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Annalen der Physik, T. XXXVIII, Nos 8 et 9, 1912

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(1)

HAL Id: jpa-00241798

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241798

Submitted on 1 Jan 1912

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Annalen der Physik, T. XXXVIII, Nos 8 et 9, 1912

A. Grumbach, Paul de la Gorce, J. Guyot, M. Barrée, L. Bruninghaus, F.

Croze, Ch. Leendhardt

To cite this version:

A. Grumbach, Paul de la Gorce, J. Guyot, M. Barrée, L. Bruninghaus, et al.. Annalen der Physik, T. XXXVIII, Nos 8 et 9, 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.777-787.

�10.1051/jphystap:019120020077701�. �jpa-00241798�

(2)

777

1 ves cherche ensuite par des considérations physiologiques à expliquer ces résultats.

H. VIGNERON.

ANNALEN DER PHYSIK;

T. XXXVIII, n°s 8 et 9 : 1912.

A. SONINIERFELD. - Sur la diffraction des rayons de Rônt-en. - P. 4ï3-~06.

L’auteur, continuant ses travaux antérieurs (~), sur l’effet de dif- fraction qu’on peut obtenir avec une onde solitaire, discute les résul- tats de Walter et Pohl (2 ) et ceux que P.-P. Koch (3) a obtenus par la méthode du noircissement photographique. Il conclut en attribuant

.aux rayons de Rôntgen une longueur d’onde inférieure ou égale

à 4.10-9.

R. SEELIGER. - Contribution à la théorie de la décharbe. - P. 76!~- i80.

Goldstein a donné la relation suivante entre la longueur d’une

~strie ou de l’espace obscur de Crookes et la pression :

D’après la théorie actuelle, 1 n’est autre que le libre parcours ,moyen ~, des ions ou des électrons. On entend ici par libre parcours moyen la trajectoire parcourue par une particule chargée entre

-deux ionisations par choc provoquées par elle ; ce libre parcours moyen « électrique » ae est plus grand que le libre parcours « neutre » considéré dans la théorie cinétique des gaz. Il en est bien ainsi

quand on compare les résultats expérimentaux, notamment ceux

de Wien (4) sur les rayons-canal, et les valeurs de Àn calculées par

(i) SO.Nl,UERFELD, f. und Ph., XLYI, p. 11 ; 1901;

-

Ph. Z.

II, p. 58; 1900 ; -Ibld., XII, p. 1051 ; 1911.

WALTER, PA. Z., III, p. 15; 190~ ’., - WALTER et POHL, Cl. Ph., ,p. 715 ; ~1908 ; XXIX, p. 331 1909.

(3) Ann. d. Pft , XXXYJII, p. 509 ; ce p. fjj2.

(4) Berl. Bel’., XXXVIII, p. 773 ; 1911.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020077701

(3)

778

la formule :

(p, rayon de la sphère d’action moléculaire ; N, nombre de molécules par centimètre cube).

L’auteur admet que la sphère d’action électrique, déterminée par la configuration et par la plus ou moins grande solidité de liaison

des électrons d’ionisation, n’est pas une propriété invariable de la

molécule, mais qu’elle peut se modifier, entre certaines limites,

sous des influences extérieures.

Un choc d’ions, non suivi d’ionisation, aurait pour effet d’accruître le rayon de la sphère d’action. Le nombre des chocs de molécules neutres étant proportionnel à la pression et les chocs d’ions non sui-

vis d’ionisation en étant indépendants, le libre parcours moyen élec-

trique doit augmenter plus lentement que s’il était proportionnel >

»

ce que l’expérience vérifie. Il faut supposer que les nombres de chocs des deux catégories sont comparables. La contraction du rayon de la sphère d’action ne serait d’ailleurs que de 1 3 tout au plus.

Dans la vérification expérimentale de la théorie, il faut introduire

non l’intensité, mais la densité de courant. La vérification qualita-

tive est satisfaisante.

A. GRUMttACH.

KARL F. Preuves de l’existence objective d’ondes électriques

stationnaires dans l’air.

-

P. 523-t)58.

Poincaré et Bjerknes ont interprété les résultats des recherches de Sarasin et de La Rive en supposant que les oscillations de l’exci- tateur sont plus fortement amorties que celles du résonnateur. Les

expériences de l’auteur, mettant directement en évidence l’existence

objective d’ondes électriques stationnaires, apportent une preuve de

plus à l’appui de cette hypothèse.

L’excitateur servant pour les rnesures était constitué par deux conducteurs rectilignes, de longueur réglable, dont les extrémités

en regard, servant d’éclateur, étaient revêtues de platine iridié et

plongeaient dans un bain de pétrole. Il était alimenté par une bobine

de Ruhmkorff et, dans la plupart des expériences, fonctionnait avec

(4)

779

un réflecteur d’ondes parabolique. Le résonnateur consistait en deux tubes en cuivre mince, de longueur variable à volonté, entre lesquels

était intercalé un thermo-élément. Celui-ci était formé d’un couple platine-constantan (fils de 0~,02) réuni à un galvanomètre sen-

sible.

Les mesures effectuées ont consisté surtout à relever des courbes d’interférence et notamment les courbes d’ondes stationnaires obte-

nues par réflexion sur un miroir métallique orienté normalement.Ce miroir était placé à une distance aussi grande que possible de l’exci-

tateur. On avait soin d’éviter toute action des parois, toute rétlexion parasite. Les courbes d’ondes stationnaires ainsi déterminées per- mettaient de calculer la longueur d’onde.

L’auteur a commencé par étalonner le résonnateur, c’est-à-dire par déterminer la longueur d’onde de son oscillation propre en fonction de ses dimensions.

Ces mesures préliminaires achevées, laissant l’excitateur fixe, il

a procédé à une série de mesures de longueurs d’onde ponr diverses dimensions du résonnateur. Les résultats de ces expériences l’ont con-

duit à la conclusion suivante. Quand un résonnateur rectiligne n’est

pas isochrone avec l’oscillateur, la loi de Sarasin et de La Rive sur

la résonance multiple n’est pas vérifiée. L’oscillateur influe sur la

longueur d’onde mesurée aveç le résonnateur ; il l’augmente si sa période propre est plus grande que celle du résonnateur, il la diminue

dans le cas contraire. L’écart constaté est d’autant plus grand que la différence entre les périodes propres des deux circuits est plus importante.

Quand la longueur d’onde du résonnateur est à peu près les deux

tiers de celle qui correspond à l’oscillation fondamentale de l’exci- tateur, la courbe représentant les résultats des expériences change

d’allure et présente un palier. Les valeurs trouvées pour la longueur

d’onde restent sensiblement constantes et, dans un assez grand inter- valle, indépendantes des dimensions du résonnateur. Ce fait paraît

dû à l’action d’un harmonique 3 émis par l’excitateur. La théorie de Maxwell permet, en effet, de prévoir que des oscillations d’ordre

supérieur peuvent exister dans un résonnateur rectiligne et qu’elles

doivent être moins fortement amorties que l’oscillation fondamentale.

On doit s’écarter encore davantage des faits observés par Sarasin

et de La Rive si on opère avec des résonnateurs très amortis. Ces

conditions d’expériences ont été réalisées par l’auteur en introdui-

(5)

780

sant dans chacun des tubes métalliques constituant le résonnateur-

un système de deux conducteurs de cuivre réunis par un fil de fer très mince. Les mesures réalisées avec ce dispositif ont permis d’éta-

blir les résultats suivants. Si les périodes propres du résonnateur et de l’excitateur ne sont pas très différentes, l’un et l’autre inter-

viennent dans la longueur d’onde, mais l’influence de l’excitateur est

déjà prépondérante. Si le résonnateur augmente de dimensions en

sorte que sa période propre s’éloigne beaucoup de celle de l’excita- teur, il n’exerce plus qu’une action négligeable et se comporte

comme un instrument indifférent. Les longueurs d’onde mesurées correspondent exclusivement aux oscillations émises par l’excitateur.

C’est ce qui ressort des courbes d’ondes stationnaires relevées par l’auteur. Ces courbes confirment aussi l’existence d’un harmonique

très important qui se superpose à l’oscillation fondamentale.

PAUL DE LA GORCE.

EnXEST SIEGEL.- Sur l’influence de la pression sur la position des métaux liquides,

dans la série des tensions thermoélectriques. P. 588

-

636.

Les expériences ont porté sur des éléments thermoélectriques for-

més de ce métal liquide M (mercure, bismuth ou étain fondu), contenu

dans un tube en U capillaire, et relié aux appareils de mesure par des électrodes de cuivre. L’une des soudures M/Cu est maintenue à température constante, tandis que l’autre est portée à température plus élevée de 50 ou 60°. Au moyen de gaz carbonique, on peut

exercer dans les branches du tube en U une pression pouvant at- teindre 100 atmosphères.

On trouve que, pour une différence de température déterminée, la

force électromotrice varie proportionnellement à la pression. Pour

le bismuth à l’état liquide, on observe une variation du pouvoir ther- moélectrique extrêmement faible :

et à peu près indépendante de la température. Au contraire, pour le mercure, l’effet de pression est environ 25 fois plus grand : il croît net- tement quand la température des deux soudures s’élève, de telle faoon qu’il y a proportionnalité entre la variation constatée et lepou-

voir thermoélectrique normal.

J. GUYOT.

J. GUYOT.

(6)

781

J. STARK et G. 1. Émission de raies des composés métallique s

solides sous l’influence des rayons-canaux. Valeur minima de l’énergie exci-

tatrice.

-

P. 669-689.

Il. Émission de bandes des composés métalliques solides sous l’influenc e des rayons-canaux. - P. 690-695.

1. - ~ . Les composés solides incolores des métaux alcalins et

alcalino-terreux, frappés par les rayons-canaux, fournissent des raies visibles. Il en est de même pour les composés solides incolore s de Th, Zn, Al.

Ces raies sont étroites, ce qui permet déjà de supposer que l’émis- sion lumineuse ne provient pas de la couche solide superficielle,

mais de la couche gazeuse immédiatement en contact; d’ailleurs,

l’observation dans le plan de la surface solide montre une mince couche gazeuse colorée, dont l’épaisseur croît avec la vitesse des rayons-canaux.

Pour un métal déterminé, les raies émises sont indépendantes de

la nature chimique des composés métalliques et des rayons-canaux utilisés (H, 0, N, llg).

2. Les substances métalliques (métal ou composé), qui absorbent

les radiations visibles, n’émettent pas de raies sous l’action des rayons-canaux, mais Stark et Wendt ont observé soit une pulvérisa-

tion superficielle du métal (Pb, Bi, Ag), soit des changements de

coloration liés très vraisemblablement à une réaction chimique (ré- duction, hydrogénation par les rayons-canaux de H, oxydation par les rayons-canaux de 0). La possibilité de réactions chimiques sou s

l’influence des rayons-canaux explique les observations de W. Wien

sur le verre du tube de décharge.

3. L’émission n’est possible qu’au-dessus d’une valeur détermi--

née de l’énergie cinétique des rayons-canaux (600 volts pour Li,

750 pour Na, 1 500 pour Ca, etc. ). Les résultats négatifs de Carlhei m- Gyllenskôld pour Rb, Cs, Ca, Sr, Ba, Al, Zn sont dus à l’emploi de voltages insuffisants.

Aux erreurs d’expériences près, cette valeur minima est indépen-

dante de la combinaison du métal qui émet et de l’intensité du courant.

4. Origine de l’é1n’ission des 2-aies.

-

Par suite du choc des rayons-

canaux sur la surface solide, des atomes métalliques se répandent

(7)

782

dans l’espace gazeux; mais ils sont animés d’une vitesse beaucoup plus petite que celle des rayons-canaux primaires puisqu’ils ne pré-,

s entent pas l’effet Doppler. D’après le mode de production des

atomes métalliques détachés, il est à présumer qu’ils sont chargés positivement ; effectivement, les dimensions de l’espace d’émission

sont modifiées par un champ électrique.

On ne peut admettre que l’émission des raies soit due au choc des rayons-canaux sur les atomes métalliques qui circulent dans l’espace

gazeux : ainsi Bi, qui fournit dans des conditions données beaucoup plus d’atomes de Bi que C03Ca d’atomes de Ca, n’émet pas alors que les composés de calcium présentent une émission. de raies.

Il est vraisemblable, d’après les expériences de Stark et Wendt,

~

que les atomions positifs lents, répandus dans l’espace gazeux, ac-

quièrent, au moment de leur séparation, de l’énergie oscillatoire cor-

respondant à certaines raies, et rayonnent seulement sur un parcours très petit. D’ailleurs, ce rayonnement n’est possible que si la surface solide n’est pratiquement pas absorbante pour les radiations exci- tées.

L’existence d’une valeur minima de l’énergie excitatrice fournit

un nouvelappui expérimental à l’hypothèse des quanta de

II.

-

J. Stark et G. Wendt se proposent simplement de déter-

miner les endroits où se fait l’émission des bandes, et le rôledu choc dans l’émission ; l’existence de ces bandes a été établie par différents auteurs.

D’après Stark et Wendt, il s’agit de bandes de fluorescence pro- duites ainsi : le choc des rayons-canaux sur la surface provoque

une émission qui se propage à l’intérieur du solide et dont l’absorp-

tion excite la fluorescence. L’émission des bandes ne peut donc être

localisée aux endroits frappés par les rayons-canaux.

On observe pour l’émission de bandes, comme pour l’émission de

ra ies, une valeur minima de l’énergie cinétique des rayons-canaux;

le minimum n’est évidemment pas caractéristique de la fluorescence,

mais de l’émission résultant immédiatement du choc. Cette émission doit correspondre à des ~, 300 pp, puisque la plupart des compo- sés métalliques fournissant des bandes ne présentent la fluorescence que pour des radiations ultra-violettes inférieures à 300

(1) Rapprocher du mémoire de J. STARK, Phys. Zeilsch1’., XIII, p. 532-535, 1912,

Voir ce vol, p. 4i5.

(8)

783 Les porteurs des bandes de fluorescence peuvent être les molé- cules de la combinaison métallique, molécules qui doivent être peu absorbantes pour qne la fluorescence puisse se manifester à une dis- tance notable de la surface frappée. Mais il semble que, dans la

plupart des cas, les porteurs soient des molécules de substances

étrangères, extrêmement raréfiées dans la substance solide, mais

très absorbantes.

On a observé dans beaucoup de cas une disparition très rapide des

bandes excitées par les rayons-canaux. Cela s’explique aisément, puisque les rayons-canaux provoquent des réactions chimiques : il

suffit d’admettre la formation d’une couche superficielle absorbant

les radiations excitatrices de la fluorescence.

Les considérations précédentes s’appliquent dans beaucoup de

cas à l’émission de bandes par les corps solides sous l’action des rayons cathodiques.

H. SEEMANN. 2013 Détermination de la courbe du courant de saturation dans l’air ionisé par les rayons Rôntgen. - P. 781-829.

L’auteur a soumis au contrôle d’expériences précises les équations théoriques proposées pour la courbe du courant d’ionisation, en par- ticulier celles de Mie et de Seeliger (1), qui sont actuellement les

.

plus convenables.

Ces équations ont été établies en supposant négligeables la diffu-

sion et larecombinaison des ions, et le rayonnement secondaire. See-

mann a cherché à se rapprocher de ces conditions théoriques. Il a

utilisé un condensateur à anneau de garde dont les électrodes sont faites de papier bien tendu, imprégné de glycérine (la résistance de

ces électrodes est encore extrêmement petite en comparaison de la

résistance de la couche d’air). Le rayonnement secondaire est alors tout à fait négligeable, ce qui n’a pas lieu pour un condensateur or-

dinaire : avec des électrodes d’aluminium, par exemple, ce rayonne- ment est important, et la courbe d’ionisation est une courbe en S.

La mesure du courant d’ionisation a été faite en utilisant la méthode

électrométrique de zéro de Giese et de Rutherford. On oppose le courant d’ionisation J, correspondant à une différence de potentiel V

entre les plateaux, au courant qui traverse une résistance liquide

(1) E. NIIE, Annalen (lei- Phys., 13, p. 8J7 ; i904 ; - et R. SEALIGER, Diss

19io.

(9)

784

connue We; on s’arrange pour que l’électromètre placé entre le con-

densateur et la résistance reste au zéro. Soient iiix la résistance du

condensateur, Vc la f. e. m. produisant le courant antagoniste, on a:

Mais comme la source ionisante ne reste constante que quelques minutes, Seemann a imaginé un appareil qui inscrit la courbe mé- caniquement et qui permet d’obtenir rapidement la courbe com-

plète. A cet effet, on ferme chaque batterie fournissant V ou Vc sur

un rhéostat .à curseur R ou Re ; les différences de potentiel sont prises sur ces rhéostats. Les axes des deux bobines sont rectangu- laires et horizontaux; le curseur de R entraîne la feuille de papier,

le curseur de Re est muni d’une pointe traçante; on voit immédiate-

ment d’après (1) que la courbe obtenue est en relation très simple

avec la courbe (J.-V).

Seemann a ainsi vérifié, pour un gaz déterminé pris sous une pres- sion déterminée, que les courbes d’ionisation, relatives à des distances variables des plateaux et à des intensités différentes des rayons X, coïncident après une réduction convenable des coordonnées. Ce ré- sultat est conforme à la théorie.

-

D’autre part, les équations de

Mie et de Seeliger représentent très bien les résultats expérimentaux

tant que l’intensité J ne dépasse pas 0,7 de l’intensité Inaxima lm;

les hypothèses simplificatrices faites pour l’établissement des équa-

tions sont donc légitimes pour 0 1 1 0,7. Quand _J1 > 0,7, la ,

J/11 Jni

courbe théorique est située au-dessus de la courbe expérimentale

sans que l’écart dépasse 1,5 0/0.

M.

M. BARRÉE.

A. BACHEM. 2013 Recherches spectrales sur la phosphorescence et la distribution de l’excitation de quelques phosphores alcalino-terreux.

-

P. 697-720. (Deux planches hors texte).

Description des spectres d’excitation et de phosphorescence de quelques phosphores alcalino-terreùx.

L’auteur trouve que le maximum du spectre d’excitation a une

longueur d’onde d’environ 100 U. A. plus grande que le maximum de la bande d’absorption correspondante. Au sujet de la loi de Stokes,

il donne un énoncé presque identique à celui que j’ai formulé l’an

(10)

785 dernier (~) : Le maximum de l’excitation a une longueur d’onde plus

courte que le maximum de la lumière excitée.

W.-C. PAULI. - Phosphorescence des combinaisons du sélénium . - P. 810-880.

Il est possible de remplacer dans la molécule phosphorescente

l’atome de soufre par un atome de sélénium ; les phosphores au sélé-

nium montrent, en général, les mêmes propriétés que les phosphores

au soufre. Ils s’en différencient cependant : -.

1° Par une résistance électrique plus faible;

2° Par un plus petit nombre de bandes visibles dues au métal lourd entrant dans leur composition ;

,

3° Par une limite supérieure de température de la luminescence

plus basse.

.

L. BRUVI1’GHAUS.

,Cti. RIES. - L’eff’et de tension, propriété générale des corps sensibles à la lumiére. - 721-’~30.

L’auteur a constaté sur tous les corps sensibles à la lumière que leur conductibilité est plus grande quand la tension du courant est

plus élevée. Les deux phénomènes, sensibilité à la 1 umière et effet -de tension, sont connexes.

F. CnozR.

LÉox Une nouvelle hypothèse sur la nature des changements

d’état.

-

P. 830-848.

Les récents travaux de Nernst et de ses collaborateurs ont permis

de connaître la variation des chaleurs spécifiques C entre 0 et T (T, température absolue).

On peut donc, par une intégration graphique, connaitre la valeur

E CdT de l’énergie contenue dans un corps solide un peu avant

0

sa température de fusion; en y ajoutant la chaleur de fusion, on con-

naît donc l’énergie du même corps à la même température (approxi-

(1) Voici le texte exact de mon énoncé: Le maximum de la bande de phospho-

rescence d’un corps déterminé est plus rapproché de l’extrémité rouge du spectre

.que le maximum de la bande d’excitation. (Coniptes Rendus, t. CLII, p. 15 î8.)

(11)

786

mativement) après son changement d’état, et ainsi de suite à chaque

transformation.

On constate alors que ces quantités totales d’énergie, prises avant

et après une transformation (quelle que soit celle-ci, fusion, vapori- sation, allotropie, etc.), sont entre elles dans des rapports s17nples, approximativement, bien entendu. D’où l’hy pothèse qui s’impose que

chaque changements d’état doit être considéré C01n1ne un change1nent

de 1a constitiztion moleculaire, ou mieux de l’association moléculaire,

cette association allant en augmentant de l’état gazeux à l’état so- lide.

Examinons rapidement les objections à faire à cette hypothèse, et

les confirmations que iui apporte l’expérience.

Remarquons d’abord que cette association peut se produire avec

une rapidité plus ou moins grande, variable suivant les conditions

extérieures.

Si elle se fait d’une façon continue, avec une vitesse finie, aucune énergie ne pourra se manifester extérieurement à un instant donné :

on aura passage continu entre les états liquides et gazeux.

Si on suppose, au contraire, qu’au-dessous d’une certaine tempé-

rature l’association peut se faire, en partie du moins, d’une façon subite, à la fraction ainsi subitement associée correspondra une énergie mise en jeu, laquelle ira en augmentant avec la fraction su- bitement associée.

On a ainsi une explication des phénomènes critiques et de la varia-

tion de la chaleur de vaporisation avec la température et la pression.

En même temps, on se rend compte que la confirmation expérimen-

tale de l’hypothèse ne puisse être qu’approximative dans les condi-

tions habituelles, la fraction subitement associée intervenant seule dans le changement d’état.

Muni de ces hypothèses, et connaissant pour certains corps, tels que le benzol et l’eau, les variations de la chaleur de vaporisation

avec la température, on peut calculer quelle est la proportion de

molécules associées qui existent dans la vapeur et dans le liquide.

On trouve ainsi que l’eau liquide contient 100 0/0

,

de molécules

(H20j3 à 1000 et 78 Oj0 de molécules (H20)6 à

-

20, (surfusion). La glace à

-

20" contient 94 0/0 de molécules

Toutes les molécules seront associées en à - 30°, ce qui

doit correspondre à la limite de surfusion. En fait, Grâtz a trouvé

pour cette limite

-

28°,62. De plus, à 4°, on trouve que la composi-

(12)

787 tion du liquide est ~o 0/0 (1120)3 et 50 0/0 (H 20) (), et il est facile de

montretque cette composition correspond à un minimum du volume,

par suite à un maximum de densité.

L’application au benzol et à l’eau, à l’aide des résultats précé- dents, de la règle d’Eôtvôs sur la mesure des poids moléculaires par la tension superficielle montre nettement que, pour les liquides nor-

maux tels que le benzol, il y a proportionnalité entre la tension su-

perficielle moléculaire et le nombre de molécules non associées dans la vapeur.

Pour l’eau, liquide non normale, il faut tenir compte de la présence

de deux groupements (H20)3 et (H20)1@ moyennant quoi on retombe

sur la valeur normale de la constante

Pour les autres substances, les données expérimentales sont insuf-

fisantes pour arriver à des résultats sufl’isamment nets. Signalons simplement une bonne valeur obtenue pour la chaleur de volatilisa- tion du zinc et du cadmium.

L’étude du soufre conduit à la conclusion que les modifications allo-

tropiques des éléments chimiques sont également dues à des chan-

gements de structure moléculaire.

Enfin l’auteur pense que des changements semblables sont aussi la cause des propriétés ferromagnétiques. En effet, les teneurs en énergie du fer avant et après sa transformation magnétique sont ici

encore dans un rapport simple.

On voit, en résumé, que cette hypothèse audacieuse, mais élé- gante, paraît présenter un haut degré de vraisemblance, bien qu’il

faille naturellement, pour la confirmer définitivement, de nom-

breuses recherches expérimentales dont on ne peut que souhaiter

l’apparition.

CH. LEENHARDT.

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