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Submitted on 1 Jan 1907
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lorsque les rayons β du radium viennent frapper les lames métalliques minces.Relations entre la vitesse des rayons primaires, l’épaisseur de la lame et l’intensité des
rayons secondaires
P. Dobler
To cite this version:
P. Dobler. Sur le rayonnement secondaire qui prend naissance lorsque les rayons β du radium vien- nent frapper les lames métalliques minces.Relations entre la vitesse des rayons primaires, l’épaisseur de la lame et l’intensité des rayons secondaires. Radium (Paris), 1907, 4 (3), pp.103-107. �10.1051/ra- dium:0190700403010301�. �jpa-00242228�
trouvée avec la thoriallite dans la province de Saba-
ragamuwa, à Ceylan. Ce minerai est probablement
de formation récente et sa composition est en partie
la suivante : Th O2, 6(),26 pour 100; Ce O2, 7,18 pour 100; Zr O2, 2,23 pour 100; U02, 0,46 pour 100.
Lc plomb n’est aucunement mentionné et, d après la
teneur en uranium, il faudrait s’attendre à rencontrer
0,08 pour 100 de plomb : cette quantité a sans doute
été négligée au cours de l’analyse.
Un résultat semblable a été obtenu par l’auteur dans une étude d’un spécimen de thorite de Norvège qui contenait seulement 0,40 pour 100 d’uranium, 52,0 pour 100 de Th 01 et moins de 0,1 pour 100
de plomb.
L’hélium n’est aucunement mentionné dans les
premières de ces thorites dont nous avons harlé ; et,
dans les échantillons étudiés par l’auteur, il a été
impossible de déceler des quantités mesurables
d’héliurn. - Quoique Ramsay ait établi que la quan- tité relativement grande d’hélium contenu dans la
thoriauite de Sabaragamuwa est une preuve de la
production de l’hélium par le thorium, il semble tout
à fait probable que cette thorianite fournit la preuve du contraire : en effets, elle semble ne contenir que la moitié de la quantité d’hélium qui serait produite par la désagrégation de l’uranium seul.
. Résumé.
Il a été mis en évidence que dans les minéraux
primaires inaltérés d’une méme provenance, la quan- tité de plomb est proportionnelle à la quantité d’ura-
nium contenue dans le minerai; et que dans le;
minéraux primaires inaltérés de provenance différente, la teneur en plomb relativement a la teneur en ura-
nium est plus grande dans les minéraux dont l’origine
est, d’après les données géologiques, d’une formation plus ancienne. Ceci est considéré comme une preuve que le plomb est le produit final de la désagrégation
de l’uranium.
Il a également été montré que, d’après les faits expérimentaux sur lesquels on peut s’appuyer aujour- d’hui, les quantités d’hélium trouvées dans les miné-
raux radioactifs sont environ de l’ordre de grandeur
des quantités auxquelles il faut s’attendre si l’on sup- pose que l’hélium est produit seulement par la désa-
grégation de l’uranium et de ses produits; en tout
cas, la quantité d’hélium que l’on rencontre est tou-
jours inférieure à celle que l’on pourrait ainsi prévoir.
Il semble à présent tout à fait improbable que le
plomb ou l’hélium puissent être des produits de la désagrégation du thorium.
Sloane physical laboratory. Décembre, 27, 1906.
Traduit de l’anglais par A. LABORDE.
Sur le rayonnement secondaire
qui prend
naissancelorsque
lesrayons 03B2
du radiumviennent
frapper
les lamesmétalliques
mincesRelations entre la vitesse des rayons primaires, l’épaisseur de la lame et l’intensité des rayons secondaires
Par P. DOBLER,
Laboratoire du professeur Paschen (Extrait du mémoire original par E. BAUER) 3.
1. -- Introduction.
EU de temps après sa découverte des substances
P
radioactives, Becquerel troua qu’un corpsfrappe par leur rayonnement émet des rayons secondaires 4.
Plus tard, Paschen observa qu’une laine métallique
’1. DUNSTAN and BLAKF., loc. cit.
2. JouJ’n. Chim. Phys., III, 6,17, ’1905.
3. Annalen der Physik, t. 92, p. 227, janvier 1907.
1,. Henri BECQUEREL, Mémoires de l’Académie, 46. p. 57. §9fi5.
mince, placée sur le chemin des rayons B, ne produit
pas d’olnbre : au contraire le rayonnement secondaire
renforce le rayonnelnent total en arrière de la lame1.
Il fit agir les rayons 8 du radium sur une plaque pho- tographique recouverte en partie par une mince bande de platine et trouva que le noircissement était plus
considérable sous le platine qu’aux endroits frappés
directement par les rayons B. Ce travail, entrepris
sur le conseil du professeur Paschen, a pour but de déterminer comment l’intensité du rayonnement en
t. P,srHEX. Physik Zeitschr.. 16. p. 502. 1904.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190700403010301
arrière de la couche de platine dépend de la vitesse
des rayions 8 et do l’épaisseur du l’écran.
- IL - Dispositif expérimental.
Dans un champ magnétique uniforme H, on disperse
les rayons B en un spectre. Chaque espèce de rayon parcourt une trajectoire circulaire dont le rayon R est donné par la formule connue
La mesure de R permet de calculer la vitesse cor-
respondante au moyen des tables de Kaufmann (Gôt- tinger lVachrichten, 1901, p. 1). Pour obtenir un
Fig. 1.
spectre pur, Kauf
mann et Becquerel prennent comme
source de rayonne- ment un grain de
sel de radium A
( fig. 1); les rayons passent par un trou B percé dans
un écran et vien- nent ensuite frap-
per une plaque pho- tographique aux points Ci, C2, C3.
A et B étant fixes, les points C déterminent chacun
une circonférence dont on peut calculer le rayon.
Comme il s’agit ici de détcrminer les points d’égale
intensité dans le spectre direct et le spectre renforcé
(voir 6) il est important que les points correspon- dant à des rayons d’égale vitesse soient en ligne droite,
ce qui 11’a pas lieu dans le dispositif de Becquerel, qui exige de plus des temps de pose considérables, car on
ne peut employer duc très peu de radium pour avoir
uu spectre pur. Il vaut donc mieux, au lieu d’une source
ponctuelle et d’un trou dans l’écran, employer deux
fentes parallèles. On peut alors sc servir d’un petit
tube de verre rempli de radium et les points d’égale
intensité se trouvent sur des parallèles aux fentes. Le
spectre, il est vrai, n’est pas absolument pur; mais l’incertitude qui en résulte est négligeable par rap-
port aux autres erreurs.
III. - Calcul du diamètre.
Deux dispositifs furent employés :
Dispositif I. - (Fig. 2). - Le plan de la plaque photographique fait un angle aigu avec le plan pas- sant par les 2 fentes A et B. Les rayons ne frappent
pas tous la plaque sous le même angle ; les plus déviés
ont une incidence plus rasaiite, les plns rapides sont
presque normaux .
Au point E les rayons non déviés viennent agir snr
la plaque. On connaît par constriietioii d=4,55 eH1.,
d1 = 2,20 cm.,
d2 = 593 CIII. On
mesure sur la pla-
que C E = x.
Ces données per- mettent de calcu- ler R.
Dispositif II. - (Fig. 3). - Pour
éviter les erreurs
qui pourraient pro- venir des dinercn-
ces entre les angles
d’incidence des rayons et pour con-
Fig. 2.
trôler les résultats donnés par le dispositif 1 on em- ploya une méthode analogue à celle de Becquerel et
pour laquelle tous
les rayons coupent
à angle droit la pla-
que photographi-
que. A cet effet,
on place la plaque parallèlement à la
fente B et dans le
plan perpendicu-
laire au milieu de
Fig. 5.
A B. Ici les rayons y ne viennent pas laisser de trace nette sur la plaque photographique, il faut donc que le bord de la plaque soit toujours à la même distance
du plan AB (2cm,25 dans l’appareil utilisé) pour pou- voir comparer les mesures sur les diverses plaques.
Le rayon de courbure est donné par la formule
(Cf. figure 5) a était égal à 1 centimètre.
IV. - Appareils.
Pour les mesures, on se servit tantôt de 15 milli- grammes tantôt,
de 20 milliâram-
mes de bromure de radium pur ren- fcrmés dans deux
petits tubes de
verre mince. Le tube rempli de sub-
stance active est
placé dans une rai-
nure R creusée
Fig. 4.
dans un bloc de plomb B et recouvert d’une lame de
plomb B (fig. 4). Le bloc B est taillé de façon à
arrèter la plupart des rayons qui ne vont pas dans la direction de la fente.
Au-dessous du radium se trouve un écran duc
plonlh S, percé d’une fente C. L’écran a 2,5 ccmi-
Fig. 5.
mètrcs d’épais-
seur et une lar- geur de 5, 1 centi- mètres ; il arrête les rayons y les
plus pénétrants.
Pour arrêter les rayons secon- daires qui au-
raient pu être émis par l’écran
on place, parallè-
lement à celui-ci et à une distance d’un demi-centi-
mètre, une plaque de laiton M.
Les morceaux de plomb étaient fixés dans une boite
en bois, placée entre les pôles d’un électro-aimant de manière que le radium, la fente et la plaque photo- graphique ftissent dans un champ magnétique uni-
forme.
Les expériences furent faites dans la chambre noire,
la boîte était de plus enveloppée d’une étoffe noire.
La plaque photographique était placée dans un
châssis en bois et introduite dans la boîte par la
glissière F.
La figure 4 représente le dispositif en demi-gran-
deur :
Dans le dispositif II (fig. 5) la substance était pla-
cée au fond d’une boîte de plomb B, dont les pa- rois étaient épaisses de 0,5 centimètre et larges de
5,5 centimètres . Le tout était t fixé dans une boîte
en bois.
V. - Mesure du champ magnétique.
Le champ magnétique était produit par un électro- aimant excité au moyen d’un batterie d’accumula- teurs. Les surfaces terminales des pôles étaient des
cercles de 8 centimètres de diamètre et leur distance était de 4 centimètres.
Des mesures faites avec une spirale de bismuth montrèrent que si, avant chaque expérience, on a
soin d’inverser plusieurs fois le courant pour détruire le magnétisme rémanent, le champ est parfaitement
défini par l’intensité du cou1-ant. ’
Il suefit alors de mesurer une fois pour toutes le
champ correspondant à chaque valeur de l’inten-
sité, au moyen d’un appareil dû au professeur Pas-
chen 1. Dans les expériences ultérieures la simple
mesure de l’intensité du courant permit de déter-
111iner H.
1. PASCHEN. Physik Z eitschl’., 6, p. 571. 1905.
VI. - Vitesse des rayons B pour lesquels l’absorption des rayons primaires est égale à l’émission des rayons secondaires par la lame de platine.
Si on a placé dans l’appareil llllc plaque photogra- phique non recouverte de platine, clle présente la
trace des rayons en deux endroits : on voit d’abord
une mince bande noire qui traverse la plaque et qui
est due aux rayons y du radium. Ce trait donne le
point E de la figure 2.
Après un petit intervalle qui dépend de l’intensité du champ magnétique, la plaque est impressionnée
par le spectre des rayons 8. Les traces des rayons de même vitesse se trouvent sur des parallèles au trait
des rayons y.
Tous les rayons 6 n’ont pas la mème action sur la
plaque : la plus faible est celle des plus rapides et
des plus lents, la plus forte pour les plaques utilisées
est celle des rayons de vitesse v = g,6 1010 centi-
mètres : sec.
Si la plaque est recouverte en partie par une mince bande de platine de façon que tous les rayons puissent
la frapper, on constate que, sous le platine, l’action sur
la plaque est plus considérable dans une certaine
région, moins considérable dans une autre qu’aux points non recouverts frappés par des rayons de même vitesse. On détermine alors la région où 1"intensité est
la même dans le spectre direct, et dans le spectre ren- forcé, c’est-à-dire ou l’absorption des rayons primaires
est justement égale à l’émission des rayons secon- daires. Pour déterminer cette région, on promène der-
rière la plaque le filament rectilignc d’une lampe à incandescence, jusqu’à ce qu’il semble également bril-
lant sur toute sa longueur. Cette détermination peut
se faire avec assez de précision. On mesure la dis-
tance de cette région au trait produit par les rayons y, ce qui permet de calculer le rayon de cour- bure de la trajectoire et la vitesse des rayons B cor- respondants. L’épaisseur de platine traversée est
d sin a, d étant l’épaisseur de la lame, x l’angle d’inci-
dence des rayons. On obtient ainsi le tableau suivant ;
Tableau A.
Les différences maxima entre les valeurs observées de RH et la valeur moyenne
sont de 4 à 5 pour 100.
Cependant le verre aussi
est le siège d’une émission de rayons secondaires. Tout se passe donc comme si une très mince couche de platine était
éfenduc à la surface de la pla-
que. C’est pourquoi il fut in- stitué une série d’expériences
où l’on couvrit toute la plaque
d’une feuille de platine sur laquelle on plaça des bandes d’épaisseur variable. Ce pro- cédé a de plus l’avantage d’empêcher les rayons secon- daires très absorbables émis par les parois de la boite
d’agir sur la gélatine (fig. 6).
On compare donc sur la
plaque deux spectres qui se
sont formés sous des épais-
seurs différentes de platine.
Comme tout à l’heure on
détermine les lignes d’égale
intensité dans les deux spec-
tres. yloici les résultats de ces déterminations :
Tableaux B, C et D.
Les résultats sont représentés par les courbes de la
Iigure 7 où l’on porte l’épaisseur totale de la couche de platine en abscisse et la vitesse correspondante en
ordonnées. Les courbes correspondent aux résultats
des tableaux B, C et D.
Des mesures faites avec le dispositif Il donnéreut des
résultats concordants aux erreurs d’expérience près.
Fig. 6.
VII. - Relations entre l’intensité du rayonne- ment, la vitesse des rayons B et l’épaisseur
de la couche traversée.
Une mesure approximative du noircissement des
plaques, ainsi que les résultats du ë VI pPrmettent de
déterminer graphiquement comment varie l’intensité du rayonnement avec l’épaisseur de la couche de pla-
tine et la vitesse des rayons 8.
Portons en abscisses l’épaisseur de platine traversée
Fig. 7,
(en p) et en ordonnées l’intensité 1 du rayonnement.
A chaque valeur de d et 1 correspond un point du plan. Attribuons u chacun de ces points une cote représentant la vitesse des rayons B qui pour une épaisseur égale à son abscisse donnent nn noircisse- ment du la placlue égal à son ordonnée.
Si on relie les points (Totale vitesse au moyen d’une courbe (analogue aux courbes de niveau d’une carte géo- graphique), on obtientdans lc plan un système de courbes (fig. 8). Ne furent utilises pour la construction que
Fig. 8.
les résultats inscrits aux tableaux B, C et D. Chacun des mesures donne deux points d’une des courbes.
L’allure générale ne dépend que très peu de l’éva- luation de l’intensité (qui ne se fait naturellement
qu’en valeur relative et d’une manière approximative).
VIII. - Conclusion.
Toutes ces courbes ont une allure caractéristique.
Elles s’élèvent d’abord rapidement, restent un moment
presque horizontales, puis s’abaissent lentement. La branche qui s’abaisse présente un point d’inflexion.
En admettant que l’absorption des rayons B se fait d’après la loi e- rzd,
(d = 1 épaisseur de la couche absorbante ; x == cocf-
ficient d’absorption), le professeur Paschen a établi,
pour le rayonnement secondaire donné par de minces couches de platine la formule :
où 8 représente le coefficients d’absorption des rayons secondaires.
Si on prend i petit par iapport à p et si on dessine
les courbes représentées par cette formule, on obtient
un système de courbes tout à fait analogue à celui de
la figure 8.
La formule de Paschen représente bien les faits en
première approximation, mais la précision des mesures
ne permet pas de déterminer exactement A, a et B.
Théorie des
phénomènes
magnéto-optiques
dans les cristauxPar Jean BECQUEREL,
Ingénieur des ponts et chaussées. Assistant au Muséum.
ANS une précédente étude, on a vu que certains
D
cristaux possèdent des bandes d’absorptionvariables sous l’action d’un champ magnétique,
et que les autres phénomènes magnéto-optiques tels
que la biréfringence magnétique, et la polarisation
rotatoire magnétique sont liés aux modifications que subissent les bandes 1.
On peut rendre compte des principaux résultats expérimentaux par une généralisation de la théorie
que M. W. Voigt a donnée pour l’explication du phé-
nomène de Zeeman dans les corps isotropes présen-
tant des bandes d’absorption infiniment fines.
Dans le cas des cristaux, il faut tenir compte de la
variabilité des propriétés optiques suivant l’orienta-
tion de la vibration lumineuse à l’intérieur de la sub- stance. D’autre part, la largeur des bandes ne peut, en générale être négligée dans un corps solide 3.
1. Jean BECQUEREL. Radium, février 1907.
2. W. VOIGT. Wied. Ann. 6. (1899), page 346, 6 (1901),
page 784; 8 (1902), page 872.
5. Jean BECQUEREL, C. Ii. de l’Académie des Sciences, 19 novembre, 5, 10 et 24 décembre 1906. A l’époque où je fai-
sais cette généralisation de ses anciennes théories, JI. Voigt, de
son côté, sans que j’en aie eu connaissance, avait entropris le
Supposons un cristal traversé par un faisceau lu- mineux. Soient X, Y, Z; L, n, N, les composantes des forces électrique et magnétique dont l’éther de-
vient le siège a l’intérieur de la substance, et dési-
gnons par X, D, S ; L, M, N, les composantes des polarisations électrique et magnétique. La polarisation électrique est la résultante de deux vecteurs dont l’un X, Y, Z, est la force électrique, qui correspond à
l’éther libre, et l’autre Laeh, EDh, ESh, exprime l’effet
de la matière pondérable.
Chaque groupe de composantes Xh, fflh, Sh repré-
sente une force électrique engendrée par un ensemble d’électrons h de même nature capables de mouve-
ments propres. Nous appellerons ces forces polarisa-
tions partielles.
mème travail qui, en décembre dernier, a paru dans les Yach.
d. K. Gesell. d. Jr1SS. mu GoltÍ1lgen. tes résultats de M. Voigt présentés sous une forme différente, et plus généraux sur cer-
tains points, sont très concordants avec les résultats que j’ai pu- bliés dans les Comptes rendus et que j’expose ici avec plus de détails.