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Physikalische Zeitschrift ; t. XIV ; 1913

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(1)

HAL Id: jpa-00241912

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241912

Submitted on 1 Jan 1914

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R. Jouaust, P. Lugol, P. Job, L. Eblé, F. Croze

To cite this version:

R. Jouaust, P. Lugol, P. Job, L. Eblé, F. Croze. Physikalische Zeitschrift ; t. XIV ; 1913. J. Phys.

Theor. Appl., 1914, 4 (1), pp.425-444. �10.1051/jphystap:019140040042500�. �jpa-00241912�

(2)

PHYSIKALISCHE ZEITSGHRIFT ;

T. XIV ; 1913.

H. FASSBENWER et L. Il UPK, A. - Courbes d’aimantation à haute fréquences dans

des tôles très minces en fonction de l’épaisseur de la tôle (Influence de l’effet pelliculaire). - P~ ï0r4~-t0~3.

Les tôles étudiées avaient et d’épaisseur.

Les éprouvettes avaient la forme d’anneau et le champ magnétisa nt

à haute fréquence était obtenu en plaçant l’enroulement magnéti-

sant dans un circuit secondaire accordé sur l’harmonique fondamen-

tale des oscillations de second ordre produites par un système e

d’arc de Poulsen.

On relevait au moyen d’un tube de Braun les figures de Lissajous ayant pour abscisses l’intensité du courant magnétisant et pour ordonnées la différence de potentiel aux bornes de l’enroulement,

courbes qui permettaient par intégration de déterminer l’induction dans le fer pour une valeur donnée du champ magnétisant.

Les expériences ont été faites pour des champs maximum de 30 gauss et pour des fréquences de 30 700, i~ 600, 89703 et 132000.

Tandis que les fig ures de Lissajous pour les tôles de son t

à peu près identiques à celles du fer à basse fréquence, l’effet pelli-

culaire leur donne pour les tôles de la forme d’une ellipse.

Il est curieux de noter que, pour’les tôles de la forme est

intermédiaire entre celle correspondant aux tôles de et

de 0mm,06.

Il ne faut pas oublier, si on veut comparer entre eux les résultats obtenus, que, pour les tôles les plus minces, la partie superficielle

du métal modifiée par le laminage n’est pas négligeable devant l’épaisseur totale, mais qu’en haute fréquence, par suite de l’effet

pelliculaire, c’est également dans cette couche que se trouvent une

grande partie des lignes de force.

W. BURSTYN. - Fonctionnement des arcs au mercure et des redresseurs à

mercure soumis à des oscillations électriques rapides. - P. 1069.

A propos du travail de Busch, l’auteur rappelle qu’il s’est

(1) Ann. d. Physik, XLII, 391 ; 1913~

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040042500

(3)

occupé de ces questions en 1906 et que, dans un brevet allemand, il

avait indiqué la possibilité d’employer l’arc au mercure comme

détecteur. R. JouAUST.

HAUSRATH. - Modèles d’onde de torsion. - P. ~.045-I047.

Critique des dispositifs de Julius et de Barkhausen (1); description

de deux modèles construits par l’auteur.

Lie premier, analogue aux précédents, utilise comme système

oscillant un mince ruban d’acier tendu entre deux chaînes à anneaux

ronds et lisses; ses deux extrémités sont ainsi comme libres. On peut d’ailleurs les fixer à volonté et reproduire un assez grand nombre

de phénomènes relatifs à l’émission et à la propagation des ondes élec-

triques.

1..4"e second utilise une forte corde de piano suspendue horizonta- lement, par des ressorts régulièrement espacés, à l’arête médiane d’un fer à T ; elle est guidée par des couples d’anneaux dans lesquels

elle peut rouler sans frottement appréciable; entre les deux anneaux

de chaque couple est vissée sur une partie de la corde, aplatie à la lime, une plaque de fer rectangulaire formantpendule; pour amortir,

on fait plonger ces pendules dans une cuve pleine d’eau; leurs mou-

vements sont rendus visibles par des disques de carton fixés à une ai guille à tricoter qui les traverse à leur partie supérieure ; les pen- dules des extrémités sont soudés et non vissés. La coexistence des forces de torsion et de pesanteur permet d’employer ce second

modèle à montrer la différence entre l’action à distance d’un champ statique et d’un champ de radiation (déviation permanente ou oscilla-

tion de l’un des pendules extrêmes).

P. LUGOL. ,

C.- W. OSEEN. - Oscillations électriques d’un anneau mince. - P. ~i22-i226.

Les travaux de Pocklington, de lord Rayleigh (2) et de l’auteur ont montré que, dans le cas d’un anneau constitué d’un métal infiniment

conducteur, les oscillations propres de l’anneau comportaient une

série d’oscillations faiblement amorties et une série d’oscillations fortement amorties.

(1) J. de Phys., 5e série, t. III, p. 1012; 1913.

(2) Physikalische Zeitsch1’ift, t. XIII, p. 842 ; 1912.

(4)

D’autre part, des expériences récentes de Lindemann (1) ont mon-

tré qu’un anneau de fer constituait un meilleur écran électrique qu’un

anneau de cuivre.

Ces expériences ont engagé l’auteur à étendre ses calculs au cas

d’un métal de perméabilité assez élevée, et il arrive à cette conclu- sion que, pour les métaux ayant comme le fer, pour les fre’’quences envisagées, une perméabilité de l’ordre de 100, il n’est plus possible

de les considérer comme parfaitement conducteurs. Il faut, dans les formules, introduire la valeur finie de la résistivité.

GOTTHELF LEIMBAQH. - Sur la diminution de l’amortissement dans l’oscilla- teur de Hertz ou l’antenne de lB1arconi (Réponse aux remarques de M. Gustave Mie sur mon travail : « La production d’énergie par les émetteurs de petite longueur d’onde »). ® P. 1126-1129.

Mie n’a pas admis qu’il y eût analogie entre le dispositif indi- qué par l’auteur et celui indiqué par Settnik (2) .

L’auteur répond à ces arguments en envoyant les résultats de

quelques nouvelles expériences.

R. JOUAUST.

D.-A. G0LDHAMà’IER. - Théorie des chaleurs spécifiques. - P. 1185-1189.

Rayonnement calorifique dans les corps allotropes. - P. 1188-1189.

L’énergie interne d’un corps solide est donnée par la formule :

Ndv représente le nombre de fréquences propres comprises dans

l’intervalle dv. Debye, aussi bien que Born et Karman, ont, pour obte-

nier N, effectué des calculs longs et pénibles. L’auteur, s’inspirant de

la méthode suivie par Rayleigh et Jeans dans la théorie du rayonne- ment, indique une voie beaucoup plus simple pour arriver à la valeur :

( 1) Annalen der Physik, t. XLII, p. 30; 1913.

(2) J. de Phys., t. 1, p. 40’7 ; i911.

(5)

L.-S. ORJSSTEIN. 2013 Optique des réseaux dans l’espace. - P. 1229-1231.

L’auteur avait précédemment pensé que, pour qu’il y ait réflexion

sur un plan réticulaire, il fallait que la densité réticulaire y fût assez

grande. L’expérience a vérifié cette prévision. L’intensité des taches d’interférence augmente avec la densité réticulaire du plan correspon- dant. L’auteur expliquée théoriquement ces résultats.

Compte rendu sommaire du 20e congrès de chimie physique appliquée

de la Société allemande de Burisen. - P. 12~3-t24’7.

M. V. LAUE. - Optique des réseaux dans l’espace. --- P. 1286-128i.

R,emarques à propos de l’artiçLe de M. Ornstein.

P. JOB.

ERNEST D1PPEL. - Relation entre la chaleur spécifique ou le point de fusion de certains alliages et leur histoire thermique antérieure. - Relation des pro-

priétés magnétiques des alliages d’Heus1er et de leur traitement thermique. -

’ P. 889-902.

Heusler a montré que l’hystérésis des bronzes magnétiques riches

en cuivre varie suivant la façon dont on a refroidi ces alliages .

F. Richarz a émis l’hypothèse que, par refroidissement lent, les molé-

cules se rassemblent en complexes, ce qu’elles n’ont pas le temps de faire si le refroidissement est rapide. Si cette hypothèse est exacte,

les premiers alliages doivent avoir une chaleur spécifique plus faible

que les seconds. C’est ce que l’auteur vérifie pour les alliages Bi, Pb (la chaleur spécifique déterminée au calorimètre à glace varie de

~,3~û3~3 à 0,36681),puis pour un alliage à 14,25 0/0 de Mn, 10,15 d’Al

et 75,6 de cuivre contenant un peu de fer. De même les aliiages

recuits ont une chaur spécifique inférieure à celle -des alliages trempés, et le point de fusion s’abaisse si l’on recuit l’alliage et qu’on

le maintienne très peu de temps en fusion. Cependant la chaleur spé- cifique des alliages d’Heusler recuits augmente tout d’abord avant

de diminuer. Cette anomalie tient peut-être à l’existence des magné-

tons ou de corpuscules magnétiques analogues.

(6)

PLANCHEREL. - Démonstration de l’impossibilité d’un système mécanique ergodique. - P. 1061-1063.

GEORG THOVIAS. - Action hydrodynamique sur deux sphères d’une masse d’air

en vibration. - P. 1079-1098.

Ce travail a été entrepris pour vérifier si, comme l’avait annoncé

Cook, aux actions hydrodynamiques se superposent des forces de

frottement ; d’après Cook, ces forces pourraient pour de petites

distances transformer une attraction hydrodynamique en répulsion

et réciproquement.

La méthode de mesure est analogue à celle qu’a employée Zerno { ~ ) .

Les faits se passent exactement comme le prévoit l’hydrodyna- mique, les forces de Cook n’existent pas; enfin les forces hydrodyna- miques sont proportionnelles au carré de la vitesse maximum du gaz.

W. ESMAItCH. - Passage des ondes électromagnétiques dans les milieux dispersifs. - P. 1251-1212.

Soit une onde plane se propageant dans un milieu des électrons peuvent vibrer; si l’on découpe le milieu en tranches parallèles à l’onde, chaque couche émettra, sous l’action du champ de l’onde incidente, deux ondes secondaires de sens opposés. La première, de

même sens que l’onde incidente, s’ajoute à elle pour former l’onde

qui traverse le milieu; l’autre, de sens contraire, constitue l’onde réfléchie.

L’auteur donne deux méthodes de calcul de ces ondes, l’une plus simple, l’autre plus générale, ; elles permettent d’obtenir l’onde réflé- chie sans conditions aux limites.

L’onde réfléchie prend naissance dans toute l’étendue du milieu et pas seulement à la surface de séparation. Sa phase et son énergie se propagent en sens inverse, c’est pourquoi elle paraît provenir de la

surface seule de séparation; cela se produit chaque fois que les vecteurs électrique et magnétique ne sont pas égaux sur les ondes

observées.

(1) Ann. d. Phys., 26-79 ; 1908.

(7)

C.-E. BLOM. - Calcul des fréquences. Relation entre les constantes élastiques et thermiques des éléments solides. - P. 1397-1416.

Comparaison des formules de fréquence d’Einstein, de Lindemann, d’Alterthum, de Benedicks. Aucune ne correspond exactement à la réalité. Discussion. Périodicité des constantes élastiques des élé-

m ents. Cas des composés : relation entre la dureté et les chaleurs

spécifiques.

M. v. LAUE. - Influence de la température sur les phénomènes d’interférence des rayons de Rôntgen. - P. 1561-15’ii.

Gràce aux travaux de Debye, l’auteur peut développer une théorie

de l’influence de la température sur la forme des taches d’interférence.

Réseau cubique.

Contrairement à une hypothèse émise par l’auteur, l’agitation ther- mique n’a aucune influence sur la forme des taches.

Réseaux plus compliqués. ,

L’agitation thermique a pour éffet de favoriser la réflexion sur les

plans de grande densité réticulaire (conforme à l’hypothèse de

. W. et L. Bragg).

P. JOB.

R. GUTENBERG. - Sur la constitution intérieure du globe d’après les observations sismologiques P. 1217.

Suite d’un article précédent (~). L’étude de la vitesse de propaga- tion des premières ondes longitudinales, et du rapport des intensités

des ondes longitudinales directes et réfléchies une fois, confirme les

résultats antérieurs : la Terre est formée d’un noyau possédant un

rayon de 3.500 kilomètres, d’une couche intermédiaire plus ou moins homogène et d’une écorce épaisse de 1.200 kilomètres.

, L. e ËBLÉ.

(1) J. de Phys., série, t. II, p. 256; 1912.

(8)

W. DE SITTER. - Sur la précision avec laquelle on peut considérer que la vitesse de la lumière est indépendante de la vitesse de la source. - P. 1267.

L’auteur répond aux critiques de P. Guthnick (~) et de E. Freun-

dlich (2). Si u est la vitesse de la source lumineuse, c la vitesse de la lumière quand la source est au repos, la vitesse de la lumière dans la direction du mouvement de la source est :

v = c -f- ku.

D’après Lorentz, k ~ 0 ; d’après Ritz, k = 1. L’auteur montre

que l’observation des étoiles doubles spectroscopiques, par exemple de § Cocher, dont la parallaxe est connue, donne pour limite supé-

rieure du coefficient k la valeur 0,002.

J. KOENIGSBERGER et K. VOGT..~ Un nouveau type de spectre d’absorption.

P. 1269-’! 271.

Le spectre d’absorption de la vapeur de tartrazine présente des particularités remarquables.

Ce n’est pas un spectre de bandes, mais un spectre de lignes composé de sept raies principales, qui vont en se resserrant vers

les courtes longueurs d’onde et d’un grand nombre d’autres raies

plus faibles. L’ensemble ressemble d’assez près aux spectres

des nébuleuses ;

A la température ordinaire, les raies faibles sont fines et sombres (type I) ; les raies fortes se détachent nettement en sombre

sur un fond continu, dont le dégradé s’étend davantage vers le

rouge pour certaines raies et vers le violet pour d’autres (type II) .

A 35°, on voit apparaître sur le côté le plus étendu du fond

continu, à 1 A de la raie sombre, une raie brillante (type II1). Si la température, et par suite la densité de la vapeuraugmentent encore, la raie sombre primitive disparaît, et la raie brillante reste seule

entourée d’un fond continu sombre symétrique (type IV). Le fond

continu ne peut d’ailleurs pas être résolu en raies avec le pouvoir

de résolution du réseau employé.

En faisant décroître la température ou la densité de la vapeur, on (1) Astrop Nachr., CXCV, p. 265.

(2) Phys. Zs. XIV, 835.

(9)

repasse graduellement du type IV au type I, même pour les raies

principales.

Les raies brillantes n’apparaissent pas telles par un simple

effet de contraste, car des mesures photométriques ont montré qu’elles

sont plus brillantes que le fond continu qui les entoure. D’autre part,

elles sont moins brillantes que le spectre de la source lumineuse.

S’il y a un effet de résonance, il faut remarquer que la fluorescence

ne s’observe que dans la direction du faisceau incident de lumière

excitatrice, et nun dans toutesles directions, comme pour les phéno-

mènes étudiés par Wood.

CL RUNGE et F. PASCHEN. - L’oxygène dans le Soleil. - P. 12G7-4269.

Geiger (1) avait obtenu dans le spectre de l’arc entre électrodes de fer trois raies dont les longueurs d’onde coïncidaient avec celle du

premier triplet de la série principale de l’oxygène. Runge et Paschen

montrent que ces raies appartiennent non au fer, mais à l’oxygène.

En effet, elles n’apparaissent dans le spectre d’arc du fer qu’au voi- sinage de la goutte d’oxyde de fer qui se produit sur l’anode en fer placée verticalement au-dessous de la cathode. On ne les obtient pas

lorsque les électrodes sont en charbon, même en plaçant des mor-

ceaux de fil de fer sur l’anode, l’oxydation du fer étant empêchée

par la présence de la vapeur de carbone. D’autre part, les intervalles des trois raies considérées, mesurés à l’échelle des fréquences, sont égaux à ceux des autres triplets de l’oxygène, aux erreurs de

mesure près de l’ordre de 0,02 A.

Comme la preuve de la présence de l’oxygène dans le Soleil donnée par Runge et Paschen est fondée sur la présence de ces raies-

là dans le spectre solaire, il résulte de là que cette preuve n’est pas mfirmée par les observations de Geiger.

. G.-H. Sur la variabilité des spectres d’absorption : III.

P. i271-i272.

L’expérience montre que, d’une façon générale, si la température s’élève, l’absorption générale d’une substance augmente, ses bandes d’absorption s’élargissent et se déplacent vers le rouge.

(1) Ann. d. Phys.., XXXIV, p. 286; 1912.

(10)

L’auteur montre qu’on peut expliquer ces faits à partir de la

théorie de Lorentz-Drude qu’il a déjà développée. Il suffit d’admettre que les molécules actives dans le phénomène de l’absorption sont

celles qui sont, d’une façon quelconque, dans un état anormal et que l’élévation de la température augmente le nombre des molécules actives.

F. C nozf,.

C. MAINKA. - Sur la fréquence des différentes périodes

de l’agitation microsismique. ® P. 1285.

L’auteur a signalé précédemment que les périodes de 3 et 4 se-

condes se rencontrent presque exclusivement pendant l’hiver, celles

de 6 et 7 secondes pendant l’été, sur les diagrammes de Pulkowo

et d’ Irkoutsk. Il a vérifié depuis que les mêmes résultats se dégagent

de l’étude des sismogrammes enregistrés à Hambourg. Ces périodes

croissent du reste avec les amplitudes, qui sont particulièrement

fortes pendant l’hiver.

L. EBLÙ.

L. EBLÉ. s

85° CONGRÈS DES SAVANTS ET MÉDECINS ALLEMANDS A VIENNE DU 2i AU 28 SEPTEMBRE

COMMUNICATION ET DISCUSSIONS.

Séance commune aux sections de Physique, Chimie et Minéralogie.

/-

M. v. LAUE (Zürich). - Interférence des rayons de Rôntgen. - P. 1075-10 î9.’

Résumé de l’état actuel de la question au point de vue théorique

et expérimental.

W. FRIEDRICH (Münich). - Interférence des rayons de Rôntgen.

P. ~0’~9--IU86.

Le spectre de Rôntgen est continu (W.-H. et W.-L. Bragg, Mo- seley et Daryvin) ; sur ce fond continu apparaît un spectre de raies à l’anticathode, et qui n’intervient pas dans les épreuves ordi-

(11)

naires. Il semble que, d’après la théorie de Laue, puisque le spectre

est continu, il devrait y avoir un nombre infini de points d’interfé-

rence ; mais il n’en existe qu’un petit nombre, c’est qu’il n’y a plus

interférence pour de trop grandes différences de marche.

Quand le temps d’exposition est assez grand, on voit apparaître

des traits radiaux autour de la trace du rayon primaire : ce sont des

spectres de réseau donnés par les couches moléculaires.

Le spectre des rayons de Rôntgen a, du côté des petites lon-

gueurs d’onde, une limite qui dépend du cristal employé.

Tous ces phénomènes d’interférence donnent une relation entre la maille du réseau cristallin et la longueur d’onde des rayons X,

mais ne permettent de calculer ni l’une ni l’autre de ces grandeurs.

G. TAMMANN (Gôttingen). - Théorie du polymorphisme. - P. 1087-1098.

Le polymorphisme peut être à deux causes : soit à l’existence de molécules différentes, soit à la distribution de molécules iden-

tiques aux noeuds de réseaux différents. Si l’on appelle « groupe»

l’ensemble des formes de la même molécule, les propriétés thermo- dynamiques, le volume, la chaleur de fusion, la compressibilité, la di- latation, donnent le moyen de reconnaître les formes hétéromorphes

d’un même groupe ; il en est de même des courbes d’équilibre de

ces formes avec d’autres phases.

On peut évaluer la grandeur moléculaire des solides à partir de la

loi de la constance de la différence d’entropie dans la fusion :

(T,,, température absolue de fusion ; r,, chaleur de fusion pour 1 gramme), à condition que les changements de concentration molé- culaire produisent une variation d’entropie négligeable devant la va-

riation due à la seule fusion.

En particulier, les glaces 1, 2, 3, 5 et 6 sont isomères [(H20)3J. 1

Pour les liquides normaux, il n’y a pas changement de masse mo-

léculaire par fusion.

(12)

RICHARD ZSIGMONDY (Gôttingen). - Structure des gels. - P. f098-ii05.

Résumé de nos connaissances sur la structure gélatineuse ; exposé

des travaux inédits d’Anderson sur les gels et en particulier sur la

°

silice gélatineuse. Elle peut absorber un certain nombre de liquides,

dont la tension de vapeur est abaissée par suite de phénomènes ca- pillaires. L’étude de la courbe des tensions (variations soit pendant l’absorption, soit pendant l’évaporation du liquide), déjà faite pour l’eau par van Bemmelen, a été reprise pour l’eau, l’alcool et la benzine.

Ces données permettent de calculer le rayon des tubes capillaires du gel de silice. On trouve des nombres très concordants dont la valeur

moyenne est 2:~,6. ,

Séance commune aux sections de Physique, Mathématiques

et Astronomie.

A. KORN. - La question de l’unification internationale des concepts et des symboles principaux de la théorie du potentiel et de la théorie de l’élasticité.

- P. i105-i109.

Section de Physique.

A. KORN (Charlottenbourg). 2013 L’électron considéré comme une particule pulsante avec un quantum de pulsation constant. - P. i109-ii12.

Une particule est « pulsante o, quand son volume varie périodique -

ment. La considération de particules de ce genre a permis à Bjerknes d’expliquer les forces de gravitation.

On peut appliquer cette hypothèse aux électrons. L’auteur admet que la vitesse de pulsation reste constante et d’autant plus constante

que la période est plus petite. Ce principe de la « conservation de l’individualité » apporte au principe de Dalembert le complém ent

nécessaire à une théorie mécanique de l’électricité d’accord avec les idées modernes sur le rayonnement.

R. POHL et P. PRINGSHEINI (Berlin). - Émission d’électrons par effet photoëlectrique. -- P. ili2-iil4.

La limite vers les grandes longueurs d’onde de l’effet photo-

(13)

électrique présente des variations inexpliquées de près d’une octave.

Les actions chimiques des atomes voisins influent sur la position de

la résonance de l’effet photoélectrique.

Dans la discussion, M. Hallwachs insiste sur ce fait que, quoique

le vide soit très avancé, la couche gazeuse superficielle en contact

avec le métal doit jouer un rôle considérable dans ces phénomènes.

J. FRANCK et G. HERTZ (Berlin). - Relation entre l’ionisation par choc et l’affinité des électrons. - P. lli4-1117. -

Les propriétés particulières des gaz rares au point de vue de l’io-

nisation par choc ne tiennent ni à un libre parcours particulière-

ment grand, ni à une énergie d’ionisation particulièrement petite. Il

faut donc admettre que, dans les gaz rares, les chocs des électrons contre les molécules sont parfaitement élastiques, pour des tensions inférieures à la tension d’ionisation. C’est ce qui se passe en effet pour l’hélium. On peut prévoir que la courbe intensité-tension pré-

sentera une série de paliers, et c’est bien ce que donne l’expérience.

CLEMENS SCHAEFER (Breslau). - Masse d’inertie des électrons

en mouvement rapide (Recherches de 1B1. Günther Neumann). - P. IH.7-1if8.

Ces recherches démontrent que, selon l’hypothèse de Lorentz-

Einstein, les électrons subissent une déformation elliptique pour des vitesses comprises entre 0,4 et 0,8 fois celle de la lumière.

La valeur de e est : 1,765 . ~0’~ E. M. E.

m

CLEMENS SCHAEFER. - Problème de dispersion et d’absorption à deux dimensions (En collaboration avec 1Bp1e H. Stallwitz). - P.

K.-F. HERZFELD (Vienne). - Nombre des électrons libres dans les métaux.

L’auteur applique aux électrons le calcul de la variation de ten- sion de vapeur d’un solide. Il trouve que le nombre d’électrons est environ 600 du nombre d’atomes à 00.

600

La formule obtenue est :

T.

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rayons-canaux, l’expérience montre qu’ils donnent simultanément les raies d’arc et les raies d’étincelles, comme les rayons cathodiques rapides, avec cette

deux sortes d’absorption sélective : l’absorption d’ensemble (Ge- samtabsorption schleelîtin), quand la source lumineuse est une petite portion de spectre continu;

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