HAL Id: jpa-00237726
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Submitted on 1 Jan 1880
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A KUNDT und W.-C. RÖNTGEN. - Ueber die electromagnetische Drehung der polarisationsebene des Lichtes in den Gasen (Sur la rotation electromagnetique
du plan de polarisation de à lumière dans les gaz);
Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p.278; 1879
E. Bichat
To cite this version:
E. Bichat. A KUNDT und W.-C. RÖNTGEN. - Ueber die electromagnetische Drehung der polarisa- tionsebene des Lichtes in den Gasen (Sur la rotation electromagnetique du plan de polarisation de à lumière dans les gaz); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p.278; 1879. J. Phys.
Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.63-65. �10.1051/jphystap:01880009006301�. �jpa-00237726�
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Herwig (1), qu’il
estimpossible
de compenser l’extra-courant pro- duit dans le fer par l’extra-courantproduit
dans lecuivre,
parcequ’ils
n’ont pas la même durée. La cause en est dans l’aimantation transversaleacquise
par les fils de fer sous l’influence du courant,et
qui
nedisparaît
pas instantanément.M. Lorenz conclut de l’ensemble de ses
expériences qu’il n’y
apas lieu de modifier la théorie de la
propagation
de l’électricité.E. BOUTY.
A KUNDT und W.-C. RÖNTGEN. 2014 Ueber die electromagnetische Drehung der po- larisationsebene des Lichtes in den Gasen (Sur la rotation electromagnetique du plan de polarisation de a lumière dans les gaz); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p.278; I879.
L’appareil employé
estcomplètement
dii’érent de celuiqui
aété utilisé dans la
première
série de recherches effectuées par lesauteurs sur le même
sujet (2).
Il permet d’observer lesgaz à
despressions
énormes pouvant au[eindreplusieurs
centaines d’atmo-sphères.
Lapartie
essentielle del’appareil
est un tube en cuivretrès
épais
fermé par desglaces
et entouré sur unegrande partie
desa
longueur
par de très grosses bobines traversées par le courant d’une trentaine d’éléments Bunsen. Lapression
considérable exercée sur lesglaces
fermantl’appareil
ydéveloppait
desphéno-
mènes de double réfraction
qui empêchaient
toute mesureprécise lorsque
lepolariseur
etl’analyseur
étaientplacés,
à la manièreordinaire,
l’un en avant, l’autre en arrière du tube. Pour évitercet
inconvénient,
les auteurs ont eu l’idée deplacer
lepolariseur
et
l’analyseur (tourmalines)
dans l’intérieur même dutube,
entre lesglaces.
L’une des extrémi tés dutube,
cellequi
contient lepolariseur,
étant maintenue absolument fixe, onpouvait
tournerl’autre extrémité et par suite
l’analyseur,
en tordant le tube d’unpetit angle.
Lesangles
à mesurer étanttoujours petits,
cette tor-sion suffisait pour les évaluer.
Pour effectu.er la mesure de ces
petits angles,
on fixait contre le(1) Ann. de Pogg., t. CLIII, p. 115.
(2) Journal de Physique, t. VIII, p. 207.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01880009006301
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tube et à son extrémité un miroir
qui
tourne en même temps que lui. Lesdéplacements
du miroirs sont observés par la méthode or- dinaire au moyen d’une lunette et d’unerègle
divisée.Pour tenir compte des variations d’intensité du courant, on fai- sait passer ce courant dans une
petite
bobine contenant un tubeplein
de sulfure de carbone. En mesurant les rotationsproduites
par ce
liquide,
on avait des nombresproportionnels
aux inten-sités que l’on voulait évaluer.
Nous ne voulons pas suivre les auteurs dans les
détails,
très inté-ressants
d’ailleurs, qu’ils
donnent relativement auxprocédés
em-ployés
pourcomprimer
les gaz et évaluer ensuite leursdensités;
nous nous contenterons de donner les résultats
auxquels
ils ontété conduits.
i° L’air
atmosphérique, l’oxygène, l’hydrogène, l’oxyde
de car-bone,
le gaz desmarais,
l’acidecarbonique,
le gaz del’éclairage,
donnent une rotation
positive,
c’est-à-dire dans le sens de cellequi
est fournie par l’eau et le sulfure de carbone.
2° La rotation est différente
lorsqu’on
passe d’un gaz à un autre,e t elle est très sensiblement
proportionnelle
à la densité.Voici
quelques
nombres. Le sulfure de carbone donnant unerotation
représentée
par i, la rotation des différents gaz pour lapression
de 1 atm e t pour lalumière j aune
sera :Les auteurs n’ont pu trouver d’ailleurs aucune relation entre la rotation et l’indice de réfraction.
Les nombres donnés
précédemment
devraient être tropfaibles,
par suite d’un défaut de construction de
l’appareil.
Pouréviter,
eneffet,
les flexions du tube en cuivre contenant les gaz, on l’avait en-touré d’un tube en
fer, qui constitue,
commeje
l’ai fait remarquerdéjà,
un aimant creux. Il est vrai que, dans le Mémoire dont ils’agii aujourd’hui,
les auteurs affirment que l’introduction du tubeen fer n’altère pas les résultats obtenus. Cela me semble difficile à admettre.
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Je disais tout à l’heure que les nombres donnés devraient être
trop faibles. Or on constate, au
contraire, qu’ils
sont trop forts(dLl
moins pour l’airatmosphérique.
Pour cemélanbe,
lesphysi-
ciens allemands
donnent,
eneffet,
une rotationreprésentée
par le nombre1819,
tandis que,d’après
M. H.Becquerel (1),
ce mêmepouvoir
rotatoire est seulement I280.Il y
a là une anomaliequi disparaîtra
bien certainementlorsque
M. H.
Becquerel publiera
les résultats définitifs de sesexpériences
sur le
pouvoir
rotatoiremagnétique
des gaz. E. BICHAT.S. TOLVER PRESTON. - On the possibility of accounting for the continuance of recurring changes in the universe, consistently with the tendency to temperature equilibrium (Sur la possibilité de se rendre compte de la continuation de change-
ments périodiques dans l’univers, conformément à la tendance à l’équilibre de température); Phil. Magazine (5), t. VIII, p. I52; I879.
L’idée d’une cessation finale de toute activité et de toute vie dans l’univers
répugne
à M. TolverPreston ;
il n’ainie pas un monde instable dont les diversesparties
tendent às’agglonlérer
enune seule masse en tombant successivement les unes sur les autres.
Heureusement une idée s’est
présentée
à sonesprit qui
sauveraittout, et, bien que
comparaison
ne soit pasraison,
on seplaît
àle suivre dans celle
qu’il
nousdéveloppe
avec son entrain ha- bituel.Prenons un gaz
composé
dontchaque
molécule soit forméed’un
grand
nombre de moléculessimples agrégées
autour d’uncentre comznun, et donnons à ces molécules
complexes
le mou-vement
d’agitation
que leur suppose la théoriecinétique
des gaz.Augmentons graduellement
la vitesse du mouvement, et, pourcela,
il nous suffira d’éleverprogressivement
latempérature.
Nouspourrons aller
jusqu’à
briser toutes les moléculescomposées
enleurs éléments
simples.
Avec une vitesse un peumoindre.,
un cer--tain
degré d’agrégation
sera encorepossible;
et, si les éléments dela molécule
complexe
sont asseznombreux,
nous pourrons, engraduant
latempérature
et par suite le mouvement, obtenir des(’) Journal de Physique., t. VIII, p. 202.