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Physikalische zeitschrift.T. XIV; 1913

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(1)

HAL Id: jpa-00242048

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242048

Submitted on 1 Jan 1913

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Physikalische zeitschrift.T. XIV; 1913

Ch. Fortin

To cite this version:

Ch. Fortin. Physikalische zeitschrift.T. XIV; 1913. J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.434-441.

�10.1051/jphystap:019130030043401�. �jpa-00242048�

(2)

Suivant la nature du téléphone, les déplacements observés sont

dans un sens ou dans l’autre, ce qui semble indiquer que la cause des phénomènes d’induction signalés serait due à une variation de la température de la plaque, qui, suivant l’état d’aimantation dans

lequel la met l’aimant permanent du téléphone, est susceptible de

provoquer une augmentation ou une diminution de sa perméabilité

R.JOUAUST.

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT.

T. XIV; 1913.

J. SALPETER. -Le pouvoir réflecteur d’un gaz ionisé pour les ondes électriques .

P. 201-203.

Lecher a montré en ~19G~~ que les gaz raréfiés formaient écran contre les oscillations électriques. Il attribuait cette propriété à la conduc-

tibilité des milieux gazeux ionisés. En vue de vérifier cette hypo- thèse, l’auteur s’est proposé d’exprimer en fonction de la pression et

du nombre d’ions les constantes qui caractérisent les propriétés

d’un gaz ionisé soumis à un champ alternatif de haute fréquence.

Son étude, purement mathématique, l’a conduit aux conclusions suivantes. La conductibilité d’un gaz soumis à un champ alternatif

de fréquence v a pour expression:

Iff, étant la conductibilité en courant continu et .~~ le nombre de chocs.

subis par un ion en une seconde. On voit que le rapport 6 peut être

60

très inférieur à 1 : il est de l’ordre de 0,01 pour l’hydrogène à la pression de Om’~,0’l, dans un champ alternatif de fréquence v = 10?,

Le phénomène observé par Lécher ne serait donc dû que pour une faible part à la conductibilité du gaz.

Un milieu gazeux ionisé se comporterait à l’égard des ondes élec-

triques comme un corps semi-conducteur de constante diélectrique

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030043401

(3)

435 et de conductibilité :

N étant le nombre d’ions par centimètre cube, e la charge d’un

d’entre eux et m sa masse. Connaissant E et ci, l’auteur en déduit l’indice de réfraction ~2 et le coefficient d’extinction x du gaz pour les ondes électriques, et ces grandeurs lui permettent finalement de calculer le pouvoir réflecteur r d’une couche gazeuse ionisée ; r a

pour expression :

En appliquant cette formule dans le cas de l’hydrogène à la pres- sion omm ,07 et pour des fréquences de l’ordre de 107, on trouve

r = 0,4~.

PAUL DE LA GORCE.

H. ROHMANN. - Galvanomètre à cadre mobile à sensibilité accrue.

-

P. 203-207.

On peut augmenter la sensibilité d’un galvanomètre à cadre

mobile en augmentant la valeur du champ, mais il en résulte une augmentation nuisible de l’amortissement, les appareils devant être

autant que possible en état d’apériodicité critique. On peut accroitre

la sensibilité d’un galvanomètre muni d’un électro-aimant en métal feuilleté par le procédé suivant. Le cadre étant dans un champ Ho

tel que l’appareil soit en état d’apériodicité critique, on porte le champ à une valeur H, puis on le ramène brusquement à la valeur H.. Lorsqu’on augmente le champ, les courants induits dans le cir- cuit du galvanomètre tendent à diminuer sa déviation initiale; au contraire, lorsqu’on fait décroître le champ, ils tendent à donner un déplacement au cadre de même sens que cette déviation, et dans ces

conditions on observe une élongation qui est à la déviation initiale dans un rapport compris entre :

base des logarithmes népériens).

De même on augmente par l’action des courants induits dans le

(4)

circuit mobile l’élongation produite par le passage dans le cadre d’un galvanomètre d’une quantité d’électricité en faisant varier brus- quement le champ de H à H~, Ho correspondant encore à l’apério-

dicité critique. Le rapport de l’élongation observée grâce à cet arti-

fice à celle qu’on aurait obtenue dans le champ Ho est encore :

Après avoir mis mathématiquement ces propriétés en évidence,

l’auteur donne les résultats de quelques expériences faites pour véri- fier ses considérations théoriques.

Le galvanomètre était muni d’un électro-aimant dans lequel on pouvait faire varier rapidement le courant magnétisant par la mise

en court-circuit d’une résistance de 0,07 à 1,7 ampère.

H. FASSBENDER et E. HUPKA. - Étude des oscillations de première

et de seconde espèces dans l’arc de Poulsen. - P. 222-226.

Plusieurs physiciens, en particulier Blondel, ont montré que dans l’arc chantant il existait plusieurs espèces d’oscillations. Celles de

première espèce se produisent quand, le courant alternatif restant

toujours inférieur au courant continu, il n’y a pas extinction de l’arc;

s’il devient supérieur, il y a extinction et oscillations de seconde

espèce, de troisième espèce si des étincelles se produisent après

l’extinction.

Les recherches de Blondel faites à l’oscillographe se rapportaient

à des fréquences de l’ordre de 1.000 périodes. Celles des auteurs

faites au moyen du tube de Braun se rapportent aux fréquences beaucoup plus élevées qu’on peut produire avec l’arc de Poulsen. Ils ont pu mettre en évidence des oscillations de première espèce jus- qu’à des longueurs d’onde de 3.180 mètres. L’intensité du courant continu était de 1,58 ampère, celle du courant alternatif de 0,67. La self-induction était 75 X 10-5 henrys et la capacité 3,5 X 103 centi-

mètres. Le courant alternatif dans le circuit oscillant est sensible- ment sinusoïdal : mais il n’en est pas tout à fait de même de la varia- tion de tension aux bornes de l’arc. Il est nécessaire, pour obtenir des

oscillations de première espèce, de donner une certaine charge au

circuit oscillant.

(5)

437

Pour les oscillations de seconde espèce, correspondant, par exemple pour une longueur d’onde de 3.180 mètres, à un courant

continu de 1,10 ampère, à un courant alternatif de 0,88 ampère effi-

cace, à une self-induction de 100 X henrys et à une capacité de 2,8 X 103 centimètres, ni les courants, ni les tensions ne se rappro- chent de la sinusoïde. La différence de potentiel aux bornes de l’arc présente un certain nombre de pointes dont deux très marquées, un

bec d’extinction et un bec d’allumage.

Il est à remarquer qu’avant l’extinction le courant dans l’arc s’in-

verse légèrement.

J. ZENNECK. - Relevé des phénomènes instantanés au moyen du tube de Braun.

P. 226-227.

Il est possible aujourd’hui d’utiliser des tubes de Braun munis de bobines de concentration de Wiechert pour obtenir des relevés oscil-

lographiques de courants ou de différences de potentiel variables avec

le temps. Il suffit de photographier la tache lumineuse de l’écran au

moyen d’une plaque à laquelle on donne un déplacement longitudi-

nal proportionnel au temps. Tel est le but de l’appareil que décrit l’auteur.

La plaque (Lumière étiquette violette) était placée dans un châssis métallique au fond d’une chambre photographique munie d’un objec-

tif de projection F/2,1.. Un fil attaché au châssis et s’enroulant sur un tambour communique le déplacement à la plaque. Le mouve-

ment du tambour était commandé par un moteur électrique de un

demi-cheval portant un pignon de 12 dents engrenant avec une roue

de 95 dents fixée au tambour. Il y a, sur ce tambour, une région sans dents, ce qui permet de donner le mouvement initial au châssis sans

choc et d’arrêter ce mouvement après un tour complet. La vitesse de déplacement était d’environ 1 mètre par seconde, et l’appareil se prêtait à l’enregistrement de phénomènes dont la fréquence attei- gnait 1. f 00 périodes par seconde.

L’écran du tube était au sulfure de zinc.

E. RIECKE. - Remarque relative au problème de la décharge stratifiée

dans les tubes de Geissler.

-

P. 230.

Soit ln, la distance que doit parcourir un ion négatif dans le tube

(6)

envisagé pour posséder la force vive nécessaire pour produire une

ionisation par choc ; soit de même hro, la distance que doit parcourir

dans les mêmes conditions l’ion positif; pour qu’on puisse observer

une décharge stratifiée, il est nécessaire que liz et ne soient pas pre- miers entre eux.

F. DESSAUER. - Production de rayons Rôntgen durs.

-

P. 246-2~1.

Les expériences de l’auteur, faites en recevant sur une plaque pho- tographique mobile les rayons ayant traversé une mince fente pra-

tiquée dans une plaque de plomb, lui ont montré que chaque décharge

d’une bobine de Ruhmkorff dans un tube de llÕntgen se composait

de plusieurs décharges partielles.

En intercalant dans la fente une feuille d’aluminium taillée en

échelle et, par suite, d’épaisseur variable, on constate que la dureté de

ces émissions partielles va en décroissant. L’auteur attribue ce fait

au changement de résistance du tube, résistance qui est élevée au

début de la décharge et qui décroît au fur et à mesure que les gaz s’ionisent.

Ces considérations l’ont amené à construire pour la production de

rayons durs un appareil dans lequel la décharge est produite par un transformateur à courant alternatif. Immédiatement après le début.

de la décharge, un commutateur commandé par un moteur synchrone

introduit une résistance dans le circuit du tube.

BR. GLATZEL. - Exposition des procédés modernes d’émission en télégraphie

sans fil.

-

P. 247-249.

L’auteur expose le programme d’une conférence faite devant la Société des naturalistes et médecins à Münster et signale quelques.

expériences faites avec des courants de basse fréquence et permettant de mettre en évidence les principaux phénomènes utilisés pour la

production des oscillations électriques.

Il signale en particulier l’appareil du comte Arco pour la produc-

tion de courants alternatifs de très haute fréquence, appareil basé

sur le même principe que les doubleurs de fréquence de Maurice Joly (’ ).

(1) J. de Pltys., 3, série, t. I, p. 310 ; 191~..

(7)

439 Il signale également le principe d’un autre transformateur de fré- quence indiqué par Goldschmidt (’). Une tôle d’acier de est

enroulée sur elle-même à plusieurs reprises, de façon à constituer un

tore. Ce tore est recouvert d’iin enroulement magnétisant parcouru par un courant alternatif de fréquence n, qui donne au métal une

aimantation longitudinale pendant qu’un courant continu circulant dans la tôle lui donne une aimantation transversale. Dans ces condi-

tions, un courant de fréquence ~n prend naissance dans le circuit parcouru par le courant continu.

La superposition de p transformations de ce genre donne du cou-

rant de fréquence nP alors qu’en général, dans les alternateurs de haute fréquence, on n’obtient avec p transformations que du courant de fréquence nP.

Ce principe n’a été l’objet d’aucune application industrielle.

G. LUTZE. - Recherches relatives à la réception des signaux de télégraphie sans fil

en ballon libre.

-

P. 288-296.

L’antenne était constituée par un fil de 100 mètres de long pendant

au-dessous du ballon.

Elle était reliée à un contrepoids électrique constitué par trois cercles du même fil et entourant le ballon dans la région équato-

riale.

Le récepteur était un détecteur électrolytique et l’intensité des si- gnaux reçus était évaluée en cherchant la résistance maximum à mettre en dérivation sur le téléphone pour rendre la perception im- possible.

s

Ce mode opératoire avait été comparé avec le dispositif consistant

à mesurer l’énergie reçue au moyen d’un barretter intercalé dans un

circuit couplé inductivement à l’antenne et une courbe d’étalonne- ment reliait la valeur du shunt du téléphone amenant l’extinction du

son à la valeur de l’énergie reçue par l’antenne.

Une première ascension faite à des altitudes variant de 600 à

i.200 mètres montra que, pour des distances allant jusqu’à 1~0 kilo-

mètres, l’énergie reçue dans une antenne décroissait comme la

puissance de la distance au poste d’émission, p étant un nombre

compris entre 1 et 2.

(1) Eleclrolechnische Zeitschl’ifl, p. 218-220.

(8)

Contrairement aux résultats de Mosler, il semblait qu’à distance égale du poste d’émission l’énergie recueillie décrût quand augmen- tait l’altitude du ballon. Une deuxième expérience dans laquelle la

distance entre le ballon et le poste de Nordeich resta sensiblement constante montra qu’à 6.500 mètres l’énergie reçue n’était guère que la moitié de celle recueillie à 1.300 mètres, tandis qu’aucune influence

de l’altitude ne put être mise en évidence au-dessous de ~..300 mètres.

Des expériences faites par l’auteur après l’ascension montrent que

ce résultat ne saurait être influencé par une modification de la sensi- bilité du détecteur provoquée soit par la diminution de la pression,

soit par l’abaissement de la température.

H. ROHMANN. 2013 Utilisation de la déviation des appareils de mesure (relais

de haute sensibilité).

-

P. 350-352.

On peut, au-dessous du cadre mobile d’un galvanomètre, placer un

enroulement relié à un condensateur et dont le plan, lorsque l’appa-

reil est au zéro, est parallèle aux lignes de force du champ produit

par un enroulement fixe parcouru par un courant de haute fréquence.

Toute déviation de l’appareil entraîne dans ce circuit auxiliaire la

production de courants induits, dont l’intensité croît avec la dévia- tion et qui sont susceptibles d’agir sur un galvanomètre thermique, placé dans ce circuit, et qui peut lui-même commander un relais. Si la condition de résonance est remplie entre la capacité du condensa- teur et la self-induction de l’enroulement auxiliaire mobile, le cou-

rant dans ce circuit de faible résistance ohmique, est sensiblement

en quadrature avec le courant, dans l’enroulement inducteur, et la présence de ce dispositif n’augmente pas le couple résistant du gal-

vanomètre.

Si on donne au condensateur une valeur telle que la longueur

d’onde propre du circuit induit soit un peu plus faible que celle du circuit inducteur, la présence de ce circuit supplémentaire est sus- ceptible de diminuer légèrement le couple résistant de l’appareil.

L’auteur décrit des expériences montrant la possibilité d’utiliser pratiquement ce dispositif.

Il. JOUAUST.

(9)

441

C. Électromètre de haute sensibilité.

-

P. 23T-2.~0.

Si l’on veut employer des fils de suspension très fins (de 3 à 7 1-L)

sans aboutir à des valeurs inacceptables de la période et de l’amor- tissement, il faut diminuer autant que possible le moment d’inertie

de l’aiguille. Dans ce but l’aiguille et les quadrants ont la forme de

fragments de cylindres verticaux coaxiaux.

Sensibilité maxima obtenue (sensibilité et zéro stables) : 45.000 di-

visions par volt sur une échelle à 3 mètres.

GÙNTHER NEUMANN. - Méthode photométrique simple pour la mesure de l’opacité d’une plaque photographique. - P. 241-245.

Montage simple et peu coûteux qui, à défaut d’un appareil spécial, permet d’adapter un photomètre ordinaire à la mesure de la distri- bution de l’opacité d’une plaque photographique.

L’auteur dispose deux fentes horizontales F, et F2 devant les ou-

vertures d’un photomètre de Lummer et Brodhun et les éclaire à l’aide de deux lampes Nernst de 1.200 bougies L, et L,. La plaque photographique peut être déplacée verticalement devant la fente Fj ,

la gélatine tournée vers la fente et rapprochée d’elle autant que pos- sible. Deux plaques de verre finement dépoli sont interposées, l’une

derrière la fente F,, l’autre devant la fente F2, le côté dépoli appliqué

sur la fente. La lampe L, et le photomètre restant fixes, on établit l’égalité d’éclairement en déplaçant la lampe L, : les opacités des dif-

férentes régions de la plaque sont proportionnelles aux carrés des

distances correspondantes de la lampe L2 à la fente F2.

Pour faire de bonnes mesures, il convient de remplacer la loupe

d’observation par une lunette de faible grossissement (3 environ), afin

de pouvoir diaphragmer et de fixer la position de l’oeil à l’anneau oculaire.

La faiblesse de l’éclairement ne permet pas de donner à la fente

F, une largeur inférieure à 0,08-0,1 millimètre.

CH. FORTIN.

Références

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