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Annalen der Physik ; T. XLII, n° 16 ; 1913 ; — t. XLIII, n os 1 et 3 ; 1914

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(1)

HAL Id: jpa-00241911

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241911

Submitted on 1 Jan 1914

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os 1 et 3 ; 1914

L. Kolowrat, M. Barrée, F. Croze, L. Letemmier

To cite this version:

L. Kolowrat, M. Barrée, F. Croze, L. Letemmier. Annalen der Physik ; T. XLII, n° 16 ; 1913 ; - t. XLIII, n os 1 et 3 ; 1914. J. Phys. Theor. Appl., 1914, 4 (1), pp.418-424.

�10.1051/jphystap:019140040041800�. �jpa-00241911�

(2)

418

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XLII, 16 ; 1913 ; 2014 t. XLIII, nos 1 et 3 ; 1914.

H. BAERWALD . - Sur le rayonnement secondaire produit par les rayons-canaux

(contribution à la critique des méthodes). - T. XLII (1913), p. 1287-1310.

L’auteur avait fait récemment des expériences sur les vitesses des électrons qui sont émis par une lame frappée par des rayons-ca-

naux (rayons positifs) ; les résultats se sont trouvés en désaccord

avec ceux de Füchtbauer, publiés en 1906 et 1907. Dans le but d’é- tablir jusqu’à quel point ce désaccord provenait de la différence des

méthodes, un appareil a été construit sur les indications de Fücht- bauer et mis par celui-ci à la disposition de l’auteur. Il consiste en un tube de décharge avec cathode massive percée d’un canal capil- laire ; par ce canal, les rayons positifs pénètrent dans un espace l’on maintient un vide beaucoup plus avancé que dans le tube à

décharge. Les rayons tombent ici sur une lame d’aluminium, sous

un angle qu’on peut faire varier à volonté ; un champ magnétique

est établi parallèlement au faisceau primaire. Une portion des élec-

trons émis dans le plan perpendiculaire au faisceau, avec une vi-

tesse telle que leur trajectoire soit enroulée en un arc de cercle de rayon bien défini, arrive, à travers une série de diaphragme, sur

un petit cylindre de Faraday relié à un électromètre. On mesure la charge reçue par celui-ci, en fonction du courant qui produit le champ magnétique ; autrement dit, on détermine le nombre relatif des électrons qui sont émis avec une vitesse donnée v ; la vitesse est, comme d’ordinaire, exprimée en volts équivalents, c’est-à-

dire au moyen de la différence de potentiel qu’un électron primitive-

ment au repos devrait franchir pour acquérir cette vitesse. En procé-

dant ainsi, l’auteur a trouvé, sensiblement enaccord avec les mesu res

de Füchtbauer, que le nombre n d’électrons ayant unevitesse donnée

v augmentait avec cette vitesse jusqu’à un maximum assez mal défini, mesuré par un nombre de volts compris entre 6 et 23 ; n diminuait ensuite graduellement avec la vitesse, mais était encore considérable même à 100 volts.

Le même dispositif permet cependant de déterminer la distribu- tion des vitesses par une méthode différente, en portant la lame

d’aluminium à un potentiel positif variable; comme la vitesse de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040041800

(3)

chaque électron est alors diminuée de la quantité qui correspond à

ce potentiel, on est renseigné sur le nombre des électrons ayant une vitesse donnée, si l’on mesure la charge reçue par le cylindre de Faraday lorsque le champ magnétique conserve une valeur inva- riable et que le potentiel de la lame varie depuis zéro jusqu’à une

valeur suffisante pour arrêter tous les électrons. Les résultats aux-

quels on arrive ainsi sont en contradiction manifeste avec les précé- dents ; ils montrent en effet que le nombre n est le plus grand pour des vitesses voisines du zéro, diminue rapidement avec v et devient

faible pour les vitesses supérieures à 10 volts ; la vitesse la plus

élevée qu’on puisse observer est de 25 volts. Tout ceci est con-

forme aux expériences antérieures de l’auteur, faites suivant une méthode analogue, et aux expériences de Campbell sur les rayons secondaires excités par les rayons a.

Puisqu’on obtient ainsi des résultats contradictoires avec un même

appareil, il faut qu’il y ait des causes d’erreur qui faussent tout ou partie des mesures. Après un examen détaillé de la question,

l’auteur conclut qu’il s’agit en premier lieu d’une absorption des

rayons secondaires par le gaz résiduel présent dans l’appareil. Cette absorption s’exerce d’une façon moins intense sur les rayons les

plus lents, et c’est ce qui produit le maximum apparent que la courbe fait voir dans le cas de la méthode du champ magnétique.

Dans la seconde méthode, les rayons qui arrivent dans le cylindre

de Faraday possèdent, à leur sortie de la lame, toujours la même

vitesse restante et sont par conséquent absorbés au même degré, quel que soit le potentiel delà lame.

Une seconde cause d’erreur réside en ce que les ions produits par les rayons primaires dans le gaz résiduel diffusent à l’intérieur de

l’appareil ; certains d’entre eux arrivent jusqu’au cylindre de Fa- raday et lui communiquent leur charge. Comme la première, cette

cause d’erreur ne se fait valoir que dans la méthode du champ magnétique ; les vitesses supérieures à 25 volts qu’on observe dans

ce cas sont un effet apparent à la diffusion. C’est donc le pro- cédé du champ électrique qui donne des résultats immédiats quant

à la distribution réelle des vitesses ; mais la méthode magnétique

ne fait que les corroborer, lorsqu’on en interprète les résultats en

tenant compte des deux causes d’erreur indiquées.

(4)

420

L. MYSSO WSK y et K. NESTURCH. - Sur les décharges saccadées d’une pointe

et sur la méthode électrique pour la numération des particules cl.

-

T. XLII1 (1.914). p. 461.-472.

On sait que Rutherford et Geiger ont imaginé, pour mettre en évidence l’effet ionisant des particules a. individuelles, une méthode qui consiste à faire entrer les particules dans un tube cylindrique

contenant de l’air sous basse pression et muni d’une électrode axiale reliée à un électromètre ; le cylindre étant chargé à un potentiel

presque suffisant pour produire une décharge disruptive, l’entrée de chaque particule provoque une forte ionisation par choc et se traduit par une déviation de l’électromètre.

Il importe de remarquer que des déviations semblables se pro- duisent souvent aussi en l’absence d’une source qui émette des par-

ticules oc; Rutherford et Geiger ont attribué cet effet à la radioactivité naturelle des parois du cylindre et ont cru en être quittes en réglant

le potentiel ou la pression de façon à les faire disparaître. Les auteurs

de ce mémoire trouvent cependant que, dans des conditions appro-

priées, il n’est pas possible de faire le départ entre ces « déviations

naturelles » et les déviations produites par les particules (x; bien plus, le système peut être réglé de telle façon que les déviations spontanées cessent tout juste de se produire, mais qu’elles appa- raissent de nouveau lorsqu’on approche une source ionisante quel-

conque ; le rôle de cette source consiste alors uniquement à amorcer

les petites décharges saccadées qui correspondent aux déviations

naturelles. Il est évident qu’en faisant agir les rayons « sur un sys- tème réglé de cette manière, on n’a aucune preuve de ce que les dé- viations observées soient réellement dues aux particules BJ.. indivi-

duelles. La même objection s’applique à plus forte raison au travail

récent de Geiger (1), les particules « et S sont comptées à l’aide

des décharges d’une pointe qu’elles servent à amorcer.

L’apparition des décharges spontanées quasi périodiques, la fré-

quence et l’intensité avec lesquelles elles ont lieu, dépendent d’une

foule de circonstances, telles que la pression du gaz, le potentiel .appliqué, la sensibilité de l’électromètre employé, enfin l’état de la surface interne de la chambre d’ionisation. Mieux la surface

(t) Le Radium, t. p. 316-318; 1913.

(5)

est polie et plus il est difficile de provoquer les déviations spon- tanées ; on agit dans le même sens si l’on prend soin de rendre

le fil axial bien centré et droit. La supposition la plus plausible que l’on puisse faire sur la nature de ces décharges consiste à y voir un

effet de saillies ou d’aspérités présentes sur la surface du cylindre,

ou du fil. Toute saillie favorise évidemment l’apparition anticipée de

la décharge, en augmentant localement la densité électrique ; comme

la masse du gaz dans lequel cette décharge peut se produire est faible, la distribution des ions dans le volume correspondant varie continuellement ; si le potentiel est presque suffisant pour la décharge,

cette distribution peut, de temps à autre, devenir telle que les con- ditions de l’ionisation par choc se trouvent momentanément remplies,

et le courant passe pour cesser aussitôt après. C’est ainsi qu’un régime peut s’établir dans lequel les décharges se suivent avec l’as- pect d’un phénomène périodique.

L. KOLOvVRAT.

J. STARK. - Remarque sur une communication de MM. E. Wagner

et J. Fellka7zals.1?.afilen (1’).

-

P. 47-4’8.

Réclamation de priorité. Stark a étudié les rayons-canaux secon- daires (Felclkanalstrahlen) bien avant Wagner et Kiitschewski ; ; l’une des méthodes qu’il a employées est semblable à celle de ces

auteurs (2).

M. BARREE.

P. DEBYE. - Interférence des rayons de Rôntgen

et agitation thermique. - P. 6J-9~:

Bien que la théorie simplifiée de L’influence de l’agitation ther- mique sur l’interférence des rayons de Rontgen n’ait pas encore été vérifiée expérimentalement, l’auteur la reprend dans ce mémoire en

renonçant aux deux hypothèses de l’indépendance des atomes les

uns par rapport aux autres et de la possibilité de ne pas introduire les

quanta d’énergie et de se contenter de l’équipartition.

L’auteur effectue les calculs en supposant successivement qu’il y a (1) Voir ce volume, page 245.

(2) J. STARK, de Phys., 13, p. 389, t90~; Phys Zeitsch., ii, p. 1.’11, 1910.

(6)

422

ou qu’il n’y a pas d’énergie au zéro absolu. Il rend les formules cal- culables au moyen de quelques approximations.

L’agitation thermique n’a pas d’influence sur la netteté des maxima d’interférence, mais agit sur leur intensité. Cette intensité diminue

exponentiellement : quand la température s’élève ; quand l’écart angulaire entre la direction du faisceau incident et la direction de l’observation augmente; quand la longueur d’onde diminue.

L’exposant de cette fonction exponentielle s’annule au zéro absolu

si l’énergie y est nulle, il garde une valeur finie si elle ne l’est pas;

l’aspect des courbes représentant l’énergie en fonction de l’angle

d’écart aux diverses températures permettra donc de décider s’il existe de l’énergie au zéro absolu.

L’intensité d’interférence s’accompagne d’une intensité diffusée

qui est maximum la première est la plus faible.

Les phénomènes peuvent se calculer numériquement d’une ma-

nière approchée si l’on a des données suffisantes sur la variation des chaleurs spécifiques avec la température.

CARL BERGHOLNI. - Biréfringence des couches métalliques obtenues par pulvérisation cathodique. - P. I-23.

L’auteur applique la méthode de Brace (1) à la mesure de la biré- fringence de ces lames. Cette méthode repose sur l’interposition d’un

mica couvrant la moitié du champ. L’auteur calcule d’une ma-

i00

nière différente de M. Brace les résultats des mesures. Elles ont porté

sur des couches d’argent, de platine, de palladium, de bismuth, de

cuivre et d’or. Le rapport des différences de phase correspondant

à deux couleurs est égal au rapport inverse de leurs indices. L’hypo-

thèse de Rumpelts est donc inexacte. L’auteur croit que la biréfrin- gence est due à une forme ellipsoïdale des particules métalliques.

P. JOB.

CHR. FUCHTBAUER et W. H OFMANN . - Sur l’intensité maxima, l’amortissement et la distribution vraie de l’intensité des raies de séries dans les spectres d’ab- sorption. - P. 96-134.

On sait que d’après la théorie de Drude, si l’on désigne par n l’indice de réfraction d’une substance, par x son coefficient d’ab-

(1) Phys. Rev., XVIII, 70 ; 1904.

(7)

sorption, par vo la fréquence correspondant à une bande d’absorp-

tion étroite de la substance, par N le nombre par unité de volume des électrons de masse 1n et de charge e qui entrent en jeu dans le phénomène de l’absorption, par v’ la constante d’amortissement de

ces électrons, on a :

na étant la valeur de n pour v J v,,, p étant égal à 4-zNe2et pu à v-v.

Si on désigne par (nx),n la valeur de nx correspondant au maxi-

mum de l’absorption, on a alors :

Les auteurs se sont proposés de déterminer (nx),n, v’ et la varia-

tion de nx à l’intérieur des raies d’absorption de la série principale

du caesium.

Pour obtenir des valeurs qu’on puisse reproduire à volonté de l’absorption maximum et de l’amortissement, ils ont opéré sur du

caesium contenu dans des tubes de verre chauffés à une température

uniforme.

Ils ont obtenu les résultats suivants :

.

1° La demi-largeur des raies d’absorption, caractérisée par la valeur de la constante d’amortissement v’, est sensiblement la même pour les deux raies de chaque doublet du caesium. Son accroisse- ment avec la pression mesuré jusqu’à 30 atmosphères se fait con-

formément à la théorie des chocs de Lorentz.

2° L’absorption maxima est inversement proportionnelle à la pres- sion et par suite le nombre des particules vibrantes est indépendant

de la pression. Elle est 4 fois plus forte pour la raie 3877 que pour la raie 3889 du doublet violet du caesium et 3 fois plus forte pour la raie 4555 que pour la raie 4593 du doublet bleu.

3° La distribution de l’intensité devient dissymétrique quand la pression s’élève : l’absorption décroît plus vite du côté du violet que du côté du rouge.

N. v. LAUE. - Sur la-théorie de la formation des images optiques.

-

P. 165-168.

L’auteur donne, pour l’équivalence entre les objets lumineux et les

objets non lumineux par eux-mêmes au point de vue de la formation

(8)

424

de s images, une condition plus générale que celle de Mandelstam (1)

et qui ne suppose rien sur la structure de l’objet. Dans le cas d’fun objet non lumineux par lui-même, le rayonnement qui tombe sur

l’objet doit être le même dans toutes les directions, comme si

celui-ci était enfermé dans une enceinte à parois parfaitement noires

et de même température. Dans le cas d’un objet lumineux par lui- même, celui-ci doit rayonner comme s’il était à la même tempéra-

ture qu:e les parois du cas précédent.

F. CnozE.

GEORG PAECH. - Sur l’influence des gaz sur l’effet photoélectrique des métaux.

T. XLIII, 1914, p. -13~-~6~.

Ces expériences faites sur le platine, comparées à celles que fit Ull mann (2~ sur le zinc, montrent une influence sélective des gaz

sur l’effet photoélectrique des métaux ; c’est ainsi que dans les deux

cas la sensibilité photoélectrique est respectivement de plus en plus grande dans les atmosphères d’hydrogène, d’air et de gaz carbo- ni que - et qu’en outre de petites quantités de vapeur d’eau suffisent pour rendre plus grand l’effet photoélectrique.

En mélangeant à l’air diverses vapeurs de constante diélectrique K différentes, on trouve que la sensibilité photoélectrique varie dans le même sens que K ; expériences faites avec alcool méthylique, acétone, chloroforme et benzène (le mélange s’obtenait en faisant barboter l’air dans le liquide).

D’autres expériences faites sur des gaz purs conduisent au même résultat ainsi que le montre le tableau suivant :

Il semble donc exister une relation entre K et la sensibilité photo- électrique ; des expériences plus précises de l’auteur sont en cours

sur ce sujet.

,

L. LETELLIER.

(1) .l. de Phys., 5e série. I, p. 340; 1911.

(2) ULLMANN, Ann, de1’ Phys., XXXII, p. ~l-~8 ; 1940.

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