HAL Id: jpa-00241780
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Submitted on 1 Jan 1912
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Annalen der Physik ; T. XXXVII, n° 5, et t. XXXVIII, n°s 6 et 7 ; 1912
S. Bloch, F. Croze, E.-M. Lémeray, Ch. Leenhardt
To cite this version:
S. Bloch, F. Croze, E.-M. Lémeray, Ch. Leenhardt. Annalen der Physik ; T. XXXVII, n°
5, et t. XXXVIII, n°s 6 et 7 ; 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.584-591.
�10.1051/jphystap:019120020058401�. �jpa-00241780�
584
B. GILL et F.-B.-I. PIDDUCK. - Ionisation par choc clans l’hélium.
-P. 837-849
La théorie de l’ionisation par choc de Townsend a été confirmée
expérimentalement pour un grand nombre de gaz, en particulier
l’hélium.
Le pouvoir ionisant des ions est fortement modifié par la présence
des impuretés. C’est ainsi que 1- 100 d’air dans l’hélium, réduit de 8 0/0
le nombre d’ions produits par centimètre par un ion négatif, et de
40 0/0 celui des ions produits par les ions positifs. On peut inter- préter cette différence en disant que les impuretés s’attachent plus
facilement aux particules les moins rapides.
H. VIGNERON.
H. ViGNERON.
ANNALEN DER PHYSIK ;
T. XXXVII, n° 5, et t. XXXVIII, n°s 6 et 7 ; 1912.
W. von IGNATOWSKY. 2013 Sur la réflexion totale, t. P. 90i-9IOs W. von IGNATOBVSKY et E. OETTIKGER. - Recherches expérimentales
sur la réflexion totale.
-P. 9t~.-922.
L’énergie d’un rayon lumineux est-elle représentée par le vecteur de Poynting ou par la valeur moyenne de l’énergie électrique par unité de volume ou par la valeur moyenne de l’énergie totale par unité de volume ?
Dans le premier travail, l’auteur soumettant à l’étude théorique l’expérience de Voigt (où la pénétration de la lumière dans le second milieu, lors de la réflexion totale, se manifeste par la lumière
qu’émet l’arête d’un prisme très obtus, sur les faces duquel il y a réflexion totale) montre que, suivant qu’on adopte l’un des trois
points de vue, on arrive à des expressions différentes pour le rapport des intensités de la lumière polarisée dans le plan de section princi- pale et perpendiculairement.
Les auteurs dh second travail cherchent une réponse expéri-
mentale à la question posée, en recevant dans un photomètre à pola-
risation la lumière émanée de l’arête du prisme.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020058401
Les résultats montrent qu’il y a la plus grande probabilité pour que
l’énergie caractérisant reflet photométrique soit exprimée par le vecteur de Poynting.
S. BLOCH.
J. KOENIGSBERGER et K. KILCHING. -..B propos du mémoire de 1B1. P. Zeeman :
« Considérations relatives au rayonnement sous l’influence simultanée d’un
champ électrique et d’un champ magnétique ».
-T. XXXYIL p. 845 846.
Les auteurs annoncent qu’ils ont cherché sans succès l’analogue électrique du phénomène de Zeeman sur la raie d’absorption ~ 5222
du xénotime dans un champ de 100.000 volts par centimètre, bien que, dans leurs expériences, il leur aurait été possible d’apprécier un déplacement de 1 8 d’angstrom.
.
Ils n’ont pas observé de pléochroïsme dans l’huile de ricin rougie,
le champ électrique étant de 27.000 volts par centimètre.
1
0. LUTTIG. - Le pliénoméne de Zeeman dans la région visible des spectres du cuivre, du fer, de l’or, du chrome, du nickel, du palladium, du manganèse et de Fargon.
-P. 43-70.
L’auteur rassemble un certain nombre de mesures relatives au phé-
nomène Zeeman, dont la plupart correspondent à des triplets et à
des quadruplets. On retrouve toujours la proportionnalité de l’effet
avec l’intensité du champ magnétique.
T. XXXVIII. ~
E. voN BAHR. - Sur l’influence de la température sur l’absorption des gaz
,
dans l’infra-rouge.
-P. 206-222.
L’auteur a étudié l’absorption des gaz dans l’infra-rouge sur le gaz
carbonique, l’oxyde de carbone, le protoxyde d’azote, le méthane et la vapeur d’éther.
Il a trouvé que l’influence de la pression est très différente de celle de la température. Une élévation de température semble produire un
amortissement plus considérable des particules absorbantes, tandis qu’une augmentation de pression semble plutôt accroître dans une
certaine limite le nombre de ces particules.
586
D’après ces résultats, il est probable que l’amortissement des par- ticules absorbantes ne dépend pas des chocs moléculaires et que le spectre d’absorption des gaz dans l’infra-rouge est continu.
,
Rul)OL-P LÀDENBURG. - Sur la dispersion anomale et la rotation magnétique du plan de polarisation dans l’hydrogène au voisinage de ses raies d’émission et
sur l’élargissement de ces raies.
-P. 249-318.
i° La dispersion de la rotation magnétique du plan de polarisation
au voisinage des raies de l’hydrogène est conforme à la théorie de
Voigt et contraire à celle de Drude ;
2° D’après le signe de la rotation magnétique et la grandeur de
cette rotation, il résulte que les centres qui produisent l’absorption
sont des électrons négatifs ;
3° La rotation magnétique, comme aussi la variation des indices de réfraction au voisinage de la raie H~, met en évidence l’influence de l’amortissement dans les vibrations des électrons;
4~ Ces deux phénomènes dépendent seulement des constantes spé- cifiques,
-charge et fréquence propre,
-des électrons et de leur nombre. Relativement à l’action du nombre des électrons, c’est une grandeur p proportionnelle à ce nombre qui intervient directement.
Les valeurs de p déterminées d’après l’observation des deux phéno- mènes, faites dans les mêmes conditions, sont d’accord entre elles et
du même ordre de grandeur que celles que l’on a trouvées avec les vapeurs métalliques sous faible pression.
5° Si l’on augmente la pression du gaz ou l’amplitude des oscilla-
tions du courant électrique qui sert à illuminer le gaz, on voit croître p.
L’accroissement de p est, en première approximation, proportionnel
à l’accroissement de l’amplitude, mais est beaucoup moins rapide que celui de la pression du gaz. Si l’on admet que la charge e est celle
d’un ion, la relation p ~ = 47c.Nl .epermet 2 de calculer le nombre N des
1n
"électrons ; ce nombre est de 10.000 à 100.000 fois plus faible que celui que donnent les calculs tirés de la théorie cinétique des gaz.
6° La rotation magnétique n’a pu être décelée au voisinage de la
raie Hp. La dispersion de l’indice de réfraction a pu être mesurée ; elle est beaucoup plus faible que pour la raie Ha, et le rapport p--3
pu.
est égal à i environ.
est égal environ.
7° L’élargissement des raies s’explique par une augmentation du
nombre des centres qui participent à l’émission ou à l’absorption.
Sur L’image d’un réseau transparent. - P. 385-396.
L’auteur développe quelques conséquences de la théorie de Abbé relative à la formation de l’image d’un réseau transparent, déjà in- diquées dans un précédent mémoire.
I. Pour qu’un maximum principal de l’Image primaire d’un réseau
transparent s’évanouisse, il faut et il suffit que les deux conditions suivantes soient réalisées :
1° Le retard de phase éprouvé par les ondes lumineuses en traver- sant les traits du réseau doit être égal à À ou à ~~ ;
~° Si à est la largeur des traits, « celle des parties entièrement.
transparentes, y l’intervalle fondamental égal à .1 + a, p le coefficient de transparence du réseau, i le numéro d’ordre du maximum consi-
déré, on doit avoir
’L’image centrale ne peut disparaître que si le retard de phase est
,
1 cc
° ’ ’"2 1 ü
II. Lorsque l’image primaire est diaphragmée symétriquement, l’image secondaire n’est pas essentiellement diff’érente de celle que
l’on obtient avec un réseau non transparent ; elle lui est identique
dans le cas particulier où on ne laisse passer de l’image primaire que les deux maxima du même ordre.
Si l’image primaire est diaphragmée dissymétriquement, deux cas
peuvent se présenter : ou bien le maximum central passe avec un seul maximum latéral, alors l’image secondaire n’est plus disposée symétriquement par rapport au milieu du réseau, mais présente en
elle-même une structure parfaitement symétrique ; ou bien on laisse
,
passer avec le maximum central plusieurs maxima latéraux, et alors l’image secondaire est dissymétrique en elle-même et dans sa position
par rapport au milieu du réseau.
588
Hj.-Y. BROTHERLS. - Recherches théoriques et expérimentales
sur les raies spectrales Di et D..
-P. 39’~-!~33.
L’auteur a étudié par les méthodes de la photométrie photogra- phique la distribution de l’intensité dans les raies D j et D2 données
par une flamme de sodium et obtenues au moyen d’un réseau plan de
Rowland de 14.000 traits au pouce associé à un objectif de 3 mètres de distance focale et utilisé dans le deuxième ordre.
Il a constaté que la raie D2 est plus intense que D, et que le rap- port r’, qui est en moyenne égal à 1,36, croit avec la quantité de
P Di q Y
vapeur de sodium présente dans la flamme. Les deux raies sont d’au tant plus intenses et d’autant plus larges, elles se renversent d’autant
plus fortement que la flamme est plus riche en vapeur de sodium.
Le renversement est d’ailleurs plus marqué pour D2 que pour D 1.
Les courbes d’intensité construites d’après les mesures photomé- triques s’accordent qualitativement à celles que l’auteur déduit de la théorie de Voigt, en supposant que la source de lumière est un milieu essentiellement hétérogène.
F. CROZE.
F. CROZE.
B. Mesure de l’énergie des rayons-canaux. - P. 319-354.
Il s’agit avant tout de comparer la quantité de chaleur que peuvent fournir les rayons-canaux à la quantité d’électricité qu’ils trans- portent.
Le faisceau de rayons-canaux tombe sur la partie plane du réservoir d’un thermomètre sensible, recouverte d’une couche métallique et
formant le fond d’un cylindre de Faraday. Ce cylindre permet de
mesurer la charge totale transportée. L’énergie calorifique, mesurée
à l’aide du thermomètre étalonné, est comparée à la quantité de
chaleur reçue, dans les mêmes conditions, par un thermomètre sem-
blable au premier, mais sans cylindre ; on peut se rendre compte ainsi de pertes d’énergie par réflexion ou par émission.
Les expériences de Saxén ont été faites avec H et 0, en utili-
sant Cu et Au comme métaux réilecteurs. Elles ont conduit aux
résultats suivants :
1° Les deux thermomètres donnent les mêmes indications, au moins
pour les hautes tensions de décharge (> 10.000 volts) -, la réflexion
est donc nulle, ou bien les rayons réfléchis n’ont qu’une vitesse très faible. Toutefois, pour les tensions plus basses, on observe des dif- férences nettes variables avec l’incidence.
2° Les charges électriques des deux thermomètres sont nettement
différentes, ce qui met en évidence un rayonnement secondaire. L’im- portance de ce rayonnement croit avec la tension de décharge et avec
l’incidence des rayons-canaux.
Le rayonnement secondaire est plus considérable pour Au que pour Al. Des recherches du même genre, faites avec d’autres métaux, ont
donné des résultats qui différent de ceux de Fiichtbauer, et ont montré qu’une classification des métaux, d’après l’importance du rayonnement secondaire, s’écarte de la série des tensions de Volta.
Un résultat du même ordre a été trouvé par Millikan et Winches-
ter pour l’effet photo-électrique.
3° La comparaison des quantités de chaleur et des quantités totales
d’électricité transportées par les rayons-canaux permet d’atteindre le
rapport ~~ du nombre des
particules positives au nombre total des
particules. Saxén a trouvé un nombre voisin de 0,30.
Les résultats précédents présentent de grandes analogies avec
ceux de Laub sur les rayons cathodiques.
L’auteur a fait en outre quelques recherches sur la distribution
.
des vitesses dans les rayons-canaux; elles n’ont pas encore éclairci cette question.
(Recherches faites à l’ Université de Wurzbourg.) f
J. STARK I. Sur la largeur du minimum d’intensité dans l’effet Doppler
des rayons-canaux. Réponse à M. Paschen (1).
-P. 459-466.
Il. Réponse à ~I. Lunkenheimer (2) sur le rapport des intensités dans l’effet Doppler des rayons-canaux. - P. 4-jO-4-i2.
°
L’auteur maintient ses conclusions, en particulier que la largeur
réduite .30;, du minimum d’intensité croît quand la longueur d’onde À
diminue (expériences de Stark et Steubing et de Royds).
NI. BARHEE.
( i; J. Ele voir ce v ol., p. 330.
(2) J. de Plays., voir ce vol. p. 402.
590
L ~UE. - Sur la théorie de Inexpérience de Trouton et Noble. - P. 370-384.
La théorie prévoit qu’un condensateur à plateaux, animé d’une
translation, est soumis à un couple tel que les plateaux se placeront parallèlement à la vitesse. Le résultat négatif de l’expérience n’a pas été expliqué par Lorentz de façon satisfaisante. Le couple est pro-
portionnel au carré de la vitesse.
Dans la théorie de la relativité, l’auteur en cherche l’équivalent
dans des couples auxquels les parties matérielles des corps élastiques
sous tension seraient soumises lors d’une translation.
Rappelons que W. Langevin a montrée) que la tendance à une
orientation des plateaux parallèlement au mouvement disparaît de
manière c01nplète si l’on tient compte de la contraction longitudinale.
~
E.-M. LEMERAY.
’