• Aucun résultat trouvé

Sur le rayonnement secondaire produit par les rayons α

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur le rayonnement secondaire produit par les rayons α"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242650

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242650

Submitted on 1 Jan 1919

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

B. Bianu

To cite this version:

B. Bianu. Sur le rayonnement secondaire produit par les rayons α. Radium (Paris), 1919, 11 (8), pp.230-234. �10.1051/radium:01919001108023001�. �jpa-00242650�

(2)

A a calculé est très voisin

de 1 6 = 0, 1 66.

La normale en B (fig. 4) à la face p passe par le

point 1 d’abscisse 6.c, de même que la normale en A à la face h, passe par J de hauteur 3 h 1.

La théorie semble donc bien justifiée et les résultats sont tout à fait comparables à ceux obtenus en optique.

La méthode présente en particulier les deux avantages

suivantes :

Il n’est pis nécessaire d’avoir un corps présen-

tant des faces planes et bien formées.

1. Il ezt vraisemblable que ce dernier point doit être vérifié pour les autres cristaux, soit parce que les longueurs des para- mètres sont commensurables, soit parce qne les particules ou

les groupes de particules, ont des dimensions non négligeables

par rapport aux distances des noeuds.

La structure réticulaire seule intervient.

9° Le rapport des paramètres est connu exacte-

ment et non pas multiplie par une fraction simple.

Cela vient de ce que les plans de grande densité sont

tout à fait discernables. En particulier, le plan dia- gonal o 1 (fig. 1 et 5) se reconnait sans ambiguïté

par la grande intensité de la tache qu’il donne,

et l’angle x qui lui correspond donne tout de suite

une bonne valeur du rapport exact des deux para- mètres.

Ce travail a été fait au Laboratoire de Mme P.

Curie, qui a bien voulu nous en faciliter l’exécution,

et à qui nous sommes heureux d’adresser l’assurance de notre respectueuse reconnaissance.

[Manuscrit reçu le 1er Juillet 1914.]

Sur le rayonnement secondaire produit par les rayons 03B1

Par B. BIANU

[Faculté des Sciences de Paris, laboratoire de Mme CURIE].

L’étude du rayonnement secondaire produit par les rayons ce (rayons Õ) a été entreprise par divers

phy- iciens et par des méthodes très dinérentes.

A la suite de ses expériences, M. Moulin, 1 avait

conclu que la vitesse des électrons constituant ce

rayonnement était de 2.1 08 cm/sec, donc inférieure à la vitesse nécessaire pour ioniser l’air.

M. Lattès 2, employant une chambre d’ionisation constituée par une toile métallique chargée et un plateau relié à l’électromètre et en construisant la courbe d’ionisation des rayons ce émis par le polonium

pour des plateaux en aluminium, zinc, cuivre, etc.,

ne trouve aucun effet métal et conclut à la non-

existence d’un rayonnement secondaire doué de pou- voir ionisant.

Les expériences de M. Bumstead et de M. Haurer 4 conduisent à des résultats analogues à ceux obtenus

par M. Moulin.

A la même époque, M. Campbell (N.) 5 étudia la production des rayons 8 par une méthode analogue à

celle qu’on emploie pour 1 étude des électrons de l’effet photoélectrique. Il trouva que la vitesse des électrons ne dépend pas de celle des rayons a, ni de 11 nature du métal.

1. Le Radium, 4 (1907) 352.

2. Mme CURIE. Traité de Radioactivité. 2. p. 112.

3. Amer. Journ. 32 1911 4t)5.

4. Amer. Journ.. 12 (11911) 466.

è. l’tril. -llag.. 22 (1911) 276-302.

M. Wertensteiii 1, étudiant lps projections radioac-

tives du radium C, remarqua l’existence d’un rayon- nement très absorbable et facilement déviable par

un champ magnétique. Il considéra ce rayon- nement comme un rayonnement secondaire pro- duit par les rayons ce sur les parois des tubes du canalisateur, et dont la vitesse serait de l’ordre de 2,3.109.

Peu de temps après, en étudiant en collaboration

avec M. Wertenstein 2 l’ionisation produite par les projections radioactives du polonium, nous avions

retrouvé un rayonnement très absorbable et facile- ment déviable par un champ magnétique et que nous

avons considéré comme étant un rayonnement secon- daire excité par les rayons oc, dans la couche poloni-

fère elle-même et dans la lame d’argent qui suppor- tait cette couche.

Les travaux de MM. Kleemann3, Campbell’,

Hauser 1) et Pound 6, publiés en 1912, n’ont pas mis

en évidence le rayonnement secondaire doué de pou- voir ionisant.

MM. Bumstead et Me Gougan 7, dans un travail pos- térieur aux recherches de M. Wertenstein, confirment

1. Le Radiu1n, 9 (1912) 17.

2. B. BIANU et L. Le Radium, 9 1912) 3i7.

3. P/iil. JlagoJ 24 (1912) 198-201.

4. Phil. Mag., 23 (1912) 46-64; 24 (1912 527-540.

5. Phy.s. Zeitschr.. 13 (1912) 936-940.

6. Phil. Mag., 23 (1912) 813-837: 24 1912) 401-414.

7. Phil. Mag., 24 (1912, 462-483.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01919001108023001

(3)

l’existence d’un rayonnement dont la vitesse serait

supérieure à 2,4X 101 crn/sec.

Étant donné les résultats obtenus par M. Wer- tenstein et moi, je me suis proposé 1 étude directe du rasonnernent secondaire produit par les rayons x, par

une méthode appropriée et qui m’a permis de mettre

nettement en évidence l’existence d’un rayonnement capable d’ioniser1.

Le présent travail est la continuation de l’étude commencée en 1913, et la méthode que j’emploie est

la même que celle déjà indiquée.

L’ionisation due au rayonnement secondaire doué de pouvoir ionisant étant faible par rapport à l’ioni-

sation due aux rayons x, j’ai préféré séparer les deux

rayonnements. La figure 1 montre le dispositif expé-

rimental qui permet cette séparation.

La chambre d ionisation est formée par une toile

métallique C, tllaliltellue par l’anneau en ébonite S à

une distance de 6 niiii du plateau D et qui est relié a

l’électromètre à l’aide de la tige E.

La tige E traverse un bouchon d ambre M, fixé dans une pièce en la:ton h, cet le-ci étant mastiquée

à son tour dans la plaque en verre L. 1 ne toile 11 qui porte au centre une petite curette est iiiise en

communication permanente anec le sol 1,,Il- l’intermé- diaire du cylindre métallique F.

Le disque A, qui peut ètre constitué par divers métaux, est fixé a l’aide de l’anneau en ébonite N sur

le cylindre F; on peut faire varier la distance de A a C en interposant entre A et N des cylindres de dîne-

rentes longueurs f sur la figure

1. B. BIANE. Comptes rendus. 136 1913 783.

Les bornes a et b permettent de charger la toile C

et le disque A, ou- si l’on veut, de les mettre au sol.

La lame polonifère P est contenue dans la cuvette Q

qui sert en même temps de canalisateur de sorte que les particules x ne frappent que le disque A. Les ions produits par les rayons x entre A et B peuvent par diffusion entrer entre les toiles B et C et a cause du

champ sont empêchés d’entrer dans la chambre d’ioni- sation. De cette manière on ne mesure que le cou- rant aux ions formés entre C et D. L’appareil étant

couvert par une cloche en verre K, on y fait le vide voulu, par le tube T et à l’aide d’une trompe à mer-

cure.

Par cette méthode je n’étudie que le rayonnement secondaire d’incidence. Comme on ne sait rien de

précis sur les propriétés radioactives des atomes de recul du polonium, la lame active est constituée d’un

disque d’argent de 11 millimètres de diamètre et le

polonium y est déposé en couche épaisse pour réduire autant que possible le nombre des projections radio-

actives par rapport aux rayons a qui frappent le disque A.

Les résultats obtenus avec un disque A en cuivre (au sol) sont indiqués sur la fleure 2. La courbe -t- 1

représente le courant positif en fonction de la près’

sion, et la courbe + 2 le même courant. lorsqu’on

fait agir un champ magnétique d’environ 830 unités.

Les courtes -1 et 2 représentent le courant né- natit dans des conditions analogues. Pour des pres-

Mons supérieures à 19 mm de mesure il n’existe pas

de différence entre le courant sans champ magné- ti’mc et anec champ magnétique. Ainsi à

23 mm de mercure et sans champ Je on a

un courant due champs

magnétiques de 430, 50 unités le courant

est de -4,03 dont le même. A partir

de 19 plus la pression diminue, plus

la sans champ magnétique

et avec champ magnétique est grande.

(4)

Crla ne peut s’expliquer qu’en admettant l’exis-

tence d’un rayonnement très absorbable et facilement déviable par un champ magnétique provenant du disque en cuivre A et doué de pouvoir ionisant.

La pression nécessaire pour que ce rayonnement

arrive dans la (hambre d’ionisation CD est en raison inverse de la distance entre A et C. Il est difficile de

précis r exactement la pression pour laquelle t’in-

tlrtence du champ magnétique se met en éB ideo’ e;

d’apri s les résultats obtenus le produit pX a entre la

pression et le parcours du rayonnement secondaire en mm, est approximativement de 110. Le potentiel de la

toile C était variable suivant la pression de l’air et sa

valeur était d’environ 5 volts par mm de mercure.

On remarque sur la figure :2 que le courant positif (+ 1) passe par un maximum vers 2 mm de pression

et diminue rapidement; devient zéro à une pression

d’environ 0,2 mm et négatif poiir des pressions plus

faibles. On explique cela par la diminution de l’ioni- sation en fonction de la pression et surtout par l’arrivée en grande quantité des charges négatives

constituées par des électrons lents.

Le courant négatif (- 1), au contraire, augmente d’abord lentement puis rapidement et atteint une valeur constante pour un vide de moins de 0,00i mm.

Le couraut obtenu en faisant agir le champ magné- tique doit être attribué à un autre rayonnement doué de pouvoir ionisant et envoyé aussi par le disque A,

moins absorbable que le précédent et non pas dé- viable par rlll champ magnétique de 850 unités.

Ce rayonnement peut être considéré comme formé

par les rayons x réfléchis par la sllr’fdce du métal conformément à ce qu’ont observé par la méthode des

scintillations, MM. (ieiper et Marsden1.

En constituant successivement le plateau A par divers nlétaux tels que : aluminium, zinc, argent et

plomb, c’est ce dernier rayonnement qui varie d’une manière appréciable suivant le poids atomique du

métal employé.

On constate aussi, lorsque le vide atteint le maxi-

mum donné par une trompe à mercure, que le cou-

rant en pt’ésenf e du champ magnétique tend vers une

très faible valeur positive et qui est due probable-

ment à la charge positive de ce rayonnement.

Le rayonnement o rapide varie très peu suivant le

poids atomique du métal qui constilue le plateau A

et, pour déterminer la vitesse des électrons, on peut employer deux méthodes différentes. Une basée sur la valeur du champ magnétique nécessaire pour sup-

pl irl1ee rentrée des électrons dans la chambre d’ioni- sation, et l’aulre lm·ue sur le potentiel positif néces-

saire pour arrêter le départ de es électrons.

Ces deux méthode" présentent certain, inconvé- nients qui uc permettent pas de déterminer d une manière exacte la vitesse de ce rayonnement t t cela 1. Mme fi. CERIF. Traité de Radioactivité. t. II. JI. 176.

cause du fait que le nombre d’électrons consti- tuant le rayonnement genre B (ou o rapide) est de

beaucoup plus petit que le nonibre d’électrons lents.

La figure 5 indique le courant ( + ) d’jonisation à la

pression de 1,8 iiini fig. 2) en fonction des ampères

circulant dans les lobines de l’électro-aimant.

A partir de 9,5 ampères, ce qui correspond à une

(5)

valeur de 50U gausses pâleur minima du champ), le ou-

rant res e constant. La distance du plateau A à la toile C

étant de 0,63cm., on trouve, en appliquant la formule

V = e m HR : V = 1,7.107.500. 0,65 2 = 2,6 10 3 cm sec

La formée qu’on vient d’appliquer est vraie pour

un vide parfait, de sorte qii; la valeur trouiéc n’est

qu’approximative. On a tout intérêt à ce que le dis’me A soit le plus près possible de la lame active P : en effet si cette condition n’est pas remplie, le rlianip magné- tique peut faire entrer dans la hanhre d’ionisation le rayonnement secondaire d’émergence produit par les rayons ’J., dans la couche radioactive elle-même.

D’autres expériences, faites au vide donné par une trompe à mercure et qui consistaient dans la détt r- mination du champ magnétique nécessaire pour sup-

primer l’arrivée des charges négatives au plateau D,

ont donné des valeurs un peu plus grandes que la précédente. La moyenne de toutes ces mesuras donnent V = 2,9 . 109,

On a vu précédemment sur la figure 2 l’allure de la

courbe du courant en fonction de la pression qui

montre l’arrivée des charges négatives.

Malgré les divers poids atomiques des disques exposés au bombardement des rayons ’1" les courbes

ne sont pas très différentes, ce qu’on peut voir sur la figure 4, qui indique ces courbes pour des disques en plonlb, aluminium et verre.

Le tableau 1 contient les valeurs de la charge néga-

tive recueillie par le plateau D, dans le vide d’une

trompe à mercure pour différents plateaux A au sol

et dans des conditions identiques.

On voit tpl il n’existe aucune loi simple Il’ entre la quantité des charges négatives et le poids atomique du

métal. Certains physiciens attribuent la production

des électrons lents à Lt présence du :;m oc lus tjam le

iiiéial, mais d’après (t’ que je viens de trouver, il est dtfuijite d’admettre que la couche adhérente

au verre poli soit indentique adhérente au zine dressé au tour, Il iiiu semble, au contraire, que LI

Couche d’air en (question diminuerait plutôt la qu

tite d’ech

absorbant et même j’ai re par

ment du courant t négatif qui pourrait bien s’expliquer

par 1 a diminution cÎe (’ d t e couche dans un vide avance.

Ainsi dès le début le zine donne S.O.

valeur stationnaire. Le fer donne successivement les valeurs 8, 4, 9, 9,5, 1,05 et finalement disque

eit verre poli :1 donné au commencement 8,3 et 24 heures après S.4 t’tanfi. bien entendu, maintenu dans le B ide pendant tout ce LI temps-là

Pour arrêter les charges négatives on charge lu Ida-

teaii A à divers potentiels positif. la toile C (le 1;1 chambre d’ionisation étant an sol. La figure 3 indique

l’allure du courant négatif en fonction de la tension

t’n volts à laquelle on porte le plateau A qui t’lait en

cuivre.

On a pris comme axe de courant négatif nul, le

courant obtenu in l’aidant agir iiii champ magnétique

de 830 gausses + 2 volts ·ufli·t’ut pour arrèter la moitié du courant total : -4 volts réduisent les

charges à 1 4 de la valeur initiale ; + 8 volts

à 1 8

;

+ 14 volts à

1 16

et + 20 volts ne laissent échapper

que 1 30

environ du courant initial. A partir de 20 volts.

la différence entre le courant Fans champ magné- tique et avec champ magnétique diminue très peu et si cette faible charge négative peut être attribuée au

rayonnement genre B, elle ne représente qu’environ

1 40

de la charge totale négative émise par le plateau B

sous l’influence des ravons z.

En augmentant progressivement le potentiel positif

pour arrêter complètement le rayonnement ·tn ondaire

rapide, il partir de 100 volts 011 remarque l’arrivée d’ult courant positif qui augmente lentement avec la tension. Si au contraire ou change négativement le

plateau a, te courant négatif augmente rapidement

passe pdl’ titi maximum pour une tension de - 10 volts,

et diminue progressivement avec la tension.

Ce phénomène 1, qui pourrait être (lit à l’existence d"une très faible nisation et aussi le phénomène de

1 1 augmenter du négatif, lorsqu’on charge né-

gativement A

provenant de

le plateau plateau

quitter la

de Seulement on

une

Considérons en conducteur

(6)

fatigue constaté par drivers expérimentateurs, ne sont

pas encore étudiés dans le présent travail.

D’après la courbe du courant négatif en fonction

de la tension et représentée sur la figure 5, il convient

de considérer le rayonnement secondaire d incidence rayons a comme formé de deux rayonnements électro- niques distincts : un dont la vitesse est de l’ordre

de 3 - 109 et l’autre constitué d’électrons lents et dont la charge est environ 40 fois plus grande. On a émis plusieurs hypothèses sur l’origine de ces deux rayonne- ments ; étant donné les connaissances actuelles, il

serait prématuré de les affirmer ou de les infirmer.

Une feuille d’aluminium battue, d’environ 0u ,5 d’épais-

seur suffit pour arrêter complètement tout rayonne-

ment secondaire et en même temps unc partie des

rayons x réfléchis.

De ces expériences qui n’ont qu’un caractère quali- tatif, j’ai pu tirer quelques renseignements quanti-

tatifs. La lame polonitère dont je me suis servi donnait

un courant d’ionisation totale d environ 176 U.E.S.

On peut, d’après cela, calculer approximativement le

nombre total des particules x lancées par seconde et

le nombre d’électrons composant le rayonnement secondaire d’après la charge négative recueillie. Fina- lement, on trouve que chaque particule x produit

environ 10 électrons lents.

La quantité des charges négatives est proportion-

nelle au nombre des particules x ; ainsi deux lames polonifères dont le rapport des ionisations totales est

2,5 ont donné pour le rapport entre les charges néga-

tives produites respectivement, la valseur 2,4.

Il résulte donc de ce travail que, lorsque les rayons x

frappent une surface, une très faible partie est réflé- chie, étant accompagnée d’un rayonnement secon- daire d’incidence, genre B et dont la vitesse serait

5.109 cm/sec. En introduisant cette valeur dans la formule mv2mv2 2 = eV, on trouve comme voltage corres-

pondant V = 2400 volts.

Il existe aussi un rayonnement électronique de

faible vitesse, et sans vouloir examiner les diverses

hypothèses émises snr l’origine de ce rayonnement, je tiens à remarquer que ce rayonnement est com-

posé d’électrons de différentes vitesses, tel que l’in-

dique le courant négatif en fonction de la ten-

sion positive du plateau frappé par les rayons et

(fig. 5).

On pourrait admettre que ces électrons sont tous lancés avec une même vitesse, correspondant, par

exemple, à 20 volts, mais qu’ils proviennent des

diverses parties d’une couche d’épaisseur très petite,

et alors la courbe indiquée serait une courbe d’ab-

sorption.

Une feuille d’aluminium de 0¡.t.,5 arrètant complè-

tement ce rayonnement, l’épaisseur de la couche d’où il prend naissance sera donc évidemment inférieure à 0¡.t.,5.

Au point de vue quantitatif, le nombre d’électrons lents serait d’environ 40 fois plus grand que le nombre d’électrons composant le rayonnement genre J5, et

d’environ 10 fois plus grand que le nombre des par- ticules a qui frappent la surface.

Il faut remarquer que le rayonnement secondaire étudié par cette méthode contient probablement en

très faible quantité un rayonnement secondaire

au rayonnement secondaire produit par les rayons x à

travers la couche active elle-même.

En terminant, je remercie bien sincèrement Mme Curie et M. Debierne pour le bienveillant intérêt

qu’ils ont porté à ce travail.

[Manuscrit recu le 13 juillet 1914.]

Références

Documents relatifs

Le but de ce TP est alors de déterminer les caractéristiques du champ magnétique créé par une bobine longue(ou solénoïde) parcourue par un courant continu.. Spectre magnétique

Ce résultat est généralisable tant que P fem correspond la puissance fournie par la fem induite par le mouvement du circuit dans un champ magnétique extérieur stationnaire (e = −

11.4 - Établir l’expression du champ magnétostatique créé en tout point de l’espace par un solénoïde d’axe (Oz) formé de n spires par unité de longueur et parcouru par

L’équation de Maxwell-Faraday indique qu’un champ magnétique variable est également source de champ électrique : dans un cas plus général, il faut donc également étudier les

On les trouve par exemple dans les stations d’épuration : l’encombrement des eaux d’égout par des débris solides interdit l’usage de débitmètres comportant des parties

une charge mobile crée dans l'espace qui l'entoure un champ électrique identique à celui qu'elle créerait si elle était au repos et un champ magnétique qui dépend de sa vitesse.

Aimant permanent et spire en champ lointain Modèle du dipôle magnétique. Caractéristiques générales du champ

Le champ d’un solénoïde infini d’axe Oz, formé d’un enroulement de n spires par unité de longueur accolées est. • uniforme dans