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Physikalische Zeitschrift ; t. XII; 1911

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HAL Id: jpa-00241626

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241626

Submitted on 1 Jan 1911

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Physikalische Zeitschrift ; t. XII; 1911

R. Jouaust, Ch. Leenhardt, Marcel Boll, M. Barrée, F. Croze, Ch. Dufour, P.

Lugol, A. Grumbach, A. Sève, L. Eblé, et al.

To cite this version:

R. Jouaust, Ch. Leenhardt, Marcel Boll, M. Barrée, F. Croze, et al.. Physikalische Zeitschrift ; t.

XII; 1911. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.952-964. �10.1051/jphystap:01911001011095200�.

�jpa-00241626�

(2)

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;

T. XII; 1911.

W. AUSTIN. - D6tecteur redresseur a contact glissant (traduit de 1’anglais).

P. 867-868.

L’auteur d6crit un d6tecteur tr6s facile a r6gler et constitue par

un disque de cuivre ou de nickel tr6s bien poli anime d’un mouve-

ment de rotation et sur lequel frotte tres 16g6rement un fil de cuivre tr6s mince. Par suite des petites vibrations du contact, ce dispositif

ne convient que pour les 6tincelles a haute frequence. Si les signaux

sont assez forts, le son musical se conserve bien. L’appareil doit Atre

monte en s6rie sur le secondaire du dispositif de reception avec un telephone de 600 à 1.000 ohms.

La sensibilite de ce detecteur semble 6tre de 3 a 10 fois plus grande que celle des d6tecteurs ordinaires. L"action sur le tele-

phone semble etre a peu près proportionnelle a 1’intensite du courant.

Ce contact fonctionne jusqu’à un certain point comme un redres-.

seur de courant, mais ce redressementne se fait pas toujours dans le

meme sens.

W. AUSTIN. - Recherches quantitatives relatives à la telegraphie sans fil

a grande distance (traduit de I’anglais).

-

P. 868-869.

L’auteur rend compte des mesures entreprises par le laboratoire de télégraphie sans fil de la marine des Etats-Unis, pour d6termi-

ner les lois r6gissant la port6e des antennes. Ces expériences consis-

taient a mesurer, pour une intensite donn6e dans l’antenne transmet-

trice, l’intensit6 du courant dans l’antenne réceptrice. Ces mesures se

faisaient au moyen de couples thermo-électriques intercalés dans les antennes.

Les résultats obtenus de nuit sont très variables. Ceux au contraire obtenus dans le milieu de la journee présentent plus de regularite.

Les recherches de 1’auteur 1’ont conduit pour des transmissions

sur mer jusqu’h des distances de 1.000 a 1.~00 milles marins a la formule :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01911001011095200

(3)

953

1, et 1, 6tant les intensités en ampères dans les antennes récep-

trices et émettrices, leurs hauteurs, d leur distance, À la lon- gueur d’onde du système émetteur. Dans cette formule, les longueurs

sont evaluees en kilometres..

A. ESAU. - Influence des conditions atmospheriques sur 1’amortissement des 6metteurs et recepteurs en telegraphie sansfil.

-

P. i98-800.

L’auteur a 6tudi6 par un proc6d6 qui sera decrit d’autre part l’influence des conditions atmospheriques sur 1’amortissement des antennes. Le coefficient d’amortissement d’un a6rien couvert de

gel6e ou de glace peut tiipler, la pluie le double, une neige peu in- tense 1’augmente de 50 0/0. Les exp6riences de 1’auteur lui ont mon tre que le role de la pluie n’6tait pas dd a une diminution de l’isolement de l’a6rien.

Outre cette influence sur l’amortissement, les manifestations at-

mosph6riques citées ont pour effet de faire varier la capacite de l’an- tenne, par suite de d6saccorder les circuits primaires et secondaires et de diminuer d’environ 5 0/0 1’energie mise en jeu dans 1’antenne.

Le brouillard semble avoir peu d’action.

Des variations de 8 a 20 0/0 dans le coefficient d’amortissement peuvent se produire suivant 1’etat 6lectrique de l’atmosphere. Pour

6valuer cet 6tat, 1’auteur comptait le nombre de craquements pergus

pendant cinq minutes dans un telephone place en d6rivation sur un

d6tecteur electrolytique intercale dans 1’antenne. L’auteur a 6gale-

ment cherche comment les conditions atmosphériques influent sur

la production des parasites : ils sont d’autant plus nombreux que l’air est plus transparent, plus sec, qu’il y a plus de cumulus. 11 y a

peu de parasites, lorsque le temps est nuageux, lorsqu’il y a du brouillard. Les parasites sont moins nombreux en hiver qu’en ete.

Dans cette derni6re saison, ils se produisent surtout en juin et en aout ; en hiver, c’est au mois de d6cembre qu’il y en a le plus.

Le retour de ces phénomènes semble du reste presenter une cer-

taine périodicité journali6re et annuelle. R. JOUAUST.

L.-W. Mc. KEEHAN. - La vitesse limite de chute de petites boules dans I’air

sous pression reduite.

-

P. 70-1-121.

Stokes a montre que la vitesse limite de chute d’une sph6re de

(4)

rayon cz, dans un fluide dont V. est le coeficient de frottement int6- rieur, est :

a et p 6tant les densités de la sph6re et du fluide. Ceci sous les condi- tions qu’il n’intervienne aucune autre r6sistance que celle due au frottement int6rieur du fluide, c’est-h-dire que le rayon de la sph6re

soit petit vis-4-vis de

’~ ~

Mais, dans un gaz a basse pression, on constate que la vitesse reelle est toujours beaucoup plus grande que celle donn6e par cette formule. Cunningham a montre que le coefficient par lequel il fallait

multiplier la vitesse donn6e par la formule de Stokes, pour avoir la vitesse r6elle, était de la forme :

1 etant le libre parcours moyen de 1a molécu1e gazeuse, et A une cons-

tante .

Cette constante a une valeur différente, au point de vue theorique,

suivant les hypotheses faites au sujet de la nature des chocs des mol6cules gazeuses sur la paroi de la sph6re : si l’on suppose le choc

élastique, A = 1,5 ; si on le suppose non élastique, avec une repar-

tition des composantes des vitesses identique que les mol6cules arrivent ou repartent, on a A

=

1,2. Enfin, pour des chocs non

élastiques et une émergence normale de toutes les mol6cules, on

doit avoir A - ~,U~.

Le m6moire decrit longuement les dispositifs exp6rimentaux néces- saires pour effectuer des mesures dans de bonnes conditions, et d’apres

les valeurs trouv6es des vitesses, connaissant toutes les constantes

qui figurent dans la formule, on tire la valeur de A, qui, pour une moyenne d’expériences, se trouve 6gale a 1,00 + 3.

L’6troit accord de ce r6siiltat avec la valeur th6orique de A pour

l’émergence normale rend vraisemblable 1’hypothese que la mol6cule gazeuse incidente subit, dans la couche superficielle de la sphère, une

s6rie de chocs qui ont finalement pour effet de la rejeter a peu pr6s

normalement a la surface de la sphere.

,

Le résultat des recherches ne permet pas de decider si cette couche

se compose de molecules de meme espèce que celles du reste du corps

solide, ou si c’est une couche gazeuse tres dense : on peut seulement

(5)

955

dire que les distances intermoléculaires dans cette couche sont petites

vis-à-vis de ces memes distances dans un gaz place dans les condi- tions normales de temperature et de pression.

Ch. LEENHARDT.

F. KAEMPF. - Sur l’absorption par fluorescence et la loi d’absorption

de Lambert dans la fluorescéine.

-

P. -16l-763.

Bien des expérimentateurs se sont occupes de mettre en evidence

1’existence d’une absorption par fluorescence (Fluoreszenzabsorption),

c’est-a-dire d’une augmentation du pouvoir absorbant occasionné par la fluorescence. Le cas des gaz électroluminescents a ete envi-

sage par PflÜger (1907), puis par Ladenburg (1908).

Plusieurs physiciens ont tent6 1’experience pour les corps a pro-

prement parler fluorescents (verre d’urane, solutions de lluores-

céine, etc.), mais sans grand suce6s.

Seuls Burke (1906), Nichols et Merritt (1) (l,’906), Frances Wick (2) (1907) crurent constater un effet positif.

L’auteur conteste les conclusions de ces derniers auteurs et aboutit

au résultat suivant :

11 existe pour la fluorescéine, ou bien une divergence avec Ia. loi d’absorption de Lambert (loi exponentielle del’absorption en fonction

de 1’epaisseur), ou une absorption par fluorescence qui peut etre de

l’ordre de 5 0/0. Marcel BOLL.

FR. Recherches sur les r6sistances de Bronson. - P. 185-191-

Etude des condensateurs, dont une electrode est recouverte d’une

pr6paratiorl radioactive, et qui sont utilis6s pour la mesure des cou-

rants d’ionisation par la m6thode de d6viation constante de Bron-

son (3).

Hauser a fait ses exp6riences avec des condensateurs de formes

variees, en particulier avec une r6sistance spherique contenant de

l’air ou C02, sec ou humide. 11 a 6tudi6 la variation de la r6sistance de ces condensateurs en fonction de la pression et de la diff6rence de

potentiel.

Pour les r6sistances spheriques seulement, il existe une valeur de (1) Phys. Rev., XIV, p. 396.

(2) Physik. Zeilschr., VIII. p. 692.

(3) J. de I’hys., 4e série, t. III, p. 574

(6)

la pression, dependant de la nature du gaz, mais non de son 6tat

hygrometrique, pour laquelle la r6sistance est ind6pendante du vol- tage : la r6sistance de Bronson se comporte alors comme une résis-

tance ohmique.

R. Remarques relatives aux recherches de W. Kaufmann et W. Meier sur

«

les proprietes magnétiques du fer electrolytique

». -

P. 81 i-SI2.

Comparaison quantitative de la theorie de Gans et des résultats

exp6rimentaux de Kaufmann et Meier (1). L’auteur suppose le fer

électrolytique constitué de complexes élémentaires nombreux, sen- siblementsplieriques, et deduit, desexperiences de Kaufmann et Meier,

a 1’aide de sa théorie, le moment magnétique d’une mol6cule et le

nombre d’atomes contenus dans unatome-gramme defer. Les valeurs obtenues diffèrent tr6s notablement de celles de M. Weiss et de M. J. Perrin.

i:

R. SEELIGER. - Sur l’ionisation par les rayons-canaux. - P. 839-842.

(Communication preliminaire.)

L’auteur d6termine : 10 le nombre d’ions que forme le rayonne- ment par unite de temps et par unite de longueur; 20 le nombre de

particules du faisceau de rayons-canaux, au meme moment. Pour cette derniere mesure, il emploie avantageusement un petit cylindre

de Faraday. La premi6re d6termination se ram6ne a la mesure d’un courant de saturation entre les deux plateaux d’un petit condensa-

teur. Ce courant est difficile à obtenir dans une region ou la pression

est extr6mement faible ; on 1’atteint lorsque la distance des plateaux

est plus petite que le libre parcours moyen des ions (distance des plateaux : 3 millimetres; longueur : 3 centim6tres). Le faisceau de rayons-canaux est fortement diaphragmé en avant du condensateur,

afin qu’il ne tombe pas en partie sur les plateaux ; on 6vite ainsi l’io- nisation du gaz par des rayonnements secondaires notables.

Les mesures sont concordantes si elles sont rapprochees, mais

elles présentent de grands ecarts si elles sont faites a quelques jours d’intervalle; il ne s’agit pas d’une altération du gaz, mais probable-

ment d’une modification de la surface de la cathode. Dans les limites des exp6riences, l’ionisation est proportionnelle a la pression et parait ind6pendante de la vitesse des particules. M. BARRÉE.

(1) J. de Phys., ce vol., p. 706.

(7)

957

G. LEIMBACH. 2013 Sur une nouvelle méthode d’affaiblir l’intensit6 des rayons

calorifiques nuisibles dans les appareils de projection.

-

P. 79t-i98.

Schultze, puis Liesegang avaient remarque que si, dans un appareil

de projection, on dispose entre le condenseur et l’objet ou entre les

lentilles du condenseur une toile m6tallique, l’intensit6 des rayons

calorifiques est beaucoup plus diminu6e que celle des rayons propre- ment lumineux. L’auteur montre que ce fait provient d’un pheno-

mene de diffraction. En effet, si l’on d6signe par p le rapport de la

largeur de chaque fente d’un reseau a la largeur de l’intervalle

total, on sait que l’intensit6 des images diffractées par rapport a celle de l’image principale augmente a mesure que p diminue. D’autre part, lorsque 1’intervalle du réseau d6croit, la diffraction augmente plus vite pour les rayons calorifiques ; et 1’auteur demontre que dans le dispositif de Liesegang, la premi6re image diffractée, qui

seule intervient, est presque compl6tement d6barrass6e des rayons

calorifiques. Avec un reseau pour lequel p

=

0,5 le rayonnement pro- prement lumineux est r6duit a 0,47 a partir de l’unit6, tandis que le rayonnement calorifique est r6duit dans une proportion beaucoup

plus considerable.

I

La m6thode de Liesegang ne peut d’ailleurs s’appliquer que lors-

qu’il s’agit d’6clairer des objets assez petits, comme c’est le cas pour le cinematographe.

R.-A. HOUSTOUN. - Sur la mesure absolue des quantités de lumiere.

Essai de d6termination d’un 6talon de quantite de lun1ière. - P. 800-806.

Pour mesurer les quantités de lumi6re d’une mani6re absolue,

Fauteur de ce m6moire (traduit de l’anglais) associe a une pile thermo-électrique un écran constitue de telle sorte qu’il arrate com- pl6tement 1’infra-rouge et l’ultra-violet, en laissant passer les radia- tions visibles pr6cis6ment dans la mesure de la sensibilite d’un ceil BLormal pour chacune des couleurs auxquelles elles correspondent.

Cet écran est compose de deux cuves dont l’une, de 1 centimetre d’6paisseur, contient du bichromate de potasse a la concentration de 0,0025 molécule-gramme par litre pour arrêter l’ultra-violet, et l’au1re

de 3 centim6tres d’6paisseur contient du sulfate de cuivre a la cor-

centration de 0,2 molécule-gramme par litre pour arroter l’infra-

rouge.

(8)

Les indications de la pile etant alors proportionnelles aux quantités

de lumi6re, il sera possible de d6finir une unite de quantite de lu-

mi6re. Ce serait la quantite de lumi6re d’une source dont l’intensilé totale du rayonnement apr6s la traversee - d’un filtre id6al et a une

distance optique de 1 metre serait 6gale a un nombre fix6 d’avance d’ergs par centim6tre carr6 et par seconde. Le filtre id6al serait celui

qui aurait la meme absorption que les solutions du bichromate de potasse et de sulfate de cuivre aux concentrations et sous les épais-

seurs indiqu6es, et ou il n’y aurait pas a tenir compte des pertes de

lumi6re par absorption ou r6flexion sur les parois de la cuve.

F. CROZE.

H. VON HARTENBERG. - Contribution a 1’etude des liquides cristallins.

P. 837-839.

Ce mémoire a pour objet de montrer que le parazoxyanisol et le parazoxyphenol a I’etat trouble se comportent dans un champ ma- gn6tique comme des cristaux uniaxes ; il s’ensuit que 1’exp6rience

cruciale de W. Nernst (t 910) (1) fournit une justification de la théo- rie proposee par E. Bose (1909-1911) (2) . En outre, le point d’eclair-

cissement ne subit aucun deplacement sous l’influence du champ magn6tique, et ce résultat est parfaitement d’accord avec les consi-

dérations theoriques de Bose.

MARCEL BOLL.

GEORG BERNDT. - Mesure de 1’ionisation sur l’océan Atlantique.

P. 857-865.

Une s6rie d’observations faites regulierement trois fois par jour a

huit heures du matin, deux heures et huit heures du soir, du 7 au

23 mars 1911, à bord d’un paquebot, entre les iles Mad6re et Monte-

video, publiees in extenso, et comprenant, outre la mesure de l’io-

nisation de 1’air, la d6termination de la valeur relative du potentiel,

a permis a 1’auteur de v6rifier que l’ionisation d6croit a mesure qu’on s ’éloigne des c6tes, particulièrement lorsqu’on reste sous l’influence des vents de terre. Les valeurs moyennes des charges par metre cube sont tout a fait d’accord avec celles qu’avaient trouv6es, 6gale-

- (1) Zeitsch~°. f. XYI, p. ’702.

~~’) Physik. ZeitschJ’., X, p. 230, et XII, p. 60. Voir ce volume, p. 329.

(9)

959 ment sur l’océan Atlantique, MM. Boltzmann en 1904 et Eve en 1905.

L’auteur indique le sens des variations correspondantes de l’ionisa-

tion, du potentiel et des principaux 616ments météorologiques. Les observations, tant par 1’etendue de la zone dans laquelle elles ont ete

faites que par leur nombre, lui paraissent apporter une confirmation certaine de la théorie d’Ebert.

CH. DUFOUR.

CARL BENEDICKS. - Dispositif pour repeter dans une salle de cours l’expérience du pendule de Foucault. - P. 865-866.

Le pendule, qui doit etre absolument sym6trique autour de l’axe du

fil, choque 4 chaque oscillation contre un équipage tr6s léger, mobile

autour d’un axe place dans la verticale du point d’attache; l’équi-

page glisse ainsi sur un plan de verre horizontal ; il porte un miroir qui renvoie sur une échelle 6loign6e un pinceau lumineux.

Dimensions : diam6tre de la sph6re d’acier poli, longueur

du fil d’acier (corde de piano), 4m,6 ; diam6tre, omm, 1. Dans une ex- p6rience faite a Stockholm devant un auditoire, le deplacement du

spot sur une échelle plac6e a a ete en cinq minutes de 2 centi-

m6tres, conformement au résultat calcule d’avance.

E. W AETZMANN. - D6monstration d’ondes liquides. - P. 866-867.

Modification d’un proc6d6 decrit par Pfund (~ ). On d6termine la formation des ondes en envoyant a la surface de 1’eau un courant d’air

ou de gaz carbonique comprime ; le tube est sectionné en un de ses points, et dans la coupure tourne un disque de carton perc6 d’une ou plusieurs fentes. Une source de lumi6re autant que possible puncti-

forme est plac6e entre le disque tournant et I’appareil soufflant, et pres du tube, de faqon a 6clairer le liquide au moment meme ou le

courant d’air passe. On peut facilement photographier les ondes

ainsi produites par un seul tube, ou par deux tubes s6par6s, dis- pos6s de mani6re a produire des ondes capables d’interferer ; le disque porte alors deux fentes a 180° ; le dépIacement de l’un des tubes per- met de changer la phase du mouvement vibratoire correspondant.

P. LUGOL.

Review, t. XXXII, p. 324; 191i.

(10)

R. Sur la loi de Biot et Savart.

-

P. 806-81~.

Examen theorique de la validite de la loi de Biot et Savart dans le

cas ou le conducteur parcouru par le courant est magn6tique. L’au-

teur part des 6quations de Maxwell-Hertz et arrive, pour les corps para ou diamagnetiques, a 1’expression suivante de la force électro-

magn6tique :

51 est le champ avant que le courant passe, 52 le champ une fois le

courant établi. En appliquant cette formule a une balance de Cotton,

M. Gans trouve que la force est bien ind6pendante de la nature du

conducteur. 11 montre qu’il en est de meme dans le cas des conduc- teurs ferromagnétiques et répond a certaines remarques d’Einstein.

A. GItUMBACH.

MISES. - L’appareil d’Engler pour la mesure de la fluidite.

-

P. 812-814.

Dans cet appareil, on compare le temps t’ que met le niveau d’un

liquide a baisser d’une quantité donn6e par suite de son 6coulement à travers un orifice étroit, au temps t que 1’eau metà 20 pour baisserde la meme quantite. Le rapport E - - est pris comme mesure de la

t

viscosité du liquide dans l’industrie.

L’auteur montre que E n’est pas proportionnel 4 la constante de

viscosite Z, mais lui est liée par la relation empirique :

quand Z est grand, ou bien 0,940 + 5,79Z + 17,8Z’ quand Z est petit. L’appareil n’est done point utilisable pour des liquides dont la

viscosite est inférieure à celle de l’eau à 20°.

On a intérêt a prendre comme terme de comparaison un liquide de

viscosite plus grande que 1’eau. A. SEVE.

LUDWIG GEIGER etBENO GUTENBERG. - Constitution interne du globe d6duite

du rapport des amplitudes des ondes longitudinales réfléchies et directes.

-

P. 814-818.

,

On peut se proposer de d6duire des observations sismologiques

quelques conclusions sur la constitution interne du globe. Zöppritz,

(11)

961 par des considérations th6oriques, a montre que 1’equation qui doit

relier la vitesse de propagation des ondes sismiques et la distance 0

de la station d’observation au foyer de 1’ebranlement varie peu, sui- vant que l’on suppose la terre homogene ou form6e de couches con-

centriques. Mats le calcul du rapport des amplitudes des ondes lon- gitudinales (les ondes P), arrivant a la station directement ou apr6s

une seule reflexion, le conduisit a des fonctions très difiérentes, sui-

vant l’hypothèse faite sur la constitution interne du globe, et il put

constater que les valeurs obtenues pour ce rapport par la discus- sion d’un certain nombre de mesures sismographiques sont incom- patibles avec l’hypothèse d’une terre homog6ne, mais peuvent s’expliquer en supposant le globe form6 de plusieurs couches.

La mort l’empêcha de pousser plus loin ces travaux, qui ont 6t6 repris par 1.. Geiger et B. Gutenberg : ils calculerent au moyen des formules fondamentales de Wiechert sur la r6flexion (4) 1’angle d’in-

cidence i des rayons d’ebranlement en fonction de la distance A comp- t6e en degrés à la surface de la Terre su pposée form6e de deux par-

ties ; ceux des rayons qui p6n6trent dans le noyau le traversent en

ligne droite et les rayons tangents au noyau atteignent de nouveau

la surface terrestre a une distance de 48° du foyer.

Partant de la fonction ifA) ainsi obtenue, B. Gutenberg a calculé

le rapport des amplitudes des ondes directes et reflechies, et obtenu

pour les amplitudes horizontales une fonction et pour les ampli-

tudes verticales une fonction q3 d’allure peu différente. La courbe de la fonction p3 présente

.-

48° et 3

=

96°.

L. Geiger a compare les valeurs que prennent,pour les différentes valeurs de A, la fonction pA ainsi d6finie, et les rapports des ampli-

tudes d6duits de 1’6tude de 7i tremblements de terre enregistr6s à G0153ttingue entre 1904 et 1911; la courbe exp6rimentale n’est pas en accord avec la courbe th6orique d6diiite de l’hypothèse de Wiechert,

elle pr6sente au moins trois discontinuités qui correspondent aux

valeurs de

=

41°, 80° 1/2 et 76°. Les observations font malheureuse- ment d6faut entre 60° et 65°, mais dans cet intervalle doit vraisem-

blablement se trouver un quatribme saut brusque. 11 doit de plus en

exister d’autres pour les valeurs doubles, entre 1 20° et 130°, et vers iB2° ; mais la fonction n’a pas encore 6t6 6tudi6e pour les valeurs de o sup6rieures a 94B

(1) E. WIgCHERT, Ueber E,’dbehenu’ellen -l.. 1907).

(12)

La fonction p pr6sente done non pas deux discontinuités, mais trois, ce qui correspondrait a quatre couches concentriques avec

trois surfaces de separation. Les auteurs ont calcule une nouvelle

fonction p (A) pr6sentant trois discontinuités pour 3 = 401, A

=

63°

et â

-

76°; celle-ci repr6sente assez bien les résultats des observa- tions.

L’hypothese de 1’existence de trois surfaces de transition ne modi- fie que peu 1’equation de Wiechert et Zöppritz, généralement em- ploy6e pour d6terminer la distance d’un foyer d’6branlement a la sta- tion d’observation. Ces surfaces seraient situ6es a des profondeurs respectives de 1194 + ~0, ~ 6 t 7 + ~00, ~ ~36 ± 150 kilom6tres.

,

L. EBLE.

A. RIGHI. - De l’influence du champ magn6tique sur l’intensit6 du courant dans 1’air raréfié.

-

P. 833.

M. Righi a établi antérieurement (’) que la transformation des rayons cathodiques en rayons magnetiques est accompagnee d’un

accroissement de la différence de potentiel entre les 6lectrodes, tan-

dis que le phenomene inverse est accompagn6 d’une diminution. On d6finit ainsi deux valeurs critiques du champ magnetique ; 1’auteur

a mesuré l’intensité du courant avec un galvanom6tre et il a trouve,

comme il l’avait prevu, une diminution de l’intensité au premier point critique et une augmentation au second.

A. RIGHI. - Deux nouvelles exp6riences sur les rayons magn6tiques.

P. 833.

10 Une sph6re de verre remplie d’un gaz rar6fi6 est plac6e contre

une bobine plate dont le diam6tre int6rieur est inf6rieur au sien.

Quand le fil de la bobine est parcouru par les décharges d’un con- densateur, on observe un anneau lumineux dans le petit cercle d6- termin6 par la bobine (J.-J. Thomson). M. Righi produit un champ magn6tique suivant 1’axe de la bobine ; on voit alors se former un tronc de c6ne creux lumineux ayant pour base 1’anneau et se diri=

geant vers le pole de l’ électro-aimant.

Cette lueur est due peut-etre a des 6lectrons lib6r6s par ionisation dans la region de l’anneau.

(1) Lincei Rend. (5), XVIII, 555 (1909).

(13)

963

-

20 l.4e tube employ6 a une partie large et une partie etroite ; cette

derni6re contient une anode filiforme et la cathode pere6e et inclinee

sur 1’axe du tube se trouve au voisinage de la partie large ou che-

mineront les rayons-canaux. Quand on place la partie étroite dans

une bobine magn6tisante, le faisceau-canal se decompose en deux;

une partie des rayons-canaux se courbe suivant les lignes de force magn6tique.

Quand la cathode est normale a 1’axe du tube, on n’observe rien de semblable ; cependant en recueillant les charges positives du

faisceau-canal dans une cage de Faraday, on constate que la charge

d6croit quand le champ magn6tique augmente.

M. Righi attribue aux rayons magnéto-cathodiques la structure

des etoiles doubles; ils seraient constitués par un ion positif et un electron ; le syst6me serait stabilise par le champ magnetique ; dans l’expérience pr6c6dente, les ions positifs entraineraient des 6lectrons,

une fois le champ magnétique établi, ce qui expliquerait la neutra-

lisation observ6e.

En second lieu, l’auteur a recueilli les charges des deux faisceaux-

canaux obtenus avec la cathode inclin6e qui est reliée au sol.

Le faisceau-canal primitif transporte de moins en moins d’electri-

cite positive, a mesure qu’on fait croitre le champ magnetique ; le

deuxi6me faisceau ne transporte pas de charges appr6ciables.

O.-M. CORBINO. - L’6tude experimentale du phenomene de Hall

et la théorie dlectronique des metaux. - P. 842.

L’auteur rappellela théorie de 1’effet Hall donn6e par Drude et fait remarquer qu’elle ne s’applique pas aux exp6riences de Zahn ~1 ) qui plongeait la plaque dans une grande masse d’eau de sorte, que la

temperature était la meme dans toute la plaque. Le coefficient

« isotherme

»

de Hall a employer ici sera :

(a’, conductibilité 6lectrique sous l’influence du champ) avec

(1) ZAUN, Ann. d. Pla. (4)~ XXIII, I31 (1901).

(2) CORBINO, Ph. Z., XII, 561 (1919).

-

Voir ce volume. p. ’10I.

(14)

L’effet Hall se trouve reli6 ainsi avec le moment ionistique différen-

tiel 6tudi6 par l’auteur (f) et avec l’élévation de température trans-

versale dans un echauffement longitudinal (effet Right).

N. Remarques sur Ie travail de M. Hauser

sur la d6charge spontan6e du polonium P. 8TO (1).

M. Campbell conteste l’hypothèse de M. Hauser, qui admet que le nombre de particules émises par la plaque radioactive est ind6pen-

dant de 1’energie ein6tique. 11 attire 1’attention sur le role possible

de la reflexion des rayons Set sur la double interprétation possible

des ph6nom6nes d’absorption. Les deux auteurs sont d’accord sur la valeur de la vitesse des rayons secondaires, 6gale 4 celle des rayons

primaires, contrairement aux résultats de Mac Lennan. Camp-

bell publiera bientotun travail plus étendu sur ce sujet.

A. GRUMBACH.

~

ULFILAS MEYE R. - Observation h un travail de T. Krawetz intitul6

«

Sur une

diff6rence possible entre les spectres d’emission et d’absorption

>>. -

P. 869-870.

Cette observation porte sur le point suivant : Les 6quations du

mouvement des deux 6lectrons consid6r6s par T. Krawetz (2) condui-

sent bien a trouver, pour les radiations qu’ils 6mettent, deuxperiodes

distinctes de vibration ; mais, comme les dimensions d’un sy steme

de deux 6lectrons sont 6videmment petites vis-d-vis de la longueur

d’onde 6mise, ce syst6me se comportera comme possédant une periode uniqtte d’émission. Le calcul, convenablement conduit, fournit la valeur de cette p6riode, qui se confond alors avec celle du maximum de l’absorption. La loi de Kirchhoff est donc respectée.

H. LABROUSTE.

(1) FR. HAUSER, Ph. Z., XII, p. 466 (1911).

-

Voir ce volume, p. 699.

(2) Cf. ce vol., p. 105. ,

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