• Aucun résultat trouvé

Annalen der Physik; t. XIII, n° 3; 1904

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Annalen der Physik; t. XIII, n° 3; 1904"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240951

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240951

Submitted on 1 Jan 1904

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

M. Lamotte, P. Lugol

To cite this version:

M. Lamotte, P. Lugol. Annalen der Physik; t. XIII, n° 3; 1904. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1),

pp.797-805. �10.1051/jphystap:019040030079700�. �jpa-00240951�

(2)

797

ANNALEN DER PHYSIK;

T. XIII, n° 3; 1904.

ALBERT DAHMS. 2013 Beitrage zur Kenntniss der Erscheinungen der Phosplio reszenz (Contribution à la connaissance des phénomènes de phosphorescence). -

P. 425-463, avec 4 planches hors texte, reproductions de photographies.

En projetant un spectre sur une plaque phosphorescente au suliure

de calcium additionné de bismuth (couleur lumineuse de Balmain),

Fomm (1) a constaté que les radiations comprises entre 396 et 384 03BC03BC affaiblissent la phosphorescence, ce qui ne peut être expliqué par

une action calorifique, suivant la théorie de E. Becquerel. D’ail-

leurs Becquerel avait lui-même (2) signalé l’existence, de F à G, de

radiations capables d’exciter la phosphorescence d’un corps qui ne

luit pas, et, inversement, de diminuer une phosphorescence excitée

par une autre source. Ces rayons modérateurs constituaient d’après

lui la transition entre les rayons spécifiquement excitateurs et les rayons spécifiquement destructeurs de la phosphorescence.

L’auteur a repris la question au moyen d’une méthode déjà employée auparavant par Draper (3) et par Fomm. La substance

capable de phosphorescence, réduite en poudre fine, est fortement

tassée dans une rainure rectangulaire ménagée dans une plaque de

cuivre ou de carton, ou limitée par des lames de glace, et prise entre

deux plaques de verre ; après avoir excité la phosphorescence, on

expose la substance à l’action plus ou moins prolongée du spectre du cratère de l’arc obtenu au moyen d’un spectrographe à prisme et

lentilles de verre, puis on met en contact pendant un temps plus ou

moins long avec une plaque photographique que l’on développe.

L’absorption par le verre limitait à 3 03BC d’un côté, 330 u, de l’autre,

l’étendue du spectre ; pour repérer les longueurs d’onde sur les phos- phorophotographies, on avait dans l’ultra-violet les bandes du car-

bone fournies par la flamme de l’arc, et dans le spectre visible l’image

d’un réticule placé exactement sur D; de plus on avait photo- graphié le spectre solaire sur une plaque Lumière sensible au rouge, (1) FOMM, Inaug. Diss. Iliinchen, 1890 ; - LownEL, VTiecl. Aîin., XL, p. 681-690; T

1889 ; - et J. de Phys., 2e série, t. X, p. 533 ; 1891.

(2) La LUl1Ûère, 1, p. 303, 304 ; 1867.

B3) Phil. lVlag., 5, XI, p. 160 ; 1881 ;

-

et J. de l’hys, 2e série, t. 1, p. 105 ; 1882.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030079700

(3)

ce qui donnait les raies de Fraunhofer entre A et l’ultra-violet; on

n’avait malheureusement aucun repère dans l’infra-rouge.

Couleur de Balmain. 2013 Phosphorescence très vive ettrès durable ;

.activation énergique par les rayons de grande longueur d’onde, ce qui obligeait à laisser passer environ 1 minute entre l’exposition au

spectre et la mise en contact avec la plaque photographique. Sur les

clichés obtenus avec une excitation intense et un spectre faible, on cons-

tate que l’extinction débute dans l’infra-rouge, subit une brève interrup-

tion avant A, et fait graduellement place, à partir due ? - 450 pp, à une

augmentation d’intensité ; la région d’affaiblissement, de 394 à 376 pp, est très nettement marquée. Elle disparaît si on a laissé la substance à l’obscurité pendant une heure et demie entre l’excitation de la phos- phorescence et l’exposition dans le spectrographe, c’est-à-dire si l’on

-a diminué l’intensité de la phosphorescence relativement à celle du

spectre; on a alors une région d’extinction continue suivie d’une ré-

gion d’accroissement également continue et dont la limite est d’autant

plus voisine du rouge que l’intensité de la phosphorescence est plus faible; au moment où on expose la substance à l’action de l’arc.

Sulfur’e de strontium a dditionné de cuivre (1).

-

Fraîchement pré- paré, montre une belle phosphorescence vertjauno; l’exposition à l’air

diminue son aptitude à la phosphorescence; on peut la lui rendre presque complètement en le calcinant fortement; pour avoir de bonnes

épreuves, on a dû sensibiliser des plaques à l’érythrosine (2). Mêmes

caractères généraux que la couleur de Balmain ; la région d’affaiblis- serment dans l’ultra-violet devient une région d’augmentation quand

la phosphorescence est suffisamment amortie au moment de l’expo- sition ; l’action des radiations correspondantes dépend donc bien plutôt du rapport de leurs intensités dans le spectre et dans l’émis- sion de la plaque que de leur longueur d’onde.

,S’ulfure de zinc d’.Henry (3).

-

Cette substance possède vis-à-vis des

radiations infra-rouges une telle sensibilité que l’on peut, sur un

,écran enduit de ZnS, obtenir des silhouettes lumineuses de pièces de

(1) Cf. LENARD et KLATT, Wied. Ann., XXXVIII, p. 90; 1889 ; - et J. de Phys.,

2e série, t. IX, p. 578 ; 1890.

-

(2) D’après Vogel : 25 centimètres cubes solution d’érythrosine à 1/500; 125 cen-

timètres cubes d’eau distillée ; 50 centimètres cubes solution d’AgAzO3 à 1/1000 ;

i centimètre cube ammoniaque à 25 0/0. Les plaques traitées par ce bain sont très sensibles, surtout au jaune vert, mais ne se conservent pas très bien, surtout

l’été.

(3) C. R., t. CXV, p. 505-507 ; 1892.

,

(4)

799

monnaie, par exemple, en les plaçant entre l’écran et une lame d’ébo- nite de omlll,5 d’épaisseur, qui laisse passer une bonne partie de la

radiation calorifique émise par une lampe d’Argand ou une lampe électrique à incandescence. La chaleur détruit rapidement la phos- phorescence, comme il arrive pour les autres substances, après une

activation passagère; les rayons infra-rouges la détruisent san.s

activation, et très rapidement ; ils paraissent donc exercer une action

spécifique, en vertu de laquelle la quantité totale de lumière émise

sous leur influence serait beaucoup plus faible que celle qui correspond

à l’extinction spontanée de la phosphorescence. Il est nécessaire, si

l’on veut avoir une forte luminescence, de soustraire la substance à l’action de ces rayons (c’est d’ailleurs là une précaution qu’il est bon

de prendre dans tous les cas; si l’on opère avec une source solide

incandescente, il sera bon d’en filtrer la lumière à travers des écrans convenables : verre bleu violet de Schott pour ZnS ou la couleur de Balmain, quartz fondu pour SrS, suivant la place dans le spectre des

rayons les plus actifs pour l’excitation). Laphosphorescenceétait exci-

tée par la lumière de l’arc ; on employait les plaques à l’érythrosine.

Les rayons les plus actifs sont vers 490 uu, à la limite du spectre visible; l’action destructive présente un minimum dans l’infra- rouge ; la limite entre les radiations destructives et les radiations excitatrices avance vers les grandes longueurs d’onde quand la durée d’exposition au spectre augmente. On n’a pas trouvé trace d’extinc-

tion dans l’ultra-violet.

Spath fluor.

-

La fluorescence est beaucoup plus belle lorsqu’on

masque les charbons de l’arc, ce qui s’explique à la fois par l’action nuisible des radiations de grande longueur d’onde, et par ce fait que les rayons de beaucoup les plus efficaces ont une très faible longueur d’onde; on constate en effet une action photographique nette, alors même que la phosphorescence visible a pris fin ; les rayons excita- teurs les plus acti fs seraient au delà de 274 03BC03BC (1). Le verre arrêtant les

radiations au delà de 335 03BC03BC, on s’explique ainsi que les phosphoro- photographies n’aient révélé qu’une action affaiblissante dans tout le spectre, et s’étendant d’autant plus loin des deux côtés que l’expo-

sition a été plus prolongée. L’absence constatée de régions d’exci-

tation dans l’ultra-violet a une autre cause, l’intensité relativement

(1) WiNKELMANN et STRAUBEL, Wied. Ann., LIX, p. 336-339; 1896 ; - et J. de

Phys., 3e série, t. V, p. 363; 1896.

(5)

grande de la phosphorescence, qui, ponr CaF2, s’éteint avec une

extrême lenteur; en effet, si on l’excite par la lumière totale de l’arc,

elle est de suite assez faible pour que les photographies changent complètement d’aspect et montrent une région d’activation, tout

comme avec les autres substances; la limite qui la sépare de la région

d’extinction recule vers les faibles longueurs d’onde, à mesure que croît l’intensité de la phosphorescence. Si l’exposition a été assez longue, on constate de plus, fort loin dans l’infra-rouge, une bande

d’extinction qui fait penser aux radiations réfléchies métalliquement

par la fluorine ; le verre serait alors transparent pour elles. Enfin,

les rayons jaune rouge et mèm einfra-rouges développent une phos- phorescence invisible, mais révélable par son action photographique.

Cette contradiction avec la loi de Stokes est-elle réelle, ou seulement apparente et due, comme l’a suggéré Wiener, à une dispersion anor-

male qui amènerait à la place de l’infra-rouge des radiations de très faible longueur d’onde pour lesquelles le verre serait transparent?

La question appelle de nouvelles recherches.

La fluorine, par la longue durée de sa phosphorescence, et par ces

fait qu’elle montre plus nettement que toute autre substance la varia- tion d’effet des radiations avec leur intensité relative dans la phospho-

rescènce et dans le spectre, se prête admirablement aux recherches.

Les expériences qui précèdent confirment en gros les idées actuelles sur la phosphorescence, et conduisent aux conclusions.

suivantes :

Il n’y a pas lieu de distinguer entre rayons excitateurs et rayons extincteurs; lorsqu’une radiation de période et d’intensité déter- minées atteint un corps capable de phosphorescence, il s’établit un équilibre dynamique de rayonnement qui ne dépend, caeteris partibus,

que de l’intensi té de la radiation ; c’est cette intensité qui détermine

la vitesse d’établissement de l’état stationnaire. Si cette vitesse est

grande, et si l’amortissement spontané de la phosphorescence est faible, les radiations capables d’exciter la phosphorescence du corps,

quand il n’est pas lumineux, affaiblissent l’émission du corps déjà forternent ph osphorescent.

La quantité de lumière que peut émettre un corps phosphorescent peut être très différente, suivant que l’émission est libre ou com-

mandée par une énergie extérieure (chaleur ou radiation); l’état

initial (lumineux) et l’état final (non lumineux) paraissant être les

mêmes dans tous les cas, on peut donc passer de l’un à l’autre par

(6)

801 des chemins différents. On ne peut rien dire de plus précis au sujet

de la quantité totale d’énergie rayonnée pendant ce passage.

P. LUGOL.

J.-M. EDER et E. VALENTA. 2013 Das ultraviolette Funken und Banden-spek-

trum des Schwefels (Le spectre d’étincelle et le spectre de bandes de soufre dans l’ultra-violet. Remarque au sujet de la communication de Berndt: Spectre

d’étincelle du sélénium dans l’ultra-violet) (1).

-

P. 640.

Les auteurs rappellent qu’ils ont photographié le spectre d’étin- celle du soufre et mesuré les longueurs d’onde des raies dans l’ultra- violet jusqu’à 03BB - 3301 U.A. Une seule des raies qu’ils ont observées (4153,269)paraît se confondre avec une raie de Berndt (4153,2); encore

n’est-ce pas certain, les nombres de Berndt n’étant pas exacts jus- qu’au chiffre des dixièmes. Il semble donc que le sélénium employé

par cet auteur était tout à fait débarrassé de soufre.

P. LUGOL.

T. Xlll, 4 ; 1904.

W. WIEN. - Ueber die Differentialgleichungen der Elektrodynamik für bewegte Kôrper (Equations difl’érentielles de l’électrodynamique pour les corps

en mouvement). - P. 641-669.

On obtient un système d’équations identiques à celui de Lorenz

en supposant un électron immobile et l’éther animé d’une vitesse

opposée à celle du corps, ou bien en partant des équations ordinaires

de Maxwell et attribuant la vitesse de déplacement à la charge.

L’auteur donne une intégrale générale pour le cas un centre d’émission de perturbations électromagnétiques se déplace avec une

vitesse de grandeur quelconque, mais uniforme : il applique cette

méthode aux vibrations longitudinales et transversales d’un dipôle électrique.

M. LAMOTTE.

(1) Voir ce volume, p. 233.

(2) Denkschriften d. Kais. Akad. d. Wissensch. in Wien, Mathem.-naturw. Klasse,

LXVII, p. 98; 1898.

(7)

W. WIEN. - Ueber positive Elektronen und die Existcnz hoher Atomge-

wrichte (Electrons positifs : existence de poids atomiques élevés).

-

P. 669-678.

ha déviation des électrons positifs, au lieu d’être constante comme

celle des électrons négatifs, varie d’une manière continue. M. Stark,

pour expliquer cette variation, admet l’existence, à côté des électrons

portant une seule charge élémentaire, de molécules neutres formées par la réunion d’un électron positif et d’un électron négatif. Au

moment où se forme la molécule neutre, elle est soustraite à l’action du champ magnétique ou électrique ; la variation continue de la déviation proviendrait de ce que la neutralisation se produirait en

différents points de la trajectoire. S’il en est ainsi, les électrons à

charge individuelle constante doivent correspondre aux rayons les.

plus déviables. Par conséquent, en déviant ces rayons par un champ magnétique faible, l’électrode qui les recevait ne doit plus recevoir

que des molécules neutres et ne plus se charger.

Or l’expérience montre que, dans les conditions les plus favo- rables, l’électrode ne cesse jamais de prendre une charge.

De la comparaison des différents gaz il résulte que l’hydrogène

renferme plus d’électrons déviables, comme cela est à prévoir d’après

son faible poids atomique.

Il semble que l’explication la plus plausible soit d’admettre la formation de polymolécules ; car on serait conduit à des poids ato- miques invraisemblables (10000) si on attribuait aux particules des

rayons les moins déviés. Rien ne prouve d’ailleurs que ces particules

soient électrisées.

Les charges qu’il faudrait attribuer aux électrons positifs pour rendre compte des expériences sont telles que

correspondant à un poids moléculaire 650

en effet, pour H,e m = 104),

nombre qui n’est pas absurde a priori.

M. LAMOTTE.

(8)

803

E. KOHL. - Ueber das innere Feld der Elektronen (Champ interne

des électrons).

-

P. 710-191-

Étude mathématique du mouvement d’un électron au cours de

laquelle l’auteur discute les diverses hypothèses faites sur la consti-

tution des électrons.

M. LAMOTTE..

J. ZENNECK. - Objektive Darstellung von Strolnkurven mit der Braunschen Rôhre (Représentation objective des courbes de courant à l’aide du tube de

Braun). - P. 819-821 (1).

L’auteur relève les critiques faites à l’emploi du tube de Braun,

par M. Wittmann, qui emploie l’oscillographe (2).

M. LAMOTTE.

J. ZENNECK. - Die Abnahme der Amplitude bei Kondensatorkreisen mit Funkenstrecken (Diminution de l’amplitude dans les circuits de condensateurs comprenant un intervalle explosif). - P. 822-827.

L’amplitude ne suit pas une loi exponentielle, comme on l’admet

ordinairement. En étudiant le courant à l’aide du tube de Braun, on

_

trouve que la courbe représentative se rapproche plus ou moins d’une

droite. Le rapport des amplitudes de deux oscillations consécutives n’est donc pas constant, mais décroît en même temps que l’amplitude,

d’abord lentement, puis plus vite.

M. LAMOTTE.

J. BILLITZER. - Zu den kapillarelektrischen Bevegungen und Über einen Strom im offenen Element (Mouvements électrocapillaires : courant dans un élément

en circuit ouvert).

-

P. 827-836 (3).

Du mercure s’écoule en gouttes à travers un tube rempli d’électro- lyte, à la base duquel il se rassemble ; il s’établit dans le tube une

chute de potentiel régulière, proportionnelle à la résistance de (1) J. de Phys., série, IX, p. 167 ; 1900.

(2) J. de Phys., 46 série, III, p. 322 ; 1904.

(3) Ch. BILLITZFR, .I. de Phys., 4e série, il, p. 842-844; 1903 ; 2013 CHRISTIANSEN,

Ibid., 111, p. 369 ; 1904.

(9)

l’électrblyte. Tout se passe donc comme si un courant continu se

produisait entreles deux mercures, sans que ces deux mercures soient

en communication. Le courant positif est dirigé dans le sens de la

chute des gouttes ; ce sens se renverse seulement dans une dissolu- tion très concentrée de cyanure de potassium.

La variation de potentiel change momentanément de sens quand on

établit une communication métallique entre les deux mercures ; si la résistance de cette communication est variable, la différencie de poten- tiel entre les extrémités varie aussi.

Il faut chercher la cause de ce phénomène très probablement dans

ce fait que la tension de dissolution du mercure augmente quand sa

tension superficielle augmente : le mercure des gouttes aurait une

tension de dissolution plus grande que celui de l’électrode inférieure.

Au moment où une goutte se sépare, elle est positive ou négative

par rapport au mercure inférieur : elle reçoit des ions de l’électro-

lyte ou lui en cède Par suite il se produit un déplacement d’ions

dans le système, d’où le courant observé.

Un courant analogue doit donc se produire toutes les fois que le

mercure s’écoule d’une électrode à gouttes, il a une tension super- ficielle déterminée, dans un milieu cette tension superficielle a une

valeur différente. En fait l’expérience vérifie qu’il en est ainsi. On n’observe, au contraire, aucun courant quand les points de résolution de la veine se trouvent dans l’huile d’olives, parce que la tension super- ficielle du mercure y est à peu près la même que dans l’électrolyse.

Ce phénomène était éliminé dans les expériences de l’auteur sur

l’écoulement des métaux à l’état colloïdal (loc. cit.).

M. LAMOTTE.

W. KAUFMANN. 2013 Bemerkung zur Absorption und Difl’usion der Kathoden- strahlen (Remarque sur l’absorption et la diffusion des rayons cathodiques).

- l’. 836-839(1).

Répondant à une critique de Lenard, M. Kaufmann dit que ses

mesures n’ont pu être altérées par ce fait qu’il a admis une diffusion

uniforme dans toutes les directions, cette hypothèse n’influant que

sur un terme correctif peu important.

En désignant par p la pression du gaz, par V le potentiel de la cathode, b la fraction du rayonnement total recueilli latéralement

(1) Cf..LENARD.

(10)

805 sur 1 centimètre de longueur de la trajectoire, M. Kaufmann

avait trouvé que :

était une constante pourchaque gaz. D’après les expériences récentes

.

de Lenard, il reste à décider si p doit être considéré comme un

coefficient d’absorption ou de diffusion.

La relation ci-dessus se vérifie mieux quand le potentiel est plus

élevé (3 à 8000 volts). En extrapolant jusqu’aux potentiels de

30000 volts employés par Lenard, on trouve un coefficient d’absorp-

tion environ quarante fois plus grand que celui déterminé par Lenard.

Il semble donc que le phénomène appelé absorption par Lenard n’ait joué qu’un rôle secoodaire dans les expériences de Kaufmann.

L’absorption consiste, d’après l’ensemble des expériences, dans

une perte totale d’énergie cinétique subie par certaines particules,

non dans une diminution générale de cette énergie cinétique. Le coefficient 03B2 représente la somme des coefficients d’absorption et de diffusion, et, d’après les idées de Lenard, le coefficient d’absorption

aux potentiels élevés, puisque la diffusion est alors négligeable. Les

nombres de ces deux observateurs devraient concorder ; la concor- dance est assez satisfaisante, eu égard à l’incertitude qui affecte les

mesures.

M. LAMOTTE.

PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY ;

T. LXXI.

N. COLLIE. - Note on the Effect of mercury Vapour on the Spectrum of

Helium (Note sur l’effet de la vapeur mercurielle sur le spectre de l’hélium).

-

P. 25-27.

L’auteur a étudié, il y a quelques années, avec le professeur Ramsay (1), la visibilité du spectre d’un gaz en présence d’un autre.

Il a examiné, dans le mémoire actuel, le spectre de l’hélium dans différentes parties d’un tube de Plücker, lorsqu’il existe ou non de la

vapeur de mercure.

(1) Proceed. of the Roy. Soc., t. LIX, p. 257;

-

et J. de l’Iays., 3e série, t. VI,

p. 493.

Références

Documents relatifs

Dans la direction perpendiculaire aux rayons lumineux, à 45~ des lignes de force, on aperçoit une série de franges sombres irisées, qui sont parallèles à la paroi

Le potentiel V correspond à la température T, tandis que, dans les variations de l’énergie, considérées au point de vue de la conser-. vation de l’énergie,

La résistance considérable du tube à gaz n’intervient plus ici pour amortir les oscillations, comme cela a lieu lorsqu’il est intercalé dans le circuit, et l’on

Pendant la décharge du condensateur, la force électromotrice diminue progressivement et atteint la valeur critique E,., où la décharge s’arrête ; la différence de

Lorsque la plaque est recouverte d’une première feuille de platine, puis par-dessus d’une autre moins large, on constate encore sur les deux spectres des régions

comme aurait pu le faire croire l’apparition (spontanée ou par insuffla- tion) sur les plaques depuis longtemps en usage d’une silhouette de la toile métallique ; elle

de trois éléments : le sulfure alcalino-terreux, de faibles traces d’un métal dit et une substance étrangère fusible, ou fondant (Zusatz) ( ~ ) ; ~?° l’aptitude

mettre en volonte dans l’une des deux branches de la derivation et deux éléments thermoélectriques, run dans une branelie, l’autre dans t’autre.. Ces deux éléments