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Wiedemann's Annalen der Physik und Chemie

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HAL Id: jpa-00239031

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00239031

Submitted on 1 Jan 1889

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Wiedemann’s Annalen der Physik und Chemie

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. Wiedemann’s Annalen der Physik und Chemie. J. Phys. Theor. Appl., 1889, 8 (1),

pp.592-608. �10.1051/jphystap:018890080059201�. �jpa-00239031�

(2)

CIl. SORET. - Réfraction et dispersion dans les aluns cristallisés (26 Mémoire),

t. XX, p. 5 17.

M. Soret a vérifié et complété sur quelques points ses détermi-

nations d’indices des aluns, signalées dans ce Recueil ( ~ ). Il

trouve comme résultat définitif que la variation d’indice en passant d’une base alcaline à une autre est très sensiblement constante, sauf pour les aluns de coesium. Cette divergence, attribuée par M. Gladstone (2) à des impuretés chimiques, n’en dépend pas

d’après NI. Soreu. H. DUFET.

WIEDEMANN’S ANNALEN DER PHYSIK UND CHEMIE.

Tome XXXV; septembre-décembre 1888.

F. REHKUH. - Résidu élastique pour l’argent, le verre, le cuivre, l’or

et le platine. Sa variation avec la température, p. 476-496.

Le résidu élastique croît avec la température T proportionnelle-

ment à un facteur

c==’t~, p=~2013~TY.

L’influence de chocs fait surtout varier la durée et la loi de décroissement du résidu élastique ; elle modifie peu sa valeur ini- tiale.

B. GALITZINE. - Influence de la courbure de la surface d’un liquide

sur la pression de sa vapeur saturée, p. 200-208.

L’auteur développe mathématiquement une indication donnée par M. Stefan ( 3 ~ pour calculer la variation de la force élastique

maximum d’une vapeur résultant de la courbure de la surface

liquide. Il s’agit de calculer l’excès T du travail nécessaire pour enlever en dehors de la sphère d’action des molécules une certaine

( 1 ) Journal de Physique) 2e série, t. V, p. 287.

( ’-’ ) Philosophical Magazine, août 1885.

(’ ) Wiener Berichte, t. XCIV, 29 Partie, p. 4; 1886, et Wied. Ann., t. XXIX, p. 665; tsss.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080059201

(3)

masse de liquide, quand on passe du cas d’une surface plane à

celui d’une surface concave.

M. Galitzine prouve d’abord sans difficulté que, si l’on applique

la loi de Mariotte dans les limites très restreintes où varie la force

élastique maximum, de Pi valeur correspondant à la surface plane

à ~2 correspondant à la surface concave, on a, en désignant par

1> le volume spécifique du liquide, par v, celui de la vapeur sous la pression p,, et en rapportant T à l’unité de volume du liquide,

Désignant ensuite par A la densité du liquide, par po le rayon de la sphère d’activité moléculaire, par il et o2 les rayons de courbure principaux, il Lrouve directement pour l’expression du

travail T la formule

La comparaison des formules ( 1 ~ et (2) donne

ou, en désignant par,7 la densité de la vapeur saturée,

Cette formule (3) se confond avec la formule bien connue de

~.,homson

dans laquelle T désigne la tension superficielle du liquide, à la

condition de poser

Le quotient T ne serait donc fonction que du rayon pu de la

A2 y

sphère d’activité moléculaire.

y’. WIEN. - Sur la transparence des métaux, p. 48-62.

L’auteur dépose sur une lame de verre de minces couches de

divers métaux et mesure, à l’aide d’une sorte de bolomètre, les

(4)

quantités d’énergie calorifique transmises à travers ces couches. Il

emploie comme source la flamme éclairante ou non éclairante d’un bec Bunsen.

Désignons par i l’énergie incidente; une portion 1 est réfléchie,

le reste 1 - r pénètre dans la lame métallique d’épaisseL~r ~ ; on

tient compte de la réflexions et de l’absorption produites par la lame de verre elle-même. Voici les résultats obtenus : t et ct dési- gnant les proportions d’énergie transmise et absorbée ~ c~ -;- t ~ ~ ~,

Suivant la théorie électromagnétique de la lumière, de Maxwell,

on devrait avoir

V désigne la vitesse de la lumière, C la conductibilité spécifique

en mesure absolue électromagnétique, y la perméabilité magné- tiqne, qui, dans le cas de l’argent, est égale à I . Prenant pour

exemple la lame d’argent 2, M. Wien calcule t à l’aide des for- mules (i) et trouve

au lieu de

que donnent en moyenne les observations.

(5)

La théorie de Maxwell suppose donc les métaux incomparable-

ment plus opaques qu’ils ne le sont en réalité.

F. HIMSTEDT. - Mesure de la capacité d’un condensateur à anneau de garde

en valeur absolue électromagnétique, p. 126-136.

1. Considérons un condensateur plan à anneau de garde et dé- signons par R le rayon du plateau collecteur, par c = R1 - R la largeur de l’espace libre entre le plateau et l’anneau de garde,

enfin par a et par b la distance des plateaux du condensateur et leur épaisseur.

Deux formules ont été proposées pour calculer la capacité élec- trostatique C d’un tel condensateur, la première par Kirchhofl’(’),

la seconde par Maxwell (2).

La formule de Kirchhofl’ est assez compliquée; mains, quand le

rapport b est très petit, elle se réduit à

Pour les condensateurs employés par M. Himstedt, la valeur (i)

de la capacité ne difl’ère de la valeur calculée par la formule com-

plète de M. i~irchho~’ que de quantités tout à fait négligeables.

D’après Maxwell,

Posons

Cu est la capacité d’un con densateur idéal dans lequel la distance de l’anneau de garde au plateau collecteur serait nulle. Désignant

par o et c deux quantités positives, on voit que les formules de

( 1) ) KIRCHHOFF, Ber. der Berl. Acad., p, 144; 1877.

(2) ~ MAX’VELI~, Electricity and lYlagnetism.

(6)

I~irchhofl’ et de Maxwell conduisent à des résultats opposés. On a

L’effet de l’espace libre c est, d’après Kirchhoff, de diminuer;

d’après Maxwell, d’augxnenter la capacité du condensateur.

Sans entrer dans la discussion théorique de ces formules,

M. Himstedt se borne à rechercher laquelle des deux s’accorde le

mieux avec l’expérience. Il emploie un même plateau collecteur

en acier nickelé, de 973 de rayon, et trois anneaux de garde

différents de même rayon extérieur égal au rayon du plateau con-

densateur (34cm, 85) et de rayons intérieurs égaux respectivement

à 25",005, 2Ô~°~~, IOJ et 23~,2~0. La distance a des plateaux est

de ocro, 31~~~. Cela posé, le rapport des capacités des trois conden-

sateurs est trouvé égal :

La capacité C du plateau collecteur croît avec c, dans un rap- port qui se confond, aux quantités près de l’ordre des erreurs

d’expérience, avec celui que l’on calcule d’après Maxwell. La for-

mule de Kirchhoff doit être abandonnée.

2. M. Himsuedt mesure la capacité électromagnétique d’un con-

densateur à anneau de garde par la méthode qu’il a déjà employée

pour les condensateurs plans, et, du rapport de la capacité électro- magnétique à la capacité électrostatique (cette dernière calculée par la formule de Maxwell), il déduit la valeur de v. Il trouve

Ses expériences antérieures avaient donné (,’)

(’) HIMSTEDT, Wied. Ann., t. XXIX, p. 579; t. XXXIII, p. 1.

(7)

L. ARONS. - Sur le résidu électrique, p. 291-311.

On sait que, d’après la théorie de 1B1axwell, un diélectrique ne

peut présenter de résidu électrique que par suite d’un défaut

d’homogénéité, d’où résulte qu’aux divers points d’un tel corps le rapport de la conductibilité électrique et de la constante diélec- trique (inverse du temps de relaxation) ést une quantité variable.

Diverses expériences, et en particulier les mesures de M. Die-

terici ( ~ ) relatives à la paraffine, semblen t cependant indiquer la présence d’un résidu dans des corps notoiremen t homogènes.

M. Arons discute les expériences de M. Dieterici et, après avoir

attribué le résidu observé par ce savant à la présence de traces d’huile, introduites dans la paraffine par le dispositif de l’expé- rience, il observe à nouveau les phénomènes offerts par la paraf-

fine pure et ne trouve qu’un résidu tout à fait négligeable à la .présence de petits isolateurs en ébonite. Des traces de matière

étrangère ajoutées à la paraffine augmentent beaucoup le résidu.

J.-C. PURTHNER. - Nouvelle méthode pour la mesure de la résistance des électrolytes, p. 558-56o.

Quand on emploie la méthode des courants alternatifs et le pont de Wheatstone pour la mesure des résistances, on doit rem- placer le galvanomètre, dans la diagonale du pont, par un électro-

dynamomètre ou par un téléphone.

Le téléphone, qu’on emploie le plus habituellement, offre l’in-

convénient de ne pas indiquer de prime abord dans quel sens il

faut modifier la résistance variable du pont, pour arriver à l’équi-

libre.

M. Pürtlner tourne la difficulté par une combinaison de fils et un commu tateur tels que, les quatre branches du pont étant par-

courues par des courants alternatifs, la diagonale qui comprend

l’instrument de mesure ne se trouve fermée que lors du passage des courants d’un certain sens, directs par exemple. On peut donc

placer un galvanomètre sur cette diagonale et opérer comme dans

le cas des courants permanents.

{~ ) Wied. Ann., t. XXV, p. 5!~5 ~ I88J..Iournal de Physiqice, 2e série, t. V,

p. 13o.

(8)

E. ~~TI~RBURG et F. TEGETMEIER. - Sur la conductibilité électrique du quartz, p. 455-467.

Une plaque de quartz perpendiculaire à l’axe, chauffée vers 225°

entre des électrodes formées par un amalgame de sodium, pré-

sente une conductibilité durable, analogne à celle que les variétés

communes du verre offrent dans les mêmes conditions, et à la

même température. Cette propriété n’appartient pas à une plaque

de quartz parallèle à l’axe. Si l’on remplace l’amalgame de sodium

par du mercure pur ou même par de l’amalgame de potassium, la

conductibilité d’une plaque de quartz perpendiculaire à l’axe

diminue rapidement et finit par disparaître d’une manière à peu

près complète.

Les auteurs sont t amenés à attribuer la conductibili té électroly- tique du quartz dans le sens de l’axe à la présence de traces de si-

licate de soude, que le quartz contiendrait d’une manière normale.

Le transport du sodium à travers le quartz ne peut s’effectuer que dans le sens de l’axe, non dans le sens perpendiculaire à l’axe : le

déplacement des molécules électrolytiques libres de Clausius ne

peu[ donc se faire ici que dans la direction de l’axe.

B. von TIETZEN-HENNIG. - Sur des électrolytes en apparence solides, p. 467-47~-

Quand on mélange du gypse ou de la gélatine avec des dissolu-

tions salines et qu’on laisse le mélange faire prise, on obtient une

masse homogène en apparence et douée de conductibilité électro-

lytique. D’après l’autemr, la conductibilité appartient non à la

masse prise dans son ensemble, mais au liquide emprisonné seu-

lement. Il observe, en effet : 1° due cette masse laisse écouler du

liquide quand on la comprime ; que la variation, avec la tempé-

ratmre, du coefficient de conductibilité de la masse est la même

qui correspond à la dissolution saline employée pour sa confection;

3° que la conductibilité de la masse varie avec la concentration de la dissolution et présente un maximum correspondant sensible-

ment à la solution de conductibilité maximum.

Maxwell (1) ~ a proposé une formule simple pour représenter

- ---

(’ ) Traité cl’Éleetr°LCité et cle _llay nétisnze.

(9)

la conductibilité d’une masse liquide contenant en suspension

des sphérules solides ; mais cette formule, applicable théorique-

ment lorsque le volume du solide est négligeable par rapport à celui du liquide, ne convient plus aux cas pratiques étudiés par l’auteur. Partant de l’analogie des formules qui correspondent,

d’une part à la diffusion stationnaire d’un sel, d’autre part à la distribution permanente des courants, il cherche à déduire la va-

riation du coefficient de conductibilité de la mesure directe du coefficient de diffusion. Il trouve, en effet, une proportionnalité approchée entre les variations des coefficients qu’il compare.

~

S. LINDECK. - Force électromotrice des amalgames, p. 311-33I.

L’auteur confirme et étend les conclusions d’un travail antérieur de ~IM. Hockins et Taylor (’) sur les amalgames de zinc et de

cadmium. Une trace de métal étranger 31 dissous dans le mer-

cure suffit à modifier dans un rapport considérable la force élec- tromotrice du con ple Zn 1 Zn S O’’ ’ 1 Hg, qui prend bientôt un e

valeur très voisine de celle du couple Zn 1 ZnS04 1 M. Ainsi que M. Lippmann l’a établi théoriquement, cette modification est telle que le mercure amalgamé ne peut j amais se montrer plus électro- positif que le métal pur de l’amalgame.

La série des tensions, établie par M. Lindeck d’après la force

électromotrice des couples à amalgame, est la suivante

-;- Zn, Cd, Pb, Sn, Ag, IIg-

et se confond presque avec la série déduite par Hankel (2) de

mesures directes de forces électromotrices de contact

. ,- Zn, Cd, Pb, Sn, Hg, Ag --

E. WIEDEMANN et H. EBERT. - Sur les décharges électriques dans les gaz et dans les flammes, p. 209-26~.

L’objet essentiel de ce Mémoires est de reconnaître si les effets de la lumière sur les décharges électriques conduisent ou non à

a dmettre, comme le veut lkI. Arrhenius, que, dans des conditions

---- - - -- _

( 1 ) Journ. Soc. Tel. L’ng. , t. ~% III, p. ~8~ ; ~ 1879.

(’- ) Voir WULLNER, Lehrb. d. ExperÙnentalphys., t. IV, p. 459.

(10)

spéciales, les gaz acquièrent, une sorte de conductibilité électro-

lytique. MM. Wiedemann et Ebert étudient: 1 ° l’influence de l’é- clairement sur les diverses sortes d’électrodes; 2~ les décharges

dites transyersales J. les phénomènes produits dans des tubes de

Geissler qui montrent des spectres de combinaisons ; 4° les carac-

tères des décharges dans les flammes colorées.

1. Influence de l’écZc~ine~~2ent Sllr diverses électrodes :

a. Hautes pressions.

-

Les auteurs emploient comme électrode négative, soit une pointe métallique mousse, soit le ménisque ter-

minal d’un liquide dans la branche capillaire d’un tube en U.

Parmi les métaux, le platine se montre particulièrement sen-

sible à l’effet de l’éclairement, surtout pour une distance des électrodes de 2mm à 3""". Dans le circuit se trouve installé un

téléphone; or, dès que la lumière de l’arc électrique, concentrée

par une lentille de quartz, vient tomber sur l’électrode négative

de platine, le son rend u par le téléphone s’élève au moins à la sixte, et finit, pour un écartement moindre des électrodes, par

dépasser la limite supérieure des sons perceptibles. En même

temps la forme de la décharge, observée soit à l’oeil nu, soit par l’intermédiaire d’une lunette, se modifie complètement : à l’ai-

grette rose irrégulière succède un trait blanc et rectiligne, de longueur invariable, réunissant les deux électrodes en droite

ligne. L’eiet si net observé sur l’électrode négative ne se produit

pas sur l’électrode positive : il cesse quand on dépouille la lumière électrique des rayons ultra-violets qu’elle contient en si grande

abondance.

Les métaux autres que le platine sont beaucoup moins sensibles

à l’influence de Féclairement : l’effet maximum s’obtient pour des distances des électrodes variables d’un métal à l’autre.

Parmi les liquides, la solution de nigrosine s’est montrée parti-

culièrement sensible : les liqueurs très colorées et fortement ab- sorbantes se comportent d’une manière analogue, quoique moins marquée. L’eau ne donne rien. En même temps que le caractère de la décharge se modifie par l’éclairement, le ménisque terminal s’allonge comme sous l’influence d’une forte attraction exercée par l’électrode positive.

En résumé, l’effet de l’éclairement paraît essentiellement lié à

(11)

l’absorption des rayons ultra-Biolets par l’électrode négative, so-

lide ou liquide, soumise à l’illu111ination. L’efl’et produit consiste

en une diminution de la différence de potentiel nécessaire pour provoquer l’étincelle.

b. Basses pressions.

-

Quand on emploie un tube de Geissler

à électrodes de platine, le sens général du phénomène produit par l’éclairement est le même que dans un gaz à la pression atmosphé- rique ; à mesure que la pression décroît, le son rendu par le télé-

phone s’élève et, vers 5~~ de mercure, dépasse la limite des sons

perceptibles, pour reparaître à la pression de 1 mm environ et

baisser ensuite. On sait, en effet, qu’aux très basses pressions, la

différence de potentiel nécessaire pour produire une décharge

croît quand la pression décroît. L’effet propre de l’éclairement diminue avec la pression ; il devient inappréciable dans les condi- tions où apparaissent les rayons cathodiques.

2. Décharg’es transvet°sccZes.

-

Les expériences ont été réali-

sées à l’aide, soit de la machine de Holtz, soit d’une batterie d’ac- cumulateurs. Quand le gaz est rendu phosphorescent par la dé-

charge primaire, la décharge secondaire transversale est plus ou

moins facilitée suivant des circonstances dans le détail desquelles il

est impossible d’entrer ici. En général, le son rendu par le télé-

phone placé dans le circuit secondaire s’élève, c’est-à-dire que le nombre des décharges augmente, ou, ce qui revient au même,

que la différence de potentiel nécessaire pour produire une dé- charge diminue; mais rien n’autorise à attribuer les effets ob- servés à une conductibilité propre acquise par le gaz électrolu- mznescent. MM. Wiedemann et Ebert pensent que ces ell’ets

dépendent en partie d’actions électriques proprement dites dont le résultat est de diminuer la résistance au passage, et en partie de

l’action propre des rayons ultra-violets émis par le gaz lumines-

cent.

-

3. Phénomènes produits dans les tubes de Geissler lnontrant

les spectres de combinaisons. - On admet d’ordinaire que les molécules d’un électrolyte sont partiellement dissociées, et que

cette dissociation est la condition même de la conductibilité élec-

trolytique. On sait, d’autre part, que les chlorure, bromure et

(12)

iodure de mercure montrent, dans des tubes de Geissler, (t) des

spectres spéciaux, différant des spectres de leurs éléments.

,

Cela posé, les auteurs ont introduit du chlorure ou du bromure de mercure dans des tubes de Geissler, et vaporisé ces sels en plus

ou moins grande abondance, en chauffant convenablement ces

tubes avec la machine de Hol tz. On n’a pas observé de traces du spectre du mercure, tandis que le spectre propre de la combinaison

est très intense. Il faut en conclure que, dans ces expériences,

les molécules non décomposées du chlorure ou du bromure de

mercure prennent part au transport de l’électricité, puisqu’elles

sont électroluminescentes) tandis que le mercure libre n’y con-

tribue en rien. L’électrolyse ne joue donc ici aucun rôle.

4. Déch~~r~g~es électriques dans Zes flczmmes colorées.

--

On a

maintes fois essayé de mesurer la conductibilité des flammes et notamment de celles qui contiennent des vapeurs de sels métal-

liques. Ces recherches n’ont fourni que des résultats contradic- toires.

Pour obtenir des flammes colorées, dans des conditions bien

définies, MM. Wiedemann et Ebert répandent, à l’aide d’un pulvé- risateur, une dissolution saline de concentration convenable dans l’air qui alimente un brûleur de Bunsen, de façon à savoir combien de milligrammes de vapeur métallique sont contenus à chaque

instant dans l’unité de volume de la flamme. Le caractère de la dé-

charge d’une machine de Holtz ou d’une batterie d’accumulateurs

est modifié, comme on doit s’y attendre, par la présence d’une

flamme dans le circuit : les décharges deviennent plus rapides et

le son rendu par un téléphone s’élève. Si maintenant on introduit dans la flamme une vapeur métallique , le changement, encore plus considérable, dépend essentielleme nt de la nature du métal, Avec le potassium, même en quantités très faibles, le téléphone

est réduit au silence, la décharge est presque continue; le sodium,

même en quantité considérable, ne produit qu’un effet beaucoup plus médiocre, analogue à celui que l’on obtiendrait en introdui-

sant dans la flamme un fil métallique en communication avec le

s ol ; mais, dans un cas comme dans l’autre, la décharge conserve le

(1) PEiRcE, Wied. Am2., t. VI, p. 597; 1879.

(13)

caractère disruptif : il ne peut être question d’une conductibilité proprement dite de la flamme. Le potassium et le magnésium, particulièrement efficaces, doivent sans doute leur propriété aux

rayons ultra-violets qu’ils émettent en abondance.

Le Mémoire de MM. Nviedeinann et Ebert se termine par des considérations théoriques sur le mode d’action des rayons ultra- violets dans ces curieuses expériences.

G. DE LA ROCHE. - Recherches sur l’aimantation de plaques elliptiques

et rectangulaires de fer doux, p. 168-188.

Pour soumettre les plaques sur lesquelles il opère à l’action

d’un champ magnétique uniforme, M. de la Roche les place au

centre d’une bobine enroulée sur la surface d’un ellipsoïde, et dirige leur grand axe dans le sens du grand axe de cet ellip~oïde.

MNI. Riecke ( 1 ) et Stefan (2) ont donné les formules qui per-

mettent de calculer l’intensité du champ uniforme au moyen des dimensions de la bobine ainsi constituée.

On admet d’ordinaire qu’on peut étendre à une plaque ellip- tique les formules établies pour un ellipsoïde à trois axes inégaux.

Partant de cette supposition, M. de la Roche mesure d’une part les moments magnétiques acquis par ses plaques elliptiques;

d’autre part, l’intensité du courant magnétisant, d’où il déduit l’in- tensité du champ magnétique, et il compare les résultats de ses

expériences aux formules données par Kirchhofl’ pour le moment

magnétique d’un ellipsoïde. Les résultats de cette comparaison

son t des plus mauvais : ils conduiraient à admettre que le coeffi- cient d’aimantation est susceptible de devenir négatif, ce qui est

absurde.

M. de la Roche se borne donc à quelques observations sur la marche du moment magnétique M quand on fait croître l’inten-

sité X du champ. Soit v le volume d’une plaque. Le quotient M

croît d’abord avec X, puis décroît. La position du point critique ( T~’e~tdepzcnl~t), correspondant à la valeur maximum de ~~ vx 9 paraît

RTEGRE, POgg. Ann., t. CXLV, p. 218; 1872.

(2) STEFAN, W ieraer Berichte, t. LXIX, p. 65 ; ~ i8-,J.

(14)

déterminée par la loi suivante : La valeur du champ correspondant

à ce point critique est en raison inverse de la longueur des plaques

et proportionnelle à la racine carrée de leur épaisseur.

Le nl01nent maximum de 1 cc est d’environ iz}5o unités C.G.S.

E. DORN. - Mouvement d’un aimant dans un multiplicateur, 189-200.

Influence du .magnétisme induit dans les aimants sur quelques méthodes d’observation, p. 27o-2-15.

Quand un aimant se meut à l’intérieur d’un cadre multiplica-

Leur, on peut tenir compte des moments magnétiques longitudinal

et transversal induits par la Terre. Il suffit pour cela de remplacer

dans les équations moment magnétique 1VI par

Y et a sont les moments magnétiques Longitudinal et transversal induits par une force magnétisante égale à l’unité.

L’influence du magnétisme induit est absolument négligeable

dans l’expérience de Gauss, ou dans l’observation du magnéto-

mètre bifilaire de M. F. Kohlrausch. Au contraire, il est néces-

saire d’en tenir compte dans les mesures absolues de résistance effectuées par la méthode de M. Wild (1 ).

Les courants induits dans la masse d’un aimant n’ont pas d’in- fluence appréciable sur l’amortissement de ses oscillations.

E. DORN. - Action de petites forces magnétisantes sur des barreaux d’acier

trempés dur et fortement aimantés, p. 2~5-290.

1. Le moment induit transversal est un peu inférieur à celui que l’on calculerait d’après la mesure du moment induit longitu- dinal, dans l’hypothèse de la proportionnalité rigoureuse de l’ai-

mantation induite à la force magnétisante.

2. Le moment induit longitudinal acquis au bout de trois se-

condes n’éprouve pas de variation sensible en vingt minutes.

.

3. Le moment magnétique permanent des aimants trempés dur n’éprouve aucune variation permanente quand on les soumet

(’ } W ied. _.~.r~rt., t. XXIII, p. 665.

(15)

pendant plusieurs heures à l’action de la composante verticale du

magnétisme terrestre.

FR. STENGER. - Sur les lois de l’aimantation des cristaux, p. 331-353.

D’après la théorie de Sir ~W’. Thomson, le moment du couple auquel est soumis un cristal à un axe, mobile autour d’un axe ver-

tical dans un champ magnétique uniforme, a pour expression

D = v F2(K2- K1 ~ sin20 sin § cos~.

Dans cette formule, F désigne l’intensité du champ, v le volume

du cristal, K, et K2 les constantes magnétiques principales,

6 l’angle de l’axe du cristal et de l’axe de rotation, enfin § l’angle

d u plan vertical passant par l’axe du cristal avec le plan équatorial

de l’électro-aimant qui produit le champ.

Gon trairement aux résultats qu’il avait obtenus dans des expé-

riences antérieures ( 1 ), M. Stenger trouve que la formule de Sir W. Thomson est parfaitement conforme à la réalité. Il a opéré

sur diverses sphères de spath et de quartz, et il a mesuré le mo-

ment D, soit par la torsion, soit par là méthode des oscillations.

En faisant varier arbitrairement F, 0 et ~, il trouve, pour une même sphère, une valeur constante de K2 - K, .

Pour des échantillons différents de spath, les valeurs de K2 -Kj

différent de près de un tiers de leur valeur moyenne. L’auteur suppose qu’il faut attribuer ces écarts à la présence dans le spath

de traces de substances isomorphes. Il rappelle que Tyndall et

Knohlauch ( 2 ~ ont eu entre les mains des cristaux de spath trans-

parents qui prenaient dans le champ magnétique la position axiale

des corps paramagnétiques, au lieu de la position équatoriale des

corps diamagnétiques ; or ces savants reconnurent que ces cris-

taux de spath anormaux contenaient du carbonate de fer.

~Y.-C. RONTGEN. - Force électrodynamique produite par le mouvement d’un

diélectrique dans un champ électrique homogène, p. 26~-2~0.

Entre les deux plateaux d’un condensateur horizontal, on fait

(1) STENGERfr Wied. Ann., t. XX, p. 3°4; 1883.

~ TYNDALL et K~IOBLAUCH, Pogne Ann., t. LXIX, p. 235; 185o.

(16)

tourner un disque de verre ou d’ébonite. Une aiguille astatique

est suspendue au-dessus du plateau supérieur, très près de sa

surface et perpendiculairement au rayon du disque mobile. Quand

on renverse le signe de la charge du condensateur, on observe

une petite déviation de l’aiguille, comme si l’on avait renversé le

sens d’un courant de faible intensité. Quand le plateau supérieur

est positif, le sens de ce courant est celui de la rotation.

Cette expérience s’explique, d’après l’auteur, par la polarisation

du diélectrique placé entre les deux plateaux du condensateur. Le

mouvement du diélectrique polarisé équivaut au double courant

de convection que l’on obtiendrait si l’on faisait tourner simulta- nément et avec la même vitesse deux disques coïncidant avec la face supérieure et la face inférieure du diélectriclue mobile, et si

ces disques étaient revêtus de couches électriques fictives équi-

valentes à la polarisation.

H.-E.-J.-G. DU BOIS. - Susceptibilité et constante de Verdet cles liquides,

p. 137-167.

1. 1B1. du Bois mesure la susceptibilité magnétique (constante magnétique) par la méthode de JB1. Quincke, et pour des champs magnétiques compris entre 1000 et 10 00o C.~-.S. L’objet essen-

tiel de son travail est de reconnaitre si cette susceptibilité est con-

stante ou si elle varie avec l’intensité du champ.

Tandis que MM. G. Wiedemann, Eauon et von Ettinghausen

ont trouvé invariable la susceptibilité magnétique de divers li- quides et du chlorure de fer en particulier, M. Silow et M. Quincke

ont trouvé des susceptibilités variables. Pour trancher la question,

M. du Bois s’attache avec un soin scrupuleux à démêler les causes

d’erreur qui peuvent résulter, par exemple, de la variabilité du

champ magnétique d’un point à un autre de l’espace occupé par la colonne liquide dont on observe l’ascension ou la dépression : il

mesure l’intensité du champ par la méthode Inanométrique de

:1B1. Leduc.

On sait que l’ascension ou la dépression a, dans le cas d’une susceptibilité magnétique constante doit demeurer proportionnelle

aa carré de l’intensité l~ du champ. Voici les résultats obtenus :

(17)

On voit que ~a est constant; il en est donc de même de la sus-

ceptibilité magné tique.

On peut dissoudre un sel magnétique dans l’eau en proportion

telle que la dissolution, observée dans l’air, soit magnétiquement

inactive. Si l’on a préparé une telle dissolution, inactive dans un champ k donné, elle demeure inactive quelle que soit l’irltensité du champ. C’est ce que 1B1. du Bois a vérifié avec les dissolutions dont les densités D sont données dans le Tableau suivant :

M. du Bois conclut que la susceptibilité ~na~n2éti~zce des li- quides simples, des sels dissous et des gaz est constante pour des intensités dit chan2~p magnétique inférieures il 10000 C.G.S.

L’amalgame de fer fait exception; mais est-il bien certain que -

cet amalgame est homogène, qu’il ne contient pas de parcelles de

fer solide en suspension?

2. Le désaccord constaté ci-dessus pour la susceptibilité ma- gnétique règne aussi entre les expérimentateurs en ce qui concerne

la variabilité ou l’in~~ariabilité de la constante de Verdet w pour

(18)

les liquides. M. du Bois trouve que la rotation positive ou négative

demeure rigoureusement proportionnelle à l’intensité du champ magnétique, et que par suite w est constant.

E. BOUTY.

IL NUOVO CIMENTO.

3& série, t. XXXIII et XXXIV, 1888.

[Suite (1)1-

G. FERR~RIS. - Rotations électrodynamiques produites par des courants

alternatifs, t. XXIII, p. 246.

Supposons que, en un point 0 de l’espace, se superposent deux

champs magnétiques orthogonaux que nous pouvons représenter

par deux vecteurs perpendiculaires. Le champ résultant sera re- présenté par le vecteur, somme des deux vecteurs (diagonale du rectangle). Il est évident que, si les deux champs varient avec le

temps, le vecteur résultant OP varie en grandeur et direction, et

le point P se meut dans l’espace. Si les deux champs sont produits

par deux circuits traversés par deux courants alternatifs sinusoï-

daux de même intensité et de même période T avec une différence

T

.

de phase égale à T , le point P décrit une circonférence autour du

point 0 avec un mouvement uniforme dont la vitesse angulaire

(1) Voir page 5~4 de ce Volume.

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