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Annalen der Physik - T. XL, nos 1, 2 et 3; 1913

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(1)

HAL Id: jpa-00242037

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242037

Submitted on 1 Jan 1913

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Annalen der Physik - T. XL, nos 1, 2 et 3; 1913

Marcel Boll, A. Grumbach, M. Barrée, P. Job

To cite this version:

Marcel Boll, A. Grumbach, M. Barrée, P. Job. Annalen der Physik - T. XL, nos 1, 2 et 3; 1913. J.

Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.346-355. �10.1051/jphystap:019130030034601�. �jpa-00242037�

(2)

346

male du coefficient de rigidité. La rigidité pour les petites charges

est beaucoup plus faible que pour les lourdes charges.

La variation est beaucoup plus grande dans les bandes minces que dans les rubans épais, le phénomène n’existe pas pour les fils.

II. Cet effets disparait partiellement, quoique très lentement, solins

l’influence de la tension ou sous l’action du recuit.

III. Pour l’auteur, cette variation anomale est le résultat des dé - formations subies pendant la fabrication.

AUBERT.

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XL, nos 1, 2 et 3; 1913.

C. CHRISTIANSEN. - Développement d’électricité par jaillissement de liquide.

(Balloélectricité).

-

P. 107-137 et p. 233-248).

L’auteur reprend les expériences de Lénard et de ~.-~ . Thomson sur

la production d’électricité par choc de gouttes liquides sur un obstacle (Ballo éle etri cité)

*

La méthode consiste essentiellement à pulvériser un liquide, soit

à l’intérieur d’un tube de platine ou d’un tube isolant relié à l’élec- tromètre, soit à produire cette pulvérisation sur une plaque de pla-

tine reliée à l’électromètre.

Le Mémoire se borne à reproduire les résultats d’un très grand

nombre de mesures, desquelles il résulte que les liquides étudiés peuvent se classer en différents groupes :

10 Solutions électrolytiques qui donnent un très faible développe -

ment d’électricité ;

~° Liquides fortement balloélectriques, qui communiquent au pla-

tine une charge positive: tels sont l’eau, les solutions aqueuses

d’huile, d’ammoniaque;

3° Liquides fortement balloélectriques, qui communiquent au pla-

tine une charge négative : telles sont les solutions de quinine, d’ani- line, d’acide trichloracétique.

Des îîiélaîîges d’électrolytes et de corps fortement balloélectriques

ont en général une balloélectricité très supérieure à la solution de s

balloélectricités des constituants : par exemple, les balloélectricité s

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030034601

(3)

347 des deux solutions normales d’alcool éthylique et de chlorure de potassium étant respectivement 0,9 et 0,1, si on mélange volumes égaux de ces deux solutions, on trouve une balloélectricité égale à 7.

Enfin, en accord avec les expériences de Lénard et de J.-J. Thomson,

la nature du gaz environnant exerce une très grande influence aussi

bien sur le signe que sur la grandeur de l’effet balloélectrique, et on

trouve que la balloélectricité croît toujours quand on passe d’un gaz

plus lourd à un gaz plus léger.

KARL SCHEEL et WILHELM HEUSE. - Les chaleurs spécifiques de l’hélium et de quelques gaz diatomiques. - P. 4~73-!~9?.

I.

-

Suite d’une étude déjà commencée des chaleurs spécifiques

des gaz à pression constante. La méthode est celle qui a été décrite

dans un premier Mémoire (1) et dont le de Physique a donné l’analyse (~). Cependant, tandis que les premières mesures étaient

effectuées dans un appareil ouvert, ici la circulation du gaz se pro- duit dans un appareil complètement clos ; le ga z qui sort du calori- mètre y est renvoyé au moyen d’un dispositif approprié, et par suite la méthode ne met en jeu qu’une faible masse de gaz, permettant

ainsi d’opérer soit avec des gaz rares (hélium), soit avec des gaz usuels soigneusement purifiés (hydrogène, azote, oxygène, anhy-

dride carbonique).

Les nombres obtenus ne s’écartent pas de la valeur moyenne des

observations, d’une quantité supérieure à 1 0/00 pour la température ordinaire, et d’une quantité supérieure à 5 0/00 pour les basses tem-

pératures.

II.

-

Or on sait que :

S. 1 l 1 d,.,

.

Il àp 1 à2v d

Si on ca cu e les dérivées partielles TT) T , au moyen de

l’équation d’état donnée par Daniel Berthelot (3), on trouve, d’une (1) Annalen der Physik, 37, p. ’i9-95 ; 1912.

(2) J. de série, t. 11, p. 2~3 ; I912.

(4)

348

part :

et d’autre part, en intégrant l’équation (2) de p

=

o (où le gaz est

assimilé à un gaz parfait) à une valeur finie de p : 1

Comme :

si on connaît c~, on peut donc déduire c~, cpo,

où toutes les quantités affectées de l’indice zéro se rapportent au

gaz supposé parfait.

III.

--

Les résultats sont les suivante

A) Rapport des chaleurs spécifiques. - On trouve pour l’hélium

x ~ 1,660 à 18° et ~,G’73 à

-

1801, ce qui est très voisin de la valeur i,667, à laquelle conduit la théorie cinétique pour les gaz monoato-

miques. - Les valeurs obtenues pour les gaz diatomiques sont

voisines de 1,40 à la température ordinaire, et s’élèvent quand la température s’abaisse.

B) Chaleurs spécifiques ri volurt’te constant.

-

1° D’après la théo-

rie cinétique, l’énergie interne d’un gaz monoatomique est exclu-

sivement de l’énergie de translation, d’où il résulte que la chaleur

spécifique moléculaire à volume constant doit être voisine de 21,97 et

indépendante de la température. Or l’expérience donne pour l’hélium 3,008 à 18° et 2,949 à 180° ;

2° Pour les gaz diatomiques, à l’énergie de translation s’ajoute une énergie de rotation, de sorte que la chaleur moléculaire à volume constant doit être supérieure à 2C ,97.

Or Eucken a trouvé pour l’hydrogène que cette chaleur diminue de plus en plus rapidement quand la température s’abaisse, pour se

rapprocher de la valeur 3 calories qui caractérise les gaz mono-

atomiques. Les auteurs confirment ce résultat (4,875 à 16", 3,338

à

-

18()Cl) -

Même allure de la courbe représentant la variation de c~ pour

l’azote et le gaz carbonique ; mais, pour l’oxygène, les auteurs n’ont

(5)

349 tiré aucune conclusion, la température de - f800 à laquelle ils opé-

raient étant trop voisine du point de liquifaction.

J.

PORTER. - Caractéristiques dynamiques des tubes-soupapes

de Wehnelt. - P. 561-601.

L’auteur rappelle d’abord les propriétés des cathodes à oxyde incandescent; l’abaissement de la chute de potentiel cathodique,

dans les tubes qui en sont munis, doit être attribué à l’émission

d’électrons par l’oxyde. En première approximation, la caractéris-

tique statique (f. é. m. appliquée en abscisse, intensité en ordonnée)

se compose d’abord d’une courbe de saturation suivie de la portion

de courbe correspondant à l’effluve qui se produit déjà entre 20 et

50 volts (ionisation par chocs). On atteint ensuite la « densité de cou-

rant limite » ; à ce moment, les électrons sont entraînés assez rapide-

ment hors de l’espace obscur cathodique pour que celui-ci soit appau-

vri ; la densité limite croît notablement avec la température, de sorte

que, dans ces conditions, on peut faire passer des courants très intenses sous une tension relativement basse. Comme les électrodes à oxyde incandescent se comportent comme des anodes ordinaires,

on s’explique comment un tube de Wehnelt constitue une soupape

en courant alternatif (~).

°

L’auteur a étudié d’abord à l’oscillographe un tube de Gunde- lach, ballon muni de deux anodes de fer, la cathode de platine recou-

verte d’oxyde qu’on chauffe à ~.~00° étant au centre. Dans les expé-

riences définitives, il a employé un tube du même genre, mais on

pouvait faire varier la pression, condenser la vapeur de mercure dans un récipient refroidi et renouveler facilement l’oxyde de cal-

cium de la cathode. On détermine les caractéristiques statiques et dynamiques en faisant varier isolément la tension, la résistance extérieure, la température de la cathode, la fréquence du courant,

la pression et la nature du gaz.

On constate une hystérésis notable en courant alternatif: c’est-à- dire que le courant s’établit à partir d’une certaine tension, suit une

courbe correspondant à la région d’effluve de la caractéristique sta-

(1 ) V. FREDENfiA(;EN, Phys. Z, XIII, p. 539 ;

-

J. due Phys., série, t. II, p. 686 j -.,

1912.

(6)

350

tique et revient en arrière, les tensions correspondent à une intensité

donnée étant plus basses qu’à la montée. La capacité calorifique de

la cathode complique d’ailleurs le phénomène. Pour un tube donné,

la tension d’allumage ne dépend que de la pression et de la nature

du gaz et aussi de la fréquence dont elle est une fonction croissante.

Pour expliquer ces faits, Porter fait remarquer que les élec- trons émis par la cathode incandescente doivent tendre, sous l’action

du champ, à s’accumuler vers l’anode, jusqu’à ce que la chute de

potentiel soit suffisante pour qu’il y ait ionisation par chocs ; celle-ci dépendant du libre parcours moyen et de la densité du gaz dont l’influence est prédominante aux basses pressions employées, on

voit ainsi pourquoi la tension d’allumage diminue quand la pression augmente. L’expérience vérifie que la distribution corpusculaire a

un certain retard sur l’établissement de la tension.

A. GRUMBACH.

GÜNTHER SCHULTZE. - Recherches sur la diffusion de l’argent dans le verre.

P. 335-361.

Heydweiller et Kopfermann ( ~ ) ont indiqué que l’argent provenant du nitrate fondu pénètre facilement dans le verre, non seulement par électrolyse, mais encore par simple diffusion : l’auteur s’est pro-

posé d’étudier les lois de ce phénomène.

Il a constaté que, au-dessus de ~~0’’, l’argent diffuse notablement - de l’azotate d’argent fondu dans le verre de Thuringe ordinaire. Ce

phénomène ne met en jeu que les ions ; l’argent diffuse dans le verre sous la forme d’ions, et pour chaque ion argent qui s’y introduit, il

sort un ion sodium ; sous l’effet de ce remplacement, la conductibi- lité du verre devient 1,5 fois plus forte.

Lorsqu’on mesure la quantité d’argent diffusée, on trouve des

nombres qui sont d’accord avec une théorie proposée par Warburg

et d’après laquelle cette quantité est proportionnelle à la racine

carrée de la durée de la diffusion, ou encore à la racine carrée du pro- duit de la conductibilité par la température absolue (la conductibilité variant avec la température).

La concentration en argent à l’intérieur du verre décroît en raison inverse de la profondeur atteinte par le métal.

(1 j dei Phys.., XXXII, p. 129.

(7)

351 L’auteur a enfin étudié la diffusion de l’argent dans le verre, celui-

ci étant plongé dans un mélange fondu d’azotates de sodium et

d’argent. On obtient dans ce cas, à l’aide d’hypothèses simples, des

formules donnant la concentration en argent à la surface du verre, ainsi que la profondeur de pénétration de l’argent considérée comme

fonction de la dilution du système fondu en azotate d’argent. L’expé-

rience a confirmé l’exactitude de ces formules.

E. WARBURG. - Sur la diffusion des métaux dans le verre.

-

P. 327-334.

L’auteur propose et développe sa théorie de la diffusion qu’il

montre être d’accord dans ses grandes lignes avec les résultats expé-

rimentaux publiés par Schultze dans le même numéro du journal.

,

CH. LEENHARDT.

P. LENARD. - Transport del’électricité, par les électrons libres et les porteurs

d’électricité.

-

P. 39~-43’i.

La grande mobilité des centres négatifs soit dans les flammes, soit

dans les gaz, conduit à y admettre, comme dans les métaux, l’exis-

tence permanente ou momentanée d’électrons libres. Ces électrons libres sont-ils soumis à la même agitation que les molécules et les atomes, c’est-à-dire se réfléchissent-ils comme les molécules gazeuses

sur les atomes matériels ? Les travaux sur les rayons cathodiques

rendent cette hypothèse fort improbable. Il sernble préférable de sup- poser que les électrons sont tantôt absorbés par les particules maté- rielles, tantôt abandonnés par ces particules.

L’auteur cherche, dans ce travail, à développer quantitativement

cette hypothèse. Dans les deux mémoires qui suivront, il comparera

ses résultats avec les faits expérimentaux.

Dans le mémoire actuel, P. Lénard étudie l’action réciproque des

électrons lents (ou des centres chargés) sur les molécules ou les atomes, dans différents cas; il écrit les valeurs des vitesses de ces

électrons. Une partie importante de ce premier mémoire n’est que le résumé d’un travail antérieur (’ ).

Voici les différents cas qu’il étudie :

1° Electrons abso7’bés d’une façon perJnanente. La mass e du centre

(1) Anis. d. 3, 312 ; 1900.

(8)

352

porteur de l’électron a peu d’influence sur la vitesse; son rayon, au contraire, a une grande importance.

2° Élect,’ons libi-es d’itne façon pel’manente et lui se »zei!uent coni>ne

des inolécules gazeuses, La vitesse calculée pour les électrons de la fl amme d’un Bunsen est dix fois trop grande. Cette hypothèse est

donc inadmissible. On peut alors admettre avec Langevin qu’il

y a des actions à distance, ce qui revient à augmenter le rayon des

.

molécules. Des expériences de Lénard montrent que cette hypothèse

est également inacceptable.

3° Éleetl’ons d’une (açon per??ia>ienie, se mouvant à la de.B’ >,i ole’eioies ga xeioses, 1iza£s avec une vitesse différente. Cette hypo-

thèse est également en contradiction avec l’expérience.

40 lÉleciro>i li bre, absorbé et entraîné par le centre qui ta absorbé.

Tableau des vitesses avant l’absorption au moment de l’absorption,

avant et après les chocs successifs que subit le centre cliargé.

5° Électron alternat ivement libre et absorbé, riiais ne subissant pas de tétat libre. ’ralleau des vitesses successives, vitesse

à l’état stationnaire, c’est-à-dire après un nombre infini d’absorptions

et de libérations de l’électron. On peut expliquer sans contradiction les phénomènes observés dans les flammes avec cette hypothèse, en supposant que, au premier ou au second choc subi par le centre, l’électron s’échappe avec une vitesse un peu inférieure à la vitesse moléculaire.

6° 1,,’lecti-oit alternat£ve1Ílent libre et absorbé, 1naz’s pouvant se ré fle’-

chir et Z’étcct libre. Il ne parait pas certain que les électrons libres subissent de véritables réflexions. L’auteur discute longuement leb

_

travaux sur ce sujet et calcule les changements de vitesse des élec-

trons pouvant se produire par leurs chocs contre les molécules ou les atomes. Un doit pour le moment admettre que les réflexions succes- sives diminuent les vitesses de 30 0/°, mais cette diminution ne se

produit plus quand la vitesse est devenue égale à celle des molécules.

A. Tension de vapeur des métaux alcalins.

-

P. 438-452.

Après plusieurs essais infructueux, l’auteur a employé une méthode statique de mesure de ces tensions de vapeur. Il mesure la pression

par l’intermédiaire d*un gaz inerte (azote). On mesure, à tempéra-

ture constante, la pression de l’azote avant et après l’introduction

,

(9)

353 du métal. Au lieu de l’augmentation de pression, l’auteur préfère

mesurer l’augmentation de volume du gaz à pression constante.

Il indique les résultats par des courbes et des tableaux, vérifie la règle de Ramsay et Young (pour des corps analogues, le rapport des températures absolues correspondant à des pressions égales est constant) et termine par une critique des expériences de L. Hacks-

pill, qui ne concordent pas avec les siennes.

P. JoB.

A. EINSTEIN et 0. STERN. - Quelques arguments én faveur de l’hypothèse

d’une agitation moléculaire au zéro absolu. - P. 531-360.

1. On connaît les deux formules de Planck, qui donnent l’énergie F

d’un résonateur de iréquence v, à la température absolue 1, :

et

h est la constante de Planck 6,7 X 10 s~ ; ~ est une autre constante

qui dépend de la constante des gaz parfaits R et du nombre d’Avo- gadro N suivant la relation :

La formule (t) se tire de la théorie primitive des quanta de Planck ; ’

la formule(2) découle d’une nouvelle hypothèse, celle des quanta

d’émission.

Il. Ces deux formules concordent aussi bien l’une que l’autre avec les mesures de rayonnement du corps noir puisque toutes les mé-

thodes de mesure sont différentielles’; elles donnent évidemment le même résultat dans le calcul de la chaleur d’un corps.

solide.

(10)

354

III. Au contraire, la première donne :

alors que la seconde fournit :

dans ce dernier cas, l’énergie d’un résonateur au zéro absolu serait

égale à un demi-quantum.

En cherchant à interpréter les résultats obtenus récemment par

Eucken(’) sur la variation de la chaleur spécifique de l’hydrogène à

très basse température, Einstein et Stern montrent que la formule (1)

est en contradiction très nette avec les faits, alors que la formule (2)

est vérifiée d’une façon fort satisfaisante.

IV. Lorsque la température croît indéfiniment, les formules de Planck donnent respectivement :

et

M. Pierre Weiss a fait remarquer aux auteurs que les mesures de Pierre Curie sur le paramagnétisme de l’oxygène gazeux conduisent,

à température élevée, à attribuer à l’énergie de rotation de ce corps

simple la valeur (2b)

-

laquelle est d’ailleurs identique à celle qui

est obtenue à partir de la théorie classique,

-

et non la valeur (1 b),

à laquelle on devrait s’attendre si l’on ne supposait aucune énergie

au zéro absolu.

V. Einstein et Hopf ont montré dans un précédent mémoire (2 ) qu’en énonçant l’équilibre thermique au sein d’un gaz (c’est-à-dire en

écrivant qu’il y a égalité entre l’énergie cinétique moyenne qu’une

molécule de gaz reçoit de la part du rayonnement et celle qu’elle

devrait acquérir par suite du choc des molécules), on retombe sur la

loi de Rayleigh-Jeans, qui donne la densité ?,t, du rayonnement du corps noir pour une fréquence comprise entre v et v + du :

(1) EUCKE:S. Sit;;ungsbel’. cl. _-lhacl., p. l~i ; 1912.

(2) Ann. d. Phys., XXXIII, p.-l105-1113; 1910.

(11)

355

(V est la vitesse de la lumière), et cette loi est expérimentalement absurde, puisqu’elle correspond à un rayonnement noir de densité totale it infinie, quelle que soit la température :

Einstein et Stern reprennent ici ce calcul, en supposant l’existence d’une énergie au zéro absolu. Fait curieux : ils parviennent non plus

à la loi de Rayleigh-Jeans (3), mais à la formule de la théorie des

quanta :

qui est, comme on le sait, en très bon accord avec l’expérience.

et qui se confond d’ailleurs avec la loi de Rayleigh-Jeans pour des

fréquences v très petites. L’hypothèse d’une énergie au zéro absolu

ouvre donc ainsi une voie permettant d’obtenir la formule de rayon- nement de Planck (4), sans être obligé de recourir à aucune espèce

de discontinuité de l’énergie. Toutefois, les auteurs croient douteux

que les autres difficultés puissent être vaincues sans faire appel à l’hypothèse des quanta.

MARCEL BOLL.

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT;

T. XIV; 1913.

S.-J. BARNETT. - Expérience sur l’induction électromagnétique

et le mouvement relatif.

-

T. XIII.

-

P. 803-805 (1912).

L’auteur a employé un condensateur cylindrique dont l’axe coïn- cide avec celui de la bobine magnétisante sans fer ou avec la direc-

tion du champ magnétique dû à un électro-aimant entre les armatures

duquel le condensateur est placé. On fait tourner soit le condensa-

teur, soit l’appareil magnétisant entier, tandis que, dans les expé-

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