HAL Id: jpa-00241864
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Submitted on 1 Jan 1913
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Physikalische Zeitschrift ;T. XIV; 1913
L. Lettelier, R. Fric, A. Grumbach, M. Barrée
To cite this version:
L. Lettelier, R. Fric, A. Grumbach, M. Barrée. Physikalische Zeitschrift ;T. XIV; 1913. J. Phys.
Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.756-768. �10.1051/jphystap:019130030075600�. �jpa-00241864�
756
PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;
T. XIV; 1913.
TH. SVEDBERG. 2013 Fluctuations spontanées de concentration dans les solutions et les gaz. - P. 22-26.
L’auteur a observé des fluctuations de concentration dans les solutions et les gaz radioactifs. Les expériences ont montré que ces fluctuations sont plus intenses pour les solutions que pour les pré- parations solides. Ce fait est contraire anx idées de Smoluchowski, de Langevin et de Lorentz ; l’auteur en donne une explication. Après
de nombreux essais (acide picrique, fluorescéine, etc.), M. Svedberg
ne croit pas qu’on puisse actuellement mettre en évidence les fluc- tuations de concentration sur d’autres corps que les corps radio- actifs.
M. BORN et TH. v. Sur la théorie des chaleurs spécifiques.
P. 15-19.
Nernst et ses élèves ont montré que les chaleurs spécifiques, des
solides cristallisés présentent des écarts systématiques avec la for-
mule d’Einstein. Pour expliquer ce fait NI. Debye, d’une part (1),
et les auteurs, d’autre part (2), ont supposé que les atomes ne sont pas indépendants, mais que leur esemble forme un système méca- nique unique ; il s’agit de trouver les périodes de vibration propre de ce système.
’
Dans cette note, les auteurs reviennent sur leur théorie. Ils
s’appuient sur le théorème suivant lequel, pour un réseau cristallin
quelconque, le nombre d’oscillations propres dont la période cor- respond à des longueurs d’onde comprises dans l’intervalle X, X + ~À,
et dont la direction est située dans l’angle solide àw, est donné par la formule :
où N est le nombre d’Avogadro et a l’écartement des molécules.
L’énergie contenue dans le corps solide à basse température est
~)P/~.Ze~.,29Tr;1912. ’
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030075600
757 alors par unité de volume :
où C,n est la vitesse moyenne du son.
Cette formule est très analogue à celle qui donne la densité du rayonnement noir.
La chaleur spécifique est:
Les auteurs vérifient cette formule dans le cas de Al, Cu, CIK, CINa
et montrent qu’on peut facilement en déduire la formule donnée par M. Debye.
D.-A. GOLDHAMNIER. - Nouvelle méthode de spectro- et de polariphotométrie
des radiations agissant sur les plaques photographiques. - P. 388-394.
Il s’agit d’une modification apportée au spectrophotomètre de Kônig et Martensil).
Dans cet appareil, les faisceaux d’intensités la et lb après avoir tra-
versé les fentes a et b, passent dans un biprisme, puis à travers une lentille, et un prisme de Wollaston. On observe, alors, à travers un nicol, deux plages séparées par une ligne nette qui disparaitcomplè-
tement quand, en tournant le nicol, on rend les deux plages égale-
ment éclairées.
Si l’on introduit entre le biprisme et la lentille un compensateur de Babinet, le champ est rempli de franges d’interférences. Si le com-
pensateur est orienté à 45° du nicol et du polariseur, les intensités
dans les deux plages sont: ,
~ étant la différence de phase.
Les deux moitiés du champ auraient le même éclairement pour les points tels que :
en ces points, la ligne séparaüve des deux moitiés disparaît.
(1) Ann. d. Phys., 12, 984; 1903.
758
D’ailleurs ~, en ces points, se calcule facilement à partir de la
distance 1 de deux de ces points voisins et la distance L des franges :
Supprimons les fentes a et b et faisons tomber sur le polariseur
un faisceau partiellement polarisé, ou polarisé elliptiquement, la
même méthode permet de calculer tous les éléments de la vibration
correspondante. Cette méthode s’applique donc à tous les cas de photométrie et de polarimétrie. L’auteur en discute la précision théo- riquement et expérimentalement et étudie l’influence de la disper-
sion.
J. STARK. - Remarques à propos d’un mémoire de MM. F. Burger et J. Koenigs- berger sur l’état électrique de quelques vapeurs à bandes d’absorption. -
P. 454-456.
L’auteur croit devoir présenter quelques observations au sujet de
ce mémoire (~). Il n’a jamais pensé, comme le croient MM. Burger
et Koenigsberger, que l’émission est toujours produite par des élec- trons libres. C’est pourquoi les différents arguments de ces auteurs
contre la théorie de M. Stark ne portent pas. Quant à leurs expé-
riences sur la vapeur de brome et l’azote, elles démontrent qu’il n’y a pas de fluorescence pour les longueurs d’onde, ce qui
n’est pas contraire aux idées de M. Stark.
P. JOB.
A. KOENIG et E. ELOD. - Sur la luminosité dans l’azote peu après le passage de décharges électriques. - P. 16~-t6’7.
A propos de la critique de Comte (2) des expériences de Strutt, d’après laquelle le phénomène était dû à des traces d’oxygène; les
auteurs observent d’autant mieux la luminosité que leur azote est
plus pur, et elle est d’autant plus intense que la pression est plus basse ; mais il faut alors augmenter l’épaisseur du gaz pour la rendre
(1) Phys. Zeil., XIII, 1198 ; 1912.
(2) Voir ce volume, p. 118.
759
visible, et les auteurs supposent que Comte observait sous une trop faible épaisseur.
R.-J. STRUTT. - Sur la modification chimico-active de l’azote. - P 2~. ~.
Réponse à la critique de Comte ( ~ ) . L’auteur donne son procédé de purification de l’azote, et indique que plus il est pur, plus le phéno-
mène est sensible.
F. MEE SEN. - Sur les travaux de la commission des unités et notations P. 16’7-’n0.
Cette commission réunie en janvier 1907 sur l’initiative du profes-
seur Stricker de Berlin comprend des représentants de douze socié- tés physiques et industrielles de langue allemande ayant au total
50.000 membres et a pour but la fixation des unités, et des notations
employées pour représenter les différentes grandeurs dans les
formules.
Jusqu’ici on a fixé la grandeur de l’équivalent mécanique et l’unité
de résistance :
Il La valeur adoptée pour l’équivalent mécanique de la calorie-
gramme est 4,189 > 107 ergs à 15° (dans le Recueil des constantes de la Société de Physique la valeur donnée comme la plus probable
est 4,184 X 107) ;
2° Cette valeur est égale à 0,4272 kilogrammètres, en prenant
pour g l’accélération de la pesanteur à la latitude 45" et au niveau de la mer ;
3° Pour la constante des gaz parfaits, on a admis :
R = 8,3i6 X 10-,, l’unité de travail étant l’erg, 1,985, l’unité de travail étant la calorie-gramme.
Au point de vue notations, l’auteur donne deux tableaux contenant celles qui ont été adoptées : ces deux tableaux sont reproduits
ci-dessous :
( 1 ) Voir note précédente.
760
L’auteur indique ensuite les travaux qui restent à effectuer et ter-
mine en insistant sur l’importance pour l’enseignement d’une unité dans la notation.
761
SAINT-LANDAU et H. PICONIRIENVICZ. - Sur la luminescence de la vapeur de mercure produite par les rayons Rôntgen. -- P. 381-386.
Les rayons X frappant du mercure chauffé dans le vide provoquent
une luminescence bleu verdâtre qui cesse, soit lorsqu’on supprime le
rayonnement X, soit par refroidissement de la vapeur. L’observation de la luminescence a été faite par une méthode spectrophotomé- trique indiquée par Wood.
La température n’influe que parce qu’elle augmente la densité de la vapeur de mercure, ainsi qu’on s’en rend compte par emploi de
vapeur non saturée : l’effet est alors indépendant de la température,
et croît avec la densité de la vapeur.
Par addition de gaz étrangers (expériences faites avec CO2, Az, H), on diminue l’intensité du phénomène, d’autant plus
que la pression initiale du gaz est plus grande, et le gaz plus léger.
Enfin le spectre semble être un spectre continu, mais les auteurs
ne sont pas aifirmatifs, leur appareil étant peu dispersif.
Après avoir passé en revue les divers spectres déjà étudiés de la vapeur de mercure, les auteurs admettent que l’énergie des
rayons X est absorbée par la vapeur du mercure ; des atomes
partent des électrons qui ionisent ensuite la vapeur par chocs, et provoquent la luminescence.
~
°
W. KAUFlBfANN. - Sur une règle relative aux rayons Rôntgen fluorescents..
P. 3ô6-36’I.
Owen (’ ) a montré que les rayons X provenant des métaux lourds sont absorbés par un gaz, proportionnellement à la cinquième puis-
sance du poids atomique du métal. Cette règle est encore valable,
en prenant comme corps absorbant l’aluminium, ainsi qu’il résulte d’expériences de l’auteur sur les rayons K et les rayons L (nomen-
clature de Barkla) . ’
(1) Proc. Roy. Soc., t. CXXXVI, p. 426; 1912.
762
V6e. KAUFFIBIAXN. - Démonstration du rayonnement Rôntgen fluorescent.
P. 38 i-388.
Appareil montrant le phénomène découvert par Barkla de l’émis- sion d’un faisceau secondaire homogène ou fluorescent, par les corps frappés par un faisceau composé de rayons X : le rayonne- ment secondaire est reçu sur un écran fluorescente on fait varier la dureté du tube à rayons X en y faisant le vide d’une façon continue.
On peut alors classer les métaux en fonction du voltage du pri-
maire. On étudie le pouvoir de pénétration du rayonnement secon- daire avec des lames de mica : il est beaucoup moins grand que celui du primaire, et indépendant de la dureté du tube.
HANS THIRRING.. - Sur la charge spontanée des cellules photoélectriques
dans l’obscurité et la relation avec le rayonnement actif du potassium. -
P. 406-408.
On sait que le potassium radioactif émet surtout des particules ~.
D’autre part, les cellules de potassium se chargent spontanément
dans l’obscurité, de telle sorte que le potassium prend une charge positive : Woodrow (’ ) admet qu’il y a alors une émission de par- ticules analogues à un phénomène radioactif. L’auteur montre qu’il s’agit d’un effet Volta, la cellule se comportant comme un élément galvanique dont le gaz ionisé est l’électrolyte, et dont la résistance intérieure est 12 ohms : il résulte en effet d’expériences faites sur
une cellule d’Elster et Geitel, que le courant de saturation croît
légèrement lorsqu’on augmente l’ionisation de la cellule, tandis qu’il
devrait décroître dans l’hypothèse de Woodrow.
J. STARK. - Méthode simple de préparation de l’argon; activité chimique
des gaz diatomiques dans le courant de décharge. - P. 497-498.
En introduisant dans un tube à rayons-canaux renfermant un peu de mercure, de l’oxygène d’une bombe contenant 6 0/0 d’azote et
4 0/0 d’argon environ, on constate que sous l’influence de la dé-
charge, l’oxygène et l’azote se combinent au mercure, tandis que l’argon reste, d’où une méthode de préparation.
(1) Phys. Rev., XXV, p. 2~,3; igi2.
763 Stark admet que par chocs les rayons-canaux dédoublent les molécules en atomes très actifs qui se combinent ensuite au mer- cure.
A rapprocher de ceci le fait qu’une anode d’aluminium bien que ~
non frappée par les rayons cathodiques devient incandescente dans
une atmosphère d’oxygène grâce à la formation d"alumine ; l’oxyde
de mercure est réduit par l’hydrogène dans les mêmes conditions.
L. LETE LLIER .
BERTA HEIMANN et W. MARCKW.-ILD. - Sur la teneur en radium des pechblendes. - P. 303-305.
Les auteurs rappellent l’hypothèse émise par Rutherford, d’après laquelle le radiurn devrait se trouver dans les minerais en quantité proportionnelle à leur teneur en uranium. Tandis que les recherches de Boltwood et Strutt confirmaient cette hypothèse à quelques pour cent près, Mlle Gleditch trouva : 1° dans la pechblende de Joachim- sthal le rapport pp Ra U r inférieur de 15 0/0 à ce qu’il q est dans la thoria- nite, l’écart atteignant 35 0/0 dans l’autunite ; 2° dans une nouvelle étude, portant sur divers échantillons de pechblendes et d’autres minerais, des variations atteignant 15 0/0 ; M. Soddy et Pirret, lB’1ark-
wald et Russel trouvèrent aux erreurs près d’expérience la même
valeur pour ce rapport dans la thorianite et la pechblende et des
valeurs inférieures avec l’autunite et les autres minerais secondaires d’uranium.
La méthode suivie par les auteurs est celle de Marckwald et Russel.
Le minerai est mis en solution et ils dosent l’émanation accumulée
pendant un à trois jours en la faisant passer dans une chambre d’ioni- sation reliée à un électroscope d’Elster et Geitel. Comme terme de comparaison, ils utilisent des solutions de chlorure de radium.
Voici les résultats qu’ils obtiennent.
764
Les auteurs ont également étudié les échantillons ci-dessus au
point de vue de leur activité en rayons y, qui dans cette hypothèse
doit être proportionnelle à leur teneur en uranium, et ils ont obtenu également une constance remarquable.
Finalement, par suite de la constance de ce rapport, ils proposent d’utiliser la pechblende comme étalon dans les mesures d’émanation.
Ils proposent également de prendre pour unité la quantité d’émana-
tion du radium en équilibre avec 1 gramme d’uranium et de lui donner le nom de Curie ; l’unité proposée par la Cornmission interna- tionale et qui porte déjà ce nom (quantité d’émanation en équilibre
avec 1 gramme de radium) étant beaucoup trop grande dans la plu-
part des cas de mesures usuelles se rapportant à la physique du globe.
HAMMER et FR. VOHSEN. - Sur l’emploi du fontactoscope pour la déter- mination de la teneur en éinxnition des eaux de source. - P. 451-454.
Dans l’emploi du fontactoscope pour le dosage de l’émanation du radium contenue dans les eaux thermales, la courbe d’accroissement du courant pendant les trois premières heures s’écarte de la courbe
théorique obtenue en admettant la formation des produits de désinté- gration Ra A, Ra B, Ra C.
Les auteurs, ne trouvant pas satisfaisantes les explications données jusqu’à présent, admettent que l’émanation du radium pouvant exis-
ter dans l’eau depuis plusieurs heures au moment de l’introduction dans l’appareil se trouve déjà en présence de ses produits de désa-
765
grégation et que le courant observé n’est pas dû à elle seule, mais
également à Ra A, Ra B, Ra C, présents au début de l’expérience.
Ils confirment cette manière de voir par l’étude de la radioactivité induite et celle (au moyen du fontactoscope) d’une eau thermale pri-
vée par ébullition de son émanation, mais renfermant encore ses
produits de désintégration.
Ils proposent donc de ne pas attendre trois heures pour faire l’obser- vation, mais treize minutes environ, les perturbations étant encore
faibles à ce moment, et de prendre pour le calcul de l’émanation seu-
lement 63,3 0/0 du nombre observé.
Ils appliquent ces considérations à la critique des méthodes de
Engler et Sieveking et concluent que les nombres obtenus par ces
méthodes sont trop élevés d’au moins 10 0/0.
R. FRIr,.
LORD RAYLEIGH. - Effet des jonctions sur la propagation des ondes électriques
le long des conducteurs. - P. 313-317 (1).
Le problème traité mathématiquement est le suivant : des ondes
se propagent dans un cylindre métallique x’Ox infiniment long, dans
la direction Ux; une tige mince coaxiale s’étend à l’infini dans les deux directions. Lord Rayleigh modifie cet énoncé de Hertz (2) en
entourant le cylindre d’un second cylindre conducteur s’étendant à l’infini dans les deux directions, le diamètre étant supposé petit
vis-à-vis de la long ueur d’onde. Il écrit les équations de Maxwell en supposant d’abord qu’il s’agit d’une propagation dans un plan méri-
dien.
Le champ électrique (P, Q, R) étant, à la surface, normale à celle-
ci, on trouve pour la composante b de l’induction qui subsiste
seule :
V étant la vitesse de propagation, et la vibration simple étant pro- (’) Communicatron à la Royal Society, 16 janvier 1913.
{j) HERTZ, Sur la p>,opa.galion d’ondes électriques dans les fils, 1".-,£., i
p. 395; 1889.
766
portionnelle à elpt. I.es équations sont les mêmes que celles des ondes se propageant dans l’air entouré de parois solides.
Le cas où les cylindres se réduisent à des plans se met en équation
comme le problème analogue d’acoustique traité par Poisson.
On traite de même le problème à trois dimensions, sous la même condition, que la région remplie d’ondes irrégulières soit petite vis-
à-vis de À.
Si lalonoueur d’onde est assez grande, p est négligeable, et on peut
alors supprimer les termes
en £ t
dans les équations. La force élec- trique dérive d’un potentiel qui satisfait à l’équation ; .Il en est de même de l’induction magnétique, avec cette réserve
que la fonction potentielle ~.~ peut être multiforme. Le cas traité est celui où les conducteurs sont des surfaces de révolution autour de Oz (~). Les variables électriques sont alors proportionnelles à :
L’hypothèse d’une grande longueur d’onde élimine les mouve- ments irréguliers aux points de jonction.
0. i’0N BAEYER, 0. HAHN et L. NIEITNER. -Le spectre magnétique des rayons
du radioactinium et de ses produits de dégradation. -~ P. 321-323.
Le radioactinium employé est préparé à partir de l’actinium par
précipitation d’une première portion impure par le thiosulfate d’am-
moniaque et précipitation du radioactinium formé au bout de
quelques semaines dans la portion filtrée en présence du nitrate de
zirconium. On redissout dans l’acide chlorhydrique et on sépare
l’actinium X comme précédemment. On forme un dépôt électroly- tique de radioactinium sur un fil d’argent.
Les auteurs ont photographié le spectre magnétique, déterminé la (ll N’oir Lord l’itil ~99; 1897; - Scientific Pape1’s, IV, p. 327.
767 vitesse des rayons 6 ; ils sont parvenus à montrer que le rayonne-
ment pénétrant du radioactinium, dont la nature était encore indé- terminée, n’est pas dévié par un champ magnétique de 4 à 5 000 gauss.
Des rayons ~, de grande vitesse, le seraient certainement. Il
s’agit donc bien de rayons y, comme l’ont annoncé MM. I{ussell et
Chad,vick(1).
0. HAHN et lBt1. ROTHENBACH. - Contribution à l’étude des produits
à longue vie de l’actinium. - P. 409-410.
Les auteurs ont préparé l’actinium X en précipitant par l’ammo-
niaque le radioactinium et l’actinium et filtré après deux heures de
repos. Après addition de fer, ils répètent l’opération sur la liqueur
filtrée acidulée et on entraîne l’actinium X par le sulfate de baryum.
La préparation est ensuite couverte d’une lame d’aluminium de 0,05 millimètre pour empêcher l’émanation de se répandre. Les me-
sures portent donc uniquement sur les rayons (3.
La vie moyenne de l’actinium X est 11,6 jours (au lieu de 10,2, valeur acceptée jusqu’à présent).
Le radioactinium préparé à l’hyposulfite en présence de zircone a
une vie moyenne de 19,5 jours.
L’actinium séparé de l’actinium X par le chromate de potassium
a une activité due aux rayons rx, qui n’est que 2,5 0/0 de l’activité maxima ; on ne peut déceler au début de rayonnement ~3.
L. Le papier à décrément. - P. 456-457.
Papier quadrillé fondé sur le principe des quadrillages logarith- miques, servent à la représentation linéaire des courbes de réso-
, nance de Bjerknes.
~
A. GRUMBACH.
(1) Natul’e, XC, p. 403; 1912.
768
FRIEDRICH. - Nouveau phénomène d’interférences par les rayons Rôntgen..
P. 317-319.
Lorsque l’on fait tomber un faisceau étroit de rayons Rôntgen sur
une petite tranche d’un corps non cristallisé (paraffine, baume de Ca-
nada, ambre, gomme, etc.), on obtient sur une plaque photographique, placée à quelques centimètres en arrière, un ou plusieurs anneaux concentriques à la tache du faisceau incident.
Ces anneaux semblent dus à la diffusion des rayons X sur les mo-
lécules ou les atomes des corps amorphes, et être comparables aux
anneaux de diffusion de Newton ou aux halos du soleil et de la lune.
Les phénomènes d’interférences dans les corps amorplies dé- pendent de la nature de l’anticathode et de la vieillesse du tube de
décharge, ce qui les distingue des phénomènes observés pour les corps cristallisés. D’autre part, ils sont modifiés par une altération
mécanique du corps amorphe.
J. STARK. - Discussion sur la façon dont se comportent les rayons Rôntgen
dans les cristaux. - P. 319-321.
Étude théorique. - Stark, qui avait attribué (1) dans les expé-
riences de Friedrich, Knipping et Laue, le rôle essentiel à une
absorption sélective suivant certaines directions, place maintenant
au premier plan une dispersion sélective; il s’appuie sur les expé-
riences de Bragg, Barkla et Martyn.
M. BARRÉE.
ZEITSCHRIFT FÜR PHYSIKALISCHE CHEMIE ;
T. LXXXI; 1912.
La composition et la tension de la vapeur des mélanges liquides
binaires. - P. ~.-29.
Ce travail, de nature purement expérimentale, est rendu nécessaire par l’insuffisance du matériel utilisé jusqu’ici. Il se rapporte aux
(1) J. STAHK, ,l. de Phys., 5e série, t. 11, p. ’1031; 1912.