de l’air. La variation de la lon- gueur d’onde n’a pas d’influence sur la sensibilité du sélénium.

L’influence de la lumière sur la conductibilité du sélénium est un

phénomène de résonance. Les électrons du métal sont excités par la lumière dont la fréquence d’oscillations correspond à leur période

propre.

S. POKROWSKY. - Sur la loi du déplacement spectrophotométrique.

P. 549-559.

L’auteur établit pour la clarté photométrique J)/lÀ d’un spectre

une loi de déplacement analogue à la loi du déplacement bolomé- trique de Wien. et qui peut se représenter par la formule :

qq étant une fonction de X et de e~, qui caractérise la sensibilité de l’oeil. Cette équation peut être résolue d’une façon analogue à l’équa-

tion de Wien, si l’on se donne la fonction ~, et l’on arrive ainsi à éta- blir l’existence d’un maximum photométrique analogue au maximum bolométrique de la loi de Wien-Planck. 1

F. CROZE.

(~) R. GANS, Gâttingei- 28 inai 1910.

(2) Voir ce vol., p.697.

(20)

708

EMILE STENGER. - La gradation des couches de gélatino-bromure

dans l’ultra-violet.

-

P. 580-582.

L’auteur a construit en fonction du degré sensitométrique les

courbes de noircissement de plaques photographiques exposées dans

un grand sensitomètre de Scheiner : c~) à la lumière blanche ; b) à de

la lumière rouge orange; c) à de la lumière ultra-violette, et déve- loppé de la même manière. Les courbes étant parallèles, l’auteur con-

clut que dans l’ultra-violet, comme dans le spectre visible, la grada-

tion est indépendante de la longueur d’onde.

P. BLESSING. - Sur le son des cloches d’église.

-

P. 597-600.

Le son principal d’une cloche, qui sert à la caractériser, dont l’in-

tensité est très grande et la durée très courte, est accompagné de

toute une série de sons accessoires, sons supérieurs correspondant

au son fondamental de la cloche ; ces derniers, beaucoup plus faibles,

s’amortissent beaucoup plus lentement. L’auteur communique quelques remarques qui pourraient peut-être conduire à l’explication,

vainement cherchée jusqu’à présent, de la production de ce son prin- cipal, qui ne peut être provoqué par résonance tandis que les sons accessoires peuvent l’être, et qui est toujours voisin de l’octave du

son fondamental de la série. Voici les principales. Dans les cloches,

la partie qui reçoit le choc est renforcée, de sorte que les profils inté-

rieur et extérieur de la cloche sont inverses, en quelque sorte; dans

les timbres, dans les cloches chinoises, japonaises et annamites,

dont les deux profils sont à peu près parallèles, le son principal ne

se produit pas. Quand on tourne une cloche de manière à faire dis-

paraître cette dissymétrie des deux profils, on fait en même temps

disparaître le son principal. On a voulu copier exactement une

cloche célèbre par sa magnifique sonorité, mais en réduisant de moitié les dimensions ; la copie, parfaitement réussie, avait exacte-

ment la même série de sons partiels, mais pas de son principal; la

grosseur de la cloche a donc une influence. Il en est de même de la calotte de la cloche, qui porte la couronne; en supprimant la calotte

d’une vieille cloche qui devait être refondue, on a fait disparaître le

son principal.

P. LUGOL.

P. LUGOL.

(21)

709

J. D. DER WAALS JR.

-

Sur l’explication des lois naturelies

au moyen de la mécanique statistique.

-

P. 547-549.

Le calcul des probabilités explique d’une manière satisfaisante les lois naturelles telles que nous les observons. Mais, contraire-

ment à ce calcul, il faut admettre le postulatum suivant : les lois

t

naturelles sont applicables antérieurement à l’observation première

que nous faisons d’un système donné.

j J, D. VAN DER WAALS JR.

-

Sur les lois fondamentales de la nature.

P. 600-603.

,

Considérations générales sur les principes de la mécanique et par- ticulièrement sur le principe de l’inertie.

Quelle différence y a-t-il entre deux corps exactement semblables dont l’un est au repos et l’autre en mouvement? Leibnitz répond : -.

« Le corps en mouvement possède une certaine force vive propor- tionnelle au produit de sa masse par le carré de sa vitesse. »

Oû réside cette force vive ?

L’auteur répond : « Dans le champ de forces électromagnétiques

créées par le mouvement. »

Si l’on considère les molécules comme formées d’électrons positifs

et négatifs entièrement dépourvus de masse mécanique, on peut, le champ de forces étant donné, calculer les vitesses du systèmes ; mais

il ne faut pas oublier que le champ de forces dépend du mouvement

antérieur des électrons.

L. DÉC01BlBE.

EDMAR ROSE.NTHAL. - Quelques remarques sur le tremblement de terre des 3-4 janvier 1911.

-

P. 603-604.

On admet généralement que les tremblements de terre tectoniques

sont dus à une rupture ou un glissement le long d’une ligne qui peut

atteindre parfois plusieurs centaines de kilomètres de longueur.

L’auteur pense qu’ils ne débutent pas au même instant en tous les

points de cette ligne ; ils commencent au point A qui présente le

(22)

710

minimum de résistance à la rupture et se propagent, avec la vitesse des ondes élastiques, vers le point B la résistance est maximum.

Le point A et le point B sont vraisemblablement les extrémités de la

ligne focale.

Dans ces conditions, les ondes émanées de A seraient de faible

amplitude et se traduiraient sur les diagrammes d’une station suffi- samment éloignée par ce que l’Institut sismologique de Gôttingen appelle et représente par le symbole eP. Un peu plus tard,

on devrait trouver une augmentation brusque d’amplitude

que l’on représente par P, et qui correspondrait à l’arrivée des onde émanées de B.

Les diagrammes relatifs au tremblement de terre du Turkestan des 3-4 janvier 1911, que l’auteur a eus jusqu’ici entre les mains, pré-

sentent tous cette augmentation d’amplitude iP environ 20 secondes

après le début eP.

A l’aide des sismogrammes de Pulkoyva, Vienne et Otta,va, M. Ro-

senthal a pu calculer les différences de longitude et de latitude des

points A et B et par suite leur distance ou plus exactement celle de leurs projections horizontales. Il a ainsi trouvé pour la ligne focale

l’azimut 6~° S.-W. et une longueur de 130 kilomètres et se propose de vérifier ces résultats au moyen des sismogrammes que l’on voudra bien lui communiquer. La carte dressée par le prince Galitzine donne à la zone épicentrale du tremblement de terre du Turkestan la forme d’une ligne orientée 80° S.-W. et de 160 kilomètres de longueur.

ALBEHT GnCKEL. - lliesures en ballon du rayonnement pénétrant. - P. 595-597.

Au cours de deux ascensions effectuées le 15 octobre 1910 et le 2 avril 1911 et dans lesquelles les ballons atteignirent des hauteurs

de 2.800 et 2.500 mètres, M. Gockel a répété avec les appareils de

Wulf les mesures du rayonnement y qu’il avait faites précédemment

et dont les résultats concordaient avec ceux qu’avait obtenus de son

côté M. E. Lagrange à Bruxelles.

.

Les nouvelles mesures ont confirmé les premières et montré que le

rayonnement y ne décroît que faiblement avec la hauteur. C’est ce

qu’avaient également trouvé MM. Pacini, Mache et Wulf. Il en résulte qu’une partie appréciable de ce rayonnement est indépendante de

l’action directe des substances radioactives que l’on rencontre dans

les couches superficielles de la terre.

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