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EILHARDT WIEDEMANN. — Ueber die elliptische Polarisation des Lichtes, und ihre Beziehungen zu den Oberflächenfarben der Körper (Sur la polarisation elliptique de la lumière et ses rapports avec les couleurs superficielles des corps); Annales de Poggendorf

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237057

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237057

Submitted on 1 Jan 1875

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EILHARDT WIEDEMANN. - Ueber die elliptische Polarisation des Lichtes, und ihre Beziehungen zu den

Oberflächenfarben der Körper (Sur la polarisation elliptique de la lumière et ses rapports avec les couleurs superficielles des corps); Annales de Poggendorff, t. CLI,

p. I; 1874

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. EILHARDT WIEDEMANN. - Ueber die elliptische Polarisation des Lichtes, und ihre Beziehungen zu den Oberflächenfarben der Körper (Sur la polarisation elliptique de la lumière et ses rapports avec les couleurs superficielles des corps); Annales de Poggendorff, t. CLI, p. I; 1874. J.

Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1), pp.20-22. �10.1051/jphystap:01875004002000�. �jpa-00237057�

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EILHARDT WIEDEMANN. 2014 Ueber die elliptische Polarisation des Lichtes, und ihre Beziehungen zu den Oberflächenfarben der Körper (Sur la polarisation elliptique

de la lumière et ses rapports avec les couleurs superficielles des corps); Annales de Poggendorff, t. CLI, p. I; 1874.

Le

principal objet

de ce Mémoire est l’étude de la

polarisation elliptique, produite

par la réflexion de la lumière à la surface des corps

qui présentent

des couleurs

superficielles.

La

plupart

des auteurs

qui

ont étudié la réflexion

métallique

se

sont bornés à

déterminer,

pour une ou

plusieurs

couleurs : 1 ° la va-

leur de

l’angle

de

polarisation,

c’est-à-dire de

l’angle

d’incidence pour

lequel

les deux

composantes

du rayon

elliptique, paral-

lèle et

perpendiculaire

au

plan d’incidence,

ont une différence

de marclie

égale à ~ ; 4

le

rapport

des

amplitudes

p de ces deux com-

posantes.

Dans l’étude

actuelle,

on a

déterminé,

pour

cinq longueurs

d’ondes différentes et pour diverses

incidences,

la différence de marche des deux

composantes

du rayon

elliptique

et le

rapport

de leurs

amplitudes.

La détermination de

l’angle

de

polarisation

se

trouve

comprise

comme cas

particulier

dans cette recherche.

La méthodc

employée

par l’auteur est celle de Senarmont

(1), légèrement

modifiée.

L’adjonction

d’un

petit spectroscope

à vision directe

permet

d’étendre les détcrminations aux

principales

raies

de Fraunhofer.

Quand,

pour une

position

convenable du mica d’un

quart

d’onde et du Nicol

analyseur, plusieurs

bandes noires appa- raissent dans le

spectre,

les différences de marche et les

rapports

des

amplitudes correspondants

sont les mêmes pour ces diverses couleurs sous l’incidence que l’on

emploie. Si,

pour une

position

fixe du

luica,

diverses couleurs du

spectre disparaissent

successive-

ment par la rotation du

Nicol,

les différences de marche sont les

mêmes,

mais le

rapport

des

amplitudes varie

d’une couleur à l’autre.

On

peut

ainsi saisir d’un coup d’oeil la marche

générale

du

pliéno-

mène que l’on étudie.

Les recherches ont

porté

sur la

fuchsine,

le violet d’aniline et le cuivre. Pour les deux

premières substances,

on obtenait une sur-

e 1) Poil’ J.nu" Traité de PIa,~~siqzce, t. 111, p. 638; ou YERDET, Traité d’Optique phy- sique, t. Il, p. 5j!¡.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01875004002000

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face réfléchissante

convenable,

en versant sur des

glaces

d

une couche d une solution

alcoolique qu’on

laissait ensuite ..._2013~- cher. Les observations se

rapportent

au rouge voisin de C. a la

ligne D,

à une couleur intermédiaire à E et à b

(E s b~,

à la

ligne

F et à un rayon

équidistant

de F et de G

( F ~ G).

Les résultats des

expériences

de

l’auteur,

et aussi ceux obtenus

par )I. Van der

~~ illl~,c~I~ ~ (1)

pour

l’indigo et l’héulnatite,

et

par M.

Ja-

min

(2),

ont été

représcntés

par des séries de courbes

comparatives.

Les trois

premières

séries ont été obtenues en prenant pour abscisse

l’angle

d’incidence et pour ordonnées : i ° les ditiérences de marche à des deux

composantes

de la

vibration, polarisées paralléleinent

et

perpendiculairement

au

plan d’incidence, exprimées

en fractions de

longueur d’onde ;

les

rapports tang If

de leurs

amplitudes;

3° les

rapports Lang’§

de leurs intensités. Elles se

rapportt’nt

aux seules

expériences

de INI. Wiedcmann.

Les quatre

séries sui, antes, contenant

les résultats des trois

cxpérimcntatcurs,

ont pour abscisses les loii- gueurs d’ondes et pour ordonnées : 10

l’angle

J de

polarisation ;

a 2" 1 a

tangente de cet

angle;

lc

rapport tangw

des

amplitudes

corres-

pondantcs ;

le

rapport tang2 q.r

des intensités

correspondantes.

L’examen de ces courbes conduit at (1-~, remarques

llll~)(tI’i~llltl5.

t ° Les courbes

C,

rel ativ es aux diilérenccs de marche pour la

fuchsine,

le violet c3.’anililc et le

cuivre, présentent

la

plus grande analogie,

si l’on se borne aux rayons

D, F, l b

et

F,

c’est-à-dire aux

rayons pour

lesquels

les deux

premières

substances sont opaques ; mais pour les rayons C et

F ~ G,

a

l’égard desquels

la fuchsine est

transparente, l’analogie

11’ existe

plus,

et les courbes C ressemblent à celles que fournit l’étude des corps

transparents.

Il en est de même pour la courbe 3 des rayons rouges

C,

avec le

violet d’aniline. Ainsi les corps

semzi-nze’talligues

se

conlportent,

au point

de vue des

dilféi-eiices

de

r~za~~clze,

comn~e les cor/JS trans-

parents

pour les ra)rons

qu’ils

laissent passer, et cOIn/ne les llzé-

taux pour les rayons

circ’ils

arrêtent.

2° On sait que le

rapport tang’¥

des

amplitudes correspondant

a

l’angle

de

polarisation

est le

rapport

des axes de

l’ellipse

suivant

laquelle s’exécute

la vibration luiniiieuse dans le rayon réfléchit

(1) Y.B~ DER W ILLIc,E~, Annales ct’C ~o~yeltdoT~ç t. ex, II, p. Í6~.

(’ ~ JAxi~, _~ttnales de Chirnie et de PIlysique, 38 série, t. XXII, i~. 3 J.

(4)

22

sous cet

angle.

Ce

rapport peut,

en

quelque

sorte, servir de mesure

à

l’elliptisatioii produite

par la réflexion. L’examen des courbes

tang’¥

moltre que

plus

la lumière d’nne certccine

longueur

d’onde est absorbée ¡Jar lin cor¡JS,

plus

la

r1flexion l’elli~tise.

On

voit de même sur les courbes J que

/ ~z/z~/e

de

polanisat,iazt pré-

sente zine /variation mccximtzcm ~~ozcn les

longueurs

(1"ondes

qui

ctvoisinezzt les bandes

t~’cxbsoz°ptiolz.

3° L’ilclicc de réfraction n d’un corps

transparent

est

égal

à la

tangente de

l’an~lc

de

polarisation tallg 1.

Si l’on étendait cette loi

aux corps opaques, en

prenant,

au lieu des

angles I,

les

angles

J leurs

analogues,

les courbes

tang

se

rapporteraient

aux indices de ré-

fraction;

leur examen établirait alors que cet indice

éprouve

des

variations maximum dans le

voisinage

des bandes

d’absorption.

Cette conclusion concorde avec les observations de Kundt sur les dissolutions de substances

qui

absorbent fortement la

lumière,

et

l’on

pourrait

faire de cette concordance un a1-gument en faveur de la

généralisation

de la loi de 13reByster. Les lois de la

polarisation

par réflexions seraient alors corrélatives ducs lois de la

dispersion;

on

pourrait,

par

exemple, calculer, d’après

les

expériences

de M. Wie-

c1elnal111,

la

dispersion

de la fuchsinc solide : cette

dispersion

serait

énorlne,

car la différence des indices

correspondant

aux raies C et

F serait

2~ 2J I

--

1, 32~~ .

Pour le sulfure de

carbone,

cette diffé-

rence n’est que

(1,622-1,655).

£11£1111’ exalnen des courbes tracées par Wiedemann

permet

de

prévoir

le sens du dichroïsmc que

préseltent

les substances à

couleurs

superficielles

soit dans

l’air,

soit en contact avec d’autres

milieux. Les colorations de la lumière

réflécliie, polarisée

dans le

plan

d’incidence ou

perpendiculairement

à ce

plan,

résultent du

mélange

des diverses couleurs contenues en

proportion inégale

dans les deux

faisceaux;

elles

dépendent du rapport 0

des

amplitudes correspondant

à

chaque

incidence et à

chaque couleur,

et

peuvent

être calculées

approximativement

au moyen des

angles

J de

pola-

risation et des

amplitudes tang w correspondantes;

mais cette étude

intéressante nous entraînerait

trop

loin. Nous renverrons au lIé- moire

original

pour la discussion des divers cas et la

comparaison

avec les résultats de

l’expérience, qui

est d’ailleurs satisfaisante.

E. BOUTY.

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