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Submitted on 1 Jan 1879
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FR. EXNER. - Ueber die galvanische Polarisation des Platins in Wasser (Sur la polarisation galvanique du
platine dans l’eau); Ann. der Chem. und Physik, nouvelle série, t. V, p. 388; 1878
E. Bichat
To cite this version:
E. Bichat. FR. EXNER. - Ueber die galvanische Polarisation des Platins in Wasser (Sur la polarisation galvanique du platine dans l’eau); Ann. der Chem. und Physik, nouvelle série, t. V, p. 388; 1878. J.
Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.65-66. �10.1051/jphystap:01879008006501�. �jpa-00237587�
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On peut tourner la difficulté en faisant un
premier
groupe d’ex-périences
avec uneplaque
de mêmeespèce
que les barres. Alorson
peut déterminer p.
en fonctionde k,
et par suite dans le second groupe x en fonctionde 03BC,
c’est-à-dire de k.Dans un
prochain Mémoires,
l’auteurindiquera
le résultat desrecherches
expérimentales qu’il
a effectuées à l’aide des méthodesprécédentes.
E. BOUTY.FR. EXNER. - Ueber die galvanische Polarisation des Platins in Wasser (Sur la polarisation galvanique du platine dans l’eau); Ann. der Chem. und Physik, nou- velle série, t. V, p. 388; I878.
De nombreux travaux exécutés
déjà
sur lapolarisation
des lamesde
platine plongées
dans l’eau on t montré que la force électro- motrice depolarisation
croît en mêmetemps
que celle du courantprincipal jusqu’à
un certain maximum.D’après
les différents au-tueurs, la valeur de ce maximum varie de
I, 5
à2, 5
Daniell.En
présence
de ces différences énormes, l’auteur apensé qu’il
était
indispensable
d’étudier lephénoméne
d’unefaçon complète
et de rechercher surtout les causes des différences que l’on vient de
signaler.
L’une des causes,
d’après
M.Exner, provient
de ce que, engénéral,
on n’a pas tenu compte d’unphénomène désigné
par Helmholtz sous le nom de convectionélectrolytique,
etqui
consistedans la
dépolarisation partielle
de l’électrode recouverted’hydro- gène
parl’oxygène
dissous dans l’eau. Cette cause d’erreur avait d’ailleurs étédéjà signalée
par MM. E.Becquerel
et Crova. Si l’onveut obtenir des résultats
certains,
il faut évidemmentempêcher
cette perte
d’hydrogène,
et par suiteopérer
avec de l’eaupurgée
d’air. D’autre part, il est certain que l’influence de ce
phénomène
secondaire sera d’autant
plus grande
que la surface de l’électrodesera elle-même
plus
considérable. Il sera donc bond"employer
tout d’abord des électrodes formées
simplement
d’unepointe
deplatine disposée
à lafaçon indiquée depuis longtemps déjà
par Wollaston.Avec ces
pointes
et de l’eau distilléeparfaitemeni purgée d’air,
on constate facilement que la force électromotrice de
polarisation
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01879008006501
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est constamment
égale
à la force électromotrice du courantpri- maire jusqu’au
moment où cette dernièreéquivaut à
2 , 03 Daniell.A
partir
de cepointa
la force électromotrice depolarisation
resteconstante, bien que l’intensité du courant
primaire
aille en croissant.Avec ces mêmes
pointes
et de l’eauacidulée,
le maximum estsensiblement le même que
précédemment (2,06 Daniell!);
mais iln’est obtenu que pour une intensité
beaucoup plus grande
du cou-rant
primaire.
Il en est de mêmclorsqu’on remplace
lespointes
àla Wollaston par des lames de
platine.
Dans ce cas, le maximumest
plus
faible : il est seulement de I,9I Daniell.Ces dernières différences doivent être
attribuées, d’après
l’au-teur, à une seconde cause d’erreur
qui
résulte de la formationd’eau
oxygénée
enquantité plus
ou moins considérable. C’estaussi, toujours d’après
l’auteur duTl2émoire,
à cette même causeque l’on doit attribuer la diminution de la force électromotrice de
polarisation
que l’on observe pour destempératures
deplus
enplus
élevées.Je dois
ajouter
que,jusqu’à présent,
cette assertion n’est baséesur aucune preuve bien nette. On sait d’autre part que, à la suite
d’expériences
sur le mêmesujet,
et ens’appuyant précisément
surles résultats obtenus à des
températures différentes,
M. Crova apu nier l’influence de l’eau
oxygénée.
Il faut doncattendre,
pourse prononcer, que des
expériences
nouvelles viennent lever les doutesqui
existent encore sur cette très-intéressantequestion.
L’iii-fluence de l’air dissous a seule été mise en évidence d’une nlanière bien nette au moyen du voltamètre à lames de
platine.
Dans lesmêmes
circonstances,
la force électromotrice depolarisation., qui
était I,7I pour de l’eau
purgée d’air,
tombe à r ,43 lorsque
l’eaucontient de l’air en dissolution.
La méthode
employée
est la méthodeélectrolllétrique.
E. BICHAT.
J. PULUJ. - Ueber die Reibung der Dämpfe (Sur le frottement des vapeurs); Kai-
serliche Akademie der Wissenschaften in Wien, math.-naturw. Classe; 4 juillet I878.
Le frottement des vapeurs, étudié avec les