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Rapport de la charge à la masse et vitesse des rayons cathodiques secondaires produits par les rayons de Röntgen

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242238

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242238

Submitted on 1 Jan 1907

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Röntgen

A. Bestelmeyer, E. Bauer

To cite this version:

A. Bestelmeyer, E. Bauer. Rapport de la charge à la masse et vitesse des rayons cathodiques sec-

ondaires produits par les rayons de Röntgen. Radium (Paris), 1907, 4 (4), pp.164-167. �10.1051/ra-

dium:0190700404016400�. �jpa-00242238�

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Rapport de la charge à la masse et vitesse

des rayons cathodiques secondaires produits par les rayons de Röntgen

Par A. BESTELMEYER,

[Travail de l’Institut de Physique de l’Université de Gottingen.]

Extraits par E. BAUER1.

LORSQU’ON fait tomber des rayons de Rontgen sur

un corps, en particulier sur un métal lourd, les points frappés émettent un rayonnement secon-

daire constitué en partie, par des rayons de Rüntgen,

en partie par des rayons cathodiques. Ce phénomène

permet de déterminer le rapport dl de la charge u la

masse dans des conditions très bien délinics.

Rappelions que la plupart des expériences ont donné

pour les rayons cathodiques lents - = 1,8... 107 CGS.

Dispositif expërimental. - Parmi les rayons

cathodiques diffus émis par le métal dans toutes les directions et avec des vitesses très variables, on isole

un faisceau mince de rayons dont les vitesses ne sont

plus variables qu’entre des limites étroites. Pour cela

on fait passer les rayons entre leb dcux plateaux très rapprochés d’un condensateur placé dans un champ magnétique de façon que la force électrique soit oppo- sée à la force exercée par le champ niagnétiquc sur

les électrons. A la sortie du condensateur les rayons

ne sont plus soumis qu’au champ magnétique. On

mesure leur rayon de courbure.

Appareil à rayons cathodiques (ûg. 1 et 2).

2013

Tout l’appareil est enfermé dans une boite en laiton

Fig. 1.

cylindrique de 8 centimètres de diamètre en Commu-

nication avec la trompe. Les rayons de R6nL,en vice-

lient tomber par la fenêtre d aluminium A (0mm, 1 d’é- paisseur) sur la lame de platine Pt, qui émet les

rayons cathodiques diffus. Les deux plateaux du con-

deiisateur C sont séparés par quatre lamelles de verre

Fig. 2

placées aux quatre coins, sur lesquelles ils sont appuyés légèrement paf deux vis isolées à l’ébonite.

Le condensateur est tixé, par quatre vis isolées de même, aux écrans B, B2 en communication avec le sol.

Ces écrans sont percés de deux fentes de 0, ,1 centi-

mètre de large et 6 centimètres de haut. La plaque photographique P est pressée contre les rails SS sur lesquelles on peut la faire glisser.

L’épaisseur des lamelles de verre qui séparent les

1. AUllalen der Physik, t. 22, p. 429, 19U7.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190700404016400

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en faisant glisser dans le condensateur des boules de

verre de diamètre connu montrèrent que ce nombre

représente la distancc moyenne dcs plateaux à moins

de 1 pour 100 près.

La longueur des plateaux est de 6,68 centimètres;

ils sont isolés des écrans Bi et B2 par du mica de 0,0005 centimètre d’épaisseur. La distance de P à O2

est de 6,65 centimètres.

Champ magnétique. - Tout l’appareil est placé

dans une bobine verticale de section carrée, et n’rayant qu’une couche de fils dont le nombre par centimètre est de 2,55 en moyenne (ce nombre varie d’un point

à un autre de la bobine entre 2,50 et 2,42. La moyenne n’est donc du’approchée).

La hauteur de la bobine est de 76,78 centimètres.

Le champ magnétique calculé est H = 2,8U2. i’.

i’ étant, en ampères, le courant passant dans la bobine. Il faut encore tenir compte de la composante verticale du champ terrestre. Mais comme on opérait toujours par expériences croisées, en inversant les champs, il était inutile de connaître exactement cette

composante. Il suffisait de prendre un courant plus

intense de 0,5 ampèrc quand le champ de la bobine était opposé au champ terrestre, ce qui correspond à

une composante verticale de 0,43. On faisait ensuite la moyenne des deux expériences.

Disposition générale. Mesure et réglage du

courant et de la différence de potentiel.

-

Les expériences se firent dans une chambre construite absolument sans fer.

Dans une caisse en plomb placée près de l’appareil

se trouve un tube de Crookes placé sur le secondaire

d’une bobine de Ruhmkorff actionné par un inter- rupteur à turbine.

L’appareil à rayons cathodiques se trouvait pendant

toute la durée d’une expérience en communication avec

la trompe. Pour vérifier le degré de vide on plaçait en

communication avec l’appareil un tube 4 centimètres de diamètre avec des électrodes distantes de 11 centi- mètres. Ce tube, actionné par une petite bobine, ne

donnait plus qu’une faible fluorescence de la paroi de

verre.

l,a différence de potentiel entre les plateauxdu con-

densateur était prise aux bornes d’une résistance de

Inanganin communiquant avec une batterie de 160 volts

ou de 520 volts. Pour mesurer cette différence de

potentiel, le milieu de cette résistance était constitué par une résistance normale de 100 olcms, aux bornes

de laquelle on mesurait la tension par une méthode de compensation. Un rhéostat permet de maintenir constante celte différence de potentiel. De même

on

mesurait le courant passant à travers la bobine pro- duisant le champ magnétique, en mesurant la diffé-

de 0,01 ohm traversée par le courant. Pendant les

expériences le courant et la tension étaient mesurés

toutes les 5 minutes et réglés au besoin.

Théorie des expériences.

-

Soicnt F le champ élcctrique, H le champ magnétique. Si on néglige le petit angle que peut fairc la trajectoire d’un électron

avec le plan du condensateur, la force totale agissant

sur l’électron est

u étant la composante horizontale de la vitesse.

Un électron pour lequel u = F/H n’est soumis à au- cune force; sa trajectoire est rectiligne entre les pla-

teaux. Après avoir quitté le champ électrique, il se

meut sous l’influence du champ magnétique sur une

hélice de rayon

Si u > F/H l’électron se déplace déjà entre les plateaux

sur une hélice de rayon :

En comparant la trajectoire d’un tel électron avec

celle d’un autre, qui pénètre dans le champ électrique

et le quitte aux mêmes points mais pour lequel u === H’

on trouve que si les difl’érences entre les vitesses sont

faibles, et si le rayon de courbure au delà desplateaux

Flg. 3.

est grand, les trajectoires des deux électrons se recou- pent à une distance des plateaux égale à la longueur

du condensateur. Dans ces conditions le faisceau

agira sur la plaque photographique, comme si pour

tous les électrons

Le calcul donne les résultats suivants pour les

électrons qui viennent frapper la plaque photogra-

phiciue :

(4)

Résultats relatifs à !.- Il fut fait quatre expé-

riences croisées. Après 90 minutes d’exposition on

inversait le sens des champs, et reprenait l’expérience

Fig. 4.

pendant 90 minutes. On obtint ainsi des clichés tels que celui de la figure 4.

Les mesures se firent au moyen d’une lame de verre

portant un trait, fixée sur le chariot du comparateur

et qu’on faisait glisser sur la plaque.

Les résultats des mesures se trouvent dans le tableau suivant :

Tableau I.

Remarquons que les déviations a gauche sont tou- jours plus grandes de 0,010 à 0,015 cm. que celles de droite. Cette dissymétrie doit être due a une petite dissymétrie de l’appareil qui en gros ne fut pas con- struit comme appareil de précision. Ces irrégularités

très faibles n’ont pas d’importance en ce qui concerne

la détermination de la valeur absolue de 1 ; pour les

mesures relatives de o il semble impossible qu’elles

aient introduit upe erreur appréciable, car les déviations

sont restées sensiblement les mêmes dans toutes les

expériences. Les nombres du tableau 1 permettent de calculer F,

H, -=== -Hi avec r= 9 + 9"

Le rapport P de la vitesse des rayons à la vitesse de la lumière c est donné par la formule :

où ô est un terme de correction qu’on calcule d’abord

en prenant au lieu de F la composante horizontale moyenne de la vitesse qui diffère de F/H de + 1 pour 100

H

pour une déviation de 2, 2 cm., et de +1,5 pur 100 pour 1, 8 cm., ensuite en tenant compte dela composante verticale, ce qui conduit à augmenter ! de 0,8 pour 1 00.

Les résultats des calculs sont les suivants : Tableau IL

Comme on le voit, ces valeurs de - sont remarqua- blement petites vis-a-vis de celles que donnent les

mesures antérieures. En extrapolant pour la vitesse 0

on obtient, suivant la théorie qui sert de base

au

cal- cul, 1,71 à i,75.10’. Ce nombre est de 8 fi 9 pour 100 plus petit que celui que Kaufmann a calculé à partir

des données de S. Simon (1,88.107). L’appareil

em-

ployé ici a été construit avec soin, mais sans une

extraordinaire précision. Cependant l’examen des

1. Il semble qu’en général l’auteur

ne

discute pas d’assez

près la précision des expériences et calcule des décimales dont

il

ne

peut a-voir la moindre idée. (Note du tradiicteuî-,)

(5)

et à la distance des plateaux du condensateur montre

qu’il peut y avoir sur - une incertitude de 1 à 2 pour I 00 mais pas davantage.

Il faut donc attendre des mesures plus précises. Ce qui me semble militer en faveur du nombre donné ici

est la pureté des conditions expérimentales : vide

élevé, mesures faites sur la plaque photographique, simplicité des expériences.

Le tahleau Il permet de suivre la variation de 1 et de la comparer avec les diflërentes théories. M lis il

ne faut se servir des nombres de l’expérience qu’avec précaution car la déviation n’y a pas la même valeur.

J’ai calculé d’après chacune des trois autres expériences la valeur de - pour la vitesse 0 F- )0 que

donnent les théories de Abraham, Lorentz et Buche-

rer ; ,j’ai pris la moyenne pour chaque théorie; j’ai

alors calculé inversement à partir de (E/03BC)0 les valeurs de 1 que donne chaque théorie pour les vitesses obser-

vées. Ces valeurs se trouvent au tableau 111.

on

prend (-i ) = 1,72.10 7, les différences entre les

va-

leurs de 1 observées par Kaufmann et celles qu’on peut calculer théoriquement sont plus grandes que si

on

prend

(E/03BC)0 = 1,878.107

comme

la fait Kaufmann.

C’est

encore

la théorie de Lorentz qui donne les moins bons résultats.

Pour termincr, 1"auteur cOlllpare la méthode des champs

croisés

avec

celle des champs parallèles. D’après lui, la pre- mière présenterait les avantages suivants :

1° Plus grande intensité,

car on

peut employer

une

source étendue de rayonnement.

20 Faible distance des plateau,. du condensateur; de Iù calcul exact du champ électrique, petites différences de

potentiel.

5° Le champ électrique à l’entrée du condensateur n’in- tervient pas dans les calculs.

4° La courbure des tra,jectoires à la sortie du condensa-

teur peut être choisie indépendante de ia distance des

plateaux.

5° On produit le champ à l’intérieur d’une bobine ; par suite de la faible durée d’exposition

on

peut régler

con-

stamment l’intensité du courant et la dill’érence de potentiel.

6° Les constantes de l’appareil entrent dans le calcul de E/03BC0 et de 8 niais pas dans celui de la fonction p.

=

03BC0 P (B).

7° Enfin la

mesure

de la distance de deux images d’une

Tableau III.

Les différences obs.-calc. sont trop voisines des

erreurs possibles d’expérience pour pouvoir décider

entre les théories.

fente

se

fait bien plus sûrement que la

mesure

des

coor-

données des points d’une courbe.

1. KAUFMANN Ann. der Phys., 19, page 52B, ’1906.

,

REVUE DES TRAVAUX

Radioactivité

Sur la radioactivité des laves du Vésuve. - 0. Scarpi (Atti della R. Acad. dei Lincei, 6 janvier 1907).

-

L’auteur

a

déterminé

au

moyen d’un électro- mètre â induction de construction spécial, la radioactivité d’un certain nombre de produits volcaniques du Vésuve. Il

a cherché autant que possible à rapprocher ses résultats de

ceux

des autres expérimentateurs, et pour cela il

a

dit les rapporfer tous a l’uranimn métallique pris pour unité.

Yoici

un

tableau qui résume tous

ces

rpsultats :

Radioactivité de produits de la dernière éruption du Vésuve :

Becker (cendres etlaves) de 1.10-4 à 0,5.10-4 par rap-

poit à l’uranium.

Scarpa (cendres, lapilli et laves) de 33,40-4 à 0,5, 10-4

par rapport à l’uranium,

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que la lame soit traversée normalement par les rayons; si l’intensité des rayons disséminés n’est pas la même dans les deux cas, c’est que les rayons

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