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Physikalische Zeitschrift; t. XIII; 1912

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(1)

HAL Id: jpa-00241772

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Submitted on 1 Jan 1912

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Physikalische Zeitschrift; t. XIII; 1912

Paul de la Gorce, L. Letellier, Marcel Boll, M. Barrée, R. Jouaust

To cite this version:

Paul de la Gorce, L. Letellier, Marcel Boll, M. Barrée, R. Jouaust. Physikalische Zeitschrift; t. XIII;

1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.508-522. �10.1051/jphystap:019120020050800�. �jpa-

00241772�

(2)

508

HYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT;

T. XIII; 1912.

I. F. STREINTZ et A Réplique aux remarques de J. Koenigsberger,

0. Reichenheim et K. Schilling relatives au mémoire de F. Streintz et A. Wellik :

« Sur la résistance de passage entre un métal et un cristal en contact suivant

une surface plane ».

-

P. f62-f6S.

II. J. KOENIGSBERGER et K. SCHILLING. - Réponse à F. Streintz et A. Wellik.

P. 294-295.

,

I. Les auteurs avaient surtout pour but de mettre en évidence les

erreurs susceptibles de fausser les mesures de résistance; les cris-

t aux étudiés avaient fait l’objet d’un examen optique; de plus ils ont

p u être portés à une température de 350° sans subir d’altération. Ils

p araissent donc présenter toute garantie au point de vue de la pureté

et de l’homogénéité.

"

II. Dans cette dernière réponse, les auteurs affirment de nouveau

qu’ils ont, dans leurs mesures sur la conductibilité des cristaux,

eliminé complètement les résistances de contact (4).

J. KOENIGSBERGER. - Sur la manière dont se comportent au point de vue élec- trique quelques sulfures et oxydes et sur la continuité et la réversibilité des

propriétés physiques des corps solides dans divers changements d’état.

-

P. 281-284.

Un examen attentif des valeurs obtenues par différents expéri-

mentateurs pour la conductibilité électrique de quelques oxydes et sulfures, pyrite (FeS2), pyrite magnétique (FeS), magnétite (Fe30 " )

a conduit l’auteur aux conclusions suivantes. Ces divers corps se

p résentent sous deux états c£ et ~ le premier stable aux basses tem- p ératures, le second aux températures élevées. Mais, au point de

vue électrique, le passage de l’état « à l’état ~ n’est pas réversible.

Un échantillon chauffé au-dessus de la température de transforma- tion garde, même après refroidissement, la conductibilité et le coef- ficient de température propres à l’état p.

Au point de vue magnétique, il existe aussi, d’après les observa- tions de P. Weiss et d’autres physiciens, deux variétés x et ~,

(1) Voir, sur cette controverse, J. cle 5e série, t. J, p. 1041-1048 ~ 1911, et

t. Il, p. 160-161; 1912.

"

.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020050800

(3)

509

pour la magnétite et le protosulfure de fer. Les températures de

transformation coïncident sensiblement avec celles qui se déduisent

de la conductibilité électrique. Mais les propriétés magnétiques paraissent être réversibles et présenter un certain degré de conti-

nuité.

Il est à remarquer que des corps transparents comme le quartz et la leucite, passant à une température déterminée d’un état « à un

état ~, présentent, à l’instant de la transformation, un brusque chan- gement de volume, tandis que les indices de réfraction varient d’une manière continue. Aussi l’auteur croit-il qu’on peut généraliser et

ranger les propriétés physiques, au point de vue de la réversibilité,

en deux catégories. Les unes dépendent de la constitution intime de la matière. Elles sont susceptibles de se modifier d’une marnière particulièrement rapide au voisinage des points de transformation;

mais leurs variations sont toujours continues et réversibles. Tels

apparaissent les phénomènes magnétiques, optiques, thermoélec-

triques et peut-être aussi la chaleur spécifique. Il n’en est pas de même des propriétés qui reposent complètement ou en partie sur l’arrangement ou la position relative des molécules, comme la den- sité, la conductibilité électrique ou calorifique ; elles subissent une

variation brusque et irréversible au moment du changement d’état.

K. WILLY WAGNER et A. WEPTHEI.NIER. - Mesure exacte à l’aide d’un pont à courant alternatif des capacités et des angles correspondant aux pertes diélec- triques et détermination des déphasages dus aux boîtes de résistances.

-

P. 368-315.

Il est important pour la technique des courants téléphoniques de

connaître exactement les pertes diélectriques des câbles et des con-

densateurs. Ces pertes sont caractérisées par l’angle 3 (appelé par les auteurs « angle de pertes » ) qui satisfait à l’équation :

où w est la pulsation, C la capacité, A l’inverse de la résistance d’isolement apparente à la fréquence considérée. Aux fréquences téléphoniques et pour les bons isolants, le terme A est du presqu c

uniquement aux pertes d’énergie diélectriques. D’ailleurs ces pertes

n’ont aucune relation avec la résistance d’isolement mesurée en cou-

(4)

510

rant continu. Le pont à courant alternatif de Wien (~) permet de

mesurer commodément les grandenrs tg ~ et C. Cette méthode est

susceptible d’une précision très grande atteignant quelques millio-

nièmes de microfarad pour les capacités et quelques secondes pour les « angles de pertes ». Mais il faut observer certaines précautions.

Il convient d’enfermer toutes les résistances, fils de connexions, condensateurs, dans des enveloppes métalliques reliées à la terre

afin d’éviter les variations de capacités dues à la présence de l’opé-

rateur. Il faut avoir soin d’orienter les conducteurs allant au télé-

phone normalement par rapport aux autres fils du pont pour

empêcher les effets d’induction. Il est également nécessaire d’opérer

avec du courant purement sinusoïdal et pour cela d’éliminer les

harmoniques d’ordre supérieur par un montage en résonance, car l’équilibre du pont ne peut être obtenu d’une manière complète que

°

pour une fréquence déterminée.

Les déphasages introduits par la capacité ou la self-induction des boîtes de résistances constituent une autre cause d’erreur, négli- geable d’ordinaire dans les mesures de capacité, mais qui peut être

importante dans les déterminations de pertes diélectriques. Pour l’éviter, on peut opérer par substitution, c’est-à-dire remplacer le

condensateur à mesurer par un condensateur à air de même capa-

cité ; mais ce procédé est pratiquement inapplicable quand il s’agit

de capacités un peu élevées et il faut alors recourir à l’artifice sui-

vant. Le pont étant monté avec le condensateur à étudier Ci et le condensateur de comparaison C,, on réalise l’équilibre. Puis on

substitue à C1 et à C2 deux condensateurs à air C’1 et C’2 que l’on

C G

règle de manière que 2013 D’oû une seconde équation d’équi-

2 2

1

libre qui permet de calculer le déphasage dîl aux résistances inter- calées dans les bras du pont. Les chiffres cités à titre d’exemple par l’auteur montrent que le déphasage correspondant à la capacité des

bobines de 1.000 ohms, est de l’ordre de quelques ininutes ; pour les bobines de 10.000 ohms, il atteindrait presque 10. Il faut donc toujours

tenir compte de cette cause d’erreur dans les déterminations de

pertes diélectriques, même quand il s’ag it de mesures industrielles.

(1) Dans le montage de W’ien, deux des bras du pont contiennent l’un la capa- cité à mesurer, l’autre une capacité connue. Les deux autres bras sont constitués par des boites de résistances. Pour compenser l’inégalité des pertes diélectriques

des résistances auxiliaires sont mises en série ayec les condensateurs.

(5)

511

H. G REIN ACHER. - 1. Sur l’emploi de l’électromètre vibratoire dans le pont de Wheatstone. - P. 388-389.

II. Applications de l’électromètre vibratoire.

-

P. 433-435.

L’auteur signale que l’électromètre de Wulf (’) (ou tout autre élec-

tromètre à fil de très faible inertie) peut être utilisé comme appareil

de zéro dans un pont à courant alternatif. Les différences de poten- tiel à apprécier étant très faibles, il est généralement nécessaire de monter l’appareil sur le secondaire d’un transformateur dont le pri-

maire est intercalé dans la diagonale du pont. Dans ce but, l’auteur

se servait d’une simple bobine d’induction dont l’interrupteur était supprimé. L’électromètre vibratoire employé dans ces conditions est

un appareil de zéro extrêmement sensible, supérieur même au télé- phone et au galvanomètre de résonance. Il convient pour des cou- rants de périodes très diverses. Celles-ci ont varié dans les expé-

.

d 1, 1 1

M. f ’ ’1

riences de l’auteur entre - et 1 - Mais, aux fréquences élevées,

50 3.500

la période propre du fil de quartz intervient pour modifier la sensi- bilité de l’instrument.

L’électromètre de Wulf monté sur une bobine d’induction parait susceptible d’autres applications. L’auteur indique notamment qu’il

peut servir à déceler les champs magnétiques alternatifs.

PAUL DE LA GORCE.

J. ROBINSON. - Les propriétés photoélectriques des plaques métalliques minces.

P. 276-281.

Les couches minces sont préparées par projection cathodique

sur un plateau de quartz dans le tube même oû se font les mesures

photoélectriques, et l’auteur compare les phénomènes obtenus en

.

lumière transmise et en lumière incidente.

Pour les épaisseurs les plus faibles, la vitesse des corpuscules est plus grande dans le premier cas que dans le second, mais devient

plus faible lorsque l’épaisseur croît. En laissant entrer un peu d’air

(1) Pour la description de l’électromètre de Wulf, voir Physikalische Zeifsclzri ft,

t. VIII (1901), p. 246, 521, 780 ; t. X (1909), p. 251, et J. (le Phys., 41 série, t. VIII,

.

p. 516, 526; 1909.

.

(6)

512

dans l’appareil. l’auteur observe une fatigue dans les deux cas, mais telle que le rapport des vitesses ne change pas.

Les mesures de courant photoélectrique montrent que, pour les couches minces, l’intensité maxima du courant émergent est plus- grande que pour le courant incident, tandis que c’est l’inverse pour les couches plus épaisses. En lumière transmise, l’intensité croît vite avec la différence de potentiel entre la paroi argentée du tube

et la lame, et atteint son maximum pour une petite valeur de ce po-

tentiel ; en lumière incidente, l’augmentation est moins grande, et la

valeur constante est atteinte pour les potentiels beaucoup plus élevés.

Le mémoire se termine par des considérations théoriques. Les

résultats semblent confirmer la théorie de Lénard ( ~ ) .

FULCHER. - A propos d’un travail récent sur l’effet Stark-Doppler

des rayons-canaux de l’hydrogène dans l’air.

-

P. 407.

L’auteur signale que, lors de la publication de son dernier travail,.

il ne connaissait pas le travail de H. Wilsar, dont les résultats concordent avec les siens, et montrent que sa théorie exposée précé-

demment est fausse (2).

GrIULAI Sur l’effet Hallwachs du sélénium (3).

-

P. 4~4-46 0.

Recherches expérimentales : le sélénium placé sur l’un des plateaux

d’un condensateur est soumis à l’action des rayons d’une lampe à

mercure, et on mesure le courant photoélectrique. Les résultats sont diîiérents avec le sélénium cristallisé et le sélénium amorphe.

Se7énium cristallisé.

-

La sensibilité croît avec le temps qui suit ,

la préparation, plus rapidement lorsque le corps est placé à la

lumière que lorsqu’il est plongé dans l’obscurité.

La sensibilité croît avec le temps d’électrisation positive dans

l’air raréfié ; dans le cas d’électrisation négative, elle croît d’abord

pour diminuer ensuite jusqu’à zéro (le plateau de sélénium forme l’anode ou la cathode d’un tube à décharge et se trouve porté à un potentiel de 400 à 600 volts).

A l’air libre (le plateau de sélénium réuni à l’un des pôles d’une

(1) Annaien d. Pltysik, p. 149 ; 1902.

(2) Voir J. de Phys., 56 série, t. I, p. 337, 506 et 915, 1911 ; et ce vol., p. 79 et 342,

~19I2.

(3) Voir J. de Phys., 5e série, t. I, 69 ï et ’107 ; 191.1.

(7)

513 machine statique donnant 5.000 volts), la sensibilité croît avec le

temps d’électrisation positive et diminue avec celui d’électrisation

négative.

Séléniu1n amorphe. - La sensibilité diminue à la lumière, croît

dans l’obscurité. L’électrisation agit de la même façon dans l’air

raréfié et à l’air libre, et ses effets disparaissent très vite ; les résul - tats quantitatifs varient d’ailleurs avec les échantillons.

_

L. LETELLIER.

MAX ABRAHAM. 2013 I. La chute libre.

-

P. 3 i 0-31 .

II. La conservation de l’énergie et de la matière dans le champ de gravitation .

P. 311-314.

I. Ce mémoire et le suivant font suite au travail du même auteu r

paru récemment (1), dans lequel il montre que la vitesse de la lu- mière c est liée au potentiel de gravitation 4J suivant la relation :

Abraham développe les conséquences de cette formule dans le ca s

de la chute libre dans le vide, et il arrive notamment à ces trois ré- sultats :

1° La trajectoire d’un point dans cette nouvelle théorie est encor e une paraboles;

2° La vitesse de chute est proportionnelle au temps

3° La hauteur de chute est proportionnelle au demi-carré du temp s

propres.

Enfin, comme il est inadmissible que la vitesse c devienne nulle,

il tire de l’inégalité :

cette conséquence que la masse d’une étoile dont la densité moyenn e serait celle du Soleil ne pourrait jamais dépasser cent millions de

fois la masse du Soleil. Comme cette limite est suffisamment large ,

il n’y a aucune difficulté pour la théorie.

lI. Eu partant de sa théorie de la gravitation mentionnée ci-dessus,

(1) J. de Phys., ce vol ., p.

(8)

514

l’auteur retrouve la formule d’Einstein (’), qui donne l’énergie E

d’une masse pesante m, en fonction de l’énergie au repos Eo, des potentiels de gravitation m et $0 et de la vitesse de la lumière c, pour la masse supposée au repos :

11 montre en outre que le produit de la masse 1n par la vitesse de la lumière c reste constant :

(conservation de la matière), et aussi que le quotient de l’énergie E

par la vitesse de la lumière est constant :

(conservation de l’énergie).

MARCEL BOLL.

.

P. EHRENFEST. - A propos de la question de l’inutilité de l’hypothèse de l’éther.

-

P. 3i’7-3~.9.

Considérations sur l’hypothèse de l’éther, le principe de relativité

d’Einstein, la théorie de l’émission de Ritz. Ces deux derniers sa- vants sont en contradiction formelle. L’auteur examine la question

de savoir s’il y a des expériences qui pourront décider entre l’hypo-

thèse de l’éther et celle de l’émission. Bien qu’Einstein prétende rejeter l’hypothèse de l’éther, les partisans de son principe de rela-

tivité doivent souhaiter que ce soit la théorie de l’émission qui soit

en défaut dans ce cas particulier.

H.-W. 11ZOODY. - Détermination du rapport des chaleurs spécifiques et de la

chaleur spécifique à pression constante pour l’air et le gaz carbonique. -

P. 383-388.

_

Détermination expérimentale de C par mesure directe de la chûte

.

de température produite par une détente adiabatique. Cette méthode,

(i) Ann. d. Phys., XXXV, 902; 1911;

-

J. de Phys., 5" série, t. I, p. 938; 1911.

(9)

515

indiquée par Lummer et Pringsheim Ayzn., LXIV, 555;

i898), consiste à appliquer la formule :

~2, TnT 2 sont les pressions et les températures absolues au

début et à la fin de l’expérience.

La grandeur de la détente a varié de 12 centimètres à f2 milli- mètres de mercure. Les valeurs trouvées pour y croissent réguliè-

rement quand la grandeur de la détente diminue. Ceci tient à ce que la détente n’est pas rigoureusement adiabatique ; elle ne peut l’être que pour une détente nulle.

L’auteur prend donc pour y la valeur correspondant à une détente nulle, valeur qu’il détermine par une courbe.

Il calcule ensuite, au moyen de cette valeur et des valeurs admises pour la densité et les coefficients de dilatation, la chaleur spécifique

à pression constante. Ces différents nombres concordent d’une ma-

nière satisfaisante avec les déterminations antérieures. Pourtant la chaleur spécifique de l’air (C~

==

0,24118) est un peu plus grande

que la valeur généralement admise.

BOG USLAWSRI. - Le champ du vecteur de Poynting dans l’interférence de deux ondes lumineuses planes dans un milieu absorbant.

-

P. 393-397.

Calcul du flux d’énergie à travers la surface de deux milieux ab-

sorbants, dans le cas une onde polarisée elliptiquement tombe obliquement sur cette surface. Le plan des ~y étant le plan de sépa-

ration des deux milieux et celui des x.~ le plan d’incidence, il y a interférence entre l’onde incidente et l’onde réfléchie, et l’auteur

calcule les composantes du rayonnement suivant les trois axes de

coordonnées. La composante suivant l’axe des x correspond à l’énergie de rayonnement d’un système de franges sur un écran paral-

lèle au plan des yz ; cas particulier des franges de Fresnel.

La composante suivant l’axe des n’existe que pour les corps ab- sorbants ; application à la photographie en couleurs par le procédé Lippmann.

P. Jos.

(10)

516

MACHE et JBIEYER. - Sur l’étalon de radium. - P. 320-322.

Comparaison des valeurs obtenues pour le courant dû à l’ionisa- tion pour l’émanation seule, pour un condensateur plan de dimen-

sions données (C) et pour un récipient infiniment grand (C’).

La valeur de la constante :

0. HAHN et L. MEITNER. - Sur la distribution des rayons ~ entre les produits

du dépôt actif du thorium. - P. 390-393.

Étude de l’absorption par des feuilles d’aluminium et de l’inten- sité du rayonnement.

Les rayons pénétrants, dont la vitesse est au moins égale à 7~ 0/0 de la vitesse de la lumière, émis par le dépôt actif du tho- rium, proviennent non seulement du thorium D, mais encore, pour la plus grande part, du thorium B + C (vie moyennes : 60 minutes).

Le pouvoir de pénétration a été mesuré à l’électroscope.

Eo. RIECKE. - Théorie moléculaire de la piézoélectricité de la tourmaline.

P. 409-415.

L’auteur reprend la théorie qu’il a publiée en 1892 (1) :

Chaque molécule est entourée d’un système de pôles électriques,

dont la symétrie est celle du groupe auquel appartient le cristal ; les plans et axes de symétrie coïncident avec ceux du réseau. La cons-

titution admise est donc identique à celle du réseau moléculaire de Schônfliess.

L’équilibre des pôles dépend des forcés électriques et élastiques

de tout le système. Dans la tourmaline, chaque molécule possède

un moment électrique permanent dans la direction de l’axe princi- pal ; ce moment est compensé par des couches superficielles, mais

l’échauffement ou la traction fait naître de nouveaux moments élec-

triques accessibles à l’expérience.

(1) Coinples rendus de l’AcadéJnie des Sciences de G6ttingen, XXXVIII; 1892.

(11)

517 En tenant compte de la symétrie de la tourmaline, on calcule à un multiple près, le moment électrique moléculaire; la charge est le

double de la charge d’un ion électrolytique.

H. GREINACHER. - Mesure de la quantité d’émanation du radium contenue dans les eaux de source. - P. 435-436.

Description d’un appareil permettant d’effectuer au laboratoire les

mesures sur l’eau qui peut être prise au griffon par une personn e

inexpérimentée.

E. MADELUNG.

~-

Représentation analytique des courbes de magnétisme.

P. 436-~40.

L’auteur rappelle ses travaux antérieurs (~ ) et ceux de sur

les courbes de magné~sme; la dérivée de l’aimantation M par rap- port au champ H est une fonction o (M) qui, à une constante près,

est indépendante de la matière étudiée.

Il s’ensuit qu’en deux points de même ordonnée M et de même H -- H’, H’ désigne le point anguleux de la courbe d’aimantation,

dM 1

.

dH est le même :

.

Vérification graphique de cette relation sur l’acier, le fer doux et

l’acier chromé.

E. voN SCHWEIDLER. 2013 Sur le rayonnement d’une sphère remplie d’une matière radioactive.

-

P. 453-454.

L’auteur montre que ce problème se résout au moyen de dévelop-

pements en série, sans qu’un intégraphe (3 j soit nécessaire.

On calcule :

(1) MADELUNG, Ann. cl. Phys., XVII, p. 861 (1905).

(2) iôid., XXVII, p. 1 (1908); XXIX, p. 301 (1909 ; XXXIII, p. i065 (1910); r et ce 5e série, t. l, p. 1053 (1911).

1

(3) V. Ph. Z., XIII, 266 (1912); ce vol , p. 41-7.

(12)

518

Pour toute la sphère,

Les résultats sont conformes à ceux de Thirring.

A. GRUMBACH.

HF,i,NRicH LO WY et GOTTHELI, LEINIBACH. - Méthode électrodynamique d’exploration du sous-sol.

-

P. 397-403.

Les auteurs avaient fait une première série d’expériences de télé- graphie à travers les couches interposées entre deux postes souter- rains ; le premier était situé dans les mines de sel de Ronnenberg près de Hanovre, le second dans celles de la Compagnie « Deuts-

chland » à NN7eetzen. Ces postes étaient distants de 1.210 mètres et situés à des profondeurs de 560 est 450 mètres ; les antennes mesuraient 2 X 80 mètres.

On a critiqué la longueur des antennes, qui a semblé trop grande.

Aussi les auteurs ont, en janvier 1912, repris leurs expériences au

même endroit, avec des antennes horizontales pouvant être à volonté de 2 X 50 ou de 2 X 25 mètres. Ce dispositif a permis de fixer, par

l’étude des interférences obtenues avec des longueurs d’ondes va-

riables entre 200 et 700 mètres (dans l’air), la profondeur de la

couche d’eau souterraine. C’est ainsi que, pour une distance de 1.040 mètres entre les deux postes, les interférences étaient minima pour une longueur d’onde de 450 mètres, ce qui permet de calculer

et de iixer la limite de la couche aquifère à 360 mètres au-dessus du poste de Ronnenberg, c’est-à-dire à 140 mètres au-dessous du sol.

C’est ce qui correspond à la réalité, malgré le grand nombre des

différentes roches traversées.

Des antennes verticales n’ont pas donné de bons résultats, proba-

blement à cause de difficultés particulières d’installation.

L. EBLÉ.

J.-G. GRAY et A.-D. ROSS. - Sur l’influence de l’oxydation et du traitement thermique sur le magnétisme du cuivre.

-

P. ~0.~-407.

Réponse à l’étude critique de F. Behnsen (1).

L’explication proposée par Behnsen ne rend pas compte des faits

,

(1) F. BEHKSEN, voir ce vol., p. 80.

’i

’ °

(13)

519

suivants : 1° le magnétisme rémanent de la feuille de cuivre électro-

lytique chauffée au rouge blanc, puis trempée dans l’eau glacée, est

hors de proportion avec la teneur en fer ; la force coercitive de cette feuille devient deux fois plus grande lorsque la trempe est faite dans l’air liquide.

Gray et Ross admettent que la solution solide de Fe dans Cu est

plus magnétique que Fe, hypothèse vraisemblable puisqueles alliages

Co-Cr etles alliages de Heusler fournissent des exemples analogues. A

l’aide des idées actuelles sur la constitution des corps magnétiques, on peut interpréter ces faits etmontrer pourquoi le magnétisme rémanent

est plus important sur Cu en feuille que sur un harreau de cuivre.

L’augmentation de la force coercitive par la trempe à

-

1900 est attribuée à la présence d’une trace de Ni, in1pureté ordinaire de Cu même très pur. Les alliages Ni-Cu riches en Ni sont magnétiques

à la température ordinaire; mais, pour une faible teneur en Ni, le point de Curie est inférieur à la température ordinaire : la trempe

à basse température fait alors apparaître les propriétés magnétiques.

~

1B1. BARRÉE.

H. RAUSCH voN TRAUBENBERG. - Relation entre la perte de poids des élec-

trodes et les quantités d’électricité transportées dans les décharges oscillantes.-

q

P. 415-421.

L’auteur s’est proposé de chercher s’il n’existait pas dans le cas de l’étincelle électrique une loi identique à celle de Faraday et s’il n’y

avait pas proportionnalité entre la quantité d’électricité transportée

et la quantité de matière arrachée aux électrodes.

Cette dernière grandeur s’évaluait par la perte de poids des

électrodes. En ayant soin de les nettoyer avant la pesée et en faisant jaillir l’étincelle dans l’oxygène, on évitait l’influence du transport

de matière d’une électrode à l.’autre.

La quantité d’électricité transportée par seconde dans le cas d’une

décharge oscillante amortie suivant une loi exponentielle est donnée

par la relation :

q

=

bCVo cot -,

b, nombre de trains d’ondes par seconde ; C, capacité du système oscillant; tension initiale maxima ; décrément logarithmique.

Le système oscillant comportait une capacité, un thermo-élément donnant l’intensité efficace iep du courant oscillatoire, une self-in-

duction et un éclateur.

(14)

520

Dans les conducteurs reliant les bornes de l’éclateur à la bobine d’induction excitatrice étaient intercalées des résistances liquides et

un ampèremètre polarisé. Si l’éclateur est réglé de façon à ce que l’étincelle ne jaillisse que lorsque la différence de potentiel maxima

est atteinte, les indications 1 de cet ampèremètre sont données par la relation :

D’autre part on a :

10, amplitude maxima initiale du courant; N, en fréquence.

En désignant par ), la longueur d’onde en mètres des oscillations, en’exprimant ie f en ampères, C en farads, Vo en volts, on a :

.

On peut mesurer C, b se déduit de la vitesse de l’interrupteur de

la bobine. Les relations (1) et (2) permettent de calculer V 0 et l.

L’auteur a constaté que lorsque des étincelles oscillantes jaillis-

saient dans l’oxygène ou dans l’azote entre des électrodes de magné- sium, de thallium, de zinc, la perte de poids était très sensiblement

proportionnelle à la quantité d’électricité transportée.

La quantité d’électricité transportée par atome-gramme serait,

suivant les cas, 3 ou 4 fois plus grande que celle transportée dans l’électrolyse.

Pour expliquer cette dernière particularité, on peut se deman- der si l’arnplitude des oscillations ne décroît pas suivant une autre loi que la loi exponentielle ou si les gaz de l’atmosphère ambiante

ne jouent pas un rôle dans le transport de l’électricité.

P. LUDEVVIG. - Dispositif permettant la lecture directe du degré de couplage

des circuits oscillants.

-

P . 450-451.

Soit ~, la longueur d’onde d’un circuit oscillant isolé, ij et À2 la

longueur des deux ondes observées quand on le couple à un autre

circuit, le degré de couplage est donné par la relation:

(15)

521

qui peut se mettre sous la forme :

.co, CI c2 étant les diff’érentes valeurs de la capacité de l’onde-mètre à capacité variable, correspondant aux valeurs ~l, XI, ~2- Cette

formule est analogue à la relation :

utilisée par l’auteur pour la réalisation d’un amortimètre à lecture

directe(4), et on voit immédiatement qu’il suffit de modifier la gra- duation de cet appareil pour le rendre susceptible de donner par

simples lecture le degré de couplage.

G. RUMELIN. - Nouveau dispositif pour la production d’arcs métalliques

dans le vide.

-

P. 451-452.

Description d’un appareil permettant, pour les recherches spectros- copiques, la production d’un arc jaillissant dans le vide et ayant pour anode un bâtonnet du métal à étudier.

Cet appareil est construit de telle sorte que l’arc peut être placé

dans un champ magnétique.

R. JOUAUST.

ALFRED SCHULZE. - Théorie des chaleurs spécifiques

des mélanges liquides binaires.

-

P. 425-433.

Dans les recherches expérimentales antérieures, l’auteur a ob-

servé que la chaleur spécifique des mélanges liquides obéit rarement

à la règle des mélanges. Il cherche à expliquer cette divergence par

des changements moléculaires. Dolezalek a montré que, chez les

liquides à molécules non associées, qui ne contractent aucune combi- naison chimique, la tension de vapeur du mélange se calcule par la

règle des mélanges; que, chez les liquides monomoléculaires sus-

ceptibles de réagir l’un sur l’autre, la tension de vapeur réelle est moindre que la tension calculée, tandis qu’elle est plus forte si l’un

(i) J. de Phys., 51 série, t. l, p. i11 : 1911.

(16)

522

des liquides a des molécules associées. Des phénomènes analogues

sont présentés par les variations de volume et par le pouvoir réfrin-

gent pour les ondes de grande longueur (Schulze) ; il doit en être de

même pour les chaleurs spécifiques.

Désignant par ca, Ce les chaleurs spécifiques des deux liquides,

par ma, me leurs poids moléculaires, par qa, qr les fractions de mo-

lécules de chacun d’eux -f- ~~ - 1) et par c, la chaleur spéci- fique du mélange, on a pour le ide’ccZ :

~

Ceci est vérifié pour le mélange benzène-chlorure d’éthylène.

Si les deux liquides A et C contractent une combinaison AC, le mélange fait dans les proportions de q a molécules de A et q c molé- cules de C contiendra les nombres de molécules xa, et Xc de A,

AC et C; l’équation (1) devra être remplacée par

Xac peut être déterminé d’après la constante d’équilibre K, selon la

loi de l’action des masses.

Les mélanges éther éthylique-chloroforme et acétone-chloroforme

ont une chaleur spécifique plus grande que celle qu’on calcule par

l’équation (1) ; mais les mesures expérimentales montrent qu’ils

vérifient très bien l’équation (2).

Pour le mélange benzène-tétrachlorure de carbone, qui appartient à

un troisième type, la chaleur spécifique est plus faible que celle cal- culée par l’équation (~). Mais CC14 est un liquide contenant des mo-

lécules doubles, et, à mesure qu’un plus grand nombre de ces molé-

cules se dissocient, la chaleur spécifique diminue. Par un raisonnement

analogue au précédent, et connaissant la constante d’association K de CC14, on a établi une formule semblable à (2), qui donne avec

exactitude la chaleur spécifique du mélange.

Ainsi le mélange de deux liquides qiielconques pourrait être con-

sidéré comme un mélange idéal au point de vue des chaleurs spéci- fiques, pourvu qu’on tienne compte des changements moléculaires.

A. CORVISI.

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