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Annalen der Physik; T. XXVII; 1908

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HAL Id: jpa-00241563

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Submitted on 1 Jan 1910

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Annalen der Physik; T. XXVII; 1908

M. Lamotte

To cite this version:

M. Lamotte. Annalen der Physik; T. XXVII; 1908. J. Phys. Theor. Appl., 1910, 9 (1), pp.435-456.

�10.1051/jphystap:019100090043500�. �jpa-00241563�

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435

ANNALEN DER PHYSIK;

T. XXVII; 1908

F. PASCHEN. - Zul° Kenntniss ultraroter Linienspektra. 1 (Nornxalwellenlengen

bis 21000 A.-E.) [Spectres de raies dans l’inl’ra-rouge. I. (Longueurs d’onde

normales jusqu’à 21 000 U. A.)]. - P. 531-570.

Les spectres étudiés sont ceux de l’hélium, de l’argon, de l’oxy- ~ ..

gène, du mercure (de l’arc au mercure), du potassium, du sodium et

du lithium (dans l’arc). Les mesures ont été faites avec un réseau plan

de Rowland et un spectromètre à réflexion. Les longueurs d’onde, réduites au vide, sont exprimées dans l’échelle de Rowland. L’auteur

a constaté l’existence de quatre raies ( 12 796,1 ; 18 689,1 ; 18 699,1;

20 587,4) appartenant à deux nouvelles séries indiquées par Ritz pour l’hélium (Physik. Zeitschr., i3 aoùt 1908).

V.-F. HESS. - Ueber eine allgemeine Beziehung zwischen Volumkontraktion und den drei üblichen Forme des Refraktionsvermôgens bei Flùssigkeits- gemischen (Sur une relation générale entre la contraction et les trois formes usuelles du pouvoir réfringent des inélanges licluides). - P. ~8~J-62~. Une

planche hors texte (Extrait des Com~tes ~°e~zcl2cs des séances de L’Acccclémie i1npé-

riale des scier2ces de Vienne, 11, partie, a, t. CXVII; juillet 1908).

On a donné trois définitions du ouvoir réfringent d’un corps : lr n - 1 R.~~ n2 - 1 ’~

,, , R" n

]5==J)(Gladstone); j)==n2+1.j)(Lorenz); ~ = D (Newton).

L’auteur appelle contraction cle pouvoir réfringent l’expression

l{ oùR désigne le pouvoir réfringent d’un mélange de deux liquides calculé d’après son indice de réfraction et sa densité, Rv le pouvoir réfringent calculé d’après la règle des mélanges en fonction

de ceux de ses constituants, c’est-à-dire dans l’bypothèse le mé- lange se fait sans variation de volume.

Pulfrich a montré 1’) que, pour R’ ^ n -- 1, cette contraction est

proportionnelle à la contraction en volume c

== D

Dv repré-

sente la densité calculée par la règle des mélanges) de sorte que l’on (1) Zeitsch~°. f. physik. ChenL, t. IV, p. 561 1889.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019100090043500

(3)

436

peut poser :

Utilisant des mesures faites par lui-même ou par divers autres

physiciens sur des mélanges alcool-sulfure de carbone, benzine-

acide acétique, eau-acide acétique, eau-alcool, térébenthine-benzine, eau-solution de chlorure d’ammonium, eau-solution de chlorure de

sodium, l’auteur établit :

"

1° Que cette relation fondamentale est vérifiée pour les deux autres formes R’ et.R", le rapport q de la contraction de pouvoir réfringent à

la contraction de volume étant un nombre positif constant. Sa valeur change avec la forme attribuée à R ; mais, pour un même mélange,

elle est sensiblement indépendante dela température et de la longueur

d’onde de la lumière employée ;

20 Que les formules de mélange modifiées par l’introduction de cette constante, et qui deviennent ainsi :

(où P1 et P2 représentent les masses et D, et D, les densités des cons- tituants) permettent de calculer très exactement l’indice de réfraction d’un liquide, même à une température comprise entre deux autres

pour lesquelles on posséderait les données nécessaires.

E. GOLDSTEIN. - Ueber Erzeugung von Linienspektren (Sur la production de spectres de raiesB - P. 173-195.

On peut ohtenir facilement des spectres de raies aussi riches que les spectres d’arc, en employant une méthode dont voici le principe.

La partie inférieure d’un tube à décharges de forme cylindrique reçoit

une couche de sel pulvérisée dépassant quelque peul’électrode, prise

comme anode. La décharge, au lieu de traverser la masse du sel, se glisse le long de la paroi, entre cette dernière et le solide, sous la

forme d’un faisceau ou d’un filament mince et très brillant; elle vola-

tilise le sel, et la vapeur formée chassant le gaz qui remplit le tube,

les bandes de ce gaz n’existent pas dans le spectre. On obtient de très bons résultats avec une bobine moyenne et un tube de 2 centi- mètres de largeur, dont l’axe est occupé par un fil d’aluminium de 3

(4)

437 de millimètre de diamètre et 1 centimètre de longueur, que la couche de sel dépasse de ~ à 1 i/2 centimètre ; la pression est réduite à 0~,1

ou moins encore. Avec les sels haloïdes des métaux alcalins, on a le spectre métallique complet. L’adjonction d’une capacité sur le secon- daire, ou plus simplement le renversement du courant, fait appa- raître les spectres des halogènes. Avec les sels alcalins d’oxacides

correspondants, on peut obtenir les spectres de S, Se, Te, P, As, Sb; un fluusilicate donne le spectre du silicium. Pour avoir les spectres

des métalloïdes, on doit employer les sels pulvérisés après fusion et refroidissement ; il suffit de les dessécher pour avoir les spectres des

métaux.

Avec les sels alcalino-terreux, les spectres des métalloïdes appa- raissent plus facilement, ceux des métaux plus difficilement; pour avoir ces derniers, il faut rétrécir fortement le tube à décharges.

L’auteur décrit encore un certain nombre de formes de tubes se

prêtant à des expériences particulières. Les spectres sont très lumi-

neux, et l’on a pu découvrir des raies nouvelles, non signalées par

Kayser et Runge : A 478 et 457 pour Rb, ~ 556 et 523 pour Cs, deux

raies voisines de ~ 708 et 73i,5 pour Sr, enfin de nombreuses raies du soufre, les unes moins réfrangibles que À 657,9, limite actuelle- ment connue, les autres comprises dans la région connue, et dont

les longueurs d’onde sont :

A. W1NKELMANN. 2013 Ueber einige Erscheinungen, die bei der Beugung des Lichtes durch Gitter eintreten (Sur quelques phénomènes produits par la did’rac-

, tion de la lumière à travers les réseaux). - P. 905-954.

Devant une lunette réglée sur une fente à l’infini et en lumière

homogène, on place un réseau de constante assez grande (réseau découpé dans du papier ; largeur des fentes omm,Õ; largeur de la partie opaque 11",6; distance focale de la lunette, 300 millimétres) .

On déplace graduellement l’oculaire, et l’on constate que, pour cer- taines de ses positions, on peut observer un nuuveau système de franges; on dresse un tableau des valeurs correspondantes de l’écar-

(5)

438

tement des franges dans chaque système, et du déplacement de

l’oculaire qui lui a donné naissance (compté à partir de la position initiale).

La théorie de la diffraction permet de calculer la position des plans dans lesquels se forment les franges, ainsi que leur écarte-

ment dans ces plans et dans le plan focal. L’accord entre le calcul et l’observation est assez satisfaisant, surtout pour les positions des plans.

On peut également calculer les différences de phases et les inten-

sités correspondant aux maximums dans les différents cas. Si l’on

déplace le réseau dans son plan, les franges qui se forment dans le

plan focal restent immobiles ; mais les autres se déplacent dans le

sens du réseau ou en sens contraire, suivant que leur plan est plus près ou plus loin de l’objectif que le plan focal. On a également étu-

dié l’influence de la diminution de la constante du réseau et de la

suppression de l’objectif de la lunette.

-W’. VOIGT. - I. Ueber singtilâre Richtungen in pleochroitischen Kristallen (Sur des directions singulières dans les cristaux pléochroïques). - P. L002-L02?.

II. Ein optischen Paradoxon (Un paradoxe optique). - P. 1023-1024.

I. L’auteur à montré dans un travail antérieur (1) que dans les biaxes faiblement absorbants, et au voisinage immédiat des axes

optiques, il existe quatre directions (axes de torsion, TPindungsach- sen), telles que la vitesse et l’absorption sont les mêmes pour les deux

F~G. 1.

ondes se propageant dans ces directions. Dans la ~J. ~ , A 1 et A2 représentent les traces des axes optiques ; C1’ C ~ , C2, C ~, les traces

des axes de torsion sur une sphère de rayon 1 ; C1 Ci, CaC ; ,

(1) Ann. d. Phys., t. IX, p. 361; 1902; J. de Phys., série, t. I, p. 8il ; 1902.

(6)

439 sont les traces de deux plans tels que pour les directions définies par les points des lignes pleines, les vitesses sont les mêmes, mais les absorptions différentes pour les ondes, tandis que pour les points

des lignes ponctuées les absorptions sont égales.

Examinant le cas l’absorption n’est pas très faible (on laisse

presque complètement de côté les cristaux tricliniques et partielle-

ment les monocliniques, qui vraisemblablement doivent présenter

des phénomènes analogues), l’auteur montre l’existence dans tout .cristal pléochroïque de quatre axes de torsion suivant lesquels

deux vibrations circulaires de même sens se propagent avec la même

vitesse et sont également absorbées. Ces directions peuvent être facilement calculées ou construites à l’aide des triples tenseurs de polarisation et d’absorption caractéristiques du cristal. Il existe -entre ces axes des groupes de directions pour lesquelles certaines

fonctions des indices d’absorption et de réfraction prennent les

mêmes valeurs pour les deux ondes; en particulier, la vitesse et

l’absorption sont égales dans des directions groupées sur des sur-

faces coniques ouvertes se raccordant sans plis le long des axes de

torsion. Leur détermination exacte est très pénible, mais il existe un procédé de représentation qui permet dans chaque cas particulier de

s avoir approximativement ce qui se passe.

II. On pourrait croire que suivant chaque axe de torsion se pro- page une seule vibration circulaire, et que par conséquent une

vibration circulaire, de sens contraire, frappant une face taillée perpendiculairement à l’un des axes, se réfléchirait totalement. Il n’en est rien, parce que les deux vibrations circulaires se propa-

geant avec la même vitesse et la même absorption sont les limites de deux elliptiques de même sens et croisées. La réflexion, comme

le montre le calcul dans le cas d’une faible absorption (1), est seu-

lement partielle. L’équivalence entre deux circulaires de même sens, de même vitesse et de même absorption et une seule circulaire, bien

~zc’évidente géométriquement, ne s’étend donc pas c~ tous les cas.

(1) Gottinge¡’ 1~’ach~°., 1902, fasc. 5.

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440

MAx. TOEPLER. 2013 t, Neue, einfache Versuchsanordnung zur bequemen sub- jektiven Sichtbarmachung von Funkenschallwellen nach der Schlieren- methode (Nouvelle disposition expérimentale simple et commode pour rendre visibles les ondes sonores des étincelles par la méthode des stries). -

P. 1043-1050 (Une planche hors texte).

Il. Zur Kenntnis der Funkenschalhvellen elektrischer Oszillationen (Pour

la connaissance des ondes sonores des étincelles oscillantes). - P. 1051-1058.

L’étincelle glissante destinée à éclairer fortement la région se produit l’étincelle principale jaillit entre deux fils reliés à deux bou- teilles reliées en cascade, et amenés en contact avec un bâton de craie imbibé d’eau. Description minutieuse de la disposition em- ployée, photographies montrant les ondes sphériques qui entourent l’éclateur, application à l’analyse des étincelles oscillantes.

EmsT DIECRNIANN. - Ueber die Fortpflanzungsgeschwindigkeit der von einem Poulson-Lichtbogen ausgesandten KurzRv-elligen Shallstrahlen (Sur la vitesse de

propagation des rayons sonores de faible longueur d’onde émis par un arc de Poulson). - P. 1066-1080 (Dissert. de Berlin, 1908).

L’arc de Poulson, à électrodes cuivre et charbon, refroidies par

un courant d’eau, est placé dans une caisse étanche remplie de gaz

d’éclairage, et percée des ouvertures nécessaires pour l’observation.

Il est disposé au foyer d’un miroir sphérique qui dirige les rayons

réfléchis sur un réseau formé de baguettes quadrangulaires de lai-

ton fixées sur un cadre ; les faisceaux réfléchis sur le réseau sont reçus par un deuxième miroir sphérique qui les concentre sur un récepteur du type employé par ~.ltberg (t) ; tous ces instruments sont dans la caisse, seule la lampe et l’échelle pour la mesure des dévia- tions sont à l’extérieur. On déduisait la fréquence des oscillations

électriques de la mesure de leur longueur d’onde; la longueur d’onde

des vibrations acoustiques était déterminée par l’angle de diffraction;

la vitesse de propagation était déduite de ces deux mesures.

La plus petite longueur d’onde sonore mesurée a été de 0~,589 (ou omm ,43 dans l’air) ; la fréquence correspondante est de ~80000.

La vitesse du son dans le gaz d’éclairage, réduite à 0°, est constante et égale à 455 mètres par seconde pour les fréquences comprises

entre 120000 et 780000. L’arc de Poulson se prête très bien aux expériences sur la vitesse du son et la limite d’audibilité, parce qu’il

(1) J. cle Pfiys , ~e série, t. 11, p. 810~; 1903.

(8)

441 n’a pas d’amortissement, ne pr oduit pas d’harmoniques, et permet de

déterminer la fréquence des vibrations sonores par des mesures

électriques. Il semble que la mesure des longueurs d’onde acous- tiques au moyen du réseau constitue une méthode de détermination des longueurs d’onde électriques tout aussi exacte que les autres méthodes connues.

P. LUGOL.

T. xXVIIl ; 1909.

E. WARBURG et G. LEITHÀUSER. 2013 Leistungsmessungen an Ozonrôhren (Mesures de puissance sur les ozoniseurs). - P. 1-16.

Quand un courant alternatif traverse un ozoniseur, le facteur de puissance est toujours plus petit que 1. Il décroît quand l’intensité

angmente, croît avec la fréquence, mais seulement jusqu’à un certain

maximum.

Les appareils à tube central de métal sont préférables aux appa- reils en verre, parce qu’ils ont un facteur de puissance plus élevé et

en outre fournissent, pour la même force électromotrice, une intensité plus grande.

E. WARBURG et G. LEITHÀUSER. 2013 Ueber die Darstellung des Ozbns aus Sauers-

toff und atmospharischer Luft durch Ozonrôhren (Ozonisation de l’oxygène et

de l’air atmosphérique). - P, ’l’~-36.

Le rendement en ozone correspondant à une concentration ini- tiale nulle, A., croît un peu plus lentement que la pression. On peut écrire :

Cette formule donne, pour p == 160, pression partielle de l’oxy- gène dans l’air atmosphérique :

Dans un mélange homogène, en repos, d’oxygène et d’ozone, le

rendement A est la résultante des deux effets opposés, ozonisation d’une part, destruction de l’ozone d’autre part, produits par la dé-

charge. Il dépend de la concentration suivant une loi théorique assez compliquée.

Le rendement Ao croît avec la densité du courant en valeur ab-

(9)

442

solue. La dérivée

dA‘

du rendement par rapport à la concentration de

croît aussi en valeur absolue avec la densité du courant, plus vite

que A, : la concentration limite subit une légère décroissance.

Lorsque le courant n’est pas sinusoïdal, le rendement est, pour

une même valeur de l’intensité efficace, proportionnel à l’intensité moyenne.

L d A. l, . dAdA A

Le rendement Ao varie peu avec la température, mais dc croit rapidement quand elle s’élève.

E. MARX. - Experimentelles Verhalten und Theorie des Apparates zur Geschwin- digkeitsmessung der Rôntgenstrahlen (Etude expérimentale et théorique de l’appareil pour la mesure de la vitesse des rayons de Rôntgen). - P. 37-56.

L’auteur discute et justifie les hypothèses théoriques et les pro-

priétés expérimentales sur lesquelles sont fondées les mesures dont il a exposé précédemment les résultats (~ ) .

C. FISCIIER. - Dekrementbestimmung mit kontinuierlichen elektrischen Wellen (Détermination de l’amortissement des ondes électriques continues). -

P.51-7:).

Les oscillations primaires sont produites par un arc brûlant dans

l’hydrogène entre une tige de charbon et une plaque de cuivre re-

froidie.

On obtient une fréquence à peu près invariable, en employant une

forte self-induction dans le primaire, en évitant que l’arc s’éteigne pendant la durée d’une série de mesures et en maintenant cônstante la différence de potentiel entre les électrodes.

La courbe de résonance déterminée par l’expérience coïncide avec

la courbe théorique calculée en supposant négligeable l’amortisse- ment du primaire.

On peut vérifier cette hypothèse en déterminant l’accroissement d’amortissement que provoque l’introduction dans le circuit pri-

maire d’une résistance supplémentaire de valeur connue.

M. KNUDSEN. - Die Gesetze der MolekularstrÜ111ung und der inneren Reibung- strômung der Gase durch Rôhre (Lois de l’écoulement moléculaire et de l’écoulement avec frottement interne des gaz à travers les tubes). - P. 76-130.

Quand un gaz s’écoule à travers un tube dont les dimensions (1) Cf. J. de Phys., 46 série, t. i°1, p. 38 ; ~190 i .

(10)

443 transversales sont petites vis-à-vis de la longueur et vis-à-vis du

trajet moyen des molécules gazeuses, on a le « courant moléculaire ».

La quantité de gaz écoulée pendant l’unité de temps, mesurée par le produit pv, est :

P1 étant le poids spécifique du gaz sous la pression d’une barie,

PI et ~~ les pressions initiale et finale, iNT la résistance du tube à l’écoulement,

1

oii s représente le périmètre et A l’aire d’une section située à une

distance 1 de l’entrée du tube.

Cette loi est établie en se fondant sur la loi des répartitions des

vitesses moléculaires de Maxm7ell, et en admettant qu’une molécule

heurtant une paroi est renvoyée dans une direction tout à fait indé- pendante de la direction suivant laquelle elle s’est approchée. Un grand nombre de molécules rencontrant un élément de surface so-

lide sont renvoyées suivant la loi du cosinus.

La loi a été vérifiée par l’expérience, ce qui constitue aussi nne

vérification des hypothèses théoriques. ,

Les mesures ont accessoirement démontré que la loi de Mariotte et la loi de Gay-Lussac restent exactes aux pressions très basses.

J. LAUB. 2013 Ueber den Einfluss der molekularen Be~~ egungen auf die Dispersions- erscheinungen in Gasen (Influence des mouvements moléculair es sur la dis-

persion des gaz). - P. 131-141.

Si on tient compte de ces mouvements moléculaires, on introduit

-’)

dans les formules de dispersion et d’absorption un terme en "(,

v étant la vitesse moyenne des molécules, c la vitesse de propaga- tion de la lumière.

On sait d’autre part que

en appelant 1n le poids moléculaire, T la température absolue, R la

constante des gaz.

(11)

444

L’effet est donc proportionnel à la température absolue. Il est

d’autant plus grand que la densité du gaz est plus grande et que la

période de l’onde lumineuse est plus voisine de la période propre des

électrons.

NI. REINGANUM. - Molekulare Dimensionen auf Grund der kinetischen Gastheorie (Dimensions des molécules déduites de la théorie cinétique des gaz). -

P. 142-IV.2.

M. Sirk ( ~ ) a utilisé pour ses calculs les viscosités déterminées par

~ Lothar Meyer et ses élèves; mais ces viscosités sont pour les vapeurs

trop grandes, l’écart atteignant jusqu’à 50 0/0. Il en résulte une très grande erreur, car ces viscosités sont élevées au cube dans les calculs.

E. MARX. - Ueber den Einfluss der Hüntgenstrahlen auf das Einsetzen der

Glimmentladung (Influence des rayons de Rôntgen sur le départ de la décharge

par lueurs). - P. J53-n5.

Les rayons de Rôntgen tombent sur l’électrode d’un tube à décharge;

en face de cette électrode se trouve un collecteur relié à un électro- mètre. Si l’électrode est à un potentiel positif, l’électromètre ne re-

çoit qu’une faible charge positive. Si les rayons frappent l’électrode

. quand son potentiel est négatif, l’électromètre accuse une forte charge négative.

Toutefois, dans des conditions convenables, on observe que les rayons tombant sur l’électrode positive élèvent le potentiel de dé- charge.

C’est là le phénomène normal, qui s’explique par l’action des rayonnements secondaires émis par les électrodes quand elles re-

çoivent les rayons de Rôntgen. ¡

P. LUDE W1G. - Zur Theorie des W ehnel tunterbre chers

(Contribution à la théorie cte l’interrupteur Wehnelt). - P. ’17~-191.

La fréquence des interruptions ne présente aucune discontinuité.

Il n’y a pas non plus à distinguer dans le fonctionnement de l’inter-

rupteur un mode purement thermique et un mode purement électro- lytique. La gaine gazeuse est toujours formée d’oxygène produit par

(1) J. de Phys., 4e série, t. VIII. p. 389 ; 1909.

(12)

445

l’électrolyse et de vapeur d’eau produite par le dégagement de

chaleur.

Si la quantité de gaz nécessaire pour produire une interruption

diminue quand la fréquence augmente, c’est, d’une part, qu’une cer-

taine quantité d’oxygène s’élève le long de la tige pendant l’établis-

sement du courant et que, d’autre part, il reste une certaine quantité

de gaz formée pendant la période précédente.

D. M1RIMANOFF. 2013 Ueber die Grundgleichungen der Elektrodynamik bewegter K6rper von Lorentz und das Prinzip der Relativitât (Equations fondamentales de l’électrodynamique des corps en mouvement d’après Lorentz et principe de relativité). - P. 192-198.

H. 1VIEUI~ER. - Ueber das Verhalten des Entladungsfunkens von Kondensator- kreisen im Nlagnetfelde bei Atmosph~,rendruck und im Vakuum (Etincelle de décharge d’un condensateur dans le champ magnétique à la pression atmos- phérique et dans le vide). - P. 199-215.

Le champ magnétique n’a aucune influence sur la différence de

potentiel nécessaire pour amener la décharge dans l’air à la pression atmosphérique. Mais, dans un gaz raréfié, un champ magnétique de

3800 unités perpendiculaire à la direction de la décharge provoque

une augmentation (13 0/0) de cette différence de potentiel, tandis qu’un champ parallèle de même intensité la réduit de 50 0/0.

Dans le champ perpendiculaire, la décharge se fait sous forme de

deux bandes, partant chacune de l’une des électrodes, parallèlement

aux lignes de force magnétiques.

L. GRUNMACH. 2013 Bestimmung der 0bei>flàchenspannung und anderer physi-

kalis cher Konstanten von Essigsaure- W assermischungen (Détermination de

la tension superficielle et d’autres constantes physiques des mélanges d’eau et

d’acide acétique). - P. 215-258.

La tension superficielle et la cohésion spécifique de ces mélanges

décroissent constamment quand la proportion de l’acide acétique augmente. Elles ne sont donc pas fonctions de la densité, qui, elle,

passe par un maximum pour la composition C~H~02 + H20.

La viscosité augmente avec la teneur en acide jusqu’au voisinage

de la densité maximum et décroît ensuite très rapidement.

Le maximum de l’indice de réfraction ne correspond pas à la den- sité maximum, mais à une concentration de 87 0/0.

La conductibilité spécifique décroît quand la concentration en

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