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Antiferromagnétisme des protoxydes de cobalt et de nickel

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Antiferromagnétisme des protoxydes de cobalt et de

nickel

M.F. Trombe

To cite this version:

(2)

ANTIFERROMAGNÉTISME

DES PROTOXYDES DE COBALT ET DE NICKEL

(1)

Par M. F.

TROMBE,

Directeur de Recherches.

Sommaire. 2014 L’étude

thermomagnétique du protoxyde de nickel NiO met nettement en évidence

l’antiferromagnétisme de ce composé.

La susceptibilité magnétique de NiO passe par un maximum étalé dont la température est voisine de 647° K et paraît indépendante du champ utilisé.

L’étude thermomagnétique du protoxyde de cobalt CoO fait apparaître un maximum très aigu de la susceptibilité magnétique à la température de 292° K. Pour des températures supérieures à 475° K, le protoxyde de cobalt est paramagnétique et suit une loi de Curie-Weiss.

- LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 12, MARS

19;)1}

PAGE 9Î0.

M.

Trombe,

au nom de M. Marc Foëx et de Mlle

Henry

La

Blanchetais,

présente

l’étude

magné-tique

de

l’oxyde

de nickel

préparé

à

98oo

C.

M. Marc

Foëx,

dans un travail

antérieur,

avait mis en évidence une anomalie de dilatation de

l’oxyde

de

nickel;

anomalie dont le maximum se situe à 5230 K

(2,50° C).

Les

protoxydes

de

manganèse,

de

fer,

de

cobalt,

qui

sont

antiferromagnétiques, possèdent également

une anomalie de dilatation dont le maximum coïncide

approximativement

avec le maximum de leur suscep-tibilité

magnétique

en fonction de la

température.

Fig. I . - NiO préparé à 98oo C;

x = f (T).

Par

analogie,

Marc Foëx et Ch.

Henry

La Blan-chetais ont

pensé

que

l’oxyde

de nickel NiO pour-rait aussi

présenter

un

antiferromagnétisme.

La variation

de x

en fonction de

T,

étudiée

entre 77

et 11000 K met nettement en évidence

l’antiferromagnétisme

de

l’oxyde

de nickel.

x croît d’abord

lentement,

puis

de

plus

en

plus

rapidement

avec la

température,

passe par un maximum très étalé et décroît ensuite. La

tempé-(1) Un mémoire détaillé de Mlle Henry la Blanchetais, sur cette question, paraîtra prochainement au Journal de Physique.

rature du maximum

paraît indépendante

du

champ

et voisine de

6470

K,

alors que l’anomalie de dila-tation se situe au

voisinage

de 5230 K. La

tempé-rature du

point

d’inflexion des

courbe

=

f (tu

varie

légèrement

avec le

champ

et passe de

4920

K pour 2 200 Oe à 5o6o K pour 7 800 Oe

(fig.

i).

A haute

température,

l’oxyde

de nickel NiO tend vers l’état

paramagnétique,

mais les mesures n’ont pu être

poursuivies

à des

températures

suffisamment élevées pour

permettre

de vérifier la loi de Curie-Weiss.

M. Trombe

présente

ensuite,

au nom de Mlle

Henry

La

Blanchetais,

l’étude de

l’oxyde

de cobalt CoO

préparé

sous vide à 8200 C.

Fig. 2. - CoO

préparé sous vide à 8200 C; x = f (T).

On sait que cet

oxyde

avait

déjà

été étudié par

Bizette,

qui

avait mis en évidence ses

propriétés

anti-ferromagnétiques

par une étude dans un

champ

élevé.

(3)

171

L’étude de lVhle

Henry

La

Blanchetais,

faite dans différents

champs, beaucoup

plus

faibles que celui utilisé par

Bizette,

fait

apparaître

un maximum très

aigu

de la courbe en Z et T

(~g. 2).

Ce

maximum,

à

2g2~ K,

se

produit

à la même

température

que le maximum de l’anomalie de

dila-tation de

l’oxyde

de cobalt.

En outre, dans la

région d’antiferromagnétisme,

la valeur

de Z

varie

avec le

champ,

et est d’autant

plus

forte que le

champ

est

plus

élevé.

Pour

l’oxyde

de nickel

(fig. i)

on observe une sensibilité au

champ

en sens inverse.

Néanmoins,

il convient d’insister sur le fait que,

l’oxyde

de nickel n’étant pas exactement défini

stoechiométriquement,

il semble

difficile

[A

actuel-lement,

d’interpréter

ce

phénomène.

Pour

l’oxyde

de

cobalt,

la

température

maximum

de Z

observée ne

dépend

pas du

champ

agissant.

L’étude,

à

plus

haute

température,

de

l’oxyde

de cobalt a montré à Mlle

Henry

La Blanchetais que le domaine de sensibilité au

champ

était limité

à 4750

K environ.

Au-dessus de cette

température,

la

représentation

en i

et

T (flg.

3)

donne une excellente droite de

Fig. 3. - CoO

préparé

sous vide à 82oo

C; z

= 1 (T). x

Curie-Weiss. Le moment que l’on

peut

déduire de

cette droite est

24,5

~.~y =

4,96lJ.B

avec 0 = - 28oo K.

La valeur trouvée est tout à fait admissible pour un

composé

du cobalt.

Remarque

de M. Michel. - Des

corps comme NiO

sont

susceptibles

de

présenter

des écarts à la compo-sition

stoechiométrique, qui

influent fortement sur

certaines

caractéristiques,

comme la conductibilité

électrique.

En est-il de même pour les

propriétés

magnétiques ?

Réponse

de M. Trombe. - Une étude

magnétique

préliminaire,

à la

température

ordinaire,

des

oxydes

de nickel obtenus par calcination du nitrate à différentes

températures

a montré que la calcination du nitrate

peut

être effectuée entre 900 et I 200~ C sans que les

propriétés magnétiques

de

l’oxyde

obtenu soient modifiées.

L’oxyde

étudié,

calciné à

9800

C,

correspond

à cet intervalle de

tempé-rature.

Remarque

de M. Bizette. -- J’ai rectifié dans mon

rapport

la valeur que

j’avais

donnée antérieurement pour la

température

du

point

de transition de

CoO,

ayant,

depuis,

vérifié l’exactitude de la valeur trouvée

par Marc Foëx en étudiant la variation du coeffi-cient de dilatation en fonction de la

température.

Il faut noter que les mesures se

rapportent

à une seule valeur du

champ :

H = 32 ooo Oe.

Réponse

de M. Trombe. - Il se

trouve,

en

effet,

que Mlle

Henry

La Blanchetais a étudié

l’oxyde

de cobalt dans des

champs plus

faibles que celui utilisé par M. Bizette. Le

point

de

transition,

pour ces

champs

relativement faibles

(2

200

à 7

800

Oe)

semble

beaucoup plus

accusé que celui

correspondant

aux

champs

forts. La concordance des anomalies

magnétique

et de dilatation a pu

être,

dans ces

conditions,

facilement vérifiée.

Remarque

de M. Bertaut. -- Il est

important

de connaître la structure du NiO

qui

a servi aux recherches

magnétiques,

car on connaît actuellement deux

variétés,

l’une

cubique,

l’autre

rhomboédrique.

Peut-être certaines variations des

propriétés

magné-tiques

sont-elles dues à des variations de structure.

Réponse

de lll. Trombe. -- Il est

regrettable,

en

effet,

que la structure des différents

oxydes

préparés

par Marc Foëx et Mlle

Henry

La Blan-chetais n’ait pu être

déterminée,

car les

oxydes

préparés

entre 5oo et

14000

C ne

présentent

pas tous

les mêmes

propriétés magnétiques.

z

Remarque

de lVl. Bizette. -

Alors que,

d’après

Hedwall

(Z. f .

anorg. u.

allg.

Chem.,

1922,

20,

327),

NiO serait

cubique,

type

NaCI,

avec a =

4, I ~

Â,

Rooksby (Nature, 1943,

152,

3o4)

le donne comme

légèrement

rhomboédrique.

Remarque

de 11I. Snoek. - The

structure of NiO

has been clarified

by Rooksby (Acta Cryst.,

I gl 8,

1, 226).

It seems that NiO is cubic

only

above

2750

C and becomes

slightly

romboedral at lower

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