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HAL Id: jpa-00242483

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242483

Submitted on 1 Jan 1911

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Sur quelques effets chimiques des rayons du radium

S.C. Lind

To cite this version:

S.C. Lind. Sur quelques effets chimiques des rayons du radium. Radium (Paris), 1911, 8 (8), pp.289-

292. �10.1051/radium:0191100808028900�. �jpa-00242483�

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MÉMOIRES ORIGINAUX

Sur quelques effets chimiques des rayons du radium1

Par S. C. LIND

[Faculté des Sciences de Paris.

2014

Laboratoire de Mme CURIE.]

On sait que beaucoup de réactions chimiques qui

nécessitent l’application d’une énergie extérieure, tcmpérature élevée ou autres conditions spéciales, ont

lieu directement sous l’influence du rayonnement du radium. Comme exemples, on peut citer la décompo-

sition de l’eau, la combinaison de l’oxygène et de l’hydrogène ou de l’oxygène et de l’azote, et la forma-

tion de l’ozone a partir de l’oxygène. D’autres exem- ples de réactions ont été mentionnés par Mme Curie

(Radioactivité, chap. X, p. 156). La plupart des obser-

vations ont été faites uniquement au point de vue qualitatif et on ne connait que peu de chose relative-

ment il l’ordre de grandeur de ces réactions, ou aux relations de l’énergie totale radioaclive et de l’énergic

transformée en énergie chimique. Il semble certain

qu’on puisse poser en principe général que les condi- tions les plus favorables ii une réaction cl;imique sont

celles d’un système capable d’absorher rapidement le rayonnement et la présence d’un tel rayonnement absorbé rapidement. Les résultats exposés dans le présent travail sont en complet accord avec ce principe,

l’action étant plus grande pour une phase liquide que pour une phase gazeuse et beaucoup plus grande

pour les rayons a que pour les rayons B ou y. Tou-

te.’ois, il semble aussi probable que l’effet a un caractère particulier à certaines réactions. C’est ainsi que l’action sur l’hydrogène et le brome, étudiée dans

cc travail, est d’un ordre de grandeur infiniment plus

faible que celle sur l’hydrogène et le chlore, comme

l’ont montré Jorisscn et Ringer (Ber. ChenL Ges., 1906) alors que le facteur d’absorption seul favorise-

rait la réaction avec le brome. Cela n’est pas surpre- nant si l’on se souvient de la différence de l’effet de la lumière sur les deux mêmes réactions; mais en ce qui concerne l’effet additionnel de la température, on

a trouvé une différence importante qui sera discutée

dans le paragraphe 5.

Si on rapproche l’observation de Jorissen et Ringer

relative à la formation de HGI à partir de ses consti-

tuants, de la décomposition observée par Ramsay et

Cameron (Proc. Chenl. Soc., 1907) de HGl en ses élé- mcnts par l’émanation, il semble probable que sous

1. llémoire communique par l’auteur.

l’influence du rayonnement du radium un changement d’équilibre dans la direction 2HCl - H2 + Cla doive avoir lieu d’une façon analobue au fait très remarquabte

découvert et étudié par Coehn et Becher (Zeitschr.

f. Elektroch., 13-545) pour l’équilibre 2SO2+O2->-2SO3,

sous 1 action de la lumière ultraviolette, Il y a beau- coup de difficultés pratiques a travailler avec la réac- tion hydrogène-chlore, sa sensibilité à la lumière et aux influences catalytiques, par exemple. C’est pour-

quoi a-t-il paru meilleur de choisir la réaction cllimi- que analogue entre le hrome et l’hydrogène que Bo- denstein et Lind (Zeitschr’. phys. Cheni., 49-61)ont

montré être une réaction extraordinairement exempte de perturbations catalytiques et s’effectuant sous l’in- fluence de la chaleur avec une vitesse se reproduisant

d’une façon remarquable. Comme préliminaircs à

l’étude d’un tel équilibre on a recherché l’influence du rayonnement (érnanation aussi bien que rayons et y)

sur la décomposition du gaz BEr et formation de ce

gaz à partir des éléments : cette étude est décrite dans le chapitre suivant. Il faut remarquer avant tout quc les effets sont si faibles que, même en présence d’éma- nation, il faut deux semaines pour produire des chan-

gements du même ordre que ceux obtenus en 15 mi- nutes par Jorisscn et Ringer pour le chlore et l’hy- drogène (expérience dans laquelle on n’utilisait les

rayons et y que de 5 nigr de radiulI)). 1 noter

aussi que les rayons 8 et y de 200 mgr de Ra C12 n’ont pas réussi à produire en plus d’un mois des effets mesurables. Par suite on a dù abandonner,

comme on le verra plus loin, l’étude plus approfondie

de cet équilibre et on a dirigé l’attention sur l’omet de l’émanation sur la décomposition du liquide IIBr

et aussi de solutions aqueuses de KI oil des cll’ets mesurables sont obtenus en quelques jours.

i.

-

Rayons pénétrants sur HBr gazeux.

-

On introduisait une petite ampoule scellée remplie

d’une quant ité connue de brome liquide danschacun des tubes d’une série de tubes de verre de volume connu

(environ 25 cm’) de diamètre d’environ 18 mm et de 0,5 mm d’épaisseur, muni à chaque extrémité d’un tube abducteur capillaire. rapport du brome au

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191100808028900

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290

volume était le même dans tous les tuhes et tel que

chaque tube contenait /1/3 d’atmosphère de brome.

1,,-s tubes étaient reliés en mastiquant les capillaires

l’un à 1 autre et on les remplissait d’hydrogène pur

en excès de 2 à 5 pour cent sur le hrome, et finale-

ment on les fermait séparément. Après avoir brisé par

une secousse l’ampoule intérieure contenant le brome,

on chaulïaitles tubes pendant 2 ou 5 minutes dans un

bain de vapeur de soufre (1440) j jusqu’à ce que la combinaison fut complète, unc légère coloration du brome demeurant seulement. On choisissait deux tubes de transparence identique, autant qu’on pouvait

en juger; l’un deux était conservé comme tube de

comparaison et l’autre était placé à la température

ordinaire en contact avec 200 mgr. de Ra Cl2 con-

tenu dans un tube de verre mince (0,5mm) et dans

une boite en aluminium (0,5 mm). Après 57 ,jourson

n’observait aucun changement appréciable dans la

transparence du tube comparée au tube (lui n’avait

pas été soumis â cette action. On a trouvé par des

dosages chimiques du brome librc dans des tubes

identiques que la sensibilité de la méthode était de 0,1 à 0,25 pour 100 de la quantité totale du gaz pré-

scnt. On peut résumer les résultats de la façon

suivante: la radiation de t)00 mgr. de Ha Cl2

agissant sur 2/5 d’atmosphère de gaz HBr, à travers

1,0 mm de verre et 0,5 mm d’aluniinium ne produit

pas, en 57 jours, une décomposition décelable par la méthode culorimétrique ordinaire (sensibilité 0,1 à 0,25 pour 100).

2. -Rayons pénétrants sur 1/3 d’atmosphère d’hydrogène + 1j3d’atmosphère de brome. -

On a rempli un tube et on l’a soumis à un traitement

analogue a celui exposé au paragraphe 1, avec cette

modification qu’on n’a pas chauffé dans le bain de vapeur de soufre. 1près une c position égale de 57 jours, on a ouvert le tuhe sous une solution d’iodure de potassium et par titrage au thiosulfate de soude,

on a déterminé le brome libre rostant : le poids pri-

Inilif du brome était 0,03720 gr; le brome libre après

57 jours accusait un poids de 0,03715 gr. On voit que rour une exposition de 37 jours aux rayons

B et y dans les I110n1CS conditions (lu"au paragraphe 1

il n’y a pas de combinaison dans la limite des er- reurs expérimentales (0,2 pour 100), malgré que le verre du tube au voisinage de la préparation iùt

devenu fortement coloré en bleu.

3.

-

Émanation sur 1/3 d’atmosphère

d’hydrogène -(-1/3 d’atmosphère de brome. -

Un a introduit dans une série de tubes analogues à

ceux décrits dans les paragraphes 1 et 2 contenant 1/3 d’atmosphère de brome, un mélange d’hydro- gène et d’émanation du radium, 1/5 d’atmosphère d’hydrogène et pour chaque cm3 du volume, la quan-

tité d’émanation en équilibre 3YCC f nigr de radium (émanation mesurée a prés introduction dans le tube par la méthode des rayons y). On scel-

lait les tubes séparément, puis après rupture de l’am-

poule on les maintenait dans l’obscurité plusieuis jours. Le dosage chimique était fait de la même façon qu’il a été indiqué au paragraphe 2.

Aprés 5 jours, combinaison de 0,75 pour 100’,

Après 11 jours, combinaison de 2,6 pour 100.

Quoique ce taux soit cxtrcmement faible en com-

paraison avec la réaction H2 - CI2, il est néanmoins mesurable et relativement grand comparé à l’action du

rayonnement pénétrant sur le système H2 -llr2.

4.

-

Émanation sur HBr gazeux et équi-

libre.

-

En utilisant une méthode tout u fait ana-

logue à celle du paragraphe 1 pour les rayons B et y,

on a trouvé que la décomposition de llllr par l’éma- nation en équilibre avec 1 mgr de radium par en1 B

est si faible qu’elle exige plusieurs soinaiiics pour être appréciable. Il ne serait évidemment jamais pos- sible d’aiteindre un état d’équilibre duns le système

H2 + Br2=2 HBr, en partant d’une (luaiitité détcr-

llilléc d’émanation, parcc que la décroissance de l’émanation est plus rapide que les vitesses des réac- tions chimiques. Il en résulte que l’élude de (CaC réaction à l’état gazeux a été abandonnée, à l’exception

d’une expérience à température plus élevée, qui va

être maintenant décrite.

5.

-

Combinaison de l’hydrogène et du

brome à température plus élevée en présence d’émanation. - Comme on l’a vu au paragraphe 5,

la combinaison de l’hydrogène et du brome vl tempé-

rature ordinaire est activée très lentement par la pré-

sence de l’émanation (2,6 pour 100 en 14 jours) ; afin

de savoir si l’effet serait plus grand à température plus

élevée dans l’obscurité, la combinaison directe seule est déjà rapide, deux tubes en verre scellés, préparés suivant la méthode du paragraphe 1 et

contenant chacun 1/3 d’atmosphère de brome et le

second contenant en plus l’émanation de 25 mgr dans environ 25 cm3, étaient chauffés pendant

30 minutes dans un bain de vapeur de diphénylamiiie (température -E- 303°). Le titrage après l’ouverture a

donné les résultats suivants :

Tube sans émanation 26,5 pour 100’ combinés en 50 minutes.

Tube avec émanation (25 mmgr.) 25,4 pour 100.

Ces deux résultats doivent ètre considérés comme

identiques dans les limites de l’erreur de mesure de vitesse des réactions gazeuses, et l’élnanation ne paraît

1. Ces deux résultats ne semhlcut pas en très bon accord si l’on tient compte de la décroissance de l’émanation, et on doit

conserver le nombre correspondant a 1 u jours, car dans l’autre

cas la solution de Na2S2O2 était trop concentrée pour obtenir

clm mesures précieuses de quantités si faibles.

(4)

pas avoir un effet plus grand à température élevée qu’à température ordinaire sur la rcacüon gazeuse et

on peut dire qu’elle est sans inflrlence sur la com-

binaison rapide des deux gaz. Il ne faut pas oublier de noter aussi la différence de l’action de la lumière qui,

à la température ordinaire, ne produit pas la combi- naison de l’hydrogène et du brome; mais à 250° la

réaction à une distance de 4 à 5 cm d’une lampe à

arc est 12 fois plus rapide que dans l’obscurité â la même température (d’après des expériences récentes

non publiées de l’auteur).

6.

-

Action de l’émanation sur HBr liquide.

- N’ayant pas réussi à produire une décomposition

mesurable de HBr gazeux dans un espace de temps convenable, on a entrepris des expériences en vue

d’étudier l’action sur l’anlydride liquide HRr. Des

vapeurs d’acide bromhydrique f’umantétaicnt conduites

sur de l’anhydride phosphorique pour enlever rhu- nlidité et sur du mercure pour retenir les traces de brome libre, puis condensées au moyen d’air liquide

dans un tube de verre capillaire à parois épaisses, avant 5 mm de diamètre intérieur et 1 cnn environ pour volume. On a rempli dpux tubes identiques et

dans l’un deux (b) on introduisait l’émanation en é(pIi-

libre avec 10 mgr de radium ; on les fermait tous

deux à la lampe, pendant clu’ils étaient encore dans

l’air liquide ; on ne laissait dans le tube contenant

l’émanation qu’aussi peu de gaz que possible afin

d’avoir le plus d’émanation possible en solution.

a. Le’ tube exempt d’émanation contenait en

poids 0,7248 gr de HBr. Après un séjour de i4jours

dans l’obscurité, le liquide avait pris une teinte jaune paie duc à une petite quantité de brome libre. Après

ouvertnre du tube, le titrage accusait :

On voit par ce résultat non seulement la faible

décomposition en l’absence d’émanation, mais la com- paraison du poids total déterminé cliimiquement etdu poids primitif montre que HBr était réellemcnt

anhydre et pur.

b. Le tube contenant l’élnanation prenait graduelle-

ment une couleur plus foncée jusqu’à un rouge détcr- lniné. Après 14 jours on l’a ouvert et mesuré. De 1,4029 gr de lIBr, 0,0567 gr de Br était libéré, valeur qui, une fois corrigée, correspond à une déconiposition

de 0,0328 gr. due à l’éniatiation.

7.

-

Rapport de l’énergie totale à l’énergie

transformée en énergie chimique. - L’expé-

rience qui vient d’être décrite sur la décomposition de

HBr liquide par 1 émanation fournit des données con- vTcnablcs pour l’examen des relations d énergie.

Puisque le système ne contenait qu’une seule subs-

tance ne se décomposant que d’une seule manière et pour laquelle la chaleur de réaction est bien connue, et puisque 1 émanation était pratiquement dans le liquide l’absorption des rayons x était certaine- ment complète, on peut faire le calcul suivant. L’ac- tion totale de l’émanation en équilibre avec 10 mgr de radium pendant 14 jours est à peu près exactement

1 UO calories [ 108 calories par heure pour le radium.

V. Duane, Le Radium, 8 (1911 ) 6]. D’après la valeur

de Thomsen pour l’effet calorifique de la réaction H2 + Br2 à 15°, un trouve que la chaleur nécessaire pour libérer 0,0328 gr de brome provenant deHBrcst

de 5,5 cal. Environ 5,5 pour 100 de l’énergie totale

obtenue en s’appuyant sur l’effet calorifique est trans- formée chimiquement dans cette réaction. Cette valeur est entre la valeur de 1 pour 100 estimée par Mme Curie pour la fraction d’énergie absorbée et

transformée chimiquement dans la décomposition de

l’eau par les rayons pénétrants de radium et aussi

entre la valeur de 17 pour 100 estimée par Mme Curie

d’après les résultats de Ilatiisay sur la décomposition

de l’eau par l’émanation. (Radioactivité, Il, 251).

8.

-

Action chimique du rayonnement sur les solutions aqueuses.

-

Quelques expériences

ont été faites aussi sur la décomposition des solutions

aqueuses d’acide bromhydrique et d’iodure de potas-

sium par l’émanation et par les rayons pénétrants; les expériences ne doivent pas être considérées au point

de vue de mesures de vitesses d’après les considéra-

tions physico-chimiques, lnais plutôt colnme une

détermination de l’ordre de grandeur et une étude de

l’influence générale de la concentration et de la pré-

sence de l’acide. Dans tous les cas on a trouvé qu’il

était nécessaire de chasser avec grand soin l’oxygène

et la lumière, les perturbations correspondantes étant plus grandes dans le cas de l’acide que des solutions neutres. La méthode générale consistait à rclier une

série de tubes de verre à paroi mince (0,5 mm)

d’environ 5 cm3 de capacité, au moyen de tubes

capillaires, à vider le tout et à fermer chacun séparé-

nlent. Le remplissage se faisait très simplement eii

brisant le capillaire sous une solution fraîchement

bouillie, laissant le tube se renlplir, fermant à nuu- veau en ne inénageant qu’un petit espace de gaz (1 à

5 pour 100 du volume total). L’introduction de l’éma-

-

nation était faitc en amenant dans l’un des tubes la

quantité nécessaire d’émanation enfermée dans un

petit tube de verre qui était brisé par secousse après

l’évacuation. C’est seulement en procédant de cette façon que les tubes témoins ne manifestaient en

l’absence de rayonnement aucune décomposition.

En ce qui concerne les résultats relatifs à l’acidc

bromhydrique en solution aqueuse, on a trouvé une

décomposition très rapide par 1 émanation, d un ordre

(5)

292

de grandeur a peu près le même que ceux obtenus

pour les solutions de KI et mentionnés plus loin ;

mais certaines irrégularités provenant sans doute du tliiosulfate employé pour chasser la couleur initiale du brome libre ont rendu les résultats douteux au

point de vue (mantitatif et ne seront pas mentionnnés ici. lus résultats relatifs à KI sont résumes dans le tableau suivant :

tioniielleiiient aux concentrations. Cela peut apporter

une contribution intéressante au mécanisme de la réaction. Si la réaction était entièrement secondaire

et proBenait de H2O2 furmée par l’eau, le tau, de décomposition serait à peu près indépendant de la

concentration avec une légère prédominance pour les solutions plus diluées. D autre part, si la réaction était exclusivement une décomposition directe du sel,

Solution d’iodure de potassium dans l’eau. Vuhmc : 5 cin" environ.

Ces résultats montrent qu’en l’absence de

lumière et d’oxygène, l’acide de même que les solutions neutres de KI ne subissent aucune

décomposition. Mais le rayonnement soit de l’é31a- nation, soit des rayons pénétrants, produit une décomposition avec mise en liberté d’iode. Le fait que

la réaction est considérablement plus rapide dans

l’acide qu’en solution neutre est cn parfait accord avec

ceux connus de l’oxydation de KI par des agents variés, le taux étant fonction de la concentration en

ions H.

Dans les expériences présentes la concentration de 1 acide est du même ordre que celle du sel et par

conséquent si 111 est spécifiquement plus facile à décomposer par les rayons qu’on ne pouvait s’y attendre, cela fournirait une raison de plus pour la réaction plus rapide en solution acide, et il n’est pas

improbable quc ces deux facteurs n’entrent en jeu a

la fois.

En ce clui concerne l’influence de la concentration du sel en solution neutre, on remarque qu’une sol-

tion à 40 pour 100 est décomposée plus rapidement qu’une solution n 10 pour 100, mais non pas propor-

on pourrait s’attendre â ce clu’elle ait lieu approxima-

tivement proportionnellement aux concentrations rela- tives, puisqu’on a afl’aire à un système homogène oil

la concentration en sel peut être regardée comme étant

constante. Si les deux ont lieu simultanément, on peut s’nttendre à trouver une valseur entre les deux,

comme c’est actuellement le cas. Il semblerait n

peine jnsdne de calculer sans données plus complètes

la décomposition relatiBe à chaque source, mais il

n’est pas impossiblc de voir si ce point de vue est

correct ; on doit s’attendre, avec des concentrations décroissantes à atteindre un point de nouvelles

dilutions dans des limites raisonnables ne produisent

aucun changement dans le taux de décomposition, la

réaction dans ces conditions étant uniquement secon-

daire :

C’est un devoir agréable d’exprimer mes remercie-

mcnts à Mme Curie pour le bienveillant accueil qui

m’a été fait dms son laboratoire, et a MM. Debierne et Duane pour l’intérêt et l’aide qu’ils ln’ouL apportés au

cours de ces recherches.

[Manuscrit reçu le 20 juin 1911.]

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