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De l'influence du champ magnétique sur l'intensité du courant dans l'air raréfié

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242508

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242508

Submitted on 1 Jan 1911

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De l’influence du champ magnétique sur l’intensité du courant dans l’air raréfié

A. Righi

To cite this version:

A. Righi. De l’influence du champ magnétique sur l’intensité du courant dans l’air raréfié. Radium

(Paris), 1911, 8 (11), pp.415-416. �10.1051/radium:01911008011041501�. �jpa-00242508�

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phorèscence correspondant. C’est en ce sens qu’elle

ne peut plus être considérée aujourd’hui comme

exacte. Les reclierches de Nichols et Mcrritt ont, en

effet, montré, que toute radiation absorbée par la substance excite tour le spectre de phosphorescence,

dont l’aspect et les limites seraient indépendants de

la nature de la radiation excitatrice; l’intensité des radiations du sp2ctre de phosphorescence s’accroït lorsque la radiation incidente est plus fortement absorbée, mais les rapports des intensités dans le

spectre de phosphorescence ne sont pas changés. En

somme, les spectres de phosphorescence peuvent être représentées par une série de courbes s’emboîtant les

unes dans les autres, la plus élevée correspondant à

l’excitation par la radiation du maximum d’absor-

ption. (Voir à ce sujet les figures 1, 2, 3, 4 et 5.)

Ces résultats présentent une certaine analogie avec

ceux obtenus par NI. Wood sur la phosphorescence

des vapeurs de métaux alcalins. Là aussi, une radia- tion excitatrice peut provoquer un spectre d’émission

formé de raies plus et moins réfrangibles qu’elle-

meme.

Conclusions.

Il La loi de Stokes exprimait que des radiations excitatrices successives El, E2, EJ, etc. (fig. 6), de

moins en moins réfran,ibles, donnent lieu à des

spectres de phosphorescence P1, P 2’ P 5’ dont la

limite vers le violet nc peut dépasser la radiation excitatrice correspondante ;

2° Les recherches modernes ont montré :

a) Que le spectre d’absorption A est voisin du spectre de phosphorescence P, et le borde du côté du violet (L. Bruninghaus).

b) Que des radiations excitatrices successives

Ei, Ez, E,;, donnent toujours le même spectre de

phosphorescence, d’autant plus intense que la radia- tion excitatrice est plus fortement absorbée.

[Manuscrit reçli le 29 octobre 1912.]

De l’influence du champ magnétique

sur l’intensité du courant dans l’air raréfié

Par A. RIGHT

[Université de Bologne.

-

Laboratoire de Physique.]

Un des arguments avances en laveur de l’opinion,

suivant laquelle les rayons cathodiques en champ magnétique (appelés par les différents auteurs rayons

cathodiques de deuxièîne espéce, ou bien rayons n2a-

gnéto-cathodiques, et par moi rayons niagnétiques)

auraient une structure différente de celle de simples

rayons cathodiques déformés par le champ, est la ma-

nière brusque par laquelle apparaissent souvent, lorsqu’on fait augmenter graduellement l’intensité du champ, les propriétés caractéristiques des rayons

nouveaux supposés. Un argument analogue peut sc

tirer d’un fait, que j’ai découvert au cours de mes

recherches sur les rayons magnétiques’, la dispa-

rition, graduelle ou non suivant les circonstances, des rayons magnétiques, lorsque l’intensité du champ

arrive à certaines autrcs valeurs géiiéralei-iient très

élevées.

Or, l’apparition et la disparition des rayons ma-

gnétiques sont des phénomènes connexes à certaines

variations de la différence de potentiel des deux

électrodes. En effet, ayant étudié de quelle manière

cette différence de potentiel varie dans le cas de mes

tubes à rayons magnétiques, lorsqu’on crée un champ

1. Le Radiullt, 7 (1910) 80-91.

magnétique d’intensité croissante, je pus cuiistatcri, que la transformation des rayons cathodiques en

rayons magnétiques est accompagnée par une aug- mentation très maryuée de cette différence, et que

l’on observe l’effet contraire, c’est-à-dire une dimi- nution, lorsque, faisant croître assez l’inteusité du

champ, on réussit à faire disparaître les rayons ma-

gnétiques.

Au moyen des expériences dont je rends compte sommairement dans cette note, j’ai voulu examiner

si le champ produisait aussi une variation de l’intel-

sité du courant dans le tube et voir en particulier

si le courant présentait, comme cela me semhlait probable, quelque variation remarquable correspon-

dant aux deux valeurs cri tiques du chanip magné- tique, c’est-u-dirc la valeur autour de laquelle a

lieu l’apparition des rayons magnétiques, et celle

pour laquelle ils disparaissent.

J’ai employé dans ce but mes tubes ayant l’anode dans. une branche latérale, et particulièrement le

tube même qui est décrit dans le travail cité plus

haut2.

1. G. R. Acad. d. Lincei, 1er semestre 1909, page 353.

2. Loc. cit., page 537.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01911008011041501

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Pendant que ces électrodes communiquent encore

avec un voltmètre électrostatique de Kelvin, j’ai ajouté pour la nouvelle recherche un galvanomètre à champ fixe place dans le circuit qui comprend le

tube à décharges, la batterie de 2000 petits acciamu-

lateurs et les grandes résistances liquide. Une boîte

de résistances mise en dérivation sur le galvano-

mètre permet d’en régler la sensibilité.

A la rigueur la déviation du galvanomètre donne

une valeur moyenne de l’intensité du courant car,

comme je l’ai démontré ailleurs’, sous l’action du champ le passage de l’électricité dans l’air raréfié n’est pas un phénomène continu, mais certainement intermittent ou oscillant, même si l’on admet qu’il

soit continu sans champ magnétique. L’intensité mesurée i n’est donc que celle d’un courant continu et constant, qui donnerait la méme déviation. Une considération analogue peut être faite en ce qui con-

cerne la mesure de la différence de potentiel des deux

électrodes..

De même que dans la plupart de mes autres expé-

riences sur les rayons magnétiques, le champ est produit par une grande bobine, dont l’axe coïncide

avec celui du corps principal du tube et dont une des

faces polaires est très près de la cathode. L’intensité du champ est toujours mesurée sur l’axe et à 15 mm.

de cette face polaire, c’est-à-

dire à peu près à la place occu- pée par la cathode.

Je rapporterai ici trois des nombreuses séries de mesures

effectuées. Elles diffèrent entre elles seulement par la diffé- rente grandeur de la résistance

liquide insérée dans le circuit et, par conséquent, par l’inten- sité du courant employé. La ca-

thode était un petit disque d’alu-

minium de 7 mm. de diamètre,

et l’air avait la pression de

0,4 mm. Le cliamp M est ex- primé en gauss, le courant i en

milliampcres, et la différence V de potentiel aux élec-

trodes en volts.

L’examen de ces nombres montre que le courant i

prèsente, lorsqu’on fait croître l’intensité du ebamp,

d’abord une diminution d’intensité assez marquée,

et plus tard une augmentation. Cela se voit mieux

1. Mém. de l’Acad. de Bologne, (1908), 271.

Tableau I.

encore en observant dans la figure ci-dessous la courbe ii..., qui a pour abscisses les valeurs M du

champ de la troisième des séries de mesures, et pour ordonnées les valeurs correspondantes de 1.

Si l’on observe en même temps la courbe VV...,

qui a encore pour abscisses les valeurs de M et dont les ordonnées sont les valeurs de V, on reconnaît que les variations plus ou moins hrusqucs de i ont

lieu sensiblement pour les mêmes valeurs du champ

que les variations en sens contraire de V, valeurs

auxquelles correspondent l’apparition et la disparition

des rayons magnétiques. On peut donc dire, que ces rayons existent seulement lorsque le champ a une

Fig. 1.

valeur comprise entre celles que j’ai appelées (Ti- tiques, qui limitent la portion surélevée de la courbe V... et la portion déprimée de la courbe i.

Ainsi ces expériences, comme celles dans lesquelles je me limitais à mesurer seulement V, appuient l’opinion rappelée dans les premières lignes de cette

note.

[Manuscrit reçu le 1/’1 août 1911].

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