HAL Id: jpa-00241928
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Submitted on 1 Jan 1914
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Annalen der Physik ; t. XLIII, nos 3 et 4; 1914
Ch. Fortin, M. Soury, René Wurmser, R. Jouaust
To cite this version:
Ch. Fortin, M. Soury, René Wurmser, R. Jouaust. Annalen der Physik ; t. XLIII, nos 3 et 4; 1914. J.
Phys. Theor. Appl., 1914, 4 (1), pp.589-593. �10.1051/jphystap:019140040058901�. �jpa-00241928�
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valle :
où e représente la vitesse de la lumière et H le champ magnétique.
L’ensemble des composantes vibrant perpendiculairement au champ
est donné par la formule :
Dans les cas où l’on a affaire à des raies doubles, il faut supposer
plusieurs séries d’état stationnaires.
F. CROZE.
ANNALEN DER PHYSIK ;
T. XLIII, nos 3et 4; 1914.
G. QVINCKE. - Portée, déviation et interférence des rayons électriques réfractés.
P. 337-392.
Réfraction, réflexion et interférence des rayons électriques. - P. 303-~~.0.
Cloisonnement écumeux produit électriquement dans la matière. - P. 411-460.
(Suite de : Figures électriques sur les corps isolants. Rayons électriques trans- mis, réfléchis, secondaires et rétrogrades. - T. XXXII, p. 91-141, 889-940 ; 1910.)
Ces cinq mémoires contiennent la description de nombreuses expériences, dont l’allure générale est la sui vante :
Un plateau de zinc relié au sol porte une galette isolante sur la- quelle on pose un corps conducteur (radiateur), qui reçoit d’abord
une charge électrique, puis est enlevé. En saupoudrant ensuite le diélectrique avec le mélange connu de minium et de fleur de soufre,
on obtient des figures que l’auteur appelle rayons électriques, posi-
tifs ou négatifs, suivant que le radiateur a été chargé positivement
ou négativement.
Si l’on répète l’expérience après avoir fixé sur la galette isolant
ou à proximité des substances diélectriques ou conductrices de formes diverses, telles que lames, prismes, lentilles, miroirs concaves, on observe des apparences que l’auteur décrit comme rayons électriques transmis, réfléchis, réfractés, secondaires et rétrogrades (ces der-
niers correspondant à un rayonnement qui, après réflexion, se pro-
pagerait en sens inverse du rayon réfléchi).
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040058901
Résultats variables avec la substance de la galette isolante, la
substance et la forme du radiateur et des obstacles interposés, ainsi qu’avec la manière dont la charge est communiquée au radiateur.
Dans quelques expériences, ne différant que par la substance du ra-
diateur, les déviations des rayons électriques réfractés sont sensi-
blement proportionnelles aux nombres entiers 1, 2, 3, 4, 5. Résultat analogue pour les distances focales de lentilles.
Le dernier mémoire tend à établir un rapport étroit entre ces phénomènes et ceux où intervient la tension superficielle de fluides visqueux en voie de solidification (formation des précipités chi- miques, etc.). On y trouve aussi la description d’expériences simi-
laires faites sur les tubes à vide, et de certains autres faits que l’au- teur interprète au moyen de considérations analogues.
Nombreux dessins et planches photographiques.
CH. FORTIN.
G. WIETZEL. - Pouvoir thermoélectrique des métaux
aux basses températures. - P. 605-622.
Mesure des forces thermoélectriques d’un grand nombre de couples métalliques, une des soudures étant maintenue dans la glace fon- dante, l’autre étant à des températures comprises entre 200 et
273° absolus. Un dispositif spécial permet de maintenir la tempéra-
ture de la soudure froide constante à ~/~00 de degré près.
Les résultats sont rapportés au plomb. Ils permettent de calculer la valeur des pouvoirs p thermoélectriques q dl p pour les couples p métal-
plomb. On sait que l’expérience justifie l’application aux phéno-
mènes thermoélectriques du principe de Carnot. En leur appliquant
aussi la relation de Nernst :
on doit avoir la relation :
Les courbes représentant la variation de dE montrent vers 20° ab- dT
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solus une décroissance rapide de iTci Eavec la température. On observe cependant p un accroissement important p de dE 7T- à cette même tempé-p
rature avec certains couples dont le pouvoir thermoélectrique est
faible aux températures ordinaires, par exemple avec le couple or- plomb. Ce qui s’explique facilement en remarquant que £ q d1 AB est la
d’ae’ d d t dE dE.
d"
différence de deux termes dE ui euvent tendre séparément
vers zéro.
K. Onnes a d’ailleurs constaté sur le couple argent-or une crois-
sance rapide P de dE jusqu’à la température P d’ébullition de l’hélium, puis une chute jusqu’à des valeurs très faibles, quand on arrive aux plus basses températures réalisées.
L’auteur fait remarquer que les formules employées pour repré-
senter la variation des f. é. m. aux températures ordinaires ne sau-
raient rendre compte des phénomènes observés aux basses tempé-
ratures.
, M. SOURY.
_
.
C.-W. OSEEV. - Sur la possibilité de vibrations non amorties d’après la théo-
rie de Maxwell-Lorentz et sur la théorie du rayonnement de Planck. - P. 639-651.
Dans sa deuxième théorie du rayonnement, Planck (~) admet que
l’énergie est absorbée de façon continue, et il fait appel à l’hypo-
thèse d’électrons non amortis auxquels il applique les lois de l’élec-
, tromagnétisme. Des expériences faites par E. Marx et K. Lichten- ecker (2) sur l’effet photoélectrique produit par une illumination de très courte durée, il résulte d’autre part que si l’électron était amorti par émission de rayonnement, une quantité d’énergie égale à envi-
ron 1 quantum suffirait en moyenne pour libérer un électron.
200.000 q y p
Il est donc intéressant de savoir si l’hypothèse des vibrations non amorties est compatible avec les bases de la théorie des électrons.
(1) J. de Phys., 5e série, t. 111, p. i~2 ; 1914.
(‘’) J. de Phys., 5C série, t. III, p. 749; 1914.
Le résultat est le suivant : il n’existe aucune contradiction entre cette hypothèse et les équations de Maxwell-Lorentz ou l’hypothèse
de Lorentz que les champs magnétique et électrique peuvent être représentés par des potentiels retardés. Par contre, la théorie du rayonnement de Planck soulève une difficulté au point de vue de la
loi de Kirchhon’.
_ RENÉ W URlB1SER.
P. LUDEWIG. - Les conditions électriques pour le passage du spectre
de l’arc au spectre d’étincelle. - P. 652.
Réponse à la note de La Rosa (~). Les critiques de ce dernier .
seraient dues à ce qu’il n’a eu connaissance que d’une partie du tra-
vail de l’auteur.
J. ZEN NECK. - La période d’établissement des oscillations dans l’arc chantant. - P. 481-524.
°
Après avoir indiqué comment on pourrait prédéterminer en par- tant de la caractéristique statique la loi d’établissement des oscilla- tions produites par un arc, l’auteur montre que si, en réalité, les pro- priétés de cette caractéristique ne sont plus applicables lorsque des
oscillations prennent naissance, on peut la remplacer par une nouvelle courbe qu’il appelle la caractéristique équivalente de la caractéristique dynamique. En prenant pour équation de cette courbe
une expression de la forme
V’ étant la différence de potentiel aux bornes de l’arc et I l’intensité du courant alternatif qui le traverse; a’, b’, ... étant des constantes caractéristiques de l’arc ; ce = c + Ig, c étant une constante positive
et Ig l’intensité du courant continu, on a, appelant 1, la valeur maxi-
mum du courant dans chaque oscillation :
(1) Ann. cl. Phys., t. YLII, p. 1589-1591 (I9~.4~).
593
A étant l’amplitude initiale et tg g’ _ Y I ci 1 pour 1 = o. On voit
que, pour que des oscillations puissent prendre naissance, il est
nécessaire que l’on ait :
tang3’ > R.
C’est la condition de Duddell, mais rapportée à la caractéristique équivalente.
Cette relation n’est vraie que tant que 1. est assez petit pour qu’on
n’ait que des oscillations de première espèce.
L’auteur donne des relevés faits au tube de Braun de période
d’établissement d’oscillations et termine en montrant pourquoi, lorsqu’on est arrivé à la production d’oscillations de seconde espèce,
on peut augmenter la résistance du circuit oscillant et la rendre plus grande que tang sans que les oscillations cessent.
R. JOUAUST.
ZEITSCHRIFT FUR PHYSIKALISCHE CHEMIE;
T. LXXXIII; 1913.
H L’abaissement du point de congélation des dissolvants qui réagissent.
P. 513-545.
Ce travail fait suite à un autre (1) dans lequel des équations géné-
rales ont été établies pour l’équilibre entre substances réagissantes.
Le résultat théorique important est que, en général, le point de congé-
lation du sel dissolvant n’est abaissé, par la présence d’un sel dissous,
que grâce aux ions non communs avec ceux du dissolvant ; l’ion
commun, s’il existe, est sans actiun. En général, la dissociation du sel dissous n’est que partielle; c’est seulement quand le dissolvant
est faiblement dissocié que le sel dissous peut l’être complètement
en solution étendue. Ce résultat peut s’étendre à un dissolvant de
complication quelconque. Enfin, cette loi peut se généraliser pour l’abaissement d’un point commun à n + 1 phases dans un système de
n composantes.
Une seconde partie est réservée aux vérifications expérimentales,
°
qui sont très bonnes ; les dissolvants sont des sels alcalins.
(1) X. f. ph. Ch., t. LXXXII, p. 695.