HAL Id: jpa-00241764
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Submitted on 1 Jan 1912
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M. Barrée
To cite this version:
M. Barrée. Annalen der Physik ; t. XXXVII, nos 3, 4 et 5; 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1),
pp.401-407. �10.1051/jphystap:019120020040101�. �jpa-00241764�
401
LORD RAYLEIGH. - Sur les lois de Fresnel relatives à la réflexion.
-P. 431-439.
Les travaux de Jamin ont montré que la lumière réfléchie par le diamant est loin d’être complètement polarisée, quel que soit l’angle
d’incidence.
Les premières expériences de lord Rayleigh, faites en 1907,
avaient pour but de rechercher si cette anomalie peut être attribuée
à une couche superficielle de substances étrangères, comme cela se produit dans le cas de l’eau. Les nouvelles expériences de l’auteur
-sur le verre et le diamant montrent que cette hypothèse présente
une grande part de vérité et que cette couche doit intervenir dans d’autres phénomènes de réflexion.
AUBERT.
ANNALEN DER PHYSIK ;
T. XXXVII, nos 3, 4 et 5; 1912.
1~I. OWEN. - Recherches magnétocbimiques. Propriétés thermomagnétiques
des éléments. II.
-P. 657-699.
Ce nouveau travail du laboratoire Bosscha complète celui de K.
Ilonda (1). Honda avait étudié les propriétés magnétiques de élé-
ments à la température ordinaire et aux températures élevées ; les
mesures de Owen se rapportent à 58 corps simples, dans un inter-
valle de température compris entre
-190, et + 1.1000. Les éléments
non étudiés sont les éléments gazeux, les métaux ferromagnétiques
et 1~ métaux du groupe des terres rares inconnus à l’état métallique.
Les déterminations ont été faites par la méthode de Curie. L’em-
ploi du nouvel électro-aimant de H. du Bois a permis d’utiliser des
.champs plus puissants que dans les recherches antérieures (à la tem- pérature ordinaire, on pouvait atteindre 26.000 gauss) ; l’importance
des erreurs dues aux impuretés ferromagnétiques est par cela même diminuée.
Les résultats de Oven concordent avec ceux de Honda. La varia- tison de la susceptibilité magnétique avec le poids atomique, à la
(1) K. Ans. d. XXXII, p. 1027; i910.
,
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020040101
température ordinaire, correspond assez bien à la classification pério- dique de Mendelejew.
(Le mémoire renferme plusieurs tableaux on sont résumés les
résultats de l’auteur et les résultats antérieurs.)
F. LUNhEITHEI1IER. - Réponse à la remarque de M. Stark (1)
sur monmémoire :
«
Rapports des intensités des raies de l’hydrogène dans le spectre des rayons-
°
canaux ». -
P. 829-831.
L’auteur donne le détail de ses expériences. Il a opéré avec des dispersions de même ordre,
-en général, plus grandes,
-que celles utilisées par Stark et Steubing; ses résultats concordent avec ceux
de Paschen, qui a employé des dispersions deux fois plus grandes.
Il faut remarquer en outre que les expériences de Paschen et de Royds
ne peuvent être invoquées en faveur des conclusions de Stark.
M. BARRÉE.
°E. lBlEYEH. - Sur la structure des rayons y. - P. 100-720.
L’auteur a déjà niis en évidence les variations d’intensité (oscilla-
tions de Schweidier) dans les rayons y du radium (1). Il a étudié
cette fois, au moyen d’un condensateur différentiel, la variation de l’ionisation produite par cette radiation dans deux chambres situées
sur la même direction de propagation ou situées symétriquement
par rapport à l’axe du tube contenant le radium. Une résistance
’
de Bronson fait de l’électromètre un instrument de variation.
L’ionisation dans il’une des chambres n’est pas absolument indé-
pendante de celle de l’autre. L’explication de ces résultats au moyen de la théorie corpusculaire de Bragg serait compliquée; dans la
théorie ondulatoire, il faut admettre qu’une pulsation y peut mettre
en liberté plus d’une particule ~3. Pour expliquer I’effet transversal, il
y aurait lieu de tenir compte de ce que la matière radioactive n’est pasune source ponctuelle.
M. Meyer croit qu’on pourra peut-être arriver à une explication
au moyen d’une théorie analogue à celle que Sommerfeld a donnée pour les phénomènes photoélectriques (~).
Bei-1. Ber., XXXII, p. 641 (1910); Jahrb. cl. Rad.
u.El., VII, p. 279 (1910) ; Phys. Zeits., Xlll, p. 73 (1912), et
cevol., p. 247.
(2) Ph. Z., XLI, p. 1051; 1911.
403
W. ALTBERG. - Sur les porteurs monomoléculaires d’électricité dans les gaz;
nouvelle méthode de
mesuredu diamètre moléculaire. - P. 849-880.
La méthode employée est celle de Zeleny; le courant de gaz traverse deux toiles métalliques entre lesquelles est maintenu un champ élec- trostatique ; l’une d’elles est munie d’un dispositif d’anneau de garde.
L’auteur a commencé par étudier l’appareil en se servant de gaz
carbonique ionisé par des rayons de Rôntgen.
En portant en abscisses les différences de potentiel P établies entre les armatures et en ordonnées les déviations de l’électromètre, on
obtient unecourbe qui a une partie d’abord à peu près rectiligne, puis
s’incurve et atteint un maximum. L’abscisse à l’origine x correspond
à l’arrivée des particules les plus rapides; si cl est la distance des
plateaux, la mobilité des ions négatifs recueillis par le treillis relié à l’électromètre (l’autre armature étant reliée an pôle négatif d’une
batterie d’accumulateurs dont un pôle est au sol) est donnée par :
(v, vitesse du gaz).
On vérifie d’ailleurs que la valeurtrouvée est indépendante (à 6 0/0 près) de la distance d.
w =Dem, 7 par seconde par volt, nombre très grand.
L’auteur a opéré ensuite dans l’air, l’oxygène et l’azote. Le rayon moléculaire est calculable d’après le coefficient de frottement inté-
rieur ; les formules de Lénard et de Langevin donnent ensuite des valeurs du rayon des centres électrisés voisins du rayon moléculaire, tandis que les formules de Thomson et de Riecke donnent des va-
leurs bien inférieures.
’
M. Altberg a étendu ensuite la théorie de Lenard aux mélanges de
gaz, ce qui a beaucoup d’intérêt, puisqu’on peut ainsi comparer les résultats obtenus avec l’hydrogène commercial, par exemple à celui
que donne l’hydrogène pur mélangé à l’air.
Il trouve ainsi pour les rayons des centres électrisés dans l’hydro- gène :
-.Ces nombres sont bien inférieurs au rayon moléculaire calculé
d’après le frottement intérieur, l’absorption des rayons cathodiques
et la densité à l’état liquide; il s’ag it peut-être ici d’atomes.
A. GnU:MBACH.
W. LENZ. - Capacité, résistance et self-induction des bobines
en
courant alternatif.
-P. 923-97!~.
Les recherches de l’auteur se rapportent à des bobines larges à
une seule couche et pour lesquelles le rapport du rayon moyen au pas d’enroulement est beaucoup plus grand que l’unité. Il détermine la valeur du champ magnétique et du champ électrique dans l’en-
roulement et arrive à la conclusion suivante. Pour des fréquences
assez basses et des dimensions de bobines telles que le courant dans l’enroulement puisse être considéré comme quasi stationnaire, la
bobine peut être considérée comme un enroulement pourvu de résis- tance et de self-induction, mais aux bornes duquel serait placé en
dérivation un condensateur de capacité indépendante de la fréquence
et égale à ’n 3 c, 2w étant le nombre de spires et c la capacité relative
de deux spires circulaires voisines.
Les formules relatives à la résistance et à la self-induction, for-
mules qui mettent surtout en évidence l’influence du pas, sont assez
complexes, mais se simplifient dans quelques cas particuliers. En désignant par
rle rayon du fil, par R le rayon moyen de la bobine
(compté jusqu’à l’axe de l’enroulement), par n la pulsation, par
ala conductivité du métal et par h le pas d’enroulement, en posant :
on obtient pour les fréquences telles que Kr soit faible :
.avec
R. et Re, résistances en courant alternatif et continu.
405 La formule de Cohen (1) devient dans les mêmes conditions :
Ces deux formules ne concordent approximativement que pour
Pour les fréquences élevées, la formule de Cohen devient :
et celle de Lenz:
.avec
Le calcul des fractions c résulte du travail de l’auteur. Sommer- feld avait montré que dans le cas de spires jointives v
==(v)
==3,73. L’auteur trouve :
Ces résultats concordent assez bien avec les résultats des expé-
riences de Black dont s’écartent les résultats fournis par la formule de Cohen qui ne conviendraient pas pour les fréquences élevées.
En désignant par L le quotient de la self-induction de la bobine pour un courant continu, par le nombre de spires 2m, l’auteur trouve que pour les fréquences très élevées (n
=oc ) :
avec
(1) Bulletin du Bureau, of Slanda1yls, V, 4, fase. 1, p. 161 ; 1907.
Les formules d’Heaviside(’) et de Coffin-Esau (2) ne concordent
avec cette formule que dans le cas de spires jointives.
~
R. JouAusT.
A. HEURUNG. 2013 Réponse
auxremarques faites par R.-W. W ood
au