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Submitted on 1 Jan 1884
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A. KUNDT. - Die elektromagnetische Drehung der Polarisationsebene des Lichtes durch Eisen, Cobalt und Nickel (Sur les rotations électromagnétiques du plan de polarisation de la lumière au travers du fer, du cobalt et
du nickel) ; Sitzungsberichtc der Königlich preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, L. XXXIV, p.
761 ; 1884
E. Bichat
To cite this version:
E. Bichat. A. KUNDT. - Die elektromagnetische Drehung der Polarisationsebene des Lichtes durch Eisen, Cobalt und Nickel (Sur les rotations électromagnétiques du plan de polarisation de la lumière au travers du fer, du cobalt et du nickel) ; Sitzungsberichtc der Königlich preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, L. XXXIV, p. 761 ; 1884. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.496-498.
�10.1051/jphystap:018840030049601�. �jpa-00238287�
496
Il résulte de ce
qui précède
que l’on peut, dans ungrand
nombrede cas,
regarder
le courantélectrique
comme le mouvement d’unfluide
incompressible
obéissant aux lois de laMécanique.
Plus le courant
électrique
estfort, plus
les effetsqu’il produit
se
rapprochent
de ceux d’un courantliquide.
Quand
un courantélectrique
passe d’un conducteurmétallique
à
large section,
dans un filfin,
il échauffecelui-ci,
le faitrougir,
le fond et même le volatilise.
Lorsqu’un
courantliquide,
sous fortepression,
passe d’un tubelarge
dans un tube étroit et flexible(par exemple
un tube decaoutchouc de 5mm de diamètre et de 1mm
d’épaisseur),
il tend àgonfler celui-ci,
à le tordre et à le faire éclater.L’analogie
entreles deux effets
paraît
évidente.()onclllsions.
- Après avoir imité, aU1110)endes c;ourantsliquides
ou gazeux, dans de nombreuses
expériences,
lesprincipaux phé-
nomènes d’électricité
statique
oudynamique, d’électromagnétisme
et
d’induction,
d’électrochimie et mêmed’électroplysiologie, je
me crois autorisé à conclure de
l’analogie
des effets àl’analogie
descauses, à savoir que les
phénomènes électriques (
oumagnétiques)
sont assimilahles aux
phénomènes hydrodynamiques,
c’est-à-dire que l’électricité sous forme de courant(d’éther
ou de matièrepondérable) est analogue
à un courantliquide, et, àl’état de
tension)est
analogue
à une certainequantité
deliquide
serépandanu
enjet.
A. KUNDT. 2014 Die elektromagnetische Drehung der Polarisationsebene des Lichtes durch Eisen, Cobalt und Nickel (Sur les rotations électromagnétiques du plan
de polarisation de la lumière au travers du fer, du cobalt et du nickel) ; Sitzungs-
berichtc der Königlich preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin,
L. XXXIV, p. 761 ; 1884.
M. Kundt a observé la rotation
électrolnagnétique
duplan
depolarisation
de la lumièrequi a
traversé des lames defer,
de cobaltet de nickel suffisamment minces pour être transparentes. Ces lames étaient obtenues en
déposant
ces métaux par voie électro-ly tique
sur des miroirs en verreplauiné, analogues
à ceux dont sesert NI.
K0153nig
pour sesappareils d’acoustique.
Les lames ainsiArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030049601
497
préparées
étaientplacées
entre lespôles
d’un électro-aimant de Ruhmkorff excité par un courant d’une intensité moyenne deI g
ampères.
La rotation due au fer est énorme : une lame d’une
épaisseur
d’environ
0mm, 000055
donne une rotation de1°48’;
elle estplus
de 30 00o fois
plus grande
que celle que l’on ohserverait dans les mêmes conditions avec une lame de verre de mêmeépaisseur,
et1462 fois
plus grande
que celle que donnerait naturellement uneépaisseur égale
de quartz. Le cobalt donne une rotationspécifique
voisine de celle du fér; la rotation
produite
par le nickel est envi-ron moitié moindre. Toutes ces rotations sont d’ailleurs
positives,
c’est-à-dire dans le sens du courant
qui
excite l’électro-aimant.M. Kundt a pu aussi observer d’une manière très nette la
disper- ,
sion des
plans
depolarisation
dans le cas du fer et constaterquelle
est anomale : la rotation pour les rayons rouges est nota- blementplus grande
que pour les rayons bleus.1B1. Kerr avait trouvé
(’ )
que leplan
depolarisation
de la lu-lnière réfléchie normalement sur le
pôle
d’un aimant subit unerotation
négative;
31. Hall(2)
avait confirmé ce résultat et l’avaitétendu au cas du nickel et du cobalt. M. Kundt
répète
cesexpé- riences,
soit dans le cas de l’incidencenormale,
soit dans le casde l’incidence
oblique
étudiéeégalement
par 3’I.Kerr;
il les con-firme en tenant compte, ce que n’avaient pas fait ses
devanciers,
de la rotation due à la réfraction au travers des
glaces
utiliséesdans la
disposition
desappareils,
rotation que l’on peut calculerau moyen des formules de Fresnel. Il constate de
plus
que, si le ferplacé
dans lechamp magnétique
est recouvertd’argent
ou decuivre,
il ne seproduit plus
aucune rotation duplan
depolarisa-
tion de la lumière réfléchie. 11 montre enfin que 1"on peut rendre compte des résultats assez
compliqués
obtenus dans le cas de laréflexion
oblique
en admettant que la lumière ne se réfléchit sur ces surfacesmétalliques qu’après
avoirpénétré
à une certaine pro-fôndeur,
et que c’est dans cepassage à
travers une mince couche de lasubstance
que seproduit
la rotation duplan
depolarisa-
tion.
(1) Phil.lMag., 51 série, t. III, p. 321-343 (1877), et 5, série, t. Y, p. 161-1ï7 (1878).
e) Phil. lJlag.) Se série, t. XII, p. 171; 1881.
498
Dans la réflexions normale aussi bien
due
dans le cas de la trans-mission,
la rotation due au nickel estbeaucoup plus petite
que celle due au fer et aucobalt;
dans les deux casaussi,
et pour lefer,
ladispersion
est anomale : la rotation estplus grande
pour les rayons rouges que pour les rayons bleus.M.
Fitzgerald (1)
avait cherché à donner uneexplication
duphénomène
de la rotation duplan
depolarisation produite
par la réflexion de la lumièrepolarisée
sur la surface d’unaimant ;
M. Kundt combat cette
théorie, qui
ne s’accorde pas avec certainsfaits
qu’il
a observés. E. BICHAT.E. BAZZI. 2014 Sul calore sviluppato da una corrente durante il periodo variabile ( Sur la chaleur développée par un courant pendant la période variable ); Nuovo Cimento, terza serie, t. XIII, p. 5, 1883.
L’auteur s’est
proposé
de recherchersi, pendant
lapériode
via-riable,
l’échauffement d’un fil traversé par un courant se fait,comme dans l’état permanent, suivant la loi de Joule. Pour cela,
il détermine la
quantité
totale de chaleurdéveloppée pendant
uncertain temps T par le courant variable. D’un autre
côté,
en par-tanu des formules de Helmholtz et en supposant que l’échauffen1ent du circuit est
régi
par la loi deJoule,
il établit des formules ex-primant
cette mêmequantité
de chaleur. Dans le cas des extra-courants, la relation entre q et z est de la forme
et, dans le cas des courants
induit
de la formefi
et a étant des constantesdépendant
del’appareil calorimétrique,
du
circuit,
de lapile,
etc. L’accord des nombres déduits de cesformules avec les résultats de
l’expérience
a montré quel’appli-
cation de la loi de Joule au courant,
pendan t
lapériode
variable,était
légitime.
(’ ) Proceedinfjs Roy. Soc., t. XXV, p, 447.