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Drude's Annalen der Physik;T. XII, n° 9 ; 1903

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(1)

HAL Id: jpa-00240850

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240850

Submitted on 1 Jan 1903

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Drude’s Annalen der Physik;T. XII, n° 9 ; 1903

M. Lamotte, P. Lugol

To cite this version:

M. Lamotte, P. Lugol. Drude’s Annalen der Physik;T. XII, n° 9 ; 1903. J. Phys. Theor. Appl., 1903,

2 (1), pp.924-937. �10.1051/jphystap:019030020092401�. �jpa-00240850�

(2)

EoouARD RIECKE.- Sur le champ des électrons en mouvement. - P. 609.

La question de l’action due à des électrons en mouvement, qui a

été l’objet des recherches de J.-J. Thomson, Heawiside, Wiechert et

des Coudres, présente un intérêt considérable. M. Riecke donne à -cette théorie une base plus élémentaire en calculant le potentiel

~d"un cylindre étroit, qui est uniformément chargé d’électricité et

qui se déplace dans le sens de sa longueur. Le potentiel V, à la dis-

-tance r dans une direction qui fait l’angle ; avec celle du déplacement

de vitesse y d’une masse e d’électricité, est exprimé en fonction de la

vitesse de la lumière v par

,

Cette formule simple fournit la solution pour un corps de forme

,quelconque et d’électrisation uniforme. Un pareil corps est en effet

décomposable en cylindres électrisés uniformément et infiniment

allongées dans le sens du mouvement.

R. DONGIBR.

DRUDE’S ANNALEN DER PHYSIK;

T. XII, 9 ; 1903.

.J. STARK. - Der Kathodenfall des Glimmstromes als Funktion von Temperatur,

Stromstârke und Gasdruck (Chute de potentiel cathodique dans la décharge par lueurs : ses relations avec la température, l’intensité du courant et la pression des gaz).

-

P. 1-3~.

"

Au voisinage de la cathode se produit une chute de potentiel.

Quand la lueur négative recouvre la surface entière de la cathode,

cette chute de potentiel est dite normale : elle est indépendante de

l’intensité du courant et de la pression du gaz.

Quand la lueur négative ne recouvre pas toute la cathode, la chute

-de potentiel est dite anormale : les expériences de G.-C. Schmidt, de Skinner, de Hehl, ont donné des résultats contradictoires dans ce as.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020092401

(3)

925 Dans les expériences de J. Stark, l’anode est assez rapprochée de

la cathode pour ne pas laisser se produire la lumière positive et pour que la lueur négative entoure complètement l’anode. L’intensité du courant ne dépend plus que de la chute de potentiel cathodique, qui est à peu près égale à la différence de potentiel entre les élec-

trodes.

La cathode est en forme de fil et on évite qu’elle soit en contact

avec le verre : d’une part, pour empêcher que la lueur négative se con-

tracte ; d’autre part, pour que le verre devenu conducteur ne prennes

part à l’émission cathodique.

Si K désigne la chute de potentiel cathodique, Kn la chute nor- male, i l’intensité du courant, p la pression du gaz, S la section de la lueur négative sur la cathode, k’ et x’ des constantes : on a, dans-

une première approximation :

D’après les expériences de G.-C. Schmidt et de Stark, Kn est. à

peu près indépendant de la température. La cathode s’échauffe sous

l’influence du courant, et atteint une température d’autant plus élevées

que le produit Ki est plus grand. Cette élévation de température

entraîne un accroissement de la chute de potentiel.

La densité normale du courant est proportionnelle à la pression dit

gaz :

mais diminue quand la température s’élève, car l’intensité totale restes la même et la section des lueurs augmente. Le coefficient x’ est à peu près inversement proportionnel à la température absolue :

Les mesures effectuées dans les conditions où la chute de poter.-

tiel est anormale montrent que le coefficient k’ est proportionnel à

la température absolue T :

Cette équation entre K et i représente une parabole. Quand 1*

(4)

température s’élève, le sommet se rapproche de l’axe des K et le

paramètre augmente. La théorie des ions conduit également à la

formule ci-dessus. Une diminution de température ou une diminution

fde pression qui produisent la même densité de molécules au voi-

sinage de la cathode exercent le même effet sur la chute de poten- tiel.

La fonction qui relie K et i n’est pas rigoureusement une fonction

linéaire : elle s’en rapproche d’autant plus que l’énergie éleclrique Ki dépensée est plus grande.

Les courhes dont les coordonnées sont K et 1) ont sensiblement la forme d’hyperboles équilatères.

Pour les gaz autres que l’air, on pourrait essayer de représenter K

par une formule telle que :

~en déterminant par l’expérience les constantes K,t, k, x, m, n et q.

_

1B1.

J. STARK. - Der Kathodenfall des Glimmstroiiies i11l NlaÎnetfeld (Chute

Ji potentiel cathodique de la décharge par lueurs dans le champ magnétique).

Le champ magnétique n’a aucune action sur un rayon cathodique parallèle aux lignes de force : il tend seulement à maintenir paral-

lèles les rayons qui se diffuseraient en dehors du faisceau.

Si la vitesse des rayons cathodiques a une composante normale à la direction du champ magnétique, leur mouvement devient un mou-

vement circulaire autour des lignes de force. Ils sont maintenus ainsi dans les environs de la cathode et absorbés par le gaz ; ce serait aussi l’effet d’une augmentation de pression. La surface de la cathode recouverte par les lueurs diminue; mais il peut arriver aussi que fraction du champ sur les rayons cathodiques soit faible et que l’ac- tion sur les rayons-canaux l’emporte : la surface recouverte augmente

alors.

Sur une cathode en forme de fil un peu long, un champ magné- tique perpendiculaire à la direction de la cathode fait apparaître des

anneaux de lueur négative entourés d’anneaux de lumière positive : le

nombre de ces anneaux augmente avec l’intensité du champ et avec

celle du courant.

-

,

-

(5)

927

La constante Kn de la formule (V. le mémoire précédent) est indépendante du champ magnétique quelle qu’en soit l’orientation.

Mais le champ agit sur la surface S que les lueurs recouvrent sur la cathode. S diminue ou augmente quand augmente l’intensité du

champ, suivant que celui-ci est normal ou parallèle au faisceau. Dans le premier cas, i augmente et par suite j,t = 1,; dans le second cas,

j,, augmente parce que i augmente plus vite que S. La densité nor-

male j,i augmentant avec l’intensité du champ, il faut que le fac- teur x soit fonction du champ.

Si on construit les courbes qui ont pour coordonnées K et H, on

trouve que toutes se composent d’une branche descendante et d’une branche ascendante. Il y a donc un minimum de K correspondant à

la condition :

cette condition ne dépend pas de l’intensité i, ce que vérifient les

expériences.

-

D’après cette forme de courbe, on présume que le champ magné- tique exerce sur K deux effets de sens contraire, prévalant 1 un dans

les champs peu intenses, l’autre dans les champs intenses ; ces effets correspondent aux deux facteurs :

Un champ magnétique normal au faisceau influe très peu Si le champ et le faisceau sont rigoureusement parallèles, la chute

de potentiel normale ou anormale n’est pas modifiée par le champ.

Mais ce parallélisme ne peut être réalisé que dans un champ

intense.

Si le champ est oblique, l’action du champ varie avec’son orienta- tion, les phénomènes sont d’ailleurs beaucoup plus compliqués.

~

M.. LAMOTTE.

ED. RIECKE. - Beitrâge zu der Lehre von der Luftelektrizitàt (Contribution

~

à l’étude de l’électricité dans l’air).

-

P. 52-85.

~

En se basant sur la théorie des ions, l’auteur étudie le courant de

déperdition entre deux conducteurs dont l’un est électrisé et l’autre

(6)

relié au sol. Les résultats du calcul sont d’accord avec les résultats

expérimentaux de Harms.

Lorsque l’air est animé d’une vitesse uniforme, la déperdition

d’une sphère isolée, placée dans ce courant, est indépendante de cette

vitesse.

Il est probable que la masse des ions, aussi bien des ions négatifs

que des ions positifs, est plus grande que celle des molécules de l’air.

On pourrait expliqiier la charge négative de la terre par la fixation des ions (absorption) sur la surface des conducteurs, à la condition

d’admettre que les ions négatifs se fixent en plus grand nombre que

les ions positifs. La force électrique et la densité de la charge néga-

tive sont d’autant plus grandes que la différence est plus grande

entre la déperdition des charges négatives et celle des charges

positives.

~

M. LAMOTTE..

F. HIMSTEDT. - Ueber die lonisierung der Luft durch ""asser

(Ionisation de l’air par l’eau). - P. 107-124.

L’air fourni par une trompe à eau présente une conductibilité élec-

trique notablement plus élevée que celle de l’air ordinaire. Il en est de même de l’air filtré à travers du coke ou du sable grossier humide

et, à un degré moindre, de celui qui a barboté dans des flacons laveurs. Cette expérience donne sensiblement le même résultat avec

l’eau distillée, ou avec l’eau des conduites, additionnée ou non de

NaCI, ou de HISOI, mais le benzène, le pétrole, l’huile de vaseline ne donnent aucun résultat. Avec l’alcool et le nitrobenzène,

on constate bien un accroissement de la conductibilité de l’air, peut-être aux traces d’humidité renfermées dans ces liquides.

L’air rendu conducteur conserve cette conductibilité quand on le

dessèche par l’anhydride phosphorique, mais la perd quand on le fait

passer dans un serpentin entouré d’air liquide. Si on laisse ensuite

le serpentin se réchauffer, l’air qu’on recueille est de nouveau con-

ducteur. L’air atmosphérique perd de même un tiers au moins de sa

conductibilité dans un tel serpentin et la retrouve ensuite comme le précédent.

Pour expliquer cette conductibilité, on peut admettre que l’eau

exerce sur l’air comme sur les sels une action dissociante.

.

M. LAMOTTE.

,

(7)

929

A. BEChER. -- Ueber die Leitfahigkeit fester Isolatoren unter dem Einfluss von

Radiumstrahlen (Conductibilité acquise par les isolants solides sous l’action des rayons du radium). - P. 124-144.

L’isolant forme la lame d’un condensateur de faible capacité, dont

rune des armatures est reliée au sol.

Le courant de charge qui se produit quand le condensateur est mis en communication avec la source, d’abord relativement intense,

diminue bientôt et devient très faible. Mais la loi suivant laquelle

varie son intensité en fonction du temps de charge dépend des états électriques antérieurs de l’isolant. Pour obtenir une loi constante, on

met les armatures en communication avec la source pendant une heure, puis avec le sol pendant sept ou huit heures. On atteint ainsi

un régime stable et c’est alors seulement qu’on fait agir la substance radioactive.

La conductibilité acquise par l’isolant (gomme laque ou paraffine)

est indépendante du signe de la charge. Elle n’atteint pas tout de suite sa valeur définitive et ne s’annule pas non plus brusquement quand on enlève la substance radioactive. Il semble que le temps nécessaire pour que la conductibilité atteigne son maximum soit plus grand lorsque l’armature négative est reliée au sol.

Le mica devient 200 fois eriviron moins conducteur que la paraf-

fine.

La conductibilité est provoquée par les rayons les moins absor-

bables, car l’effet subsiste encore quand la matière active est séparée

de l’isolant par une lame mince de verre ou d’aluminium.

Le courant de conduction qui se produit transporte une quantité

d’électricité supérieure à celle qu’emportent les rayons du radium.

Il faut donc que les particules électrisées qui constituent ceux-ci libèrent en traversant l’isolant des noyaux électriques positifs et néga-

tifs dont la charge est plus grande que la leur.

M. LAMOTTF,.

M. LAMOTTE.

A. SGHNIAUSS. - Ueber die von Hrn Majorana gefundene Doppelbrechung im magnetischen Felde (Sur la double réfraction dans le champ magnétique décou-

verte par M. Majorana).

-

P. 186-195.

-

La biréfringence observée par M. Majorana peut s’expliquer par

l’orientation des particules de fer en suspension dans les dissolutions

colloïdales.

(8)

En fait, dans une dissolution à laquelle on a ajouté de la gélatine,

la biréfringence n’apparaît ou ne disparait qu’au bout d’un temps

,

d’autant plus long que la dissolution est plus visqueuse.

Quand la viscosité est suffisante, la biréfringence devient perma- nente : quand la gélatine a fait prise, la biréfringence n’apparaît plus.

dans le champ magnétique.

Dans la dissolution sans gélatine, la biréfringence est négative à

basse température ; quand la température s’élève, elle diminue, s’an- nule, puis devient positive. Cette influence de la température est due

sans doute à une variation inégale de la perméabilité du liquide et.

des particules en suspension.

°

Les dissolutions de mastic, de savon, de silice, de soufre, d’or,.

d’argent n’acquièrent aucune biréfringence magnétique.

M. LANIOTTE.

W. HOLTZ. - Zur elektrischen Entladung in festen Isolatoren (Prioritâts- bemerkung) (Sur la décharge électrique dans les isolants solides).

-

P. 224.

Dans son mémoire complet (Berl. Berichte, août 1876), M. Holtz a

décrit une grande partie des phénomènes signalés dans la note-

de MM. Kiessling et Walter et en a donné une explication à peu.

près identique.

M. LAMOTTE.

T. XII, n° 10; 1903.

W. RITZ. - Zur Theorie der Serienspektren

(Contribution-à la théorie des spectres de séries).

-

P. 265-311.

Dans les spectres de divers éléments, les raies se groupent en.

séries dans lesquelles les longueurs d’onde varient suivant une loi

numérique simple.

Balmer, Pickering, Rydberg ont donné des formules qui repré-

sentent très exactement cette variation, ainsi que plusieurs faits,

observés.

En particulier, les formules indiquent que les raies doivent s’ac- cumuler dans une certaine région. Aucune des théories dans les--

quelles on regarde comme sources de vibration les électrons ou de--

éléments isolés ne peut rendre compte de ce fait.

(9)

931 M. Ritz se propose d’obtenir une théorie qui fasse prévoir ce phé- nomène, en admettant que les éléments vibrants sont à deux dimen- sions. Parmi les formes qu’on peut attribuer à ces éléments, celle qui donne les résultats les plus simples est celle d’un carré plan. En appliquant le principe de moindre action aux vibrations de ce carré,

on retrouve par la théorie les formules aixquelles il a été fait allu- sion ci-dessus, et qui se vérifient dans le spectre de l’hydrogène.

Il faut passer ensuite du spectre de l’hydrogène à ceux des autres

éléments ; le côté 2a du carré, la densité p, la constante v de propor- tionnalité entre le déplacement et l’action élémentaire, restent les

mêmes. Ce sont des constantes universelles. Ce qui change, ce sont

seulement les conditions aux limites.

La formule obtenue est de la forme :

modification de la formule de Rydberg : le coefficient N est aussi une

constante universelle. La formule de Rydberg doit être corrigée

pour les faibles valeurs de rn, non pas en modifiant le coefficient N,

mais en remplaçant p et u~’ par des développements en série tels que :

-

ou bien:

La série principale et la première série secondaire peuvent être représentées par une seule formule à quatre constantes :

Ces formules se vérifient pour les spectres des métaux alcalin s, de l’hélium, de l’oxygène, du magnésium, du calcium, du strontiu m, du zinc, du cadmium, du mercure, du thallium.

En général les constantes vont en croissant avec le poids atomique

(10)

des éléments appartenant à une même famille : ce sont des fonctions

licitement périodiques du poids atomique.

M. LAMOTTE.

W. RITZ. - Ueber das Spektrum von Kalium (Sur le spectre de potassium).

P. 4!~4-446.

Le spectre de potassium présente une anomalie signalée par Kayser et Runge. Dans tous les autres spectres, ces observateurs ont décou- vert toutes les raies dont leur formule faisait prévoir l’existence.

Dans le spectre du potassium, on devrait trouver un doublet dans le rouge, correspondant à m - 4. Or on ne connaît aucune raie dans

cette région.

L’auteur a réussi à observer l’une des raies prévues en prenant

comme source un arc électrique chargé de vapeur de potassium en grande quantité et en employant une très forte dispersion [X

-

(obs.), 696~~,~7 (cale.)].

La seconde raie est sans doute encore plus faible : elle devrait cor-

respondre à À

=

693~,64 et serait très voisine, par conséquent, de

la raie ~

693~,8 qui est intense et large : il y a donc peu de chances de les séparer.

Les raies des deux séries secondaires de potassium, observées par la méthode de Lockyer, ne présentent pas de différence de longueur analogue à celle que Lenard a trouvée dans le cas du lithium et du sodium.

M. LAMOTTB.

J. KOENIGSBERGER. - Ueber die Emission von Korpern mit endlichem Absorp- tionsvermôgen (Emission par les corps dont le pouvoir absorbant est fini).

-

P. 342-356.

Les calculs sont hasés sur la loi de Kirchhoff (relation entre l’émis-

sion et l’absorption), sur la loi de Stefan (liant la température d’un

corps solide à l’émission), enfin sur la loi d’absorption.

L’auteur arrive d’abord à une expression générale de la loi du 00sinues et donne ensuite l’expression de l’émission et de l’absorption

pour une coucle plane très mince, â coefficient d’extinction fini, paur

un plan absolument noir, pour deux plans parallèles. L’émission d’un

petit parallélipipède rectangle est indépendante de la direction.

(11)

933 Enfin des calculs analogues permettent de trouver l’émission d’une sphère pleine dans l’intérieur d’un angle solide élémentaire

ou d’une sphère creuse vers un point intérieur.

~

~

M. LAMOTTE.

FR. HITTMANN. - Untersuchung und objektive Darstellung von Flaschenbatterie und Inductionstrômen (Expériences de laboratoire et expérience de cours

sur les décharges des batteries et les courants induits).

-

P. 313-385.

Une bande de métal, d’un moment d’inertie très faible, est tendue

en forme de boucle entre les pôles d’un électro-aimant, comme dans

les oscillographes. Un miroir solidaire de la boucle reçoit un fais-

ceau lumineux qu’on fait ensuite ràtléchir sur un miroir tournant,

pour l’amener sur écran ou sur une plaque photographique.

On détermine la période propre de l’appareil en envoyant dans la boucle un courant intermittent produit par un interrupteur élec- tromagnétique dont on connaît la périod e.

L’instrument permet d’enregistrer sur la plaque photographique

ou de projeter sur un écran la courbe qui représente un courant quelconque. On peut vérifier les diverses formules relatives aux dé-

charges des batteries et aux courants induits (formules de Thomson j .

~

M. LAMOTTE.

E. VOIG1‘. - UeberMessungen hoher Spannungen (Mesures de différences de potentiel élevées).

-

P. 385-406.

Le procédé consiste à fractionner la différence de potentiel à

mesurer, en prenant seulement la différence en deux points d’une

très grande résistance aux extrémités de laquelle est maintenue la

différence totale. Le rapport entre les deux grandeurs, celle qu’on

mesure et celle qu’on veut déterminer, est égal au rapport de la

résistance comprise entre les deux points à la résistance totale.

La résistance est constituée par une tige de bois tournée et polie

avec soin, puis noyée dans la paraffine pour éviter les déperditions .

Le rapport des diverses sections de la résistance se détermine à l’aide de l’électromètre absolu ou du galvanomètre. On vérifie que

ce rapport est le même, quelle que soit la différence de potentiel.

(12)

Les tentatives iaites pour employer un électromètre plongé dans

un liquide isolant, huile, térébenthine ou pétrole, n’ont donné aucun

résultat satisfaisant. M. LAMOTTE.

L. ZEHNDER. - Eine einfache Form des Wehneltunterbrechers (Forme simple de l’interrupteur de Wehnelt). - P. 417-421.

Le fil de platine est soudé à l’extrémité d’une tige de cuivre, glis-

sant dans un autre tube de cuivre : ce tube, effilé à sa partie inférieure,

laisse une ouvertures juste suffisante pour laisser passer le platine.

Ce dernier traverse ensuite un bouchon de stéatite, qui ferme le

passage à l’eau acidulée. Sur la stéatite et le tube de cuivre est enfilé un tube de caoutchouc, recouvert à son tour d’un tube de

verre légèrement conique à son extrémité, de façon à serrer le caout-

chouc sur le bouchon de stéatite. M. LAMOTTE.

K. HAHN. - Beeinflussen Bôntgenstrablen die WarmeleituDg der Luft ? (Les rayons de Rôntgen influent-ils sur la conductibilité calorifique de l’air ?)

-

P. 442-444.

Deux fils de platine sont placés dans des ampoules de verre :

ils sont insérés chacun dans l’un des circuits d’un galvanomètre diffé-

rentiel. L’équilibre du galvanomètre subsiste quand on fait arriver les rayons de Rôntgen sur l’une des ampoules. D’autre part, on vérifie

que les rayons n’influent pas sur la conductibilité électrique du pila-

tine. S’ils exercent une influence sur la conductibilité calorifique de l’air, la variation n’atteint pas 1/1000. M. LAMOTTE.

C. RUNGE und J. PRECHT. - Ueber das Funkenspektrum des Radiums

(Spectre d’étincelles du radium) (1).

-

P. 407-~~12,

Les auteurs, en volatilisant du bromure de radium dans une étin- celle de 15 centimètres, avec bouteille de Leyde, coupure et self- induction réglable sur le secondaire, ont photographié et mesuré

40 raies, de 5813,85 à 2709,045. Les plus intenses se rassemblent

en trois couples, correspondant à certains couples des spectres de (1) Cf. C. et J. Pf0152CHT, Spectre du radium dans la flamme du bec Bunsen Drude’s t. X, p. 655-657, et p. 530 de ce vol.

-

The asl1’ophysical Jounal,

t. XVII, p. 147-149 et p. 232-238 ou p. 8’70 et 873 de ce vol.

(13)

935

Mg, Ca, Sr, Ba, comme ils l’avaient déjà observé dans un travail sur

la place du radium dans le système

À Diff. des fréq.

i, Diff. des fréq. i, Diff. des fréq.

5813,85 485-,,17 4682,359

, ,

4436,489 v!.

4533,327 4857 ,17 38J4,5i8 ’1851,0

3649,748 4857,34 Ils ont obtenu faiblement 4726,56 et 4691,73, appartenant à Ba, et

très voisines de 4726,9 et .~G9~,~. attribuées par Demarçay (2) au radium; ils n’ont obtenu ni 4726,5 et 4455, maximums dans des bandes indiquées par Demarçay, ni 3993,25 trouvée par Exner et Haschek !~3).

D’après leurs mesures, aucune des raies fortes du radium ne coïn-

cidre avec les raies solaires mesurées par Rowland.

P. LUGOL.

L. ZEIINDER. - Ueber neue Wirkungen bekannten Strahlenarten

(Actions nouvelles des diverses espèces de radiations connues). - P. 413-416.

Les plaques sèches au gélatino-bromure éprouvent d’une manière

différente les phénomènes connus de solarisation, suivant qu’on les

expose à la lumière visible, à la lumière ultra-violette, aux rayons cathodiques, aux rayons-canaux, aux rayons de Rôntgen ou aux

rayons du radium. Avec la lumière visible, les rayons cathodiques,

les rayons de Rôntgen., l’image se renverse d’abord sur la face anté- , rienre, puis sur la face postérieure, celle qui est appliquée sur le

verre ; l’inverse a lieu pour les rayons ultra-violet et les rayons-

canaux,. Il est permis de croire d’après cela qu’on pourrait donner à

l’intensité de la radiation une valeur telle qué le renversement se

produisît aussi bien sur la face antérieure que sur la face posté-

rieure de la couche de gélatino-bromure. On n’a pas obtenu de sola- risation avec les rayons du radium, peut-être parce qu’ils n’étaient

pas assez intenses. Dans certains cas, on peut constater le noircis- sement de la couche avant tout développement. Le fixage modifie l’image en règle générale.

Pour les papiers à développement, leur exposition préliminaire

(1) Phys. t. IV, p. 28J ; 1903.

(‘’~ C. R., t. CXXVlI, p. 1218 ; 18~8; t. p. 7i6 ; 1899; t. CXXXI, p. 258;

1900

(3) Wellenliingen-Tabellen, II, Teil., p. I50; i902.

,

(14)

aux rayons ultra-violets, ou aux autres sortes de radiations, diminue

leur sensibilité à la lumière blanche (lumière du jour) dans des pro-

portions qui varient avec la marque. Il peu t même arriver qu’une image

obtenue sur ces papiers devienne plus claire après exposition à la

lumière. L’ordre des sensibilités n’est pas en général le même pour les différentes espèces de rayons. Les papiers positifs absorbent

assez fortement les rayons cathodiques, dont l’action a beaucoup..

diminué lorsqu’ils ont traversé cinq de ces papiers. Les rayons catho-

diques et les rayons-canaux n’ont aucun effet s’ils atteignent d’abord

la feuille de papier au lieu de la couche sensible. Les rayons-canaux intenses donnent sur un papier blanc une tache gris noirâtre d’au- tant plus sombre que l’intensité des rayons est plus grande ; elle

peut devenir miroitante après une très longue exposition, et la lumière

ne la modifie pas d’une manière appréciable.

P. LuGOL.

P. LENARD und V. KLATR. - Ueb;r die Vernichtung der Phosphoreszenz-fahig-

keit durch Druck (Abolition par la pression de l’aptitude à la phosphorescence).

-

P. 439-441.

Tafel a montrée que la pression transforme l’oxyde de zinc en

une variété brune qui, vis-à-vis de l’aptitude à la phosphorescence

sous l’action des rayons-canaux, se comporte autrement que la.

variété blanche. A ce propos, les auteurs communiquent des obser-

vations qu’ils ont faites autrefois au cours d’une étude de phosphores-

cence (2). Quand on pulvérise dans un mortier un sulfure alcalino- terreux qu’on vient, de retirer du creuset, il se colore aux points.

frappés par le pilon, et ces points restent obscurs quand on éclaire

la masse; plus la pulvérisation est avancée, plus la coloration est forte et moins la phosphorescence est vive. On peut d’ailleurs régé-

nérer en grande partie l’aptitude à la phosphorescence en chauffant

de nouveau à peu près à la température de préparation du sulfure. La coloration due à la pression est sans relation avec la coloration

tendre des sulfures à l’état normal, qui dépend du métal actif ; elle

( ~) Ann. d. Phys., Il, p. 013 ; i903 ;

-

et J. de Phys., ce volume, p. 822.

(2) Ann., t. XXXVIII, p. 90 ; 1889 ;

-

J. de Pfays., 26 série, t. IX, p. ~78 ; 1890;

-

Voir aussi SpRiNG, Butl. de de Belg., t. ILIX, 26 série, p. 24 ; 1880 ; - et t f. ano¡’gan. Chemie (Action due à la pression du pilon)t

t. VII, p. 382; 1894.

(15)

937 est rouge brun (couleur de viande) avec tous les sulfures de cal-

cium, rouge cerise avec les sulfures de strontium, verte avec ceux

de baryum ; il semble donc que ce soit la couleur réelle des sulfures purs et denses, et que ces derniers ne puissent servir de substratum à la phosphorescence qu’après avoir passé à l’une des modifications moins denses, incolores, qui se produisent à température élevée.

La trituration des plaiinocyanures modifie également leur phos-

phorescence. P. LUGOL.

THE ASTROPHYSICAL JOURNAL;

T. XVII (suite).

KARL l’OSTERS1TZ. - On a new objective method for the measurement of

spectrograms (Sur une nouvelle méthode objective pour la mesure des spec-

trogrammes). - P. 262-26~. (Extrait d’un mémoire de l’auteur.)

C’est une méthode employée il y a quelques années par Exner et Ilascheck dans leur travail sur le spectre ultra-violet de l’étincelle (~;.

La photographie du spectre est projetée sur un écran portant une

fine division millimétrique. Le papier est parfaitement tendu sur son support, et des dévidoirs font glisser sur sa surface une bande de papier sur laquelle on a tracé avec soin un millier de raies-étalons, et indiqué leurs longueurs d’onde Une centaine de U. A.

recouvrent 1 mètre de l’écran, et la position des raies projetées peut

être déterminée au dixième de millimètre près.

D’après l’auteur, l’erreur moyenne des mesures ne dépasse

pas 0,015 U. A., et elle pourrait être réduite encore en employant

des glaces de verre pour plaques photographiques. Les avantages de cette méthode seraient une très grande rapidité, puisqu’elle n’exige pas de calcul, et beaucoup moins de fatigue pour les yeux et d’erreurs systématiques que dans les mesures micrométriques.

B. HASSELBERG. - Researches on the arc spectra of the metals. VI. Spectrum

of lllolybdenunl (Recherches sur les spectres de l’arc des métaux. M. Spectre

du molybdène). - P. 300-319; et janv. 1903, p. 20-~~3.

Ce mémoire contient la table des longueurs d’onde des raies du spectre de l’arc du molybdène et la discussion qui a permis d’en

(1. k. Akacl, Zll IVien, 1895, p. 913.

Références

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