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Annalen der Physik ; T. XLIII, nos 5, 6 et 7 ; XLIV, n os 5 à 8; 1914

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(1)

HAL Id: jpa-00241936

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241936

Submitted on 1 Jan 1914

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Annalen der Physik ; T. XLIII, nos 5, 6 et 7 ; XLIV, n os 5 à 8; 1914

Paul de la Gorce, R. Jouaust, P. Job, E.-M. Lémeray, F. Croze, A. Grumbach, M. Soury, Jules Roux

To cite this version:

Paul de la Gorce, R. Jouaust, P. Job, E.-M. Lémeray, F. Croze, et al.. Annalen der Physik ; T.

XLIII, nos 5, 6 et 7 ; XLIV, n os 5 à 8; 1914. J. Phys. Theor. Appl., 1914, 4 (1), pp.653-670.

�10.1051/jphystap:019140040065301�. �jpa-00241936�

(2)

653

G.-P. PANIFIL. - Pompe automatique à mercure. ~--- P. 800.

Le système fonctionne comme un pulsomètre, et le vide d’une trompe à eau suffit pour faire remonter le mercure par un tube ca-

pillaire bouclé, où il est aspiré en chapelet. Les gaz expulsés peuvent être récoltés et renvoyés dans un tube à analyse, le nombre

de coups de pompe est de 8 à 1 ~ par heure.

P. LENIOULT. - Sur le calcul des chaleurs de combustion des composés organiques. - P. 805.

Revue.

G. Roy.

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XLIII, nos 5, 6 et 7 ; XLIV, nos 5 à 8; 1914.

E. MERKEL. - La décharge en courant alternatif de faible intensité entre électrodes métalliques. - P. i2~-’i~8.

Dans une étude sur l’arc à courant alternatif de faible intensité, Guye et Monasch ont trouvé que, à intensité constante, la tension efficace entre électrodes varie linéairement en fonction de leur écar- tement, sauf pour les distances très courtes inférieures à a milli- mètres. Dans cette dernière zone qu’ils ont appelée « zone critique »

t

la tension au lieu de décroître augmentait quand on diminuait l’écar-

tement : les valeurs observées présentaient d’ailleurs de grandes irré- gularités.

Les présentes recherches ont eu pour objet d’élucider les anoma-

lies de la zone critique. Les auteurs ont relevé à l’aide de l’oscillo-

graphe les courbes du courant de décharge et de tension aux élec- trodes.

Celle-ci présente la forme bien connue qui caractérise la différence de potentiel aux bornes d’un arc à courant alternatif. On y voit une

pointe aiguë appelée « bec d’allumage » et un palier correspondant

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040065301

(3)

654

à la tension de décharge. Les observations montrèrent que l’ampli-

tude du bec d’allumage offre de brusques et continuelles variations.

C’est l’origine des irrégularités signalées par Guye et lBiol1asch (1).

Après une série de recherches, les auteurs remarquèrent que les rayons ultra-violets ont pour effet de supprimer au moins momenta-

nément ces irrégularités. Grâce à cet artifice, qui permet d’obtenir des valeurs bien déterminées pour la tension d’allumage, les auteurs

purent réaliser un grand nombre de mesures quantitatives qui con-

duisirent aux conclusions suivantes.

La tension de décharge croît toujours proportionnellement à la

distance des électrodes. Il n’en est pas de même de la tension cor-

respondant à I’allumage. Celle-ci décroît d’abord avec l’écartement des électrodes suivant une loi linéaire, puis, pour une distance assez

courte, elle commence à croître, passe par un maximum et diminue ensuite rapidement. On retrouve donc l’anomalie caractéristique de

la zone critique, même en l’absence des irrégularités supprimées grâce aux rayons ultra-violets.

Les auteurs firent varier les conditions expérimentales, en parti-

culier l’intensité de courant, le métal des électrodes, la nature du

gaz ambiant et sa pression. Ils constatèrent que la zone critique est plus étendue dans l’hydrogène que dans l’air ou l’acide carbonique

et qu’elle s’élargit aux faibles pressions. La tension de décharge

atteint sa valeur la plus élevée dans 1liydrogène et la plus basse

dans l’air, tandis que l’amplitude du bec d’allumage est beaucoup plus grande dans l’air que dans l’hydrogène et l’acide carbonique.

La nature du métal des électrodes n’influe pas sur la tension de

décharge, et elle n’a d’action importante sur la tension d’allumage

que dans le cas oû le gaz est l’acide carbonique.

PAUL DE LA G(1RCE.

N. LENZ. - Calculs de la longueur d’onde propre des bobines à une seule couche de spires.

-

P. 749-797.

Cette question avait déjà été étudiée par Drude (2), qui avait fait de nombreuses expériences à ce sujet et était arrivé à la relation :

), - 2L . f;

(1) GUYE et iNlo-NAscii, électrique, t. XXXIV, p. 305, et t. XXXV, p. 18;

’_I903.

PJzysik, t. IX, p. 2~3 ; 1902.

(4)

655

- - - - - - - --

longueur d’onde ; L, longueur du fil enroulé avec:

11, rayon de la bobine de longueur 21.

L’expérience conduisant à attribuer à « la valeur 1,26, la for- mule n’étant du reste valable que li L. Pratiquement l’expé-

rience avait montré à Drude que la valeur de t variait un peu avec le rapport li (h,

pas de l’enroulement; r, rayon du fil).

i

L’auteur cherche à établir des formules théoriques en supposant

la capacité de la bobine uniformément répartie.

Dans le cas de bobines courtes R > 3 , il arrive à la formule :

Z /

°

s/ et ca étant les pouvoirs inducteurs spécifiques du milieu

ambiant et du noyau (qui était plus long que la bobine). Cette for-

inule n’est valable que si la résistance est plus petite que l’impé-

dance et si -R " It 10. Le nombre des spires p doit être grand.

Comparée aux mesures de Drude cette formule conduit pour f à des

valeurs trop faibles, d’autant plus faibles que le rapport 2ï- 2!!... est plus petit.

Lindemann a mesuré la longueur d’onde d’une bobine de 138 spires,

pour laquelle l2 était

égale à 1,5 et 1 à 0,122, il a trouvé f = 2,06

9- fi

tandis que la formule (1) conduisait à f = 1,965.

D’après Drude, on aurait eu environ f = 2,3.

Pour le cas des bobines longues, l’auteur trouve que la longueur

d’onde doit être plus grande que :

(5)

656

avec

J f étant des fraction s de Bessel, 110, des fractions cylin- driques de Hankel. Pour de

°

grandes valeurs de 1 ÎR ) 1 > 15), cette ex-

pression conduirait à :

Cette expression (3) permet de calculer la limite inférieure f.

En raccordant sur une même figure la courbe représentant en

fonction de l les valeurs de / déduites de (1;, qui conviennent pour les bobines courtes, et les valeurs de f déduites de (8), qui peuvent

convenir pour des bobines longues, l’auteur pense obtenir ainsi par

interpolation une courbe permettant de connaître f dans tous les

cas, mais ce n’est que pour les bobines longues que cette courbe conduit à des résultats se rapprochant des mesures de Drude.

0iTo SZASZ. 2013 Contribution mathématique au travail précédent t

de lI. Lenz.

-

P. 798-809.

Développement relatif à des procédés de calcul utilisés dans le mémoire ci-dessus.

R.JoUAUST.

A.-D. FOKKER. - Energie moyenne d’un doublet électrique ayant un

~

mouvement de rotation dans un champ de rayonnen1f::nt. - P. 810-820.

La méthode directe pour le calcul de la chaleur spécifique des solides, si l’on admet l’existence d’oscillateurs analogues aux réso-

nateurs de Planck, peut-elle s’appliquer au cas de l’hydrogène à

basse température, c’est-à-dire au cas d’un doublet électrique ayant

un mouvement de rotation ? L’auteur montre qu’on aboutit ainsi à

des résultats en contradiction absolue avec l’expérience. Il paraît

(6)

657 difficile de se rendre compte comment la même méthode conduit dans un cas à des résultats très exacts, dans l’autre à des résultats

complètement faux.

ARTHUR ROSENTHAL. - Théorie des gaz à partir de l’hypothése quasi-e1-godique. - P. 894-904.

Puisque l’existence d’un système gazeux ergodique est impos-

sible (1), il faut chercler une autre base à la théorie des gaz.

L’auteur montre que l’hypothèse quasi-ergodique de Pet 1 Ehrenfest peut servir à cet effet. Ces auteurs admettent que le mouvement propre d’un système gazeux est tel que ce système finit par passer aussi près que l’on veut de tout point de la surface d’énergie (pos-

sible au point de vue physique).

De cette hypothèse on peut déduire la moyenne du temps d’une fonction de phase et la distribution de densité superficielle que Maxwell et Bolzmann ont obtenu à partir de l’hypothèse ergodique.

La théorie se poursuivrait ensuite indépendamment de l’hypothèse ergodique ou non ergodique.

P. JoB.

B. ’VEINSTEIN. - Sur la mécanique de Qlinkowski. La constante d’univers,

la mécanique des s,ystèmes. - P. 929-954.

L’auteur s’occupe dans ce travail de plusieurs difficultés que pré-

sente la théorie de larelativité. Il examine et discute certains points

des études de Einstein, Abraham, Minkowski, Ilerglotz, Nother,

von Ignatovski, Born et Wisniewslii.

L

E.-M. LpMERAY.

J. STARK. - Observations relatives à l’action du champ électrique sur les raies spectrales : I. Effet transversal.

-

P. 965-982.

J. STARK et II. Effet longitudinal.

-

P. 983-990.

J. STARK et H. KIRSCHBAUNI. - 111. Relation entre l’effet du champ électrique

et l’intensité du champ. - P. 991-1016.

J. STARK et H. KIRSCIIBAUM. - IV. Relation entre l’effet du champ electrique

.

et la nature des raies.

-

P. 101’7-40!~7.

Dans cette série de mémoires, dont le premier est la reproduction

{1~ Ann. cle Plzys., XLII, p. i76: 1913; et Plancherel, ibid., p. I06’lo

(7)

658

de la note présentée à l’Académie des sciences de Berlin et où se

trouvent décrits les caractères généraux du phénomènes qu’il a décou- vert (1), Stark expose en détail les résultats plus étendus et plus précis qu’il a obtenus en collaboration avec Wendt et Kirschbaum.

I. LA MÉTHODE EXPÉRIMENTALE. 2013 Elle est essentiellement la même que celle décrite dans le premier mémoire. Le tube à rayons-canaux est alimenté par le courant d’une bobine d’induction ou d’une batte- rie d’accumulateurs à haute tension. Le champ électrique extérieur

est établi entre la cathode perforée et une électrode auxiliaire, placée

à une distance de la première assez faible pour que l’espace obscur

de Crookes puisse atteindre facilement une largeur beaucoup plus grande. On observe alors le phénomène perpendiculairement à la

direction du champ électrique, suivant la tranche du petit condensa-

teur ainsi formé. Pour observer le phénoméane parallèlement à la direc-

tion du champ et éviter l’action perturbatrice de l’effet Doppler, Stark

et Wendt ont employé le dispositif suivant : La cathode 3à rayons-

canaux est un disque percé en son milieu d’une seule fente de 3 mil- Iin1ètres de longueur sur l mm ,5 de large, qui laissera pénélrer un

faisceau bien défini de rayons-canaux à l’intérieur du champ élec- trique extérieur produit entre les armatures d’un petit condensateur, Ces armatures sont placées derrière la cathode normalement à celle-ci,

et leur distance est précisément égale à la largeur de la fente.

L’armature négative est isolée ; l’armature positive est soudée à

la cathode et percée de trous de 1 millimètre de largeur qui permet-

tront d’observer suivant la direction du champ. De cette façon on

n’est pas gêné par l’effet Doppler ; en effet c’est seulement au voi-

sinage immédiat de l’armature négative que la composante normale

au champ de la vitesse des rayons-canaux aura pu prendre une valeur

assez considérable, et l’émission de cette couche très mince sera

négligeable par rapport à celle du reste des rayons-canaux.

Stark et Kirschbaunl ont étudié l’action du champ électrique sur

les spectres de l’hydrogène, de l’hélium, de l’azote, du carbone., du

mere-Lire, du thallium, du magnésium, des métaux alcalins et alca-

lino-terreux. Dans le cas de gaz mentionnés en premier lieu, le tube

à rayons-canaux était rempli de ces gaz, purs ou mélangés. Avec

certains métaux, il suffisait de laisser distiller dans le tube un peu de leur vapeur dégagée du métal pur ou l’un de leurs composés par

(1) J. cle Pltys., 5~ série, t. 1 V, p. 34-31 ; 1914.

(8)

659

élévation de tempéraiure : c’est ainsi qu’ont été étudiés les spectres du mercure et celui du thallium. Dans d’autres cas le tube étant rem-

pli d’oxygène, le métal ou l’un de ces sels était incorporé à l’arma-

ture positive du condensateur ; ce procédé a été appliqué à l’alumi-

nium à l’état métallique, aux métaux alcalins et alcalino-terreux et

au magnésium à l’état de chlorure.

Les spectrographes employés ont été tantôt un spectrographe à prismes très lumineux, tantôt un réseau Roivland concave de lm,5 de rayon, de 3,2 X 5 centimètres de surface striée, comptant 15.000 traits

au pouce, monté suivant le dispositif de Rowland. L’image de

la source lumineuse était projetée sur la fente du spectrographe après

avoir été dédoublée au moyen d’une lame de spath taillée parallèle-

ment à l’axe. Dans le cas de l’observation longitudinale, une lame de

mica quart d’onde, dont l’axe est à 45° de l’horizontale, était placée

devant le spath.

II. RESULTATS. -1 Caractkres généraux du lJhéno1nène transver-

sal et du phénomène longituàinal.

-

Dans le phénomène transversal,

les raies, qui sont modifiées sur le champ électrique, sont divisées

en composantes polarisées rectilignement, les unes parallèlement,

les autres perpendiculairement au champ.

Dans le phénomène longitudinal, on observe seulement les compo- santes qui, dans le phénomène transversal, étaient polarisées parallè-

lement au champ, mais alors elles ne sont plus polarisées. Le phé-

nomène longitudinal a été étudié seulement dans le cas de l’hélium et de l’hydrogène.

Dans certains cas, dont celui des raies de l’hydrogène est le type,

les composantes électriques sont à peu près symétriquement dispo-

sées par rapport à la raie initiale et présentent alors dans leur

ensemble un type symétrique soit au point de vue de leurs positions,

soit au point de vue de leurs intensités relatives. Dans d’antres cas,

l’ensemble du système des composantes est fortement décalé par

rapport à la raie initiale du côté des courtes longueurs d’onde ; alors

la distribution des positions et des intensités relatives des compo- santes est aussi dissymétrique.

2° Variations du plze’>io>71ène avec les sj)eetres.

-

D’une part, le phénomène n’a pu être observé, même avec des champs de 47.000 volts par centimètre, ni sur les raies des bandes négatives de l’azote, ni

sur celles du second spectre de l’hydrogène, ni sur les raies non

sériées du carbone.

(9)

660

D’autre part, dans les spectres à séries convergentes, on a obtenu

les résultats suivants :

a) Dans les séries de doublets ou de triplets, les composantes naturelles d’un doublet ou d’un triplet subissent toutes à peu près

la même décomposition électrique: d’autre part, le nombre des com- posantes électriques de chaque raie ou au moins la grandeur de

l’écart va en croissant à mesure qu’on considère des termes de

rang plus élevé de la série ;

b) Les raies des premières séries secondaires (séries diffuses)

sont beaucoup plus fortement décomposées que celles des séries

principales et des deuxièmes secondaires (séries étroites) ; d’autre part, les décompositions sont plus fortes sur les raies des séries

simples que sur celles des séries de doublets et surtout que sur celles des séries de triplets ;

cJ Les raies correspondantes d’une série principale et d’une

deuxième série secondaire présentent des séparations du même type

et du même ordre de grandeur; on a affaire en général à deux compo- santes électriques polarisées placées toutes deux du côté des grandes longueurs d’onde par rapport à la raie initiale, celle des compo- santes qui correspond à des vibrations de Fresnel parallèles au champ étant plus écartée de la raie initiale que celle qui correspond

à des vibrations perpendiculaires au champ. Si on considère des termes de rang élevé, on peut avoir deux composantes de chaque polarisation au lieu d’une seule. C’est ce qui arrive pour le quatrième

terme de la série principale des raies simples de l’hélium, ~ 3613,78.

Cette série présente d’ailleurs une anomalie : pour chaque polarisa- tion, la composante principale est placée du côté des plus courtes longueurs d’onde par rapport à la raie initiale ;

d) Dans les premières séries secondaires, on a des décompositions plus compliquées et variables d’un élément à un autre. Ainsi, avec l’hydrogène, on a une décomposition symétrique, et la distribution des positions et des intensités des composantes pour un champ de

~8.~00 volts par centimètre est donnée par le tableau suivant, les

distances à la raie initiale sont comptées avec le signe + si la com-

posante s’est déplacée vers les grandes longueurs d’onde et avec le

signe

-

dans le cas contraire.

(10)

661

Avec les autres corps tels que l’hélium, le lithium, on obtient

des décompositions en général dissymétriques, le nombre des composants et la grandeur des écarts sont du même ordre de gran- deur que dans le cas de l’hydrogène ;

e) Il n’apparaît pas de relation simple entre les décompositions des

séries correspondantes des séries des divers éléments étudiés ; la grandeur des écarts semble décroître quand augmente le poids ato- mique.

3° Variation ctvec l’intensité du champ. - Dans le cas des déconl- positions peu dissymétriques, comme celles de l’hydrogène, l’écart

des composantes extrêmes de chaque polarisation croît proportion-

nellement au champ ; dans le cas des fortes dissymétries, l’écart

semble croître un peu plus lentement, mais les mesures sont ici peu

précises et ne permettent pas de déterminer exactement la loi de variation. Dans tous les cas, l’écart est plus grand pour les vibrations

parallèles que pour les vibrations perpendiculaires au champ.

L’intensité des composantes électriques varie beaucoup avec le champ. D’une façon générale, on constate que, pour les valeurs faibles du champ, jusqu’à 10.000 volts par centimètre, la composante extrême de plus grande longueur d’onde est beaucoup plus intense que l’autre composante extrén e ; quand le champ augmente, le rapport des

intensités tend vers l’unité. D’autre part, quand il existe entre les composantes extrêmes des composantes intérieures, l’intensité de

ces dernières, très faible d’abord, augmente avec le champ jusqu’à

devenir égale à celle des composantes extérieures.

(11)

662

1:° Relation cle électrique ccvee les ccutres variations spec-

-

On sait depuis longtemps que les raies s’élargissent quand

on les produit dans une atmosphère à pression élevée ou au moyen d’une forte étincelle condensée, et que pour certaines raies ces élar-

gissements ne peuventpas s’expliquer entièrement par l’effet Doppler.

On trouve que ce sont précisément ces dernières raies qui sont le plus sensibles à l’effet électrique. Dans une même série, telle que celle de l’hydrogène, la croissance d’un terme à l’autre du phéno-

mène de l’élargissement est exactement parallèle à celle de l’effet

électrique. De plus, les raies qui s’élargissent d’une façon dissymé- trique, telles que celles du Li et de He, présentent des décomposi-

tions électriques dissymétriques dans le même sens.

On constate un parallélisme du même ordre entre l’effet électrique

et le déplacement des raies spectrales vers les grandes longueurs

d’onde sous l’effet de la pression. En effet, sauf pour l’héliuni, où le déplacement du système des composantes électriques se fait vers le violet, et pour l’hydrogène, la dissymétrie est peu accentuée, l’effet électrique produit, de même que l’effet de la pression, un déplacement vers les grandes longueurs d’onde. D’autre part, la sensibilité des raies à l"effet électrique est exactement parallèle, dans

tous les cas étudiés jusqu’ici, à leur sensibilité à l’effet de la pression.

W. VOIGT. - Sur l’effet Zeeman dans les séries de raies multiples

et en particulier sur le triplet ), 394~ de l’oxygène. - P. 1137-1164.

L’auteur étend au cas des séries de triplets, et en particulier à

celui du triplet ), 3947 de la série principale de l’oxygène, la théorie

de l’effet Zeeman qu’il a développée pour les séries de doublets du

type D (1). Il ne s’agit d’ailleurs que d’une extension provisoire.

AuousT WIEGREFE. - Les formules de réflexion de Fresnel et la loi de la réfraction pour un angle d’incidence et un angle de réfraction complexe. -

T. XLIV; p. 283-288.

L’auteur démontre, d’après les principes de la théorie de Sommer- feld, que la double détermination, qui existe dans les formules de réflexion de Fresnel en même temps que dans la loi de la réfraction,

~1) J. cle Phys., 5e série, t. IN’, p. 142-146 ; 1914.

(12)

663

permet de discuter, dans le cas des angles d’incidence et de réfrac- tion imaginaires comme dans le cas des valeurs réelles, la distribu-

tion des déterminations positive et négative de l’angle de réfraction

sur les deux feuillets de la surface de Riemann caractérj stique :

H. WERNER. 2013 Mesures d’étalons de longueurs d’onde du système international dans la région rouge du spectre.

-

P. 289-296.

L’auteur a déterminé, par la méthode interférentielle de Fabry et Buisson, en prenant comme raie de comparaison Fe 6-~~.9~, 993,1. ~-’i.,

les longueurs d’onde à 0,002 1. t~.. près de plusieurs raies rouges du spectre de l’arc dans le vide du Ba. Voici le tableau de ces longueurs

d’onde avec les intensités approchées des raies correspondantes:

~

F.CROZE.

A. GOEHN et H. NIOZER. - Sur l’électrisation des gaz au contact de liquides

conducteurs ou isolants.

-

P. 1048-1078.

Les auteurs font barboter, sous pression constante, le gaz préparé

par électrolyse ; il rencontre ensuite une toile de fil de platine en

communication avec un électromètre à quadrants sensible.

Les premières expériences ont montré que l’oxygène, l’azote et l’hydrogène se chargent négativement après barbotage dans l’eau

distillée.

Une solution de nitrate de potassium sert d’étalon dans les re-

cherches faites sur les électrolytes. A de faibles concentrations, elle charge l’oxygène négativement; à une concentration de 0,0102 nor- male par litre, il se produit un changement de signe; le fait est général : le point d’inversion des solutions salines se trouve à une

dilution plus grande que celui des acides et des bases. Dans la

(13)

664

potasse, la concentration d’inversion est d’environ 2.10-2; celle des acides est supérieure à 10-3.

Dans le cas de 1"hydrogène, la concentration d’inversion des acides est très basse (8. normal pour HCI et celui de la po-

tasse est à 0,065 et celui des sels est au moins égal à 0,05.

Ce résultat présente une analogie évidente avec les résultats four- nis par les mesures d’ascension électrocinétique (1) et les règles de

l’osmose électrique de M. Perrin, mais le fait que le sens du phéno-

mène est indépendant de la nature de l’électrolyte, sel base ou acide,

montre que la différence de potentiel étudiée ici n’a aucun rapport

avec la tension de dissolution du gaz. Les corps non conducteurs ne

produisent pas d’inversion.

Pour étudier le signe de la charge due au barbotage dans un liquide diélectrique, les auteurs ont mesuré la charge du liquide, à

cause de la volatilité de la plupart des produits employés. Ces liquides

se chargent positivement, la charge étant d’autant plus grande que la constante diélectrique est plus élevée. L’acétone fait, il est vrai, exception à cette règles ; MM. Coehn et Mozer attribuent cette diver- gence à sa volatilité.

Ils ajoutent que les corps « actifs » et « inactifs » de M. de Broglie (2)

ne sont autres que les corps à grande et à faible constante diélec- trique. L. Bloch avait trouvé une élévation du nombre de l’eau par addition de phénol ; l’alcool et l’éther produisent le même effet ;

l’urée et le sucre de canne sont inactifs. Les auteurs croient à une

influence de la volatilité.

Quincke a montré que les bulles d’air dans l’eau pure sont char-

gées négativement (3). Le sens de la déviation électrostatique due

à un champ transversal de 2.000 volts-centimètres confirme ce résultat.

Ce signe de la charge serait en relation avec la manière dont les bulles se détachent de l’électrode dans une solution acide ou alca-

line ; l’hydrogène se dégage plus facilement dans la première que dans la seconde.

En recueillant le gaz dans un condensateur dont une armature est

chargée soit positivement, soit négativement, on constate que les gaz

ne contiennent pas de charges positives, après barbotage dans les

(1) COEHN et RAYDT, Aï2YL. de Phys., XXX, p. î77 - 1909.

(2)Ann. de Ch. et Ph., YVI, p. 50~ 1909.

(3) Pog,q. Ann., CXIII, p. ~68 ; 1861.

(14)

665

diélectriques liquides; l’addition d’électrolyte fait apparaître des cliarges ’positives qui, au point d’inversion, sont équivalentes aux charges négatives.

.

F. PASCIIEN et K. NIEISSNER. - Contribution à l’étude des séries des spectres

de l’indium et du gallium. - P. t223-t228.

Séries analogues aux séries principales de l’aluminium et du thal- lium décrites précédemment (1). L’indium vaporisé dans l’arc au

charbon fournit un spectre de lignes analogue à celui du thallium.

Données numériques.

A. GnUMDACH.

G. GOTTSTE IN. - Snr la validité des relations thermodynamiques relatives aux

eifets Peltier et Thomson et sur les effets galvano et thermomagnétiques dans

les conducteurs à nombre variable d’électrons.

-

P. 1079-1100.

I" L’auteur a mesuré les coefficients de l’effet Peltier 1t et de l’effet

Thomson u. pour un certain nombre de conducteurs métalliques, tels

que le graphite, le silicium, dont on interprète les propriétés en ad-

mettant que le nombre d’électrons libres qu’ils renferment varie avec

la température. Les phénomènes irréversibles y ont une importance particulière ; cependant les relations :

sont vérifiées avec la même approximation que dans les bons con-

ducteurs, la première avec une grande exactitude, la seconde moins bien.

20 L’auteur a aussi mesuré les effets Hall, Ettinghausen, Leduc et

Nernst obtenus avec ces conducteurs. Pour l’effet Hall isotherme des corrections importantes sont nécessaires. Malgré cela, les mesures faites s’accordent assez bien avec les conclusions de la théorie élec-

tronique élémentaire des métaux.

NI. SOURY.

(1) r. PASCIIFN, cle Ph., XXIX, p. 625; 1909.

J. de Phys., 5" série, t. IV. (Août-Septembre 1914.) 4~

(15)

666

G. NORDSTROM. - Les lois de la chute et les mouvements planétaires

dans la théorie de la relativité.

-

P. ilOi-iliO.

Application de la seconde théorie de l’auteur (~).

Loi générale du moure1nent d’une 1nasse ponctuelle dans un champ statique.

-

Le potentiel est une fonction du lieu seul. On a : -.

(m) = e , (2). 2 > Le champ étant statique, on a :

Substituant dans (1) et intégrant, on obtient:

(2) x2b’2 = 1 - q2 (:1., constante d’intégration).

Comme, d’après la théorie de l’auteur, la masse d’inertie est pro-

portionnelle au potentiel, le rapport ;

"

2013 est constant. En

V 1 - q2

tenant compte de ces résultats, on met les équations du mouvement

sous la forme :

APPLICATIONS.

--

Chute dans un homogène parallèle it OZ.

-

On a dans ce cas :

et F sont des constantes. On voit de suite que suivant la va- leur peut devenir nul et même négatif. L’auteur observe que ces deux cas sont fort douteux; un corps amené dansun domaine où +’ est nul aurait une masse nulle et serait indéfiniment étendu.

Seules les valeurs positives ont un sens physique, et un champ homogène ne peut être illimité. Pour un mouvement normal au

champ, l’équation (3) donne :

- Cte, vy - Cte.

(1) J. de Phys., 5e série, t. IV, p. i50; 1914.

(2) p. 153.

(16)

667

Pour un mouvement parallèle au champ, elle donne :

Substituant la valeur de ~’ et intégrant, on obtient, en choisis sant

convenablement les origines :

On arrive donc à ce résultai ; -.

Un corps lancé dans un champ homogène décrirait une sinusoïde

autour du lieu ~’

---

0; mais l’auteur rejette ce résultat pour plu-

sieurs raisons: une masse ponctuelle est en fait un corps fini; les équations différentielles ne sont valables que si le mouvement est

2

quasi. stationnaire ; est supposé constant dans tout le corps, ce qui

ne saurait être le cas. En fait on n’a affaire qu’au début d’une oscil- lation. Si l’on développe ~ en série entière, on a :

Pour des valeurs modérées de t, les termes R qui contiennent en

dénominateur les puissances croissantes de c sont négligeables

en comparaison du premier. Si l’on néglige go devant l’unité, on

retombe sur la loi classique.

Mouveînents planétaires.

-

La masse de gravitation 1B1 du corps central étant très grande par rapport à celle de la planète, on peut le considérer comme immobile; le potentiel prend la forme :

L’auteur s’appuie sur l’équation (2) et sur le théorème des aires :

pour établir l’équation du mouvement. Le résultat est celui-ci :

Soient ?-, et r, les valeurs extrêmes de r et A la constante :

(17)

668

Si l’on a A~°~r~

=

1, l’orbite est une ellipse dont un foyer coïncide

avec le corps central. Sinon l’on a :

,

Arlr2 = 1 + Õ,

1 étant une constante positive. Alors la planète décrit une ellipse

dont le grand axe tourne en sens contraire et d’un mouvement uni-

forme autour du foyer fixe ; l’angle entre deux maxima de r n’est

plus 2n, mais un angle un peu plus petit. Dans le cas Soleil-Terre,

la différence serait de 0,0063 seconde d’arc. Cette rotation annuelle du grand axe est très petite en comparaison des perturbations astro-

nomiques.

~

E.-M. LÉNIERAY.

s

JOSEPH PETERSON. - Encore une remarque sur l’origine des sons

de combinaison,. - P. illl-1116.

Réponse à la note de M. Schaefer (’). Conclusion : tous les sons

de combinaison, qu’ils soient subjectifs ou objectifs, et de même tous

les autres sons résultant de sons primaires, ont pour origine des périodicités qui sont objectives pour les terminaisons nerveuses sises dans le limaçon. Les physiologistes et les psychologues peuvent en

toute tranquillité abandonner aux physiciens la recherche de leur mode exact de production, et s’appliquer au problème de l’analyse

des sons primaires par l’oreille.

P. LUGOL.

A. Mesure interferon1étrique des longueurs d’onde

dans l’infra-roube.

-

T. XLIII, 8; p. lil î-1136.

L’auteur a appliqué la méthode de Fabry et Perot; pour la mesure des longueurs d’onde, il emploie deux procédés, ou bien il photogra- phie la phosphorescence produite par les raies d’interférence, ou bien il se sert de la pile thermoélectrique.

En prenant pour base la raie 5015,6815 de l’hélium, il a trouvé que

la raie 10S30 de l’hélium est dooble, les longueurs d’onde étant

10830,30 et 18~9,91 ::t (),0~. La l’aie ~?0~8~ de l’hélium est

(1) J. de P1L!Js., 5C série, t. III, p. 92~ ; 19i3.

(18)

669

simple : sa longueur d’onde est ?0$,31 db 0,02. Enfin la raie Io3Yl£ . du cadmium est sirnple et sa longueur d’onde est de 10394,66

=

0,02.

P. JOB.

W. JAGER et Il. voN STEINWEHII. - Le thermomètre à résistance de mercure comme échelles de température empirique facilement reproductible. - P. 1165-

1185.

Le thermomètre à résistance de piatine permet d’évaluer facile- ment la température normale t, la résistance rt à cette température

étant liée à la résistance ro à zéro par la relation

’rt == ro ( t + a t -~- ~ t’ ) .

La connaissance des points 0, 100 et 4410,5 (fusion du soufre)

permet la détermination des constantes oc et ~. L’inconvénient de cet appareil, c’est qu’il n’est pas reproductible, c’est-à-dire que les constantes a et doivent’ être déterminées pour chaque appareil.

Le thermomètre à résistance de mercure ne doit pas présenter cet inconvénient, car il est facile d’obtenir le mercure pur, et le quartz qui sert d’enveloppe ayant un faible coefficient de dilatation, son

influence est petite et doit peu varier d’un échantillon à l’autre.

Dans le présent travail, les auteurs ont cherché à vérifier que le rapport de deux résistances mercurielles était indépendant de la température, remettant à une prochaine communication la publica-

tion de la relation donnant en fonction de la résistance à zéro la résistance pour une valeur t de la température normale.

Les résistances utilisées étaient constituées par des tubes de quartz remplis de mercure, ayant environ 1 mètre de long, 0"’"’,9 de section et repliés en W. Ces tubes débouchaient dans des réci-

pients également en quartz, mais de plus grande section, dans cha-

cun desquels aboutissaient deux fils de platine, l’un servant à

amener le courant, l’autre servant pour la mesure de la résistance.

Lacomparaison de ces résistances a été faite par la méthode du pont de Thomson, les bras intérieurs étant de 20 ohms et les bras exté- rieurs de 100 ohms.

L’équilibre s’obtenait en shuntant les bras du pont, et la méthode

potentiométrique était utilisée pour l’évaluation des résistances

auxiliaires de connection. Entre 6° et 10D°, le rapport de deux de ces

(19)

670

résistances s’est montré indépendant de la température aux erreurs d’expérience près.

R. JOUAUST.

R. JOUAUST.

C. CRANZ et Bu. GLATZEL. - L’écoulement des gaz à de liautes pressions (Ire partie).

-

P. 1186-1204.

Dans ce premier mémoire, les auteurs décrivent, d’après des pho- tographies, l’écoulement des gaz de la poudre à la bouche d’un

canon de fusil, après le coup de feu. Ils en déduisent la distribution des vitesses des particules gazeuses.

Étude théoriques.

HAxs 1°OGEL. - Sur la viscosité de quelques gaz et sa variation

avec la température aux basses températures. - P. 123J.

La méthode d’oscillation de Coulomb-Maxwell a été modifiée par l’auteur pour pouvoir être employée aux basses températures.

L’auteur a déterminé, à la température de ~ ~~3°,’1 (abs.), la visco-

sité relative de vingt gaz et .vapeurs, et à basse température (jus- qu’à 2i° abs. pour l’H et l’He), la viscosité relative de dix gaz et vapeurs. Une discussion critique des diverses valeurs trouvées pour la viscosité absolue de l’air à ~~3°,~. abs. conduit l’auteur à admettre 1 a valeur ~:’.o

=

1724 ~0-’ .

Aux basses températures, la formule de Sutherland n’est pas en accord avec les résultats expérimentaux. : é le coefficient C de la for- mule : -.

diminue en même temps que la température s’abaisse.

Des relations entre la constance de Sutherland et la viscosité, et

par une modification de la relation de Lothar Meyer, l’auteur déduit

une formule approchée pour le calcul de la viscosité à partir du vo-

lume moléculaire, du poids moléculaire et de la température d’ébul- lition, formule qui est en accord avec l’expérience. Au moyen de cette formule, l’auteur donne une nouvelle valeur de la viscosité de la vapeur de mercure.

JULES Roux.

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