• Aucun résultat trouvé

Physikalische ZeitschriftT. XIV; 1913

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Physikalische ZeitschriftT. XIV; 1913"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242038

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242038

Submitted on 1 Jan 1913

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Physikalische ZeitschriftT. XIV; 1913

A. Grumbach, M. Barrée, P. Job

To cite this version:

A. Grumbach, M. Barrée, P. Job. Physikalische ZeitschriftT. XIV; 1913. J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.355-364. �10.1051/jphystap:019130030035501�. �jpa-00242038�

(2)

355

(V est la vitesse de la lumière), et cette loi est expérimentalement absurde, puisqu’elle correspond à un rayonnement noir de densité totale it infinie, quelle que soit la température :

Einstein et Stern reprennent ici ce calcul, en supposant l’existence d’une énergie au zéro absolu. Fait curieux : ils parviennent non plus

à la loi de Rayleigh-Jeans (3), mais à la formule de la théorie des

quanta :

qui est, comme on le sait, en très bon accord avec l’expérience.

et qui se confond d’ailleurs avec la loi de Rayleigh-Jeans pour des

fréquences v très petites. L’hypothèse d’une énergie au zéro absolu

ouvre donc ainsi une voie permettant d’obtenir la formule de rayon- nement de Planck (4), sans être obligé de recourir à aucune espèce

de discontinuité de l’énergie. Toutefois, les auteurs croient douteux

que les autres difficultés puissent être vaincues sans faire appel à l’hypothèse des quanta.

MARCEL BOLL.

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT;

T. XIV; 1913.

S.-J. BARNETT. - Expérience sur l’induction électromagnétique

et le mouvement relatif. - T. XIII. - P. 803-805 (1912).

L’auteur a employé un condensateur cylindrique dont l’axe coïn- cide avec celui de la bobine magnétisante sans fer ou avec la direc-

tion du champ magnétique dû à un électro-aimant entre les armatures

duquel le condensateur est placé. On fait tourner soit le condensa- teur, soit l’appareil magnétisant entier, tandis que, dans les expé-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030035501

(3)

356

riences de Kennard (f), le noyau de fer tourne seul, la bobine

demeurant immobile; M. Barnett fait remarquer qu’un semblable dispositif ne peut éclaircir la question du mouvement relatif.

Il aboutit lui-même à un résultat négatif : la force électromotrice obtenue par rotation du système magnétisant est négligeable vis-à-

vis de celle obtenue par rotation du condensateur.

L’auteur insiste sur ce point que, dans les expériences en « circuit

ouvert », on néglige les forces électromotrices développées dans le diélectrique, de sorte que le condensateur ne peut recueillir aucune

charge, même si l’aimant est en mouvement, car la force électromo- trice totale autour du circuit fermé par le diélectrique est toujours

nulle. Il ne faut donc pas chercher ici des interprétations théoriques trop étendues.

E.-lI. KENN ARD. - Induction unipolaire et rotation d’un condensateur dans un champ magnétique. - T. XIII, p. f135-fisl (1912).

Réponse à M. Barnett portant sur un cas théorique simple.

J.-S. BARNETT. - Mesure des hauts voltages avec un instrument

pour bas voltages. - P. fisl.

Reconnaissance de la priorité de Chauveau(2).

S. OPPENHEIàf. - Sur l’analyse des courbes d’amortissement. - P. 230-232.

, A propos de la récente communication de MM. Aigner et Flamm (3),

l’auteur indique une méthode qu’il a employée antérieurement (~) et qu’il expose ici avec une modification due à M. Bruns.

Si on pose :

(1) Voir J. de Phys., 5e série, t. J, p. i72 ; 1912.

(2) Congrès rnétéorologique de i893; - Comptes l1endus, t. CXXXVII , p. 1069; 1893.

(3) Voir ce volume, p. 78.

(4) S. ÛPPE:.’{HEIM, Su/’la Cléle?’??ti)lal10?1 (le la période cl’un phénomène périodique; § application à la théo/’ie du înagnélisîiie (Sitz. Bel’. d. Akad., CXVIII, 1909).

(4)

357 et

en prenant les différences premières, secondes et troisièmes et

en éliminant Uu U2, u3, on a trois équations linéaires par rapport à

trois constantes Z, ~, y., qui sont les coefficients d’une équation du

troisième degré en .l’ dont xl, sont les racines :

On n’a plus qu’à calculer les racines avec l’approximation néces-

saire. Application numérique.

J. KOENIGSBERGER et G. GOTTSTEIN. - Sur l’effet Hall. - P. 232-237.

Pour expliquer les signes différents de l’effet Hall dans les corps solides par la conception de particules positives non animées d’un mouvement de translation, on doit introduire la moyenne des champs magnétiques ou des directions des électrons (J.-J. Thomson).

Après un exposé général de l’état de la question (les travaux cités

ont été analysés dans les volumes précédents du Journal de Phy- sique), les auteurs font remarquer que, tandis que la résistivité et le coefficient de Hall varient de ~107, le rapport de ces deux quantités ne varie-que du simple au centuple, quand on considère les métaux et les

alliages étudiés. La faible conductibilité de ces derniers s’expli- querait par leur faible teneur en électrons. Les expériences de

M. J. Becquerel montrent l’influence distincte des diamagnétons et

du champ extérieur sur leur trajectoire.

La règle de Beattie qui établit une correspondance entre l’effet Hall et la force thermoélectrique est presque toujours vérifiée (exception :

l’iodure de cuivre).

Les auteurs concluent en faveur de la théorie électronique de l’effet Hall, à condition d’y introduire des hypothèses supplémentaires sur

la structure cristalline et atomique. ,

E.-H. KENNARD. 2013 Les diélectriques et l’induction unipolaire. - P. 250-2al.

L’auteur montre que la constante diélectrique n’intervient pas dans la question.

(5)

358

S.-J. B Induction unipolaire et mouvement relatif. - P. 251-252.

L’auteur oppose à M. Kennard la théorie de Poincaré et lBlax Abra-

ham (’) d’après laquellele déplacement dans le diélectrique est indé- pendant du mouvement deslignes de forces. Il rappelle que M. Blon- dlot (2]j n’a trouvé aucune charge sur un condensateur à air placé dans

un champ magnétique parallèle au champ électrique, que l’air fût au repos ou en mouvement; dans l’expérience de l’auteur, l’état de l’air n’intervient donc pas. Les résultats de M. Blondlot s’accordent d’ail- leurs avec ceux de Faraday.

M. Barnett conclut en faisant remarquer que ses expériences s’expliquent par la théorie de Lorentz, mais qu’on ne peut rien en conclure en faveur de celle d’Einstein.

A. GnuMBAcH.

K. FAJANS. - Sur une relation entre l’espèce des transformations radioactives et le caractère électrochimique des éléments considérés. - P. 131-136.

Comme l’ont montré simultanément M. von Hevesy et l’auteur (3), il n’y a pas de gradation régulière au point de vue électrochimique

dans une famille radioactive quand on part de la substance mère pour aboutir aux derniers produits de dégradation. M. Fajans applique ici aux divers éléments radioactifs l’énoncé qu’il a donné

antérieurement (1) : Dans une transformation avec émission de rayons ~, le produit obtenu est plus électronégatif que la substance mère; le contraire a lieu dans une transformation liée à ane émission de particules a.

Il laisse de côté les transformations accompagnées d’émission

-

simultanée de particules 2 et ~ en les considérant comme complexes;

quant à celles dépourvues de toute émission, il admet l’existence d’un rayonnement ~ très mou.

Dans les autres cas, où la nature du rayonnement est bien déter-

minée, le principe s’applique d’une manière satisfaisante.

(1) H. POINCABÉ, Ecl. El., XXIII, p. 41; 1900; - M. Theon. Elektr., I, p. 418; 1907.

(2) BLONOLOT, J. de Phys., 4e série, t. I, p. 5 ; 1902.

(3) K. Radium, IX, p. 239 ; 1912; - G. v. HEVESY, Phys. Z., XIII,

p. 672; 1912; - .I. de Phys., 51 série, t. II, p.p. 494, 870, 96~ ; 1912.

(4) K. FAJANS, Appendice à sa thèse, Karlsruhe, 1912; - Congrés des Jnédecins et

naluialisies, XII, p. 235, Heidelberg.

(6)

359

K. FAJANS. - Sur la place des éléments radioactifs dans le système périodique.

P. 13fi-142.

Ce travail se rattache au précédent par le même énoncé modifié : dans une transformation accompag née d’émission de particules (x,

on avance de droite à gauche dans une ligne horizontale du sys- tème périodique. L’enjambement d’une case indiqué déjà par

Soddy est un fait général.

L’émission de rayons ~ correspond à un déplacement d’une case à

la case de droite voisine dans la même ligne. Ces deux remarques

permettent d’attribuer aux corps contenus dans les deux dernières

lignes de la classification, des propriétés qui concordent avec celles des produits de transformations radioactifs.

RICHARD SWINNE. - Sur quelques relations entre les éléments émettant un rayonnement a. - P. fS2-fS5.

L’auteor compare à la vitesse initiale va des particules i mesurée directement, les nombres calculés au moyen de sa formule (’ ), de celle

de Geiger et de Nuttall (2) et de H.-A. ’Vilson (3) :

), est la constante de temps ; et k~ sont constants pour une même famille radioactive, B, b et k2 sont des constantes générales.

Les résultats sont satisfaisants, surtout avec les deux premières for-

mules.

En second lieu, M. Swinne fait remarquer que la différence des vitesses initiales des rayons x de deux corps correspondants appar- tenant à deux familles différentes est sensiblement constante. On en

déduit facilement qu’il en est de même du rapport des constantes de

temps.

(1) R. SwINNE, Clcem. Z., XXXV, p. 1911; - J. de l’hys., 5e série, t. II, p.245; 1912.

(2) GEIGER et NUTTALL, Phil. Mag., XXII, p. 6’1 i, f9if ; XXIV, p. 653, 1912 ; - J. de Phys., 5e série, t. I, p. 935 ; 1911 et 5e série, t. 1I, p.p. 399, 934 ; 1912.

~

(3) H.-A. XXIII, p. 98i, 1912 ; - J. de Phys., 5, série, t. II,

p. 665; 1912.

(7)

360

K. GOES. - Sur quelques expériences de cours faites avec la pompe moléculair de Gaede (1). - P. 170-173.

Pour montrer que le frottement intérieur des gaz est indépendant

de la pression, on empluie deux manomètres à mercure, le premier placé entre les espaces de vide préliminaire et de vide poussé, le

second entre la première pompe et l’atmosphère. Le premier mano-

mètre indique une différence de pression constante tant qu’on n’ar-

rive pas aux pressions très basses le frottement extérieur inter- vient.

On se sert d’un tube de Rôntgen muni d’un petit récipient pouvant

communiquer avec lui et avec l’atmosphère au moyen de deux robinets, pour montrer la rapidité avec laquelle le vide se fait. En

mettant un peu d’eau dans le réservoir auxiliaire, on montre que la pompe aspire les vapeurs comme les gaz.

"

Indications pratiques et description de quelques perfectionnements apportés aux joints huilés de l’axe. Un bruit périodique indique un

frottement de l’ancre sur le bâti ; un bruit continu a pour origine la présence d’un corps étranger.

A. GRUMBACH.

J. STARK. - Raies d’arc et d’étincelle dans les rayons-canaux. - P. 102-109.

D’après Stark, les raies d’étincelles sont caractérisées par leur

grande intensité dans la couche lumineuse négative de l’arc ordi-

naire, et leur intensité pratiquement nulle dans la colonne positive;

quant aux raies d’arc, leur intensité est sensiblement la même quand

on passe de la colonne positive à la couche négative. Pour les

rayons-canaux, l’expérience montre qu’ils donnent simultanément les raies d’arc et les raies d’étincelles, comme les rayons cathodiques rapides, avec cette di fférence toutefois que les raies d’arc sont rela-

tivement plus intenses que les raies d’étincelle.

Stark et ses collaborateurs ont étudié les raies d’arc et d’étincelle dans les rayons-canaux, pour 0, N, He, S, Cl, Al, 1 ; par conséquent,

pour des éléments très différents.

Il résulte de ces recherches que, dans le spectre des rayons- (1) Congres de Nünster, 1912.

(8)

361 canaux, la vitesse maxima de la raie mobile est plus grande pour les raies d’étincelles que pour les raies d’arc, de sorte que la distance du maximum de l’intensité mobile à la raie fixe est plus grande pour les raies d’étincelle que pour les raies d’arc.

D’autre part, si les rayons-canaux d’un élément pénètrent dans un

espace gazeux contenant des atomes de ce même élément, le maxi-

mum de l’intensité mobile pour une

dispersion> {1.5 mm/A )

paraît

séparé de la raie fixe par un minimum. Ce minimum n’existe pas pour les raies d’arc. En outre le rapport de l’intensité mobile à l’in- tensité fixe est beaucoup plus grand pour les raies d’étincelle que pour les raies d’arc.

Par suite des différences chimiques considérables entre les élé- ments étudiés, il est à prévoir que les résultats précédents s’étendent

à beaucoup d’autres corps simples. Les recherches de NVilsar (1),

pour lesquelles Stark relève plusieurs inexactitudes, ne conduisent

pas ordinairement aux mêmes conclusions.

L’hypothèse que les porteurs des raies de série sont des atomes- ions positifs, qui peuvent avoir plusieurs charges élémentaires, rend compte des résultats précédents.

MANS Sur la phosphorescence et l’action ionisante de gaz inactifs _

saturés de vapeur de phosphore. - P. 120-123.

L’auteur, au cours d’études sur la toxicologie du phosphore, a

été conduit à faire quelques recherches sur l’oxydation et l’ionisation dans différents gaz. Il a étudié l’air, 0, et des gaz inactifs, en pré-

sence ou non d’oxygène (H, C02, gaz d’éclairage), saturés de

vapeur de phosphore par barbotage dans une émulsion de P fondu et d’eau ou dans une solution de P et d’huile d’amandes.

Le gaz d’éclairage, qui empêche l’oxydation de P, supprime aussi l’ionisation; pour les autres, on observe l’oxydation et une ionisation

notable. L’hypothèse que l’ionisation est liée à l’oxydation de P401 interpréterait ces résultats; mais ceux-ci ne s’accordent pas avec les observations de Schenck ; la question est donc encore à élucider.

(1) H. WILS.IR, Diss. ’Yürlburg, 19i2. Voir ce volume, p. 251.

(9)

362

G. Sur les « rônt-:,,eno,ramiiies » des cristaux. - P. 211-220.

Deux théories (Laue et Stark) ont été proposées pour l’explication

des photogrammes obtenus par Laue, Friedrich et Knipping en fai-

sant passer des rayons R,5nt-en au travers d’un cristal.

La théorie de Stark (1) s’accorde mal avec les faits.

G. Wuiff développe analytiquement la théorie de Laue, qui rat-

tache les rôntgenogrammes à des phénomènes de diffraction au tra-

vers du réseau cristallin. Il arrive à des résultats en accord avec

l’expérience; en particulier, le phénomène doitdépendre essentielle- ment de la position du cristal relativement au faisceau incident ; ce qui explique la différence frappante des photogrammes obtenus par

Laue, Friedrich et Knipping avec une même lame cristalline dont l’inclinaison variait seulement de 3°.

L. MANDELSTAM et H. Réflexion des rayons RÕntgen. - P. 220-222.

Dans la réflexion des rayons Rôntgen sur le mica (Bragg), Man-

delstam et Rohmann ont constaté que les taches obtenues sur la plaque photographique étaient plus fortes si la lame de mica était détériorée

(éclats des bords, figures de choc); d’ailleurs, la région de réflexion

intense s’étend au delà de la partie détériorée visible. Mêmes re-

marques pour le gypse.

Mandelstam et Rohmann sont alors conduits à admettre que, pour toute la lame, la réflexion des rayons Rôntgen se produit sur les plans de fissures parallèles à la surface, invisibles optiquement (de

telles fissures ont été signalées par Siedentopf pour le sel gemme).

D’après les mêmes auteurs, on pourrait expliquer de cette manière,

au moins partiellement, les phénomènes découverts par Laue, Fried-

rich et Knipping et attribués à la diffraction.

Cette explication de Mandelstam et de Rohmann rappelle beau-

coup celle de Bragg, avec cette différence toutefois que Bragg fait

intervenir les plans de clivage au lieu des plans de séparation réelle.

(i ) J. STARK. J. de Phys.. JO série, t. II, p. 1051 1912.

(10)

363

A. QVILSAR. - A propos de l’effet Doppler des raies de série de 1"oxygène.

P. 308-310.

Réponse à des critiques faites par Stark dans l’article « Raies d’arc et d’étincelles dans les rayons-canaux » (’ l.

_

~

M. BARRÉE.

L. GILCHRIST. - Mesure absolue du frottement intérieur de l’air. - P. 160-165.

Sur les conseils de M. Millikan, qui attachait une grande impor-

tance à une mesnre plus exacte du coefficient de frottement de l’air,

l’auteur a fait cette détermination par une.métliode statique. A cet

effet deux cylindres verticaux sont placés de manière à avoir exacte- ment le même axe, le cylindre extérieur est animé d’un mouvement de rotation (de 1 à 2 tours par minute), le cylindre intérieur, porté

par une suspension bifilaire, est dévié de sa position d’équilibre ; l’angle d’écart permet de mesurer le coefficient de frottement de l’air.

(Intervalle entre les deux cylindres : ocm,72:157.) La valeur trouvée est :

avec une erreur relative inférieure à 0,2 0/0.

L’auteur a étudié l’influence de la vapeur d’eau sur la valeur du coefficient de frottement; jusqu’à 60 0/0 de la saturation, -n reste

constant; quand l’air est saturé, il se produit une augmentation de 7,

~ qui ne dépasse pas 0,3 0/0.

J.-SAM GUY, E.-J. SCHAEFFER et HARRI’-C. Étnde au moyen du radiomicromètre des variations dans l’absorption de la lumière par l’eau dues à la présence de sels fortement hydrates. Nouvel argument en faveur de la théorie des solvats. - P. 278-28R.

Les auteurs étudient quantitativement avec un radiomicromètre

l’absorption de solutions aqueuses concentrées (3, 4, 5 fois nor- males) pour des longueurs d’onde variant entre Ou, 7 et 1~445 ; ils la

comparent à l’absorption de l’épaisseur d’eau contenue dans la

(1) Phys. Zeits. XIV., 1913 ; p. i0~-iO9 : - J. de ce vol.. p. 360.

(11)

364

couche de solution observée (on la calcule à partir de la densité des solutions).

Leurs mesures ont porté sur des sels qui n’ont pas d’absorption

sensible dans les régions du spectre utilisées. Les erreurs d’expé-

rience ne dépassent pas 2 0/0.

Il Si le sel n’a pas de tendance à former des hydrates (KCI, NHICI, NH4 N03), la transparence de la solution est, aux erreurs d’expé-

rience près, la même que celle de l’eau pure contenue dans la solu-

tion ;

Si le sel donne facilement des hydrates (CaCl2, MgCI2, A12~, la solution peut être sens£blerneut plus transparente que l’eau

qu’elle contient. La diminution de l’absorption peut atteindre 25 0/0.

Les courbes obtenues en portant la transparence en fonction de la

longueur d’onde pour l’eau et la solution sont très semblables pour les deux chlorures ; le sulfate présente quelques particularités.

L’addition de sel à la solution déplace les bandes d’absorption vers

les grandes longueurs d’onde, comme le ferait une élévation de tem-

pérature.

On sait que, de même, une augmentation de concentration ou de

température déplace vers le rouge les bandes d’absorption de la so-

lution. On doit donc donner à ces deux phénomènes des explications analogues.

M. Guy a émis l’hypothèse que l’addition de sel diminue le degré

d’association de l’eau. Mais cette explication rendrait difficilement compte de la différence d’action du chlorure de potassium et du

chlorure de calcium.

Il paraît préférable de supposer, qu’en solution les sels s’associent

à l’eau et que l’eau ainsi combinée est plus transparente que l’eau à l’état libre, et c’est une confirmation de lathéorie des solvats (’).

P. JOB.

ALFRED LECIINER. - Expérimente zur Phygoidentheorie. - P. 2~.0-2t2.

Expériences sur de petits modèles de planeurs, exécutées dans

l’eau, et qui constituent des vérifications de la théorie des planeurs

dans un fluide. CH. jfAURAIX.

(1) JoNES, Amer. Chi1n. 23, 89; 1900.

Références

Documents relatifs

on fait passer les rayons entre leb dcux plateaux très rapprochés d’un condensateur placé dans un champ magnétique de façon que la force électrique soit

clusion que le potentiel de décharge était tantôt abaissé, tantôt relevé par l’action d’un champ magnétique et qu’il existait une valeur du champ correspondant

Les mêmes bandes ultra-violettes se rencontrent dans la flamme de l’hydrogène et dans celles des hydrocarbures, dans les étin- celles condensées éclatant dans

est dissoute dans deux solvants de même densité partielle, les bandes d’absorption observées seront déplacées vers le rouge dans le spectre correspondant au

identiques et à une seule fréquence, mais à un nombre infini de fré- quences, et ce sont les vibrations qui constituent les degrés de liberté, sous cette

la méthode suivie par Rayleigh et Jeans dans la théorie du rayonne- ment, indique une voie beaucoup plus simple pour arriver à la valeur :.. ( 1) Annalen der Physik,

Des étincelles oscillantes jaillissent dans deux éclateurs dont les électrodes sont constituées par les métaux dont on veut étudier la vapeur.. L’un de ces éclateurs

Dans l’emploi du fontactoscope pour le dosage de l’émanation du radium contenue dans les eaux thermales, la courbe d’accroissement du courant pendant les trois