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G. WIEDEMANN. — Ueber die Torsion (Sur la torsion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VI, p. 485; 1879

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237552

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237552

Submitted on 1 Jan 1879

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G. WIEDEMANN. - Ueber die Torsion (Sur la torsion);

Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VI, p. 485; 1879

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. G. WIEDEMANN. - Ueber die Torsion (Sur la torsion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VI, p. 485; 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.349-352.

�10.1051/jphystap:018790080034901�. �jpa-00237552�

(2)

349 Par suite du faible volume du réservoir et de la

rapidité

avec

lacluelle

s’établit la tension maximum de la vapeur,

l’appareil

est

extrêmement

sensible ;

les tensions croissant d’ailleurs

plus

vite

que les

températures,

la sensibilité va en augmentant à mesure que celles-ci s’élèvent.

Il est facile de se rendre

compte

del’influence que

peuvent

exercer

sur la marche du

régulateur

les variations de la

pression

du gaz

d’éclairage

et celles de la

pression atmosphérique.

Ces variations

sont, en

générale trop

faibles pour

avoir,

surtout aux

températures élevées,

un effet bien sensible. Dans une

petite

étuve

métallique,

convenablement

protégée

contre le refroidissement extérieur et

les causes de variations

brusques, j’ai

pu obtenir des

températures

assez constantes,

jusqu’à 95°,

pour que,

pendant cinq

ou six heures

consécutives,

les oscillations n’aient pas atteint un dixièmes de

degré.

G. WIEDEMANN. 2014 Ueber die Torsion (Sur la torsion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VI, p. 485; I879.

M. Wiedemann s’est

particulièren1ent

attaché à l’étude de la torsion et de la flexion des solides considérée soit en

elle-même,

soit dans ses

rapports

avec les

phénomènes magnétiques.

Il a éta-

bli notamment que les actions

mécaniques

même les

plus

faibles

produisent

sur les solides des déformations

pern1anentes

et

qu’il n’y

a pas à

proprement parler

de limite d’élasticité. Aux nombreux résultats

d’expérience qu’il

a

publiés

à ce

sujet

de I858 à

I862,

il en

ajoute

de nouveaux dans le Mémoire

actuel,

en s’attachant

uniquement

au

phénomène

de la torsion.

Les fils

métalliques

sur

lesquels

M. Wiedemann a

opéré

sont des

fils de laiton de

0m,480

de

longueur

et de

Olll,002

de

diamètre,

tendus par un

poids

de Iokg environ. Une

disposition

convenable

permet

de tordre le fil sans secousse, au moyen d’une

poulie chargée

d’un

poids

p, et d’observer la torsion

temporaire

ou perma-

nente

produite.

Même avec un

poids qui

ne

dépasse

pas

30gr,

on peut constater une faible torsion

permanente ;

mais celle-ci croît

beaucoup plus rapidement

avec la

charge

que la torsion tempo- raire.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080034901

(3)

350

Dans le Tableau

suivant,

T

désigne

la torsion observée au pre- mier instant. Cette torsion croît peu à

peu j usqu’à

une valeur

T1 ; quand

elle a cessé

d’augmenter,

on

supprime

le

poids p

et l’on ob-

serve une torsion résiduelle

P1, qui

décroît peu à

peu jusqu’à

une

limite P : c’est la torsion

permanente proprement

dite. Toutes les

expériences

contenues dans le Tableau ont été faites sur un même

fil,

tordu successivement par

des poids

croissants de 30 à

I40gr;

les torsions sont

exprimées

en unités arbitraires :

Les chiffres de la dernière colonne horizontale montrent que Fenet

temporaire

d’une même addition au

poids p produisant

la

torsion va en croissant avec la valeur absolue de ce

poids.

Si l’on recommence

l’expérience

avec les

poids

o,

30, 40,

..., la

torsion

permanente acquise

par l’effet du

poids

de

4 ogr

se conserve

sans

altération ;

la torsion

temporaire T1

-

P, reprend

les valeurs

consignées

dans le Tableau

précédent.

J’ai

signalé

le même

phé-

nomène pour les moments

magnétiques permanents

ou

temporaires

dans le cas des aimantations successives.

Les

analogies

entre les

phénomènes

de l’aimantation et de la torsion sont sans doute loin d’être

complète.

Par

exemple, quand

on fait

agir

une force

magnétisante

sur un

barreau,

on n’ob-

serve

jamais

que le moment

total,acquis temporairement augmente

avec la durée du courant, comme le fait la torsion T par une ac- tion

prolongée

du

poids p;

de même on n’observe pas de diminu- tion du moment

permanent analogue

à celle de

P,

mais dans la

plupart

des cas les caractères

généraux

de l’aimantation et de la torsion sont les mêmes. M. Wiedemann observe l’effet de torsions

répétées

soit alternativement en sens contraires soit

toujours

dans

le même sens, et retrouve les

phénomènes

des aimantations

et désaimantations successives ou des réaimantations. Sur ce

dernier

point, je signalerai

une

analogie qu’il

ne mentionne

point.

(4)

J’ai

démontré (1)

que les moments

magnétiques acquis

par un barreau

d’acier,

soit

temporairement,

soit d’une manière perma- nente, par x passages successifs à la

spirale

et sous l’influence d’une force

magnétisante invariable,

sont

représentés

par une formule

empirique

dans

laquelle

A et B sont deux constantes. Je trouve que la même formule

supplique

aux

expériences

faites par M. Wiedemann sur la torsion initiale

produite

par l’action

répétée

d’iin même

poids

p. En voici deux

exemples :

Poids

produisan t

la torsion p - I00gr

(2).

Poids

produisant

la torsion p = I i ogr

(3) (Expérience

faite à

1000).

Les différences ne

dépassent

pas la limite des

irrégularités

dont

sont nécessairement entachées des

expériences

de cette

espèce.

La

a formule

s’applique

d’ailleurs

beaucoup

moins bien aux valeurs de

T1,

P et

P, ,

et il ne faut pas en être

surpris, puisque

l’accrois-

sement

T,

- T ainsi que le décroissement P -

P,

sont

étrangers

aux

phénomènes magnétiques, lesquels

sont instantanés. Il est

probable

que la formule

empirique s’appliquerait ri g oureusement

aux valeurs de

P,

si l’on

répétait

les

expériences

de M. Wiedemann

en

supprimant

le

poids p

aussitôt

après

1"observations de

T,

pour

lire aussitôt la valeur initiale P de la torsion

permanente.

(1) Journal de Pliysique, t. III, p. 3I8; ’voir aussi Études sur le magnétisme,

Ira Partie (Annales de l’École Normale, t. 111, p. 20).

1’) WIEDEMANN, p. 5o2 du Mémoire.

(3) Ibid., p. 498.

(5)

352

11 serait

trop long

de suivre M. wiedemann dans le détail des ex-

périences qu’il

a réalisées pour étudier l’influence de la

charge qui

tend le fil

tordu,

des secousses

imprimées

au fil

pendant

la

torsion,

par

exemple

par une

suppression brusque

de la

charge,

etc. Les

petites

secousses

augmentent

la torsion

temporaire

et diminuent

la torsion

permanente;

elles

agissent

de même sur l’ain1antation.

Quand

on tord un fil bien recuit dans un sens,

puis

dans

l’autre,

les deux torsions se

superposent

sans se

détruire,

comme on

peut

s’en assurer par l’observation de la flexion des stries

longitudinales

que

présente toujours

le fil. On sait

qu’il

en est

de

même de deux

aimantations de sens contraires. Les

points conséquents

que

j’ai signalés

dans certains cas

(1) correspondraient-ils

aux intlexions

que M. Wiedemann a reconnues sur les stries ?

L’auteur termine son Mémoire par une étude sur les oscillations des fils tordus. Les

expériences

sur la torsion effectuée alternati-

vement en sens contraires établissent que la loi des oscillations ne

peut

être que fort

compliquée,

car à

chaque position

que

prend

le fil oscillant

correspond

une

position d’équilibre particulière.

De

plus,

les

pr emières

oscillations ne sont pas

comparables

entre

elles ;

ce n’est

qu’après

un

très-grand

nombre d’oscillations que le fil est acco111modé pour vibrer

d’après

une loi

invariable, puisque

ce n’est

qu’après

un

grand

nombre de torsions et de détorsions

qu’on

observe une torsion et une détorsion

permanentes

fixes. Les

expériences

de 81. Wiedemann mettent en évidence cette accom-

modation,

mais elles ne conduisent à aucune loi

empirique

bien

déterminée. L’étude de la torsion ne

peut

donc être considérée.

comme

épuisée.

L’auteur

promet d’y

revenir dans de nouveaux

Mémoires,

en insistant notamment sur les relations de la torsion

et du

magnétisme, qui

n’ont été

envisagées

par lui que d’une

façon très-incomplète

dans le Mémoire actuel. E. BOUTY.

(1) Journal de Physique, 1. V, p. 349, et Annales de l’École Normale, 2e série,

t. V, p. 15 4.

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